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www.ipreunion.com - le 25 juillet 2017 à 14:47 - Saint-Gilles
- Des travaux pour dégager la digue du port
Les travaux d’abaissement du niveau de la plage des Roches
Noires afin de dégager la digue du port ont commencé
ce mardi matin 25 juillet 2017. "Compte tenu du volume conséquent
de sable à traiter, plusieurs jours seront nécessaires"
prévient la mairie.
Ces opérations réalisées par les services
techniques de la mairie de Saint-Paul "sont indispensables
après l’épisode de fortes houles du week-end
dernier ayant engendré l’engraissement de la plage
des Roches Noires et la surverse du sable excédentaire
dans l’aire d’embarcation du Port. Ce phénomène
a provoqué la diminution du tirant d’eau gênant
le transit des bateaux" dit encore la mairie.
Par ailleurs, "compte tenu des exigences des procédures
administratives, une consultation des entreprises a été
engagée pour les opérations prochaines de dragage
du chenal de navigation où pas loin de 3 000 m3 de sable
seront à enlever par pompage. Ce sable, suite au résultat
des analyses sera transféré sur la plage des Roches
Noires après réalisation préalable des travaux
de pré-calibrage" termine la mairie.
Zinfos974.com
- Mardi 25 Juillet 2017 - 11:44 - Une pelleteuse désensable
le port de Saint-Gilles
Depuis
l'épisode de fortes houles du week-end dernier, plus aucun
bateau ne sort du port de Saint-Gilles. En cause, des tonnes de
sable charriées par la puissance des vagues.
Ce mardi matin, les services de la mairie ont commencé
les travaux de désensablement le long de la digue à
l’aide d’une pelleteuse. Hier, les plaisanciers et
les professionnels du port s’étaient réunis
pour demander l’intervention de la mairie de Saint-Paul.
À quelques mètres de là, le poste des MNS
a également subi les conséquences de la houle. A
tel point que la porte du garage du scooter des mers n’a
pas résisté. A coups de pelle, les maîtres
nageurs-sauveteurs ont dû déblayer 40 centimètres
de sable qui avait envahi le local.
Le
Quotidien le 25/07/2017 - Le port se soulève
Furieux de ne pouvoir sortir du port de Saint-Gilles ensablé
par la houle, les amodiataires ont interpellé la mairie
de Saint-Paul quelque peu alanguie en cette période de
vacances. Faute d'être entendus aujourd'hui, Ils promettent
de passer à l'action.
Ce matin, des moyens puissants de dragage devraient être
opérationnels ou en passe de l'être sur le port
de plaisance de Saint-Gilles. Une pelle spécifique,voire
une suceuse pourraient être déployées
pour libérer le port des tonnes de sable qui s'y sont accumulées
à la faveur du train de houle de ce week-end.
Un événement qui depuis hier, empêche toute
sortie de bateau et a entraîné un vif élan
de grogne chez les amodiataires de l'enclave. Des professionnels,
pêcheurs, clubs de plongée, bateaux découverte
et autres plaisanciers unis dans un mouvement de protestation
lancé par l'association des amodiataires du port de Saint-Gilles.
Dans la matinée, une quarantaine de ces professionnels
et usagers s'est réunie sur le port afin de solliciter
l'intervention urgente de lamairie.«D'abord pour draguer
le port et le désensabler, ensuite pour nettoyer les débris
du filet anti-requin quiconstituentun dangerpour les embarcations»,résurne
Guylain Moutama, président de l'association des amodiataires.
Aucun des usagers, même parmi les bateaux les plus
légers, n'a, en l'absence de relevés bathymétriques,
pris le risque de tenter une sortie. «Du coup, personne
ne travaille », renchérit Bertand Saillit, le président
du Comité local des pêches.
Pour Guylain Moutama, l'ensablement «prévisible et
quasi systématique lors d'une houle puissante» du
port de Saint-Gilles aurait dû être anticipé
par les services de la mairie. «Depuis une dizaine d'années,
un protocole entre la mairie de Saint-Paul et l'État, permet
à la commune d'intervenirsur le cordon dunaire sans solliciter
l'aval de la Deal. Si ces travaux avaient été entrepris
à temps, ils auraient grandement llinité l'effet
de la houle dans le port»,soutient Guylain Moutama.
Pour Bertrand Baillif, les pêcheurs devraient être
en train d'exercer leur métier et les autres professionnels
le leur. Le président du Comité des pêches
dénonce le manque à gagner pour des professionnels,
qui l'hiver, guettent la moindre fenêtre météo
favorable.
Frustrés de ne pouvoir exercer leur activité, les
amodiataires ont aussi fustigé la présence du filet
anti-requin des Roches-Noires. Malmené par des houles successives,
notamment l'épisode tragique du Maéva, le fileta
subi des dégâts plutôt limités mais
spectaculaires en surface.Des débris des gaines plastiques
qui équipent les retours ont longtemps flotté en
surface avant de casser et s'échouer sur le sable.
La
mairie paralysée
De véritables épaves estiment les professionnels
subitement arc-boutés sur des filets dont on devine qu'ils
n'ont jamais fait l'unanimité au sein dé la communauté.Mais
servent aujourd'huide bouc émissaire à une frustration
légitime. «C'est des conneries. Il faut les enlever»,
tranche Vincent Payet, mécano nautique, relayé par
Bertrand Baillif selon lequel «la commune doit trouver des
solutions pour des filets plus fiables, plus opérationnels
et moins chers ».
Plus d'un an et demi après la pose du filet des Roches-Noires,
et
bien qu'aucun incident n'ait été déploré,
les pêcheurs ont aussi contesté le tracé d'un
dispositif «dessiné sans concertation qui n'autorise
pas le droit à l'erreur lors de l'entrée dans le
port»
Face aux professionnels réunis à la mairie annexe
de Saint-Gilles, Patrick Florès, adjoint de quartier et
spécialiste de la zone balnéaire a. fait la démonstration
d'une municipalité incapable de la moindre réactivité
en l'absence de bon nombre de ses chefs de service,en vacances.
Un téléphone à chaque oreille l'élu
a tenté de réveiller la collectivité
engluée dans des procédures administratives dont
les usagers ne voulaient pas entendre parler.
Au terme d'un énième coup de fil en direction des
services techniques de la mairie et de la sous-préfecture,
un accord était semble-t-il trouvé pour mettre en
oeuvre dès aujourd'hui les moyens nécessaires et
s'affranchir, du moins dans l'immédiat, des procédures
les plus contraignantes. Notamment l'analyse biologique du
sable qui sera extrait du port avant de revenir engraisser la
plage des Roche-Noires!
À défaut, les pêcheurs ont promis de leur
côté de passer à l'action. Marc
BERNARD
Hier,
la force du train de houle n'a visiblement pas permis aux plongeurs
de la société Seanergy de se déployer aux
Roches-Noires pour procéder à un état des
lieux et un nettoyage du filet.
Questionné vivement sur la gestion de ce dispositif, PatrickFlores
s'est en partie retranché derrière la confidentialité
que lui impose la médiation en cours entre la municipalité
et son prestataire.
Quelques heures plus tôt, Julien Visa, conducteur de travaux
principal indiquait devant les professionnels en colère
que sa société avait vainement attendu «le
bon de commande de la mairie pour ariser les filets, une opération
hors contrat »,quelques jours avant le dramatique 25 juin
et le naufrage du Maéva. «Faux», réplique
l'élu saint-paulois pour lequel, le contrat ouvre justement
cinq jours mensuels à la société. Depuis,
Seanergy rémunérée 50000 euros par mois»,
pour procéder aux travaux qu'elle « juge nécessaires"
a plongé et procédé à un arisaged'une
partie du filet des Roches.
Filets:
vers la régie?
Pour Julien Visa, les deux filets, hormis leurs retours -parties
du filet soumises aux pressions les plus importantes-, n'auraient
finalement pas trop souffert des épisodes de houle successifs.
En revanche, tous les retours sont a changer.
Selon nos informations, en sep-. tembre,la municipalité
ne devrait pas reconduire le contrat de maintenance de la
société Seanergy avec laquelle elle travaille depuis
plusieurs années. Ce qu'avait déjà,
sans être entendu, proposé Patrick Flores en 2016.
La mairie opterait désormais pour une reprise de la maintenance
en régie, avec le concours de sa Cisan (cellule d'inspection)
renforcée par de nouvelles qualifications et sûrement
des moyens matériels supplémentaires. M.B
VIDEO1
VIDEO2
FREEDOM
-Publié le 25 juillet 2017 dans Actualités/Infos
Réunion - Le port de St Gilles ensablé et pas de
solution !
Hier
ils ont tapé fortement du poing sur la table, menaçant
même de manifester si rien n’était fait pour
désensabler l’entrée du Port. Les amodiataires
de St Gilles les Bains sont dans l’impossibilité
de sortir leurs bateaux depuis l’épisode de forte
houle pour une raison simple : tout un ilôt de sable s’est
formé empêchant la manoeuvre des bateaux.
« Et le souci, c’est que personne ne bouge »,
indique un pêcheur en colère. La gestion du Port
incombe désormais à la mairie et au TCO, et c’est
une léthargie totale en cette période de vacances!
»
Emmanuel Seraphin, lui même conseiller municipal, dans l’opposition,
pour le groupe PLR renchérit : « Lors du dernier
Conseil municipal, Guylain Moutama et moi-même étions
montés au créneau pour dénoncer la mauvaise
gestion du port de Saint-Gilles par la commune et le TCO : ensablement,
manque de sécurité, investissements non réalisés,
non-implication des élus… Depuis, rien n’a
bougé. La commune renvoie la balle au TCO, mais ce sont
les mêmes élus de la commune qui siègent au
TCO !!! Après les fortes houles de ce week-end le port
est ensablé et les filets bloquent toutes sorties. Les
sociétés d’excursion en mer, les clubs de
plongée, les pêcheurs professionnels, les amodiataires,
sont pénalisés. Quand on ajoute à cela la
gestion catastrophique des filets, l’économie touristique
de la station balnéaire est plombée en plein milieu
des vacances. »
Bateaux bloqués = 100 000 euros de perte… par jour
!
Pour ces pêcheurs et usagers de la mer, le fait de ne pas
pouvoir sortir leurs bateaux représente un sacré
manque à gagner : au bas mot, 100 000 euros de perte quotidiennes.
Devant la menace de blocage et de manifestation, l’élu
Patrick Florès s’est déplacé et a promis
de faire « bouger les choses », même s’il
a reconnu que « ça ne suivait pas derrière
» en parlant des services administratifs de la mairie de
St Paul.
A cette heure, la situation n’est toujours pas réglée.
CLICANOO
- 25 juil 2017, 07h04 - Accueil Société - Le port
de Saint-Gilles bloqué par le sable et les filets
HOULE. L'ensablement du port de Saint-Gilles-les-Bains cause toujours
autant de souci. Aussi bien aux acteurs économiques (transporteurs,
club de plongée, pêcheurs…) qu'aux services
administratifs de la ville de Saint-Paul. Le problème lié
à la forte houle du week-end dernier a beau être
récurrent, les procédures pour le résoudre
peinent manifestement à être déclenchées.
Hier, les forces vives du port - une bonne quarantaine de pêcheurs-plongeurs-transporteurs
remontés - se sont mobilisées dans la matinée
pour exiger des actions immédiates de la part de la mairie
afin de désensabler le port et vérifier l'entrée
portuaire, possiblement obstruée par des résidus
de filets anti-requins déjà taillés en pièces
lors de la forte houle du mois précédent. Celle
qui avait occasionné le drame du Maeva. Face à à
cette demande pressante, les services administratifs de la ville
ont semblé eux aussi quelque peu ensablés. Voire
enlisés.Les manifestants se sont d'abord retrouvés
sur l'esplanade de l'aquarium autour de Ghislain Moutama, élu
de l'opposition à la ville de Saint-Paul, respecté
par toutes les tendances politiques pour sa connaissance des activités
portuaires. Jean-Marc Charel, président du comité
des clubs de plongée et Bertrand Baillif, président
du comité des pêches ont pris la parole pour réclamer
le désensablement et le retrait des filets aux abords de
l'entrée du port. Des filets "dangereux" tels
qu'ils sont placés selon MM. Léone et Bocquée,
respectivement plus ancien pêcheur de Saint-Gilles et plaisancier
expérimenté.
"La priorité, c'est qu'on ne veut plus de filets dangereux
pour la navigation, a affirmé le représentant des
pêcheurs. (…) Les filets mis en place par la mairie
de Saint-Paul auraient dû être levés avant
la houle. Aujourd'hui, ils enclavent le port. On a un îlot
de sable dans le port. Ça fait des années que ça
n'a jamais été pris au sérieux. À
chaque cyclone ou chaque houle, c'est toujours le même souci.
On drague le sable et le sable revient. Il faut prendre une initiative
rapidement sinon on passera à la phase 2. On bouchera tout
!"
Il y a dix ans, le protocole Campeaux - le nom du sous-préfet
de l'époque, Thomas Campeaux - signé par l'État,
la ville (concessionnaire du port) et la chambre de commerce et
de l'industrie (CCI, gestionnaire du port) était pourtant
censé résoudre le problème. Du moins pour
l'ensablement du cordon dunaire servant d'évacuation de
la ravine Saint-Gilles. "Selon le protocole, a pourtant rappelé
Ghislain Moutama, on doit calibrer la plage des Roches Noires
dès qu'il y a une houle…"
"On n'est pas dans une commune normale"
Bloqués à cause du sable et des filets, tous les
manifestants ont fait état de pertes conséquentes,
de l'ordre de 100 000 euros par jour pour l'ensemble des commerçants
du port. Les marins-pêcheurs ont indiqué perdre entre
500 et 1 000 euros par jour non travaillé. Le transporteur
Olivier Del Vecchio, leader sur le secteur avec le Grand Bleu,
a indiqué perdre quelque 10 000 euros par jour et Olivier
Pottier, responsable commercial des clubs de plongée, a
arrondi à 15 000 euros les pertes pour la bonne dizaine
de clubs de plongée saint-gillois. Après maints
appels passés en mairie annexe, Patrick Florès est
alors entré en scène pour déminer le terrain.
L'élu municipal du secteur de Saint-Gilles a alors dû
se justifier sur la gestion du problème et démontrer
qu'il était capable de réveiller les services de
la ville inertes. "Moi, je prends mes responsabilités
mais ça ne suit pas derrière…", a-t-il
dit aux manifestants après avoir évoqué les
absences du directeur de la sécurité, Willy Cay,
et celle de Gérald Seresqua ou les problèmes de
compétences entre le TCO et la mairie. Et puis, finalement,
l'impossibilité de joindre Benoît Guilhem, l'administratif
qui aurait pu apporter la solution. Mis sous pression pour trouver
des solutions, l'élu "proche de Patel et de Didier
Robert", comme cela lui a été rappelé,
a dû faire le tour des services.
Patrick Florès, sous pression, a fini par réveiller
les services de la ville et débloquer la situation
"On n'est pas dans une commune normale", a lancé
un pêcheur. "Il nous faut une suceuse, une dragueuse
pas un petit tractopelle". "Le Nany faut qu'il se bouge
les fesses !" "Et la facture, on l'envoie à qui
?", a lancé un autre. Après une demi-heure
de palabres sous tension, l’administratif Diven Nany a été
dépêché pour expliquer la situation interne,
ubuesque vue de l'extérieur. Y.G
Relations houleuses entre la mairie et Seanergy
L'épisode forte houle aura aussi permis de mesurer l'état
des relations entre la mairie et l'entreprise Seanergy OI, en
charge d'assurer la maintenance des filets anti-requins des Roches
Noires et de Boucan Canot. Elles semblent pour le moins houleuses.
On savait déjà que les deux co-contractants avaient
engagé plusieurs médiations par avocats interposés
pour tirer au clair les responsabilités de chacun dans
la gestion des filets. Hier, pêcheurs et plongeurs ont demandé
des explications sur l'installation - absurde de leur point de
vue - de filets à l'entrée du port. Selon un tracé
inadapté, voire "dangereux". Encore une fois,
Patrick Florès s'est dit en phase avec leurs critiques.
Il les avait lui-même soulevées. Mais la DMSOI* avait
imposé sa ligne. Pour le reste, motus et bouche cousue.
L'élu s'est dit tenu par une clause de confidentialité
l'empêchant d'évoquer les négociations avec
l'entreprise de Dominique Thirel. Seanergy, elle, a dépêché
Julien Visa aux côtés des pêcheurs et plongeurs
pour leur expliquer la procédure d'arisage des filets.
"L'abaissement des filets ne fait pas partie de notre contrat.
C'est à la mairie de nous envoyer une demande de devis
puis un bon de commande en cas de forte houle. Nous, on intervient
s'il est encore temps par rapport à la houle. C'est un
système qui montre un peu ses limites puisqu'on est une
entreprise privée capable de réagir en quatre heures
face à une collectivité avec une lourdeur administrative
pour la transmission de bons de commande. Le système est
simple mais nous ne pouvons pas nous substituer à la mairie
pour intervenir si on n'a pas un ordre d'intervention." De
son côté, la municipalité juge l'attitude
de Seanergy un peu cavalière car, selon Patrick Florès,
il semble que dans le cadre de la maintenance, l'entreprise reçoit
50 000 euros pour intervenir cinq fois par mois à sa convenance,
en cas de nécessité, et sans bon de commande. À
la veille du drame vécu par l'équipage du Maeva,
Seanergy a assuré n'avoir reçu aucun bon de commande.
Entre les deux trains de houle, l'entreprise a garanti n'avoir
eu qu'une fenêtre d'intervention pour retirer ses filets.
"On n’a pu intervenir que sur les parties au large,
a-t-elle justifié, et pas sur les parties proches de la
digue et de la côte en raison de la houle. Une partie a
été volontairement laissée et avec le temps,
la zone 6 s'est dégradée et est entrée dans
le port et peut-être que la zone 5 sous l'eau s'est détachée."
Patrick Florès a alors sorti de sa poche des bouts d'amarrage
récupérés sur les filets, moitié moins
gros que ceux posés initialement, laissant entendre une
qualité moindre dans la prestation fournie par Seanergy.
"Si on est en médiation avec eux, c'est que ça
ne marche pas !", a-t-il lâché aux gens du port.
La rupture semble se profiler. Le contrat sera reconduit en fin
d'année. Mais il se pourrait qu'il soit dénoncé
à la rentrée.
* Direction de la Mer Sud Océan Indien Y.G
Clicanoo
- 24 juil 2017, 11h01 - Accueil Société - Saint-Gilles
: le coup de colère des usagers du port
La
houle vient à peine de s'apaiser que les usagers du port
de Saint-Gilles montent au créneau pour protester sur la
manière dont la mairie gère les conséquences
de ce type de phénomène.
Une quarantaine de professionnels du port de Saint-Gilles regroupant
aussi bien des pêcheurs que des responsables des clubs de
plongée et des opérateurs de loisirs se sont rassemblés
ce matin sur le port de Saint-Gilles. Ils ont dans le collimateur
la mairie de Saint-Paul. Ils lui reprochent la manière
dont celle-ci gère les conséquences de ces épisodes
de houle.
"A chaque fois qu'il y a une forte houle le port de Saint-Gilles
se retrouvent ensablé", dénoncent les manifestants.
Le dernier épisode de ce week-end n'a pas arrangé
les choses. Bien au contraire. De ce fait, ils demandent que le
port soit désensablé au plus vue. Et pour se faire
entendre, ils ont choisi de se rendre à la mairie.
Autre litige : la gestion des filets anti-requins et de leurs
débris. C'est ainsi que depuis le dramatique accident du
Maeva le 25 juin, des débris continuent de dériver,
quitte à obstruer l'entrée du Port et empêcher
l'entrée et la sortie des bateaux. "La mairie doit
prendre ses responsabilités et assurer sa mission de service
public pour assurer l'activité économique des usagers
du port", estime un des manifestants.
Toujours à ce sujet, les usagers du Port demandent le changement
du trajet des filets anti-requins. Ils se sont par ailleurs entretenus
avec Synergie, l'entreprise chargée de gérer ces
filets. Les responsables de cette entreprise leur a expliqué
qu'ils ne pouvaient pas intervenir tant que la mairie ne leur
faisait pas une commande. "C'est hors contrat". Les
usagers entendent bien mettre à plat l'ensemble de ces
procédures lors de leur rencontre avec les élus
aujourd'hui.
Zinfos974
- Vendredi 21 Juillet 2017 - 17:42 - A la Une ... - Les consignes
de la préfecture en période de Vigilance forte houle
Météo
France a émis un bulletin de vigilance concernant un nouveau
train de houle important et puissant de secteur Sud-Ouest, qui
débutera au cours de la matinée du samedi 22 juillet
et durera jusqu’à la journée de dimanche.
Le pic de ce train de houle aura lieu dans la nuit de samedi à
dimanche et le matin du dimanche avec un maximum de 4 à
4,5 m en hauteur moyenne, soit 8 à 9 m en hauteur maximum.
Les communes concernées sont invitées à anticiper
les mesures à prendre en cas de nécessité.
Un dispositif de surveillance sera mis en place à Saint-Louis
dans un secteur circonscrit.
Le
préfet appelle à la plus grande prudence et invite
à suivre les consignes de sécurité rappelées
ci-dessous :
-Circulez avec précaution en bord de mer, limitez votre
vitesse sur les routes exposées à la houle.
-Pour les plaisanciers et les professionnels de la mer : ne prenez
pas la mer.
-Protégez les embarcations en les mettant à l’abri
ou en les sortant de l’eau.
-Ne vous baignez pas.
-Soyez particulièrement vigilants, ne vous approchez pas
du bord de l’eau et méfiez-vous des rouleaux (même
une zone à priori non exposée -rebord de falaise
par exemple- peut être balayée par une vague soudaine
plus forte que les autres).
-Surveillez attentivement les enfants et évitez les jeux
à proximité de l’eau.
-Si vous habitez en bord de mer, protégez vos biens face
à la montée des eaux. Si nécessaire, évacuez
vos habitations et mettez-vous à l’abri à
l’intérieur des terres.
-Tenez-vous au courant de l’évolution de la situation
météorologique en écoutant les informations
diffusées dans les médias.