DES
BALEINES ET DES DAUPHINS
- 2010
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CLICANOO.COM
| Publié le 12 février 2010 - Faits-Divers - Un dauphin
échoué au Port.
Mardi
dernier à quelques encablures du site EDF du Port Est, les hommes
de l’électricien de France ont découvert un dauphin
échoué. Le réseau échouages (*) a été
averti par la brigade nature de l’océan Indien (BNOI) et
la Direction des services vétérinaires. Le spécimen
porté sur les berges par les vagues était dans un état
de décomposition et de dessiccation avancées laissant supposer
que “la carcasse se trouvait là depuis plusieurs jours”,
signale Christophe Jammes, vétérinaire et responsable du
réseau échouages. Les relevés effectués sur
place indiquent que “malgré son mauvais état, il s’agit
avec une petite marge d’erreur possible d’un dauphin tacheté
pantropical”. La dorsale projetée vers l’arrière
ainsi que le nombre de dents pointent en ce sens. Cette espèce
de mammifères marins, dont l’aire de répartition est
mondiale, est “régulièrement observée dans
les eaux réunionnaises plutôt vers les 2 à 3 milles
nautiques des côtes”, souligne Virginie Boucaud, présidente
du Globice. Elle ajoute : “Elle se déplace en grands bancs
de plusieurs centaines d’individus”. Le spécimen échoué,
une femelle de 1,60 m ayant atteint l’âge pré-adulte,
“était certainement affaibli avant de mourir”. La cause
de la mort reste encore indéterminée mais la carcasse ne
présentait pas de traces évidentes de déprédation.
Le cadavre a été enlevé par les services d’équarrissage.
À La Réunion, “depuis vingt ans, on a recensé
une quinzaine d’échouages”, signale Christophe Jammes.
En cas de découverte d’un animal échoué, mort
ou vif, la manipulation est interdite. Elle peut se révéler
dangereuse (infections, réaction inespérée de l’animal).
Seul le réseau échouages est habilité à intervenir.
B.G.
(*)
Coordonné par l’association Globice, ce réseau rassemble
également Kélonia, le Muséum, l’aquarium, la
BNOI et des vétérinaires bénévoles. Le numéro
à appeler en cas d’échouage est le 06 92 65 14 71. |
1er
avril 2010 - Clicanoo.com - - Un bateau solaire testé pour approcher
les baleines.
Un
bateau solaire pourrait prochainement longer durablement nos côtes.
A l’Institut Universitaire Technologique (IUT) de Saint-Pierre,
un prototype conçu par des étudiants en génie Civil,
baptisé le Sunyboat, est en passe d’être mis à
l’eau. Un test devrait avoir lieu lundi prochain dans le cadre de
la semaine du développement durable. Le concept est simple et ne
date pas d’hier, puisque le premier bateau solaire date de 1985.
Mais depuis que les énergies renouvelables ont le vent en poupe,
les projets de ce genre sortent de l’eau les uns après les
autres. A Saint-Pierre, Franck Lucas, directeur de l’IUT indique
que “le projet est en phase développement”. S’il
devait être reconnu pour sa fiabilité, le bâtiment
pourrait servir à surveiller la réserve marine et pourrait
permettre à certaines associations d’approcher les cétacés
en douceur, sans bruit, et sans polluer la grande bleue. Le concept vise
à faire avancer un bateau à moteur électrique fonctionnant
à 100 % au solaire. Comprenez par là, que le défi
réunionnais entend se passer du besoin de recharger ses batteries
électriques une fois arrivé à bon port comme le font
déjà nombre de navires partiellement solaires. Nul besoin
de se brancher au ponton. Esthétiquement, le navire semble plus
proche du radeau de fortune que de l’hydroptère. Mais pour
l’instant seule l’expérience compte. L’équipage
saint-pierrois, composé de 5 étudiants et deux enseignants,
s’est procuré la coque d’un petit catamaran de type
Hobie Cat 18, en a découpé le mât et l’a coiffé
d’une toiture de panneaux photovoltaïques (8 m2) recouvrant
un taud métallique, réalisé par le lycée de
la Rivière Saint-Louis. Le principe est simple : l’énergie
solaire est transformée en énergie électrique générée
par les cellules photovoltaïques et stockée dans des batteries
qui alimentent un moteur électrique qui actionne l’hélice.
“Nous voudrions réaliser une démonstration en ralliant
Maurice (90 000 miles)”, espère Franck Lucas. Avec ses batteries
Lithium-ion, le navire consomme 2 kW lorsqu’il file à la
vitesse de 7 nœuds. Si le résultat est probant, le team de
l’IUT pourrait envisager, avec une structure plus conséquente,
de gagner l’Australie. Pour l’heure, il s’agit de faire
l’expérience pour contrôler l’efficacité
du moteur et sa consommation. Ensuite, si l’expérience est
positivement concluante, un nouveau défi du même genre pourrait
être relevé à bord d’un trimaran. L’avantage
serait alors d’augmenter la surface de panneaux solaires sans craindre
de le surcharger, voire de le couler. Comme pour tout chantier naval,
le nœud gordien reste le financement. Rien que pou le Sunyboat I,
il a fallu collecter 25 000 euros Y.G |
Clicanoo.com - publié
le 10 avril 2010 - Société - Si c’est Alan, il a bien
grossi
L’éléphant
de mer du Tremblet est venu nous rendre une nouvelle visite surprise,
hier, cinq semaines après son précédent passage,
le 2 mars dernier. Quelques chanceux ont pu assister au repos de l’animal
sur la plage de sable laissée par l’éruption d’avril
2007. S’agit-il d’Alan, qui avait jeté son dévolu
sur ce site magique entre avril et novembre 2009 ? Aucune certitude tant
que n’auront pas été analysées les photos prises
hier après-midi. Mais ce n’est pas impossible. Reste le mystère
sur les activités de cet éléphant de mer qui n’aurait
pas été vu entre novembre 2009 et mars 2010. De même,
il n’a pas été possible de déterminer si Alan
était l’éléphant de mer déjà
observé au même endroit en 2008. Selon Jean-Marc Devroye,
vétérinaire à l’association Globice (groupe
local d’observation des cétacés), le spécimen
observé hier, s’il s’agit d’Alan, montrerait
une belle croissance par rapport à sa dernière observation
personnelle, en août 2009 .
Pas
d’approche exagérée
“Il a largement passé la tonne, et approche peut-être
1,5 tonne”, estime-t-il. “Il a pris un tiers de volume en
plus et a encore de la marge de progression, puisque les mâles adultes
atteignent 3 tonnes”. Mais d’ici là, devenant adulte
mature, il pourrait être reparti vers ses terres d’origines,
dans les mers du Grand Sud, et les Kerguelen par exemple. D’ailleurs,
il semble qu’il commence à développer un début
de “trompe” (narines), élément qui caractérise
les mâles quand ils atteignent peu à peu l’âge
adulte. Même si les pancartes disposées par le Parc national
aux abords du site ont disparu depuis belle lurette, respectez les consignes
propres à l’observation de la faune sauvage. Pas d’approche
exagérée (ne pas descendre sur la plage, rester sur la falaise),
pas de bruits, cris et mouvements intempestifs. Il s’agit avant
tout de respecter le besoin de repos d’un animal entre ses phases
de vie en mer, fatigué par ses plongées et parfois attaqué
par ses prédateurs naturels. Ainsi porte-t-il de nombreuses traces
de morsures au ventre, sans doute causées par une variété
de petit requin (“squalelet féroce”) présent
dans nos eaux. F.M.-A.
Clicanoo.com
- publié le 11 avril 2010 - Alan reste un mystère pour les
scientifiques
Depuis un an qu’il a pris ses quartiers au Tremblet, les observateurs
de la vie marine s’interrogent sur sa présence prolongée
et son comportement peu conforme à celui des éléphants
de mer en général.
C’est bien Alan qui est venu, vendredi, se dorer au soleil sur la
plage du Tremblet (notre édition d’hier). La comparaison de
photos prises en août 2009 puis avant-hier permet d’en être
sûr “à 99 %”, témoigne Jean-Marc Devroye,
vétérinaire, de l’association Globice (Groupe local
d’observation des cétacés). Sur les deux séries
de clichés apparaissent des traces de blessures identiques sur le
ventre de l’éléphant de mer devenu l’invité
d’honneur de la commune de Saint-Philippe depuis un an maintenant.
Sans parler de cette autre observation, durant plusieurs mois au cours de
l’année 2008, d’un éléphant de mer dont
on n’a pas pu déterminer s’il agissait du même
animal. La présence affirmée d’Alan est-elle pour autant
banale ? Non, car le comportement de ce visiteur venu du Grand Sud (archipel
des Kerguelen, par exemple) est “atypique” à tous points
de vue, indique le scientifique. Et les observateurs de la vie marine se
posent beaucoup de questions, sans disposer de réponses toutes faites.
Si
on pouvait le suivre par satellite…
Quels attraits a-t-il trouvé à nos côtes pour s’incruster
à la Réunion et faire de cette plage du Sud sauvage son port
d’attache ? Est-elle tout simplement plus secrète et donc plus
tranquille que d’autres ? Qu’a-t-il fait entre novembre 2009
et le 2 mars 2010 (première observation de l’année),
période sur laquelle on ne dispose d’aucun témoignage
? Pourquoi semble-t-il réapparaître toutes les trois semaines
seulement environ ? Jean-Marc Devroye souligne donc le comportement “hétéroclite”
de son sujet : “L’éléphant de mer, normalement,
n’a aucun besoin de venir à terre en dehors de ses périodes
de mue et de reproduction. Et à chaque fois qu’il a été
observé, dans l’ensemble, il reste une douzaine d’heures
sur la plage avant de repartir, souvent le matin”. A noter tout de
même que plusieurs de ces départs matinaux ont été
provoqués par l’attitude de spectateurs trop envahissants.
Pour mieux appréhender le comportement d’Alan, comme pour les
tortues marines ou les pétrels, l’idéal serait de pouvoir
l’équiper d’une balise satellitaire permettant de le
suivre à la trace : on saurait alors presque tout de ses activités
puisque cette instrumentation permettrait de connaître ses trajets
océaniques, la durée et la profondeur de ses plongées,
etc. Sans compter que les éléphants de mer - suivis par satellite
aux Kerguelen, par exemple - deviennent de précieux auxiliaires de
la communauté scientifique si on les équipe de capteurs permettant
de connaître la température, la salinité et d’autres
caractéristiques de l’eau de mer : capables de plonger à
près de 1 500 m de profondeur, ils permettent l’acquisition
de données inaccessibles sauf à des missions lourdes et coûteuses.
Malheureusement, une telle expérience n’est pas à l’ordre
du jour, en l’absence de budget, indique le vétérinaire
de Globice. François Martel-Asselin
En cas d’observation, appelez Globice (06 92 65 14 71).
Un spécimen âgé entre quatre et six ans
Alan serait un spécimen âgé entre quatre et six ans,
c’est ce que suggère le début d’apparition d’une
trompe (narines). Il n’est donc pas encore adulte, stade atteint à
huit ans par les éléphants de mer, âge à partir
duquel ils commencent à se reproduire. Il mesurerait désormais
3,50 m de longueur environ, pour un poids estimé à pas loin
d’une tonne et demie. A méditer, car en dépit de son
aspect pataud, il est capable de se mouvoir brusquement et de surprendre
un intrus. Il a déjà manifesté des gestes d’agressivité
dépourvus d’ambiguïté qui ont fait reculer des
observateurs trop pressants. Il peut alors se déplacer aussi vite
qu’un homme marchant rapidement… sans être gêné
par les obstacles sur son passage. |
Le
Quotidien - le 24/04/10 - INÉDIT AUX BRISANTS - Un dauphin échoué
Un dauphin femelle de l'espèce pan tropical moucheté s'est
échoué jeudi, sur la plage des Brisants à Saint-Gilles-les-Bains.
Mort, l'animal a été récupéré par les
biologistes de l'Aquarium.
Pour
être relativement commune à La Réunion, la chose n'en
reste pas moins inédite sur
les plages de Saint-Güles-les-Bains. ]eudi, dans l'après-midi,
un dauphin s'est échoué sur la
plage des Brisants, non loin de l'aquarium dont les biologistes marins
ont convergé vers l'ani-
mal. Un dauphin pan tropical moucheté, «Stenella attenuata»,
espèce à long bec plutôt familière du grand
large et reconnaissable par ses sauts acrobatiques en vrille.
Sans blessures apparentes, sinon post mortem, il est difficile à
vue d'œil de déterminer les
causes de la mort de ce dauphin femelle de 2 mètres de long et
de près de 80 kg. Seuls des prélèvements et des analyses
réalisés par les spécialistes de l'association Globice
permettront peut-être d'y voir plus clair sur cet échouage.
Le mammifère marin a été découvert par des
promeneurs qui ont rapidement donné l'alerte. A ce propos, l'Aquarium,
acteur du réseau « Échouage » qui réunit
aussi Globice, Kélonia et la Réserve naturelle marine, rappelle
les gestes à observer en pareille situation. « Un dauphin
n'est pas un poisson. Il convient donc de le maintenir dans l'eau bien
sûr, mais l'évent en surface pour qu'il puisse respirer »,
rappelle Patrick Durville, biologiste marin.
Si possible, le découvreur aidera l'animal à retrouver la
mer.
« Mais souvent l'effort est vain dans la mesure où lorsque
échouage il y a, c'est que l'animal,
dauphin ou baleine a choisi de se poser et de ne plus nager».
M.B.
|
Clicanoo.com
- publié le 13 mai 2010
- Première baleine de la saison
Elles
arrivent plus tôt que prévu. La première baleine de
la saison a été observée hier au Cap la Houssaye.
Les membres de Globice ont pu l’identifier.
C’est
reparti pour le ballet des baleines à bosse. Le premier spécimen
de la saison a été observé hier près de nos
côtes. Signalé dès 10 heures au large du cap Lahoussaye,
il est resté dans la zone de la baie de Saint-Paul toute la journée.
Pour le grand plaisir de l’association Globice, qui a pu l’identifier.
“Il s’agit d’un jeune spécimen de 10 mètres,
pas farouche par rapport aux premiers qui se présentent habituellement”,
commente Virgine Boucaud, présidente de Globice. L’animal
sera comparé au fichier de photo identification de l’association,
qui compte plus de 200 individus, pour déterminer s’il s’agit
d’un individu qui s’est déjà présenté
à La Réunion les années précédentes.
Pour les spécialistes, la présence précoce d’une
baleine est une bonne surprise. Mais n’a rien d’exceptionnel.
En 2009, les premières baleines avaient été observées
le 25 mai. Chaque année, elles remontent de l’Antarctique
pour venir se reproduire et mettre bas dans les eaux de La Réunion.
Elles viennent donc vivre une étape essentielle de leur cycle de
vie sur nos cotes. Pas d’emballement toutefois, car le pic de la
saison est plutôt prévu pour juillet-aout-septembre. L’an
dernier, Globice a identifié 83 spécimens.
Alertés, les professionnels de la mer et des airs n’ont pas
tardé à profiter du spectacle. Dès la fin de matinée,
Félix ULM a repéré le mamifère marin “à
quelques mètres du parc aquacole”.
RESPECTER
LA CHARTE D’APPROCHE
Le
pilote a également noté la présence de trois kayakistes
émerveillés et inconscients : “Ils étaient
à une pagaie de la baleine ! C’est fortement déconseillé
d’être aussi prêt. C’est un animal sauvage, on
ne sait pas quelles réactions il peut avoir”.
L’occasion
de rappeler qu’il existe une charte d’approche des baleines.
Rédigé l’an dernier, le document est en cours de réédition.
La Diren devrait le distribuer aux usagers d’ici la fin du mois.
Virgine
Boucaud en rappelle les grandes lignes : “Ralentir les engins dans
la zone des 300 mètres, pas plus de cinq bateaux en approche à
moins de 100 mètres, approcher l’animal de trois quart, jamais
en frontal, ne pas lui couper la trajectoire ,et éviter de le poursuivre
car cela fatigue les jeunes baleineaux”. Tant qu’on y est,
si les automobilistes pouvaient éviter d’embouchonner les
zones d’observation, tout le monde y gagnerait. Y.G
et V.B. Contact
: en cas de repérage de baleines, contactez au Globice 0692.65.14.71.
photo : C. Del Vechio
ORANGE
le 13 mai 2010 - Première baleine au large
La première baleine de la saison a été aperçue
ce mercredi 12 mai 2010 vers 10 heures au large de la baie de Saint-Gilles.
Ce sont des personnes à bord d’un voilier de la société
le Grand Bleu qui ont été les témoins de ce spectacle.
Selon Olivier Del Vechio, directeur de la société, qui était
présent sur ce voilier, « c’est une baleine qui mesure
près de 10 mètres. Compte tenu de son comportement, ce devait
être un mâle ». « C’est la première
baleine que je vois cette saison », assure t-il. Vers 13 heures,
le mammifère se situait dans l’Ouest de l’île,
au large du viaduc de Saint-Paul.
Tous les ans, après un voyage de plus de 6 000 kms depuis l’Antarctique,
les baleines à bosse sont présentes aux larges des côtes
réunionnaises de la mi-juin à la mi-octobre. Ayant fait
réserves de nourriture pour plusieurs mois au sud de l’Afrique
du Sud, elles s’accouplent et mettent bas dans la chaleur de l’Océan
Indien avant de retourner dans l’Antarctique avec leurs petits.
Le
Quotidien de la Réunion - 13 mai 2010 - Environnement - Saint-Paul
- Observation précoce - Première baleine premier accroc
- Extrait -
"Un
navire soulevé mais pas de dégâts - Peut-être
énervée par l'agitation, la baleine s'est glissée
sous un navire et l'a soulevé avec sa queue. Sans le faire chavirer
ni occasionner de dégâts, mais cela ne s'était jamais
vu à la Réunion. Ironie de l'histoire, c'est l'embarcation
qui transportait une association engagée en faveur de la protection
des cétacés qui a été victime de l'avertissement."
Le
Quotidien de la Réunion - 15 mai 2010 -
Un couple de Saint-Pierrois a vu un cétacé au large de la
capitale du Sud, le 7 mai au matin, alors qu’il participait à
une sortie en mer.
( trop mignons, Julia et Edouard, non ? )
|
28
avril 2010 - Nous recevons ce-jour une invitation à la réunion
"Charte d'approche des baleines 2010" organisée par la
DIREN aujourd'hui à 14 h au parc de la Providence (St DENIS ) ...
Guylain et Alain y seront.
Ci-dessous, le compte-rendu de la réunion bilan de la charte 2009.
Direction
régionale de l'environnement de La Réunion
12 allée de la Forêt – Parc de la Providence
– 97400 SAINT DENIS
Tél. : 02 62 94 72 50 – fax : 02 62 94 72 55
courriel diren.reunion@developpement-durable.gouv.fr www.developpement-durable.gouv.fr
MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE,
DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER
en charge des Technologies vertes et des Négociations sur
le climat
Direction Régionale de l'Environnement Réunion
Saint-Denis, le 28 décembre 2009
Service de l'Eau et de Milieux Aquatiques
Affaire suivie par : Anne NICOLAS
Anne.Nicolas@developpement-durable.gouv.fr
Tél. 02 62 94 78 16 – Fax : 02 62 94 72 55
Compte
rendu de la réunion du 15 décembre 2009 : Evaluation
de la charte « baleine »
Etaient présents :
- Laurent MOUYSSET, Globice
- Violaine DULAU, Globice
- Laurence DEL VECHIO, Sypral/ Croisières
et Découvertes
- Olivier DEL VECHIO, Sypral/ Croisières
et Découvertes
- Sébastien POMARSON, Sypral/ Excelsius/Azot'tout
- Michaël RARD, OMAR
- Eric BANEL, DRAM
- Nadine CHEVASSUS, ONCFS
- Georges MASANELLI, FFESSM
- Bertrand GALTIER, DIREN
- Aurélie MESTRES, DIREN
- Anne NICOLAS, DIREN
1. Propos introductif :
Le « whale watching » à La Réunion connait
un essor sans précédent, depuis 2008.
Une forte augmentation du nombre de baleines venant se reproduire
à la Réunion pendant l’hiver austral a pu être
constatée, pour des raisons encore inconnues.
L'effet d'attraction auprès des plaisanciers a été
fort, et des comportements inadaptés ont pu être remarqués.
Dans ce contexte, et après une phase d'échanges avec
les acteurs du milieu marin, une charte a été élaborée
en 2009, puis proposée à la signature des entreprises
du nautisme, des associations, des partenaires institutionnels.
La charte de bonne conduite, pour une approche et une observation
responsable des baleines à bosses a été signée
le 22 juin 2009, sous l’égide du Préfet de La
Réunion, puis diffusée dans un format attrayant.
Dès la signature de la charte, il avait été
annoncé aux partenaires que des travaux d'évaluation
se tiendraient à l'issue de la saison pour envisager les
suites qui pourraient être réservées à
cette première expérience de charte, afin d'en mesurer
l'efficacité. L'association GLOBICE a ainsi été
chargée de conduire une étude en vue de l'évaluation
de la charte.
2. Présentation par Globice de l'étude réalisée
: (cf présentation jointe)
Cette évaluation, basée sur les réponses à
un questionnaire, portait sur deux axes principaux :
de son accessibilité : l’objectif est de savoir
si le public avait eu accès à l’information
et si oui, par l’intermédiaire de quel support,
de son applicabilité : l’objectif est ici de
savoir si la lecture de la charte était facile ou
difficile et si son application en mer était aisée.
Les questionnaires, anonymes, étaient joints aux chartes
adressées à chacun des signataires.
Très peu de réponses ont été reçues.
La récolte des questionnaires a donc nécessité
l'organisation d'une enquête sur le terrain durant le mois
d’octobre, réalisée par 8 membres bénévoles
de l’association GLOBICE. Les plaisanciers et professionnels
des ports de Saint-Gilles, Saint Pierre, Saint Leu, Etang Salé,
Le Port, Sainte-Marie, et Sainte Rose ont été interrogés.
Au total 84 questionnaires ont été récoltés
et analysés (dont seulement 13 reçus). Le Sypral a
rencontré des difficultés à diffuser la charte,
les fichiers adresses utilisés n'étant pas suffisamment
à jour.
D'autres relais pourraient être utilisés comme celui
de la CCI.
Il est bien précisé que les questionnaires correspondent
à des réponses individuelles et que les chiffres ne
sont pas transposables à un nombre de navires. L'importance
de la fréquentation autour des baleines n'est pas connue.
Au-delà de l'analyse des questionnaires, l'association GLOBICE
a, à la demande de la DIREN, échangé avec les
services chargés de la police en mer (brigade nautique, gendarmerie
maritime, brigade de la nature Océan Indien). Les observations
réalisées par ces unités permettent de conclure
à une nette amélioration des comportements autour
des cétacés. Il est souligné toutefois que
les baleines ont cette année été moins démonstratives
que l'an passé, ce qui aurait peut-être réduit
l'attrait des usagers de la
mer.
3. Echanges avec la salle :
3.1
Diffusion de la charte
Les réponses apportées ont permis de constater que
la charte a surtout été diffusée dans l'Ouest.
Il est proposé, lors d'une prochaine évaluation, d'ajouter
une réponse au questionnaire portant sur l'absence de connaissance
de la charte. Ainsi une statistique sur les refus actuels de remplir
le questionnaire pourrait être traitée.
40% des chartes distribuées aux personnes interrogées
l'ont été par les signataires de la charte.
Des relais dans tous les ports devront, à l'avenir être
recherchés, pour compléter ce mode de diffusion le
plus répandu. De nouveaux signataires seront recherchés.
En pratique, les exemplaires de charte ont manqué, les 4000
exemplaires produits ayant été distribués.
Il semble que ce manque de support de communication aurait été
plus ressenti par les loueurs de bateaux et loueurs de jet ski dont
une partie de la clientèle, non sensibilisée, est
susceptible d'adopter des comportements irrespectueux tant des mammifères
marins que des autres usagers de la mer.
Une diffusion de la charte en format numérique pourrait être
développée, afin de favoriser la diffusion de la charte
même au-delà de ce que la quantité de plaquettes
acquise permet. De la même façon, le relais des offices
du tourisme serait d'une grande efficacité, d'avis commun.
Un effort de diffusion auprès des bateaux-école est
souhaité par tous.
Il est souligné que les affiches constituent un support pédagogique
apprécié et adapté aux salles de classe.
Il est envisagé pour 2010, le cas échéant,
de mettre à contribution l'ensemble des signataires pour
procéder à la distribution des chartes. Le questionnaire,
pour sa part, devrait être disponible en ligne.
Il devra préciser si une seule réponse doit être
retournée par organisme, ou bien par personne membre de la
structure professionnelle ou associative. Des relances devraient
être prévues en cas de besoin.
3.2
Contenu de la charte
Les signataires présents ne formulent pas de remarque particulière
relative au résultat de l'étude sur le délai
d'observation des baleines (15 mn) lorsque des navires attendent
en dehors du périmètre d'approche.
Concernant les nombre de nageurs dans l'eau, il est proposé
de limiter la mise à l'eau par un seul navire support. Ce
serait plus les mouvements de navires que ceux des nageurs qui créeraient
des perturbations.
3.3
Perspectives
La charte pourrait à l'avenir évoluer vers un éco-label,
à l'image de l'initiative Pelagos en
Méditerranée. Les professionnels recevant alors des
formations afin d'être en mesure d'informer au mieux le public
tant sur la charte que sur les mammifères marins rencontrés.
Sur le plan financier, la réalisation des plaquettes «
charte », en 2009, a coûté 13 000 euros (financement
Etat : DIREN). Pour 2010, de nouveaux financements pourraient être
recherchés.
Les affiches plastifiées réalisées ont été
trop coûteuses et le format trop grand. Il en sera tenu compte.
En conclusion, un plan d'action pour 2010 sera préparé
par la DIREN et proposé à tous. Il pourrait comporter
un volet « formation des professionnels du nautisme ».
Il traitera de la question des supports de communication et se penchera
sur les questions, à la demande de la DRAM :
– du rapprochement des professionnels
de la mer (via le Comité Régional des Pêches
Maritimes) et
– du rapprochement du CROSS
autour de fiches réflexes en vue de recenser les informations
recueillies relatives aux baleines à bosses.
Ce plan d'action fera l'objet d'une présentation en avril
2010, de telle sorte que la diffusion de la charte puisse être
organisée avant le début de la saison. |
28
avril 2010 - Nous recevions ce-jour une invitation à la réunion
"Charte d'approche des baleines 2010" organisée
par la DIREN aujourd'hui à 14 h au parc de la Providence
(St DENIS ) ... Guylain et Alain y étaient. ( compte-rendu
et suivi sur la page "baleine 2010")
Le
30 avril 2010 - Anne NICOLAS de la DIREN - Le compte-rendu de la
réunion de mercredi 28 avril ...
Bonjour,
Comme suite à la réunion de ce mercredi,
28 avril 2010, vous trouverez ci-après les conclusions des
débats relatifs au contenu, à la diffusion et à
la signature de la charte baleines 2010.
Ont ainsi été validé les principes suivants:
- le maintien du texte de la charte
- la production de 10 000 dépliants (dont 2000 sous plis
individuels, pour les propriétaires de navires notamment)
- la production de 1000 affiches A4 recto/verso; recto en français/
verso en anglais, créole ou allemand
- la production de 500 affiches plastifiées A4 recto/verso;
recto en français/ verso en anglais ou créole
(sous réserve de la disponibilité des crédits
DIREN correspondant)
- la production d'un signe distinctif (autocollant) pour les signataires
(sous réserve)
- la mise en ligne de la charte sur le site de la DIREN et l'invitation
à signer la charte par une adhésion électronique
(envoi d'un mail par la DIREN à chacun des participants dès
que cette mise en ligne est effective) DATE PROBABLE 25 MAI 2010
- l'annonce de cette mise en ligne par les partenaires de la charte
auprès de leurs adhérents
- l'annonce de cette mise en ligne par les partenaires de la charte
auprès des professionnels de la mer et du tourisme que chacun
aura identifiés (le risque de doublons n'étant pas
considéré comme problème)
(compte-rendu à DIREN svp)
- dans la mesure du possible de l'organisation d'un stand "charte
baleine" avec les partenaires de la charte pour les manifestations
à caractère maritime, ou environnemental.
- la diffusion de la charte aux plus grand nombre d'usagers de la
mer, et en particulier les propriétaires de navires avec
l'aide des capitaineries.
Pour les prises de contact préalables, et l'organisation
des modalités de diffusion :
Sont chargés de la récupération des listes
d'usagers portuaires auprès des capitaineries, ou plutôt,
de la fourniture aux capitainerie (par la DIREN) de lots de chartes
sous plis individuels (nombre à préciser):
Le Port: Abyss, - Ouest : Globice - Saint-Pierre: Globice - Sainte-Rose:
Croisières et Découvertes
Saint-Marie: OMAR. - (CONTACT PRIS par DIREN AVEC M MERLO CCI, pour
St Gilles et Ste Marie)
- la charte sera accompagnée dans ces plis individuels d'une
invitation à participer à une réunion d'information
grand public (à organiser courant juin?). A cette occasion,
il sera possible de signer la charte à titre individuel.
- la cérémonie de signature de la charte pour les
professionnels et associations pourrait être organisée
lors des journées de la mer début juin (4 au 8 juin).
- les modalités d'évaluation de la diffusion et de
l'application de la charte en 2010 seront envisagées ultérieurement.
Merci à tous par avance de votre contribution à ces
travaux!
Anne NICOLAS - Chargée de mission Biodiversité en
milieu marin / IFRECOR - SEMA - DIREN Réunion
Parc de la Providence - 12 allée de la forêt - 97400
Saint-Denis - Tél. 02 62 94 78 16 - FAX 02 62 94 72 55
Mèl : anne.nicolas@developpement-durable.gouv.fr - Web :
www.reunion.ecologie.gouv.fr
|
Le
26 mai 2010 - Nous n'avons pas pu rencontrer Anne NICOLAS ( voir
ci-dessus ) ce jour en raison d'une erreur de lieu de réunion.
La rencontre est reportée au 04 juin 2010, à la capitainerie
à 14h.
Nous aborderons les thèmes suivants:
LE DRAGAGE DU PORT
LA CANALISATION DE LA RAVINE SAINT-GILLES
LA CHARTE D'APPROCHE DES BALEINES
LA RESERVE MARINE
LES ZONES DE PECHE
Merci de nous communiquer vos opinions sur ces sujets ... |
Le
26 mai 2010 - Un mail de Anne NICOLAS de la DIREN - Signature de
la charte 2010 -
Bonjour,
Vous avez été
signataire de la charte baleine en 2009, ou avez participé
aux travaux d'élaboration de la charte 2010.
A ce titre, j'ai le plaisir de vous informer que la signature de
la charte 2010 sera organisée le 7 juin 2010 à Saint-Gilles
de 9h à 9h45 (lieu à préciser: quai du grand
bleu, aquarium?).
Cette cérémonie de signature sera présidée
par le préfet. La presse y a été conviée.
Je sollicite la participation de ceux qui le pourront à cette
cérémonie officielle, considérant qu'il ne
sera pas matériellement possible d'envisager la signature
-par tous- des originaux de la charte, durant les 45 minutes de
présence du préfet et de la presse.
Des temps de parole sont proposés à Globice (référent
scientifique pour la charte baleine, à l'origine de la charte),
au Sypral (à l'origine de la charte) et à l'IRT (organisme
de valorisation touristique de la charte, potentiel nouveau signataire).
Seuls ces organismes seront appelés à signer la charte
sur le moment.
Je vous remercie par avance de votre compréhension. Bien
entendu, votre signature sera recueillie ultérieurement,
à votre convenance.
Merci par avance de me confirmer votre présence afin de caler
l'organisation de cette signature.
Lors de cette cérémonie de signature, les 10 000 dépliants
de la charte 2010 devraient être disponibles, et pourront
vous être remis.
Il vous appartient donc dès à présent de voir
avec les capitaineries le nombre de chartes sous plis (+ courrier
d'accompagnement) qui vous sera utile pour sa diffusion individuelle
auprès de chaque usager portuaire, (pour ceux qui sont concernés
et selon la répartition des rôles calée lors
de notre réunion d'avril).
Par ailleurs, concernant l'élargissement du cercle des signataires
"institutionnels" de la charte, je devrais d'ici un jour
ou deux disposer de la maquette de la charte 2010 en PDF (version
"dépliant") qui sera mise en ligne sur le site
de la DIREN, ainsi que d'une liste d'entreprises à solliciter...avant
le 7 juin. Je reviendrai alors vers vous.
La conception des affiches A4 (bilingues) devrait intervenir très
prochainement.
Je reste à votre disposition,
Anne NICOLAS - Chargée de mission Biodiversité
en milieu marin / IFRECOR - SEMA - DIREN Réunion
Parc de la Providence - 12 allée de la forêt - 97400
Saint-Denis - Tél. 02 62 94 78 16 - FAX 02 62 94 72 55
Mèl : anne.nicolas@developpement-durable.gouv.fr - Web :
www.reunion.ecologie.gouv.fr |
|
Le
31 mai 2010 - Un mail de GLOBICE qui nous propose le 23 juin pour parler
de la charte ...
Bonjour
Alain,
Afin de diffuser au maximum la charte d'approche sur l'île, la DIREN
nous a chargé d'organiser dans chaque port une réunion d'information
sur la charte d'approche des baleines 2010. J'ai pré réservé
la salle du Club Nautique de Bourbon pour le mercredi 23 juin à
18 heures et j'aurais voulu que l'association des Amodiataires du Port
de Saint Gilles et le SYPRAL co-animiez la réunion avec nous pour
que le message passe au mieux. Dis moi si vous êtes ok avec la proposition
et si la date vous convient.
Merci, Cordialement,
|
Le
02 juin 2010 - Un mail d'Anne NICOLAS de la Diren - L'AAPSGB, "acteur
historique", bigre !
Bonjour,
- La signature de la charte par le préfet, je vous le confirme
interviendra lundi prochain, le 7 juin 2010 à 9h dans l'auditorium
de l'Aquarium à Saint-Gilles.
Ceux qui seront présents pourront signer la charte sur place, en
marge de la cérémonie officielle (au cours de laquelle seuls
les "acteurs historiques" de la charte signeront -pour une question
de temps-, je vous l'avais annoncé dans mon message du 26 mai 2010:
Sypral, Association des Amodiataires de Saint-Gilles, Globice).
Il nous appartient désormais à tous de rechercher de nouveaux
signataires.
Concernant les propriétaires de navires ou embarcations, usagers
des ports, Globice a été chargée par la DIREN d'organiser
des réunions d'information dans chaque port, auxquelles votre participation
et contribution à l'animation seront les bienvenues. Le calendrier,
en cours de préparation, est calé sur les semaines 25 et
26 (21 juin au 3 juillet) a priori.
Tous les renseignements relatifs aux lieux et heures de ces réunions
seront disponibles sur le site de la DIREN, merci de le consulter régulièrement.
www.reunion.ecologie.gouv.fr
Les contacts avec les "autorités portuaires" ont commencés
à être pris. Merci à ceux qui s'en sont chargé
de me faire connaître au plus vite le nombre de plis individuels
à préparer pour servir chacun des usagers du port considéré.
(les plis seront prêts le 10 juin en principe).
Concernant les "institutions", n'hésitez par à
faire connaître autour de vous la charte, et à inciter à
sa signature.(modalités possibles: signature "papier"
à organiser avec la DIREN ou mail à : diren.reunion@developpement-durable.gouv.fr.
Je me charge d'une première invitation à signer la charte
-par mail- aux club de plongée, surf, voile, location navires,
jet skis...etc et compte sur vous pour compléter cette diffusion,
au sein de vos propres réseaux. Merci par avance.
N'hésitez pas à me faire connaître vos remarques et
suggestions éventuelles sur ces dispositions.
Bien cordialement,-
Anne NICOLAS - Chargée de mission Biodiversité en milieu
marin / IFRECOR - SEMA - DIREN Réunion
Parc de la Providence - 12 allée de la forêt - 97400 Saint-Denis
- Tél. 02 62 94 78 16 - FAX 02 62 94 72 55
Mèl : anne.nicolas@developpement-durable.gouv.fr
- Web : www.reunion.ecologie.gouv.fr
Le
03 juin 2010 - Un mail d'Anne NICOLAS de la Diren -
Madame,
Monsieur, -
Depuis
quelques années, la Réunion bénéficie de la
présence de nombreuses baleines à bosse le long de ses côtes
pendant l'hiver austral, de juin à septembre.
Face à cet afflux de cétacés et à l'attraction
représentée par leur présence en zone côtière,
des usagers de la mer de l'Ouest (Sypral, Amodiataires du port de Saint-Gilles
et Globice) ont proposé de mettre en place des règles de
bonne conduite pour la protection des baleines à bosses et l'organisation
d'une observation optimisée pour les usagers de la mer, dans un
soucis de sécurité et de respect mutuel.
Leur démarche a obtenu le soutien des services de l'Etat et l'adhésion
d'une quinzaine d'associations, entreprises du nautisme, groupements ou
fédérations.
C'est ainsi qu'est née, en 2009, la charte pour une approche et
une observation responsables des baleines à bosses aux abords de
la Réunion.
Cette charte a pour objet de minimiser la gêne occasionnée
aux baleines à bosse qui viennent s'accoupler et mettre bas à
proximité des côtes. Leur tranquillité doit être
préservée, non seulement dans l'intérêt de
l'espèce, mais aussi dans celui de tous les observateurs pour qui
la présence de ces mammifères est une aubaine.
Pour 2010, les partenaires de la charte ont souhaité la reconduire
en l'état, ses termes n'ont pas été modifiés.
Ainsi, le 7 juin 2010, une cérémonie de signature par le
préfet et par les organismes à l'origine de la charte est
organisée, en présence des institutions, associations et
entreprises qui portent cette charte.Vous êtes cordialement invité
à assister à cette cérémonie, à 9h00
dans la salle de l'auditorium de l'Aquarium de Saint-Gilles.
Cette année, il vous est proposé, de signer vous aussi,
cette charte (rendez-vous de signature à caler avec la DIREN au
02 62 94 72 50 ou par mail à diren.reunion@developpement-durable.gouv.fr).
Cette signature correspond
à un engagement au respect de ces règles de bonnes pratiques,
à propos desquelles il vous est possible de solliciter un complément
d'information auprès de la DIREN ou auprès de l'association
Globice, chargée par la DIREN de l'expertise scientifique pour
la charte (contact : Laurent MOUYSSET au 06 92 65 14 71 ou : globice@globice.org).
Des
réunions de présentation de la charte vont être prochainement
organisées dans les ports réunionnais (annonce sur le site
internet de la DIREN :www.reunion.ecologie.gouv.fr).
En retour, vous serez associé, si vous le souhaitez, aux travaux
collectifs de réflexion autour de cette charte : réunions
bilan et évaluation de la charte à l'issue de la saison,
préparation de la prochaine charte annuelle...
Lors de ces réunions, vous aurez l'occasion de rencontrer et de
converser avec de nombreux acteurs de la mer, du littoral, du milieu marin.
Il vous sera également possible d'échanger avec des scientifiques
spécialistes des cétacés.
Comptant
sur votre engagement en faveur d'une approche et une observation responsables
des baleines à bosse, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur,
l'expression de ma considération distinguée.
Anne
NICOLAS - Chargée de mission Biodiversité en milieu
marin / IFRECOR - SEMA - DIREN Réunion
Parc de la Providence - 12 allée de la forêt - 97400 Saint-Denis
- Tél. 02 62 94 78 16 - FAX 02 62 94 72 55
Mèl : anne.nicolas@developpement-durable.gouv.fr
- Web : www.reunion.ecologie.gouv.fr
|
Le
07 juin 2010 - Guylain a signé la charte au nom de l'AAPSGB.
Le
07 juin 2010 - ORANGE ACTU - Une approche responsable pour profiter du
ballet des baleines
A
l’occasion des journées de la mer qui se déroulent
jusqu’au 8 juin, Michel Lalande, préfet de la Réunion,
a participé à une visite de terrain sur la côte ouest
sur le thème de la protection de la biodiversité marine
et du littoral ce lundi 7 juin 2010. La charte dite « d’approche
des baleines » signée en mai 2009 entre la préfecture,
la Diren, des associations de protection et d’études des
cétacés ainsi que par les différents professionnels
de la mer a été reconduite ce lundi pour la saison 2010.
Les baleines à bosse qui viennent à la Réunion peuvent
être observées au large des côtes de mi-juin à
mi-octobre.
Chaque
année, durant l’hiver austral, des baleines se retrouvent
au large des côtes réunionnaises pour mettre au monde leurs
baleineaux dans les eaux de l’océan Indien bien plus chaudes
que celles de l’Antarctique où évoluent ces grands
cétacés le reste de l’année. De fait, les mères
et les baleineaux sont très vulnérables. « Une gêne
répétée peut compromettre le succès de leurs
mises bas et donc la préservation de l’espèce, compte
tenu de sa faible fécondité » expliquent les associations
de protection de la nature.
La
charte vise à préciser les bonnes pratiques d’approche
et d’observation des baleines à bosse à La Réunion.
Les règles d’approche et d’observation de cette charte
ont été établies en partenariat avec des professionnels
du tourisme, des associations sur le milieu marin et les services de l’Etat.
Cette charte a pour objectifs de « minimiser les impacts potentiels
des activités liées à l’observation des baleines
sur la tranquillité de ces cétacés, d’assurer
la protection de ces animaux, d’anticiper pour offrir un tourisme
tout autant responsable que spectaculaire, d’organiser l’observation
des baleines par les usagers de la mer dans une démarche de respect
mutuel et de vigilance accrue en présence des cétacés
et des autres navires présents » détaillent les signataires.
Après
une évaluation de la charte 2009, « les comportements sont
en progrès, mais l’effet uniforme semble jouer et il y a
eu beaucoup moins de baleines qu’en 2008 » commentent les
associations de défense des cétacés. « Il faut
vraiment être vigilant. Seul un changement des comportements permettrait
aux amateurs de pouvoir continuer à profiter de ce spectacle exceptionnel.
Cette charte n’est pas là pour interdire l’accès
aux baleines. Il s’agit de trouver un équilibre entre ce
qui est autorisé et ce qui est interdit » a souligné
le préfet de la Réunion.
- L’approche en mer : A 300 mètres environ
: Passer au ralenti (3 à 4 noeuds maxi) puis diminuer progressivement
cette vitesse. Eviter les changements de régime moteur, ne pas
approcher les baleines par l’arrière, ne jamais couper la
route des baleines, ne jamais poursuivre une baleine, ne jamais séparer
les groupes de baleines, en particulier les mères et leurs baleineaux.
- A 100 mètres environ : Le bateau est à
l’arrêt. Le bateau doit pouvoir manoeuvrer si nécessaire.
Un moteur non coupé permet de faire connaître la position
du bateau aux baleines. A proximité de la côte ou du récif,
ne jamais placer le bateau entre le large et la baleine afin de ne pas
bloquer l’animal.
- L’observation dans les airs : Evolution à
plus de 300 mètres d’altitude pour les avions, les ULM et
les paramoteurs. Evolution à plus de 500 mètres d’altitude
pour les hélicoptère en vol stationnaire.
- L’observation en mer : Tous les bateaux doivent
rester du même coté afin d’éviter le phénomène
d’encerclement. Limiter à 5 le nombre de bateaux en observation
pour minimiser les nuisances sonores.
- L’observation par les nageurs : En raison des
risques d’accident, mais aussi pour le bien-être et la préservation
des animaux, il est fortement déconseillé de se mettre à
l’eau. Les baleines sont des animaux sauvages qui peuvent être
imprévisibles, voire dangereux, notamment les groupes actifs (baleines
qui sautent, tapent des nageoires pectorales...).
- L’éloignement : Jusqu’à la
zone des 300 mètres, repartir au ralenti (3 à 4 noeuds maximum)
en s’éloignant progressivement de la route des baleines.
Accélérer ensuite très progressivement jusqu’à
sortir du cercle des 500 mètres. Ne pas oublier que le son se propage
très loin dans l’eau.
Des
brochures en créole et en anglais pourraient être éditées
dans les mois à venir.
Environ
4 000 baleines migrent ainsi chaque année. Un flux remonte le long
des côtes sud-africaines et un second prend la direction de Madagascar,
Maurice et La Réunion. La « charte pour une approche et une
observation responsables des baleines à bosse » peut être
consultée sur le site www.reunion.ecologie.gouv.fr - www.ipreunion.com
Clicanoo.com
- publié le 8 juin 2010 - Baleines : la charte d’approche
pérennisée
Nouvelle
visite de terrain hier matin pour le préfet Michel Lalande, désormais
informé de la réglementation régissant la réserve
marine. Au menu également : signature d’un protocole visant
à renforcer la collaboration entre les forces de police et pérennisation
de la charte d’approche des baleines, testée l’an dernier.
Le
préfet aime la ruralité. Mais il apprécie également
le monde de la mer. Et Saint-Gilles notamment, “un lieu magique”
qu’il fréquente “assidûment en fin de semaine”.
Il ne cache pas également son goût prononcé pour la
pêche. C’est donc avec un certain entrain qu’il a revêtu
hier matin sa casquette de président du groupement d’intérêt
public réserve marine, pour une virée mouvementée
au sein du périmètre protégé. Michel Lalande
a ainsi suivi avec intérêt les explications livrées
par les différents acteurs du milieu marin présents : que
ce soit Bertrand Galtier, directeur de la Diren ou encore Emmanuel Tessier,
a la tête du GIP réserve marine. Finalité de cette
visite : la signature d’une convention de partenariat entre les
forces de police. “Nous voulons être plus présents
pour éviter les pêches illégales et les usages déviants
de l’eau”, assure le représentant de l’Etat.
Ce texte vient ainsi officialiser la collaboration entre la brigade de
la nature Océan Indien, la brigade nautique côtière
et les éco-gardes de la réserve. Il permet de coordonner
et d’optimiser les missions de surveillance entre ces trois entités
distinctes.
Charte
inchangée
Suite
à cette première étape en mer, différents
partenaires, le Sypral (*), Globice, un représentant des pêcheurs
et les services de l’Etat, se sont rassemblés à l’aquarium
saint-gillois, afin de pérenniser la charte pour une approche et
une observation responsables des baleines à bosse. Dont une version
expérimentale a été testée l’année
dernière. “Il était prévu qu’elle soit
revue en fonction des retours d’expérience de sa mise en
œuvre. L’évaluation très positive qui en a été
réalisée permet aujourd’hui d’en reprendre les
termes initiaux”, explique Laurent Mouysset, membre de Globice.
Ceci étant, durant la phase de réflexion, deux chiffres
ont été discutés : 15 mètres, la distance
minimale que les nageurs doivent respecter et 10, leur nombre maximal
autour de l’animal. Au final, aucune modification n’a été
apportée, “ces deux règles ont fait leur preuve”.
Les seuls changements notoires en vigueur ne portent donc pas sur le fond
mais sur la forme. Car la diffusion s’élargit : 10 000 plaquettes
ont été réalisées pour 2010, destinées
à l’ensemble des acteurs du milieu marin. Le représentant
de l’Etat a salué un texte, “recherchant l’équilibre
entre l’interdit et l’autorisé”. Pour sa part,
Guy Moutama a profité de la circonstance pour émettre une
réserve. Le représentant des amodiataires du port de Saint-Gilles,
signataire de cette convention, a ainsi rappelé que “cette
charte s’adresse à tous les Réunionnais”, d’où
la légitimité de voir aboutir une version en créole.
Proposition semble-t-il accueillie favorablement par Bertrand Galtier.
Une mouture anglophone pourrait également voir le jour. D.F.B
(*)
Syndicat professionnel des activités de loisirs.
-
Comment préserver les cétacés ?
Voici
un rappel des grandes lignes contenues dans la charte : En bateau, ralentir
dès que les baleines sont observées à moins de 500
mètres de distance. Ne pas approcher les bateaux à moins
de 100 mètres des cétacés. Ne jamais couper la route
des baleines. Ne jamais poursuivre une baleine : si elle change d’allure
ou de direction, c’est qu’elle ne veut pas être approchée.
Ne jamais séparer les groupes, en particulier les mères
et leurs baleineaux. Tous les bateaux doivent rester du même coté
afin d’éviter le phénomène d’encerclement.
Limiter à cinq le nombre de bateaux en observation pour minimiser
les nuisances sonores. Céder sa place au bout de 15 minutes d’observation
lorsque d’autres embarcations sont en attente |
Le
Quotidien - article publié le 20/06/2010 - Une baleine observée
samedi
Saint-Paul
- Michaël Rard, le président de l'Observatoire Marin de La
Réunion, a pu observer une baleine ce samedi à la Saline-les-Bains.
"Nous
venons de fêter les 16e et 17e baleines à bosse de la saison
2010 à La Réunion ! se réjouit Michaël Rard.
Après quelques sauts à la pointe au sel il y a quelques
jours, nous avons eu le plaisir de voir aujourd'hui leur premier grand
festival de nageoires pectorales et de claquements de queue puis de les
suivre depuis le bord pendant plus d'une heure aujourd'hui juste derrière
la barrière corallienne du récif de La Saline". |
Clicanoo.com
- publié le 9 juin 2010 - Un dauphin échoué dans
le lagon
Triste
spectacle hier matin, à proximité du poste MNS de la Saline-les-Bains.
Un dauphin long bec a été retrouvé mort dans le lagon,
la queue et le rostre abîmés. Un peu plus tôt, un pêcheur
avait bien vu un animal gesticuler à la surface de l’eau.
Finalement, il a été impossible de réanimer ce stenelle,
un mâle adulte de 2,05 mètres. Alertés, deux membres
de la réserve marine sont rapidement arrivés sur les lieux
: le responsable sensibilisation Bruce Cauvin ainsi que l’éco-garde
Yanick Clain. “C’est la troisième fois en douze ans
que cela se produit”, a indiqué ce dernier. Libérés
par leurs maîtres, les marmailles de l’école primaire
voisine ont accouru pour s’attrouper autour de la bête. Suscitant
un certain émoi parmi la très jeune assemblée. Un
peu sinistre effectivement, ce cours de bio… En fin de matinée,
le dauphin était pris en charge par des spécialistes de
Globice, entouré d’une bâche blanche spécifique,
trouée, afin de laisser libre les nageoires pectorales. Il a ensuite
été transporté vers un cabinet de vétérinaires,
à la Possession, afin d’en savoir plus sur les causes de
la mort. Une première piste semble privilégiée :
les blessures pourraient provenir d’un accrochage avec la barrière
de corail. Mais rien n’est moins sûr. A noter que des autorisations
sont impératives afin de pouvoir transporter ou manipuler ces animaux
morts. C’est le point commun entre les différents acteurs
du réseau échouage. Ce groupe est composé de : la
réserve marine, Globice, l’aquarium de la Réunion,
le muséum d’histoire naturelle, la brigade de la nature ainsi
que de quelques vétérinaires.
D.F.B.
Réseau
échouage : 06 92 65 14 71 |
Orange
le 22 juin 2010 - Place à la sensibilisation
Le préfet de la Réunion en partenariat avec des professionnels
du tourisme, des associations sur le milieu marin ont signé le 7
juin 2010 la charte baleine. Cette charte vise à préciser
les bonnes pratiques d’approche et d’observation de baleines
à bosses à la Réunion. L’objectif étant
de minimiser les activités liés à l’observation
des baleines, d’assurer la protection des animaux et d’anticiper
pour offrir un tourisme tout autant responsable que spectaculaire. Selon
la préfecture, « la sensibilisation de l’ensemble des
usagers de la mer aux règles inscrites dans cette charte est un gage
de réussite pour l’application de celle-ci ». Place donc
à la pratique.
Plusieurs séances d’information auront lieu dans différentes
communes de l’île :
Le
mercredi 23 juin 2010 à 18h à la salle de réunion du
Club Nautique de Bourbon à Saint-Gilles.
Le vendredi 25 juin 2010 à 18h dans la salle du stade du Centenaire
à Etang-Salé-les-Hauts.
Le lundi 28 juin 2010 à 18h au CASE du Verger à Sainte-Marie.
Le mercredi 30 juin 2010 à 18h à la capitainerie du Port de
Saint-Pierre.
Le vendredi 2 juillet 2010 à 18h à la salle du conseil municipal
de la mairie de Saint-Leu.
Le lundi 5 juillet 2010 à 18h à la salle du pôle agricole
de Sainte-Rose.
Le mardi 6 juillet 2010 à 18h au Port. www.ipreunion.com
|
Clicanoo
le 14 juillet 2010 - Le festival des baleines a commencé.
Légèrement
en retard par rapport à la saison 2009, les baleines sont arrivées
en grand nombre ce week-end tout autour de l’île. Le cru 2010
devrait être prolifique.
Si
la première nageoire de la saison a bien été aperçue
au mois de mai, il semble que le reste des troupes ait attendu des eaux
plus fraîches pour venir batifoler autour de l’île.
Et ce week end, les baleines ont fait une apparition massive, essentiellement
sur la côte ouest. “Clairement depuis quelques jours, on est
entré dans le vif du sujet” confirme Laurent Mouysset pour
l’association Globice. “Les signalements se multiplient. Dimanche
on en a compté une dizaine sur le bassin de Saint-Gilles, trois
sur Saint-Denis et quatre à Petite île”. Les journées
de lundi et mardi également ont été riches en observations
dans les zones de Saint-Leu et de Trois-Bassins. Enfin semblent dire les
observateurs assidus. Car les cétacés sont légèrement
en retard si l’on se réfère à leur calendrier
2009. “Effectivement on a un décalage. Mais la première
observation en mai a un peu trompé tout le monde car cette baleine
solitaire était, elle, pour le coup très en avance”
analyse Laurent Mouysset. Comme Globice, l’Omar confirme le démarrage
en trombe de la saison. “Ces trois derniers jours, ce sont entre
3 et 8 baleines différentes qui sont observées par jour,
de St-Denis à St-Pierre” assure Michael Rard.
Le spectacle derrière la barrière
Alors qu’un seul baleineau
a été repéré pour le moment, logique puisque
les baleines mettront bas tout au long de la saison, de nombreux groupes
sont observés chaque jour. A l’image du trio qui a donné
un véritable récital de sauts dimanche à Saint-Leu,
à quelques mètres seulement de la barrière de corail.
Difficile d’analyser cette tendance selon le spécialiste
de Globice. “Il y a plusieurs interprétations possibles.
Soit des mâles qui se rapprochent des femelles, soit des regroupements
d’escorte autour des petits. Il faut savoir que contrairement aux
animaux terrestres, on ne peut dispose pas d’un catalogue très
précis de comportements. En mer, les observations sont plus difficiles”.
Laurent Mouysset explique cependant ces longues séquences de sauts
et de mouvements de nageoires. “Il peut s’agir d’intimidations
entre mâles ou de réflexes à l’approche d’un
bateau. Elles le font également face à des prédateurs
mais ici aussi prêt de la côte, non, elles n’en ont
pas. Enfin il ne faut pas négliger la fonction jeux tout simplement”.
Si ces démonstrations sont bien sûr attrayantes pour le public,
il convient de ne pas négliger la charte d’approche renouvelée
cette saison. Des abus ont déjà été constatés
ce week-end avec des approches brutales, des attroupements excessifs et
des trajectoires inadaptées (voir par ailleurs). Soyons respectueux
et vigilants. Si elle n’est pas respectée, la charte sera
remplacée par des règles bien plus contraignantes.
Textes : Romain Latournerie
-
Participez aux observations Globice sollicite les amateurs de baleines
pour affiner ses recensements. L’association propose aux photographes
d’envoyer leurs photos de nageoires caudales (face ventrale) et
de nageoires dorsales (de profil). Si ces clichés permettent une
nouvelle photo-identification, la baleine sera baptisée du nom
de votre choix. L’adresse consacrée : photoID@globice.org.
Vous pouvez également contacter l’Omar sur l’adresse
suivante : rard@omar.fr.
-
La charte d’approche En bateau : ralentir dès que les baleines
sont observées à moins de 500 mètres. Ne pas approcher
les moteurs à moins de 100 mètres. Ne jamais couper la route
des baleines. Ne jamais poursuivre une baleine si elle ne se laisse pas
approcher. Ne jamais séparer les groupes, en particulier les mères
et leurs baleineaux. Tous les bateaux doivent rester du même côté
afin d’éviter l’encerclement. Limiter à cinq
le nombre de bateaux en observation pour minimiser les nuisances sonores.
Céder sa place au bout de 15 minutes d’observation lorsque
d’autres embarcations sont en attente.
|
Clicanoo.com
- publié le 21 juillet 2010 - Incollables
sur les baleines
En prévision du retour des
baleines dans nos eaux, l’association Globice a organisé
depuis le mois d’avril dernier plusieurs séances de
formation professionnelle à destination des acteurs marins,
concernés par le whale watching.
Parmi
les bénéficiaires de ces formations, on retrouve essentiellement
des professionnels du tourisme, comme la société Croisières
et Découvertes (Grand bleu, Dauphin safari, Catananas), le
club de plongée Sub Excelsus, la société de
paramoteur Airanx, mais aussi des acteurs de la protection de la
nature, comme Kelonia et la Réserve nationale marine. “L’idée,
c’est de proposer un accompagnement de la charte d’approche
des baleines, expose Laurent Mouysset, permanent à l’association
Globice. Nous essayons de leur faire prendre cons-cience de sa nécessité.”
Et comme cette opération porte de mieux en mieux ses fruits
depuis la mise en place de la charte, Globice tente désormais
d’élever le niveau de con-naissances des acteurs du
milieu marin. “Il est vrai que les professionnels ne sont
pas tout le temps formés à certains aspects de biologie
par exemple, estime Laurent Mouysset. Il suffit de leur apporter
ces informations, comme cela ils pourront ensuite relayer le message
à leur tour.” Au cours des quatre sessions organisées
depuis avril, les professionnels ont pu aborder divers aspects relatifs
aux cétacés : biologie, classification, diversité,
menaces sur les mammifères, tour d’horizon du whale
watching, réglementation, programmes d’études
scientifiques menés dans l’océan Indien. Une
sortie en mer d’une journée a également permis
aux participants de mettre en pratique les informations reçues
au cours des formations. Forte de ses 90 adhérents, l’association
tente de nouer des partenariats notamment avec des clubs de plongées
pour augmenter la collecte de données sur les cétacés.
Car pour l’instant, elle ne dispose pas de bateau pour effectuer
ses propres recherches. Sur la terre ferme, Globice travaille depuis
peu avec les hôtels Iloha (Saint-Leu) et le Palm (Petite-Ile).
“Ces deux hôtels ont tous les deux un point de vue phénoménal
sur la mer. C’est pour cela que nous avons mis en place des
observatoires terrestres chez eux. Nous formons leur personnel pour
qu’ils puissent donner des conférences à leurs
clients et répondre à leur demande. Nous avons toujours
besoin d’élargir notre réseau d’informateurs
à terre.” J.C.
“Ça
a vraiment commencé”
Le
festival des baleines n’a pas à proprement parler commencé
au large de La Réunion, mais les caudales se multiplient
aux quatres coins de l’île depuis quelques semaines.
“Ça a vraiment commencé depuis une dizaine de
jours, admet Laurent Mouysset. Nous en sommes à une quinzaine
de photoidentifications, mais il nous reste à corréler
ce nombre avec le temps passé en mer.” L’association
en appelle à la bonne volonté de chacun. Il vous suffit
pour cela de prendre une photo de la caudale en cas d’observation
de cétacé. “La face inférieure de la
baleine correspond à son empreinte digitale. Les photos nous
servent à les identifier et à effectuer nos recherches
sur le long terme.” Il suffit pour cela d’envoyer vos
photos à l’adresse “photoid@globice.org”.
Si la baleine n’a encore jamais été observée,
elle sera baptisée du petit nom gâté que vous
déciderez de lui attribuer.
photo
sans commentaire
Source : ORANGE - La Réunion (IPR) - Publié le 20/07/2010
Les nomades du grand bleu
De
mai à septembre, baleines et baleineaux offrent un spectacle
exceptionnel au large des côtes réunionnaises. Nombre
de personnes s’en vont à la rencontre des cétacés
qui ne sont que de passage pendant l’hiver austral. Naître
sous les tropiques, manger en Antarctique, les baleines à
bosses de l’hémisphère Sud avancent au rythme
de ces objectifs. Voyage avec ces géants des océans
et nomades de la planète Bleue.
« Se nourrir
dans les eaux froides, s’accoupler et mettre bas dans des
mers plus chaudes, la vie d’une baleine se partage entre ces
deux impératifs aussi bien dans l’hémisphère
Nord que dans le Sud » raconte l’association réunionnaise
Vie Océane.
Autour de La Réunion,
les baleines observées sont principalement des baleines à
bosses. La baleine australe (ou baleine à franche noire)
s’aperçoit rarement. « Pour la première
fois en 2009, nous avons observé une baleine australe mettre
bas dans les eaux réunionnaises », indique Laurent
Mouysset, un responsable de l’association Globice Réunion
(groupe local d’observation et d’identifications des
cétacés).
Comme tous les mammifères,
les baleineaux baignent dans une température autour de 38°C
dans le ventre de leur mère. Dans les eaux de l’Antarctique,
la température de l’eau varie entre 4 et 8°C. «
Ce serait un trop grand choc thermique pour le baleineau »
explique Laurent Mouysset. Les cétacés que nous voyons,
viennent ainsi se reproduire, et mettre bas dans les eaux chaudes
de l’Océan Indien.
Les baleines n’y
trouveront par contre presque rien à manger. Elles se nourrissent
principalement dans les eaux froides de l’Antarctique, où
foisonnent leur nourriture de prédilection : plancton, crevettes
et poissons. « Les baleines engloutissent d’énormes
quantité de plancton », indique Vie Océane,
pendant l’été austral « elles constituent
d’importantes réserves de graisses », ajoute
l’association.
Vie Océane retrace
ensuite, « à mesure que l’océan se refroidit
dans le Grand Sud, les baleines entament un long voyage de 6 000
km à la vitesse de 8 km/h qui va les conduire à proximité
immédiate des côtes de Madagascar, de la Réunion
et de Maurice ». Elles vivront pendant cette période
sur leur réserve de graisse.
Mais leur migration est
loin d’être un simple va et vient entre le cercle polaire
et La Réunion. « Pour l’instant, aucun individu
n’a été revu d’une saison à l’autre
» indique Laurent Mouysset. Au cours d’une même
saison, les scientifiques n’identifient que de façon
exceptionnelle deux fois le même individu. Laurent Mouysset
précise, « au maximum, nous avons reperé un
individu à 52 jours d’intervalle ». Les cétacés
parcourraient-ils les îles des Mascareignes pendant les mois
d’hiver austral ? Le mystère persiste sur le trajet
de nos baleines à bosses.
À La Réunion,
la charte d’approche des baleines impose une distance et des
règles de conduites au bateaux. C’est en effet une
période clé pour les baleines à bosses puisqu’elle
viennent s’accoupler et mettre bas. Si les cétacés
subissent un stress à cette période, cela touche d’autant
plus l’ensemble de leur population.
Depuis 2009, la baleine
à bosse ne figure plus aux côtés de la baleine
des basques, une espèce de l’Atlantique, ou celle du
Groenland, sur la liste rouge de l’UICN (union international
pour la conservation de la nature) qui recence les animaux en danger
d’extinction. Néanmoins la zone sud-ouest de l’Océan
Indien a été décrétée «
sanctuaire baleinier international ». Des menaces persistent
pour la baleine à bosses, du fait de la géographie
de La Réunion notamment. « Un million d’habitants
sur l’île, cela peut engendrer des dangers pour les
cétacés, tant au niveaux des activités nautiques
que par les pollutions potentielles. Vu les activités économiques
de l’île, le naufrage d’un pétrolier dans
les eaux réunionnaises est un danger à considérer.
La sensibilisation avance auprès de la population et des
professionnels, même si pour Laurent Mouysset, « il
reste du travail à faire ». www.ipreunion.com
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Clicanoo.com
- publié le 29 août 2010 - baleines et windsurf
SAINT-PIERRE.
A Ravine-Blanche, des véliplanchistes ont navigué
pendant une demi-heure aux côtés de deux baleines.
Des scènes rares, donc inoubliables... |
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Le
Quotidien - le 30 août 2010 - MAYOTTE - Un nouvel arrêté
pour les baleines .
La préfecture
de Mayotte vient de prendre un nouvel arrêté portant sur
l'observation des baleines. Parmi les mesures restrictives, il est ainsi
interdit à deux embarcations d'être présentes en même
temps dans la zone d'observation rapprochée des mammifères
marins, c'est-a-dire dans un périmètre de 100 mètres.
L'observation ne doit par ailleurs pas excéder 30 minutes. A propos
des nageurs, ils ne doivent pas être plus de huit autour des baleines
et la durée de leur observation de doit pas dépasser 15
minutes. Une amende d'un montant maxi de 750 euros peut être adressée
en cas de non-respect du nouvel arrêté.
ça
nous pend au nez ... |
Clicanoo.com
- publié le 3 septembre 2010 - Une otarie sur la plage
L'animal
est resté de longues minutes au bord de la plage de l'Etang-Salé
hier après-midi.
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Clicanoo.com
- publié le 18 septembre 2010 - Sauvetage d’une baleine
au large de Sainte-Rose.
Jeudi matin, une poignée d’hommes est partie à
la rescousse d’une jeune baleine piégées par des
fils de pêche.
Quand
les hommes se donnent la main pour venir au secours d’une baleine...
Ça s’est passé jeudi au large de Sainte-Rose.
Il est un peu plus de 9h quand des pêcheurs alertent la gendarmerie.
Une baleine immature (juvénile) semble prise au piège
par des fils de pêche. Certains se sont enroulés autour
de sa queue. Les gendarmes préviennent la BNOI (Brigade nature
de l’océan Indien) et l’association Globice. Cette
dernière a créé un véritable réseau
"échouage" tout autour de l’île composé
de bénévoles et de passionnés. Quand ils arrivent
au Port, c’est le président de l’association Animation
du Port de Sainte-Rose, Philippe Jasmin, qui leur propose de les emmener
sur place. La baleine se situe à 2 000 nautiques de la côte,
un peu moins de quatre kilomètres. "À notre arrivée,
elle avait deux fils de pêche (probablement du type utilisé
par les long liners) enroulés autour de sa queue. Elle était
immobile et semblait se reposer comme si elle s’était
énormément débattue pour se libérer",
raconte Bernard Rota, membre de Globice. L’association est venue
avec du matériel de plongée et de quoi libérer
le cétacé. C’est à la nage que les deux
membres de Globice poursuivent leur approche de l’animal. "Et
à ce moment-là, elle a commencé à nager
vers nous et a donné un coup de queue qui lui a permis de se
libérer des derniers fils", poursuit le passionné.
En s’éloignant, la baleine ne présentait pas de
signe de blessure, "mais elle semblait stressée".
Au final, plus de peur que de mal et une histoire qui finit bien !
La preuve de l’efficacité du réseau "échouage"
de Globice sur l’île et du danger que représente
pour les mammifères marins ce type de fil de pêche près
de nos côtes... P.M.
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Clicanoo.com
- publié le 21 septembre 2010 - Un circuit touristique pour
découvrir les baleines
L’attrait suscité par les baleines dépasse désormais
nos frontières. Un tour opérator parisien a mis en place
un voyage de neuf jours consacré aux grands cétacés
de l’Océan Indien. Ce “tourisme intelligent”
offre une nouvelle carte de visite à la destination Réunion.
C’est aussi le moyen, à terme, de sauver les mammifères.
Depuis deux ans, le passage des baleines suscite à la Réunion
un engouement grandissant. Plusieurs prestataires n’ont pas
tardé à s’engouffrer dans le créneau en
proposant des sorties. Mais jusque-là, cette curiosité
se cantonnait à notre territoire. Les lignes sont en train
de bouger. Car les médias nationaux ont bien fini par mesurer
l’intérêt suscité par les mammifères
marins. TF1 n’a pas lésiné sur le sujet en consacrant
une série de reportages une semaine durant, il y a peu. Les
baleines ont eu droit à leur deux minutes d’antenne.
Le phénomène séduit même les tour-opérators.
Escursia, petite société parisienne créée
en 2003, a intégré dans son catalogue une séjour
de 9 jours et 7 nuits à la Réunion, avec des extensions
possibles à Maurice. Au programme : une observation approfondie
des grands dauphins, baleines à bosse, globicéphales
et cachalots. Uniquement de juin à octobre. Sauf que le voyage
présente une définition bien particulière. Ce
n’est pas un produit de consommation courante que l’on
gobe comme ça. Respect et compréhension sont les maîtres
mots d’une idéologie en plein boom. Les critères
: « de beaux paysages, des rencontres exceptionnelles et un
apport de connaissance significatif », explique le co-fondateur
d’Escursia, Nicolas de Saint-Aignan. « Quand on a des
explications sur ce qu’on voit, la découverte reste exceptionnelle
». Un idéal qu’il parvient à réaliser
en contactant « des gens d’exception, des naturalistes,
des scientifiques, des thésards » des quatre coins du
globe.
Des conditions optimales
pour une clientèle exigeante
A la Réunion, l’association
Abyss est le partenaire privilégié d’Escursia.
Son président Fabrice Schnöller s’est rendu en 2008
à Paris à la rencontre de ces voyagistes. Sa proposition
a fait mouche et en avril dernier, béat devant la richesse
de l’île, Nicolas de Saint-Aignant a validé le
projet. Aujourd’hui, le conseiller scientifique Fabrice Schnöller
transmet sa passion aux touristes. Son créneau : étudier
les interactions comportements/acoustique chez les cétacés,
apprendre les techniques acoustiques marines. Ce circuit grands cétacés
a séduit une dizaine de participants pour son démarrage.
Pas énorme. Mais peu importe le nombre. Cette approche rationnelle
et respectueuse du territoire inconnu ne séduira jamais la
masse, et c’est bien là son fondement. De par le monde,
Escursia propose 500 voyages scientifiques, naturalistes ou écosolidaires
pour environ 80 destinations. Exemple : une virée au Nicaragua
en compagnie d’un géologue… Non c’est sûr,
on n’est pas au Club Med. « Même si on touche 40
clients par an, c’est déjà ça. Ca pourrait
modifier le regard des autres opérateurs sur leur mode opératoire,
la Réunion bénéficierait d’une meilleure
image ».
« On ne leur court pas
derrière »
A ses yeux, l’île doit
passer par là : parvenir à développer un «
tourisme intelligent », en osmose avec l’environnement.
C’est le fil conducteur de sa démarche. « Nous
sommes des guides écologues. On passe plusieurs heures avec
les cétacés. On ne bouge pas, on ne leur court pas derrière,
on les attend. C’est mieux les respecter », explique-t-il.
Après la sortie en mer, « l es touristes participent
au traitement scientifique des données, reçoivent des
explications, regardent des films ». Une règle qui est
loin de prévaloir sur l’île. Quantité de
clubs de plongée n’appliquent pas cette politique. Les
escapades ne s’éternisent pas. Pour autant, nul besoin
parfois de rester des heures dans l’eau, pour vivre ces quelques
minutes uniques aux côtés d’une baleine. Et puis,
tout le monde n’a pas forçément envie de cogiter
toute une après-midi avec des scientifiques. Il en faut pour
tous les goûts. Et il y en a pour tous les goûts.
Damien Frasson-Botton
- « Des premiers retours exceptionnels
» Nicolas de Saint-Aignant est très satisfait de s’être
lancé dans cette aventure réunionnaise. « Les
premiers retours sont exceptionnels », lâche-t-il. «
Les gens m’ont parlé d’une approche exceptionnelle
de l’île ». Les circuits cétacés ont
été lancés cette année. Dix participants
y ont pris part. Ils reprendront l’année prochaine. Le
responsable d’Escursia projette déjà d’organiser
des séjours mettant en valeur d’autres richesses locales.
« Avec la botanique, les oiseaux, la volcanologie et la mer,
on a de quoi faire ». |
Menace
sur les cétacés de la zone
Fabrice Schnöller revient sur l’importance de générer
un vrai tourisme autour des baleines. A ses yeux, seul le levier économique
poussera les politiques à prendre position. Une absolue nécessité.
Car une réelle menace pèse sur les cétacés.
La Réunion, classée sanctuaire baleinier international
depuis 1979, pourrait perdre cette salutaire qualification dès
2012, date de réexamen des quotas. « Le risque majeur
est que les japonais viennent avec leurs navires usines chasser dans
l’océan Indien. Et là tout ce qu’on a réalisé
en trente ans peut être bousillé en trois mois »,
s’alarme le spécialiste. « Le vrai risque c’est
que dans deux ans, on ne les voit plus pendant vingt ans ».
Aucun pays de la zone ne semble concerné par cette perspective.
« Pas un n’a siégé lors de la dernière
commission baleinière ». Etrange décalage effectivement
entre nos préoccupations de ne pas déranger les cétacés,
établir une charte d’approche, et cette funeste prospection
à l’enjeu autrement plus préoccupant. Qui pourrait
ne jamais aboutir si chacun tire une valeur lucrative du mammifère.
L’argent, nerf de la guerre, pourrait ainsi sauver nos eaux
d’un vrai carnage. « S’il n’y a pas de business,
elles mourront ». L’expérience a montré
que l’attrait baleine, exploité à sa juste valeur,
peut entraîner 20 % de touristes supplémentaires. Et
générer, dans le cas réunionnais, un bénéfice
de 200 millions d’euros. Forçément, ça
fait réfléchir |
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24/09/10
- Le Quotidien - Au fil de ses observations de baleines à
La Réunion, l’Omar a enregistré cette année
des séries de sauts parfaitement inédites.
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Orange
- Actu - Réunion - le 27/09/2010 - Ballet aquatique des géantes
des mers
Des baleines, il n’en manquait pas ce dimanche 26 septembre
2010. Du lagon de l’Hermitage à la baie de Saint-Paul,
baleines et baleineaux se sont livrés à un magnifique
spectacle, jets d’eau soufflés par leurs évents,
claquage de nageoire. Mais c’est surtout sous l’eau qu’il
était beau d’admirer ces géantes des mers avec
leurs petits. Loin d’être farouches, elles ont multiplié
pirouettes et câlins sous l’eau.
À noter malgré tout, que des professionnels de la mer
ont rappelé à l’ordre certains bateaux qui ne
respectaient pas la charte « d’observation des baleines
». Cette charte signée le lundi 22 mai 2009 entre la
préfecture la Diren, des associations de protection et d’études
des cétacés ainsi que par les différents professionnels
de la mer, a pourtant été reconduite en 2010. Ce document
stipule un certain nombre de règles à observer au passage
des baleines. Ne pas s’approcher d’elle à moins
de 100 mètres en ayant le moteur à l’arrêt,
ne pas leur couper la route, ne pas se mettre entre elles et le large,
ne jamais les poursuivre, font notamment partie des règles
de bonne conduite. Elles sont loin d’être respectées
par le tout le monde.
Tous les ans, après un voyage de plus de 6 000 kms depuis l’Antarctique,
les baleines à bosse sont présentes aux larges des côtes
réunionnaises de la mi-juin à la mi-octobre. Ayant fait
leurs réserves de nourriture pour plusieurs mois au sud de
l’Afrique du Sud, elles s’accouplent et mettent bas dans
les eaux chaudes de l’Océan Indien avant de retourner
dans l’Antarctique avec leurs petits. www.ipreunion.com
|
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Le
07 novembre 2010 - Un mail de Laurent MOUISSET de GLOBICE.

Veuillez trouver ci-dessous le courrier relatif à
la campagne de prélèvements cutanés
menée sur trois espèces de cétacés
par l'association GLOBICE en partenariat avec la Brigade
Nature de l'Océan Indien (BNOI) à partir
du mois de septembre 2010. - Vous souhaitant bonne réception,
Cordialement,
|
Groupe
Local d’OBservation et d’Identification des
CEtacés - Virginie Boucaud - Présidente -
30 chemin Parc Cabris
Grand Bois - 97410 Saint Pierre - tel : 0692 65 14 71
Le 28 août 2010
A l’attention des signataires de la charte d’approche
des baleines 2010 Objet : campagne de prélèvements
cutanés sur les cétacés
Madame, Monsieur,
Nous souhaitons vous informer que, dans le cadre du programme
de recherche « gestion durable des cétacés
à La Réunion», l’association GLOBICE
en partenariat avec la Brigade Nature de l’Océan
Indien (BNOI) commencera à partir du mois de septembre
une campagne de prélèvements cutanés
sur trois espèces de mammifères marins fréquentant
les côtes de la Réunion :
Le Grand Dauphin de l’Indo-Pacifique (Tursiops aduncus)
La Baleine à Bosse (Megaptera novaeangliae)
Le Dauphin Long Bec (Stenella longirostris)
Ce projet de recherche a reçu l’autorisation
du Ministère chargé de l’environnement,
après instruction par la DIREN Réunion. Son
objectif est de mener une étude génétique
sur ces trois populations de cétacés et de
compléter les résultats obtenus par l‘association
GLOBICE depuis 9 ans grâce à la méthode
de photo-identification.
Plus spécifiquement, cette étude scientifique
permettra :
Dans le cas du grand dauphin de l’Indo-Pacifique,
de vérifier le degré d’isolement génétique
de la population de grand dauphin de La Réunion.
L’association GLOBICE a montré qu’il
existe à la Réunion une petite population
résidente vivant toute l’année très
proche des côtes réunionnaises. L’utilisation
de la génétique est à ce stade indispensable
pour déterminer le degré d’isolement
de cette population. De plus, cette étude permettra
de mieux comprendre la structure sociale des groupes présents
à La Réunion. Ces données génétiques,
couplées à l’étude de photo-identification
en cours, nous permettront de disposer d’éléments
indispensables à la conservation et la gestion de
ces populations au niveau local.
Concernant la baleine à bosse, espèce migratrice,
de mieux comprendre la structure du stock de l’océan
indien occidental défini par la Commission Baleinière
Internationale (CBI), complétant ainsi le travail
de photo-identification conduit par GLOBICE jusqu’à
ce jour.
Dans le cas du dauphin long bec, de contribuer aux études
génétiques sur la structure de la population
au niveau régional. Le dauphin long bec compte parmi
les espèces les plus communes de La Réunion
et de la région Océan–Indien Sud Occidental
et fait l’objet de plusieurs programmes de recherche
dans la région (Mayotte, Maurice, Iles Eparses).
La collecte d’échantillons sur les dauphins
long bec permettra de contribuer à une analyse régionale
de la structure de la population de cette espèce
à large répartition.
Les prélèvements se feront sous la conduite
de 2 agents de la BNOI et seront effectués à
partir de leur bateau. Ils seront réalisés
à l'aide d'une arbalète d'une puissance adaptée
à la taille de l'animal, et à partir d'embouts
spécifiquement confectionnés pour ne prendre
qu'un petit échantillon de peau, uniquement sur des
individus adultes. Seules 3 personnes sont autorisés
à réaliser ces prélèvements
:
- le chef de la BNOI
- un agent technique de la BNOI
- la responsable scientifique du projet, cétologue
de GLOBICE.
Nous attirons votre attention sur le fait que, dans le cadre
de ces prélèvements, le bateau sera amené
à se rapprocher des animaux et donc à ne pas
respecter les distances d’approche préconisées
par la charte d’approche des baleines.
A l’issue de ces manipulations, un rapport sur le
déroulement de l’étude, le nombre d’échantillons
prélevés et sur le comportement des animaux
sera rendu au Ministère de tutelle.
Restant à votre disposition pour tout complément
d’information, je vous prie de croire, Madame, Monsieur,
en l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Virginie Boucaud |
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07/08/2010
Photo "La Lune2"
Le
Quotidien le 14 décembre 2010 - Globice tire le bilan de
la saison 2010 - Année record pour les identifications de
baleines -
Depuis 2008, le nombre de baleines à bosse identifiées
grâce à leur nageoire caudale ne cesse d'augmenter.
Pas moins de 107 individus ont été répertoriés
cette année. Contre 84 l'an dernier, 83 en 2008,
30 en 2007. et une dizaine par saison pour les années antérieures.
Le
téléphone du Groupe local d'observation et d'identification
des cétacés (Globice) ne devrait pas tarder à
sonner. Pour le dernier signalement de l'année, celui d'une
baleine isolée peu pressée de rejoindre les eaux froides
de l'Antarctique. Mais pour l'essentiel, la saison 2010 est terminée.
Et Violaine Dulau, la cétoiogue de l'association a présenté
vendredi son bilan aux adhérents.
Côté chiffres, 2010 établit un nouveau record
d'identifications. Pas moins de 107 nageoires caudales différentes
ont été photographiées et enregistrées
dans la base de données de l'association. Contre 84 en 2009,
85 en 2008, 50 en 2007 et une dizaine par saison pour les
années précédentes.
«On estime que la fréquentation des eaux réunionnaises
a été la même que les années précédentes
», tempère néanmoins Laurent Mouysset, permanent
chargé de l'animation et du suivi administratif. Et d'expliquer
: « L'effort de recherche a été plus important.
On obtient 107 identifications avec 159 sorties en mer, plus de
cinq par semaine. On avait fait 109 sorties en 2009. Statistique-
ment, plus on est en mer, plus on a de chances d'en croiser. Mais
ce qui est sûr, c'est qu'on ne peut pas savoir combien de
baleines ont fréquenté La Réunion. Il faudrait
être en mer partout et tout le temps ».
Côté comportement, le Globice estime que les baleines
semblent être de passage de juin à août. Les
bénévoles observent rarement le même animal.
C'est beaucoup plus fréquent en septembre et octobre, sur
plusieurs Semaines. Mais pour les explications, il faudra
repasser dans quelques années.
La connaissance sur les baleines est embryonnaire, même si
elle se développe rapidement.
«La seule chose dont on est sûrs, continue Laurent Mouysset,
c'est que le moratoire de 1986 (sur la chasse à la baleine
dans l'Antarctique Ndir) a abouti à un repeuplement. On l'estime
de 7 à 10% par an. De vulnérable il y a deux ans,
la baleine à bosse est passé à préoccupation
mineure pour l'Union internationale pour la conservation de la nature
(UKN). Il n'y a plus de danger ,dans l'immédiat. Par contre,
l'augmentation de la fréquentation qu'on a connu à
La Réunion en 2008 ne correspond pas à l'augmentation
de population. Et on n'a pas d'explication.»
Même sans certitudes, sauf celle que les jubartes peuvent
disparaître aussi vite qu'elles sont apparues, l'augmentation
brutale de la fréquentation de nos eaux a également
conduit le Globice, créé en 2001 par des passionnés,
à évoluer. Avec le recrutement d'une cétologue
et d'un permanent administratif.
Mais aussi en multipliant les interventions dans les écoles,
une cinquantaine cette année.
Ou en proposant des sessions de formation aux professionnels de
la mer sur la biologie, la réglementation ou les menaces.
« La Région et l'IRT communiquent beaucoup sur les
baleines, explique encore Laurent Mouysset. Il faut accompagner
ça. Si les professionnels ne comprennent pas les contraintes
des cétacés, ils ne respecteront pas la charte d'approche.
» Des hôtels, des
loueurs de jet-ski, la gendarmerie maritime ou le personnel des
bateaux Grands bleu ont suivi ces formations, qui pourrait s'adresser
aussi aux pêcheurs.
Certains s'y mettent d'ailleurs. Comme Réunion Fishing club,
à Saint-Gilles. Le club de pêche au gros embarque parfois
des membres de Globice pour observer les populations plus au large
des côtes. A l'instar de clubs de plongée comme l'Excelsius
à Saint-Leu. Globice
peut ainsi multiplier les sorties et les identifications, ceux qui
les embarquent bénéficient des explications que l'association
peut fournir lors des rencontres avec les cétacés.
Raphaël ORTSCHEIDT
La
première "recapture" photographique
Ça n'a l'air de rien mais l'événement était
attendu depuis 2001, date de la création du Globice et des
premiers classements de photographies de nageoires dorsales et caudales,
qui permettent d'identifier les baleines à bosse.
Il y a quelques semaines, l'association a ainsi recroisé
pour la première fois la route d'une baleine qui avait déjà
fréquentéles eaux réunionnaises. Elle s'appelait
Tatie en 2003 et elle est devenue Yoga en 2010. Pour la petite histoire,
cette «recapture» photographique a été
découverte par hasard. Une bénévole du Globice
est bien chargée de comparer les 107 caudales photographiées
cette année avec le fichier des années précédentes.
Mais ce travail ne se fait pas en pleine saison, il n'a même
pas commencé. C'est en regardant un vieux cliché utilisé
pour la communication de l'association que la cétologue Violaine
Dulau a reconnu la pigmentation d'une caudale qui lui avait été
transmise récemment.
La courageuse bénévole n'en sera pas quitte pour le
fastidieux travail qui l'attend. Mais au moins, ça lui donnera
du cœur à l'ouvrage. A chaque sortie, les adhérents
du Globice sont ainsi chargés de numéroter les observations
et de classer les photos. Une fois entrées sur la base de
données de l'association, les caudales sont classées
par type, selon la proportion de blanc et de noir qu'elle présente,
en partant du sillon central. Globice utilise là une classification
internationale reconnue.
L'association travaille néanmoins aussi à élaborer
un logiciel capable d'analyser automatiquement les photos. Il existe
pour les dorsales de dauphins et les caudales de cachalots, où
seul le contour compte. Pour l'heure, avec de possibles ombres et
gouttes d'eau en suspension, la mise au point de cet outil bute
sur l'analyse de la pigmentation, véritable empreinte des
mégaptères.
Parallèlement, Globice participe à un programme de
la Commission de l'océan Indien pour la mise au point d'un
fichier régional. Au-delà de la recapture interannuelle,
l'intérêt serait, là, d'étudier les déplacements
de l'espèce. Un programme complété par le lancement
d'études génétiques, sur les dauphins long
becs et les baleines. R.O. |
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