DES BALEINES ET DES DAUPHINS - 2013

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Zinfos974.com - Mardi 22 Janvier 2013 - 06:00 - Fabrice François - Maurice : L’observation des dauphins désormais réglementée
L’activité de l’observation des dauphins le long des côtes de l’île Maurice fait de plus en plus d'adeptes et génère un marché économique florissant.
De nombreux plaisanciers ou groupes hôteliers proposent ainsi à une clientèle essentiellement touristique de s’approcher au plus près des mammifères marins à bord de bateaux et pouvoir nager dans l’eau aux côtés des dauphins à long bec ou grands dauphins.
Les autorités mauriciennes ont décidé de rendre désormais obligatoire une formation en amont, assurée par un biologiste marin, pour pouvoir exercer désormais légalement cette activité à Maurice. Un permis sera ensuite délivré au professionnel de la mer, moyennant le paiement annuel d’une redevance selon la grandeur des embarcations.
Les bateaux seront également contraints de ralentir ou de couper leur moteur à l’approche des dauphins et se positionner à un minimum de 50 mètres des mammifères. L’observation des dauphins devra avoir lieu entre 6 heures et midi. 
Clicanoo.re - publié le 24 février 2013 - 05h30 - Deux productions locales sélectionnées à l’étranger
FESTIVALS
L’AFR (Agence Film Réunion) nous informe que le court-métrage "la Baleine et Moi" vient d’être sélectionné au French Film Festival de Richmond (Etats-Unis), qui se tiendra dans la capitale de la Virginie du 21 au 24 mars 2013. Le festival est notamment soutenu par Unifrance Films et la SACD. Achevé en octobre 2012, le film évoque la rencontre entre une femme sirène et une maman baleine. "La Baleine et Moi" a été produit par le Jour de la Baleine et réalisé par Dominique Barouch.
Coïncidence des calendriers, le long-métrage "A l’Ecole des Gramounes", connu à l’étranger sous le titre "Une Autre Histoire de France" va pour sa part être diffusé au Brésil. Il vient en effet d’être sélectionné par "Mostra Africa Hoje" (le Festival de l’Afrique Aujourd’hui). Il sera projeté du 21 mai au 2 juin à Sao Paulo et du 26 novembre au 1er décembre à Salvador. Le film raconte un voyage dans le passé vécu par une bande de gamins réunionnais, à travers toute l’île. Les Pat’ Jaune ont réalisé la musique originale.
"A l’Ecole des Gramounes" a été produit en 2006 par Ciné Horizon (co-production Le Jour de la Baleine et Antenne Réunion) avec le soutien de la région Réunion, du CNC, de CanalRéunion et du Rectorat de la Réunion 
Zinfos974.com - Vendredi 3 Mai 2013 - 07:12 - Les parcours des baleines à bosse suivis par satellite
Les baleines à bosse suivies dans leurs moindres déplacements : c'est le projet que met sur pied l'association Globice en collaboration avec l’ONG Wildlife Conservation Society.
L'espèce conserve en effet jalousement un grand nombre de mystères, au niveau de ses parcours migratoires par exemple.
Le programme MIROMEN pour "MIgration ROutes of MEgaptera Novaeangliae", porté par Globice, en partenariat avec l’ONG Wildlife Conservation Society (WCS), avec le soutien de la Commission Européenne, vise à apporter quelques éclairages sur cette partie du cycle de l’espèce. MIROMEN prévoit le déploiement de balises Argos sur 15 individus adultes, afin de suivre leurs mouvements migratoires par satellite.
Si le suivi satellitaire de certaines espèces, comme les oiseaux ou les tortues est couramment mené, notamment à la Réunion, il n’en va pas de même en ce qui concerne la baleine.
Des opérations de ce type ont été mises en œuvre avec succès, notamment en Nouvelle Calédonie, dans les îles Cook, dans les Comores ou à Madagascar, apportant des données très intéressantes sur les déplacements des individus. Pour la Réunion, il s’agira d’une première.
Le procédé est technique et requiert l’intervention d’une équipe internationale spécialisée. Globice s’appuiera sur l’expérience de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et d’Ygor Geyer, spécialiste de la pose de balises Argos.
Après l'implantation d'une balise Argos sur le dos de la baleine, juste en dessous de la nageoire dorsale, le système transmet ensuite sa position dès que la baleine est en surface. Puis la baleine finit par rejeter l’équipement, comme un corps étranger, au bout de quelques semaines ou mois. C’est ainsi le trajet effectué par la baleine au sein de l’océan Indien qui sera dévoilé.
                         Aider la Commission baleinière dans ses choix
Concrètement, l'équipe de recherche espère mettre à jour les routes utilisées par les animaux ne faisant que transiter par la Réunion, en route vers leur site final de reproduction ou de mise bas. Les baleines à bosse du sud-ouest de l’océan Indien constituent l’une des sept populations reproductrices de l’hémisphère sud, selon la Commission Baleinière Internationale (CBI). Sa population est nommée "Stock C". Cette région est divisée en quatre sous-régions : la côte Est de l’Afrique continentale (stock C1), les Comores (C2), Madagascar (C3), et les Mascareignes (C4). MIROMEN vise en premier lieu à apporter des informations quant aux échanges entre ces sous-stocks, ainsi que sur les parcours utilisés entre les différentes îles de la région.
Ensuite, ce sont leurs déplacements autour de l’île qui intéresseront les chercheurs. Si les données abondent sur la côte Ouest, la fréquentation par les baleines de l’Est et du Sud reste bien peu documentée.
Enfin, peut-être certains individus dévoileront-ils leur route vers leur zone de nourrissage, loin au sud de la Réunion. Actuellement, très peu de données scientifiques sont disponibles quant aux routes migratoires des baleines du Stock C à destination de leur aire de nourrissage. MIROMEN vise à combler une lacune de connaissance à ce niveau.
En disposant de cette somme de résultats, l'équipe espère alimenter les réflexions générales menées notamment par la CBI sur la gestion des stocks, ou sur la définition d’Aires Marines Protégées. Connaître les routes utilisées par les animaux mettra en effet à jour les secteurs qu’il est essentiel de préserver dans l’intérêt de l’espèce.
 
Zinfos974.com - Mercredi 10 Juillet 2013 - 07:24 - Un tour de l’île en mer pour évaluer la présence des espèces marines
L'association Globice, l'observatoire Kélonia et le laboratoire Ecomar mènent depuis quelques jours une mission scientifique baptisée CéTO (pour Cétacés Tortues Oiseaux). CéTO vise à compléter les connaissances encore largement parcellaires sur la biodiversité présente autour de l’île.
Sur le plan d'eau, cette collaboration se concrétise par des observations effectuées sur une même embarcation et menées par trois équipes distinctes, la première en quête de cétacés, la deuxième de tortues et la dernière d'oiseaux.
Ces observations ont pour objectif une meilleure connaissance de la distribution et de l’abondance de ces trois groupes d’espèces à la Réunion. Pour la méthode, les équipes ont recours à la technique du "transect", c'est-à-dire la prospection visuelle en suivant une ligne imaginaire, le long de laquelle les équipes comptent les animaux rencontrés.
Les 1er et 2 juillet a eu lieu la première mission du programme : la réalisation des transects côtiers, entre Sainte-Marie et Saint-Pierre en passant par l’ouest le premier jour, puis entre Saint-Pierre et Sainte-Marie via les eaux de l’Est le lendemain.
Cette première mission côtière ciblait les tortues et le grand dauphin de l'Indo-Pacifique. Pour cette dernière espèce, si les eaux de l’ouest sont bien documentées à ce niveau, la manière dont ces dauphins occupent l’Est et le sud de l’île reste mal connue. Les prospections ont permis l’observation de neuf tortues vertes et une tortue imbriquée au large de Saint-Gilles, Saint-Leu, Saint-Pierre et Vincendo. Ce dernier secteur est particulièrement pauvre en termes de données sur ces espèces, notent les passionnés.
                                 Mieux évaluer pour mieux protéger
Concernant les cétacés, les équipes rapportent la présence de groupes de grands dauphins de l'Indo-Pacifique au sein de la baie de la Possession, au large de Saint-Gilles, mais surtout d’un groupe au large de Saint-Benoît. Il s’agit de la première observation par Globice de l’espèce dans ce secteur. Les baleines à bosse ont également été rencontrées, au large de Saint-Leu le premier jour, face à Langevin le second. Quant aux puffins et pétrels, les équipes devront attendre leur retour à la fin de l’hiver. De la collecte des données de terrain à leur analyse.
De nombreuses données ont été rapportées, notamment les photo-identifications des tortues, dauphins et baleines observés. L’analyse de ces données permettra d’en apprendre davantage sur les mouvements des individus autour de la Réunion, en étudiant les recaptures, autrement dit l’identification d’un même individu sur plusieurs jours d’intervalle. Elles permettront également de mieux estimer l’abondance des populations.
Les équipes de Globice, d'Ecomar et de Kélonia espèrent que cette meilleure connaissance fournira des éléments contribuant à une gestion adaptée de ces populations, dont certaines figurent sur la Liste rouge des espèces menacées d’extinction de l’UICN1, rappellent les trois organismes associés au programme.

1 La Liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature constitue l’inventaire mondial de l’état de conservation des espèces, en proposant une évaluation du risque d’extinction de milliers d’espèces et de sous-espèces.  
Zinfos974.com - Lundi 29 Juillet 2013 - 14:20 - Le programme de recherche sur les baleines débute
A partir d'aujourd'hui et jusqu'au 16 août se déroule une campagne de pose de balises Argos et de prélèvements cutanés sur les baleines à bosse présentes le long des côtes de la Réunion.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme de recherche MIROMEN (MIgration ROutes of MEgaptera Novaeangliae), porté par l’association Globice et ses partenaires*.
L'étude MIROMEN vise au déploiement de balises Argos sur 15 individus adultes, afin de suivre leurs différents mouvements migratoires par satellite. Elle a reçu le soutien financier de la Commission Européenne dans le cadre de l’action préparatoire BEST (biodiversité dans les territoires des régions ultrapériphériques de l'Union européenne).
Plus spécifiquement, cette étude scientifique permettra de mettre à jour les routes encore inconnues utilisées par les animaux ne faisant que transiter par la Réunion vers leur site final de reproduction ou de mise bas, quelque part dans l’océan Indien. Il s’agit ainsi d’apporter des informations quant aux échanges entre les différentes régions du sanctuaire de l'océan Indien.
            Récolte de données génétiques grâce à des prélèvements cutanés
Il s'agira également de compléter les connaissances sur les secteurs et habitats utilisés à l’échelle de l’île par l'équipement d'individus venus se reproduire ou mettre bas à la Réunion. L’objectif est ici de mieux connaître les déplacements des individus autour de l’île. Enfin, ce programme tentera de découvrir les routes de migration des baleines à bosse vers leur zone de nourrissage dans les mers australes bordant l’Antarctique.
La pose des balises s'accompagnera de prélèvements cutanés afin de récolter des données génétiques en parallèle des données spatiales. Par la comparaison de ces échantillons génétiques à d’autres échantillons prélevés ailleurs dans l’océan Indien, il sera possible de mieux comprendre de quelle manière les différentes populations de baleines à bosse échangent entre elles.
Ces prélèvements se feront sous la conduite de deux agents de la BNOI. Ils seront réalisés à l'aide d'une arbalète d'une puissance adaptée à la taille de l'animal et à partir d'embouts spécifiquement confectionnés pour ne prendre qu'un petit échantillon de peau.
La réception des premières données interviendra début août. Elles seront mises en ligne sur le site de Globice, en attendant leur exploitation scientifique.

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* L’ONG Wildlife Conservation Society (menant des recherches sur les cétacés à Madagascar depuis 1996), la Brigade Nature de l’Océan Indien, la National Oceanic and Atmospheric Administration (USA), Instituto Aqualie (Brésil) et Webnox (Suède) et Ocean Dreams Croisières (la Réunion).

Zinfos974.com - Mardi 30 Juillet 2013 - 10:07 - Photos Globice - Baleine à bosse, "à force de la regarder de trop près... vous finirez par ne plus la voir!"
Alors que les baleines à bosse font leur show depuis environ deux semaines, l'association Globice rappelle que de nombreuses dérives des usagers de la mer sont encore constatées. Une charte d'approche des baleines existe, il faut la respecter.
Cette année, les baleines à bosse se sont données rendez-vous en grand nombre le long de nos côtes et le spectacle est magnifique depuis maintenant deux semaines. Lors de ses survols aériens destinés aux comptages des tortues marines, Kélonia a pu prendre ces magnifiques photos de mère accompagnée de son baleineau et d’une escorte à l'Etang Salé les Bains.
Depuis 2009, la charte d’approche des baleines à bosse a permis une large sensibilisation des usagers de la mer au respect de règles qui permettent une observation de ces animaux dans un esprit de respect et de sécurité. Rappelons que cette charte est le fruit d’une large concertation puisque le SYPRAL et l’association des amodiataires du Port de Saint-Gilles ont été à l’orgine de cette démarche, que Globice a proposé le contenu technique et que les services de la Préfecture ont porté ce projet jusqu’à la signature de la charte en juin 2009.
Mais malgré tout le travail d’information et de sensibilisation accompli, de nombreuses dérives sont encore constatées. Le week-end dernier, plus d’une dizaine de bateaux ont été observés autour d’une baleine alors que la charte n’en prévoit que 5 au maximum.
Mobilisons-nous pour respecter ces animaux qui côtoient notre île à un stade critique de leur vie. En effet, durant l’hiver austral, les baleines s’accouplent ou mettent bas et sont ainsi vulnérables. Une gêne répétée peut compromettre le succès de leurs mises bas et la préservation de l’espèce compte tenu de leur faible fécondité.

Vous pouvez télécharger la charte d’approche à l’adresse :
http://www.globice.org/02_CharteTelechargement.htm

Clicanoo.re - publié le 27 août 2013 - 05h49 - Baleine harcelée : danger

Une lectrice nous a fait parvenir une série de photos prises ce week-end devant Saint-Gilles. On peut y voir un bateau de plongée extrêmement proche d’une baleine et de son petit, puis des nageurs au milieu d’un souffle. "Nous avons loué un bateau pour observer les baleines, en respectant la charte. Mais certaines personnes, des professionnels qui plus est, ne respectent pas cette charte", s’indigne Nina. "Ils se sont mis à l’eau près d’une mère et de son baleineau et ont même attrapé le petit par la nageoire. La mère a défendu son baleineau en donnant un grand coup de queue pour éloigner les plongeurs". Il faut rappeler que la nage avec les baleines est strictement déconseillée lorsque les animaux n’ont pas une attitude sereine. Ce coup de queue aurait pu s’avérer dramatique. A noter que les contrôles ont été renforcés par l’État cette saison et que des agents pourraient être amenés à sanctionner les comportements irresponsables.             

 

Source : www.ipreunion.com - Publié le 15/08/2013 à 11h00 - Face aux comportements "abusifs", Baleines : la préfecture rappelle les règles à observer
En cette période de présence des baleines à bosse autour de l’île, la préfecture insiste sur le respect de la charte d’approche de ces animaux et sur le respect du code de l’environnement. Elle note en effet que la présence des baleines suscite "un intérêt important de la part d’un public qui oublie parfois les règles élémentaires d’approche et d’observation inscrites dans la charte de 2009".
"Les services de contrôle (gendarmerie, brigade nature océan indien, direction de la mer Sud océan Indien, éco-gardes de la réserve naturelle marine de La Réunion) restent mobilisés, y compris les week-ends et jours fériés. C’est en effet en périodes de forte affluence qu’il faut inciter le public à respecter la charte, ainsi que le code de l’environnement qui permet de sanctionner les comportements abusifs tels la perturbation intentionnelle et le harcèlement des mammifères marins", indique la prefecture.

Elle ajoute que "les entreprises de transport de passagers accueilleront régulièrement, à compter du 15 août et jusqu’à la fin du mois d’octobre 2013, un agent de contrôle sur leurs navires. Celui-ci pourra s’assurer du bon respect de la réglementation en vigueur et, le cas échéant, dresser procès verbal d’infraction".      

Zinfos974.com - Lundi 16 Septembre 2013 - 17:07 - SH - Trouvez une baleine et donnez-lui le nom que vous voulez!
Un nouveau projet qui consisterait à faire participer le public aux recherches scientifiques de Globice (Groupe local d'observation et d'identification des cétacés) est en cours. Prenez une photo d'une baleine à bosse, et si c'est une baleine qui ne figure pas encore dans les registres de l'association, vous pouvez lui attribuer le nom que vous voulez.
Si la baleine figure déjà dans les données de Globice, vous pouvez obtenir certains renseignements comme son nom, son âge, son parcours...
"Le but est de pouvoir améliorer nos données scientifiques et de faire participer le public, explique Laurent Mouysset, reponsable administratif de Globice, c'est mêler l'agréable à l'utile, mais aussi sensibiliser ". Les données permettraient de suivre une baleine d'une saison à l'autre ou d'une île à l'autre.
Depuis 2001, Globice mène une étude des baleines à bosse qui est basée sur la photo-identification. Elle permet d'identifier chaque individu grâce à ses nageoires caudale (face ventrale) et dorsale. Les photos de chaque individu sont centralisées dans un catalogue de photo-identification qui regroupe tous les individus identifiés depuis 2001.
Le site www.globice.org précise que pour être utilisables, les photos doivent être nettes, permettre de voir les détails des caudales ou des dorsales, avoir une taille d'au moins 1024 / 768 px et de 400ko et être accompagnées des informations suivantes : date et lieu de la photo, si possible l'heure. Il rappelle également le respect de la charte d'approche.
Pour contribuer à cette étude envoyez vos photos à : photoID@globice.org.

Mon commentaire : Je me demande si c'est une bonne idée. J'ai peur que cela encourage les imbéciles à s'approcher encore davantage.

Zinfos974.com - Vendredi 27 Septembre 2013 - 07:03 - Approche des baleines: Déjà 7 procès-verbaux dressés pour "perturbations"
Les autorités avaient promis d'être plus sévères cette année sur le respect de la charte d'approche des baleines. La saison 2013 de ce spectacle en mer a déjà donné lieu à la mise à l'amende de sept équipages qui ont "perturbé intentionnellement" les cétacés. Les contrôles sont beaucoup plus strictes depuis le 15 août, signale la préfecture dans un communiqué :
Avec la fin de la saison hivernale, les baleines vont se raréfier aux abords des côtes réunionnaises et la pression exercée sur les derniers spécimens présents dans nos eaux devrait augmenter. Le public amateur de l’observation de ces mammifères est invité à faire preuve de raison en respectant à la lettre la charte d’approche. Seul ce comportement responsable permettra de pérenniser le passage des baleines et leur observation.
La présence des cétacés autour de l’île de La Réunion, notamment les baleines à bosse, génère une activité nautique importante. Le non respect des règles proposées dans la charte 2009 pour une approche et une observation responsables des baleines peut non seulement être la cause d’accidents mais également conduire ces mammifères marins à quitter nos eaux et nous priver ainsi d’un véritable atout touristique.
Les services de contrôle (gendarmerie maritime, brigade nautique côtière, brigade nature de l’océan indien, réserve naturelle marine de La Réunion et la direction de la mer Sud océan indien), déjà très présents, ont renforcé leur dispositif. En effet, depuis le 15 août dernier, leurs agents embarquent régulièrement à bord des navires des sociétés de transports de passagers et relèvent, depuis ces supports nautiques, tous les comportements inadaptés.
Hormis les infractions liées à la navigation, les agents de contrôles s’attachent à relever les perturbations intentionnelles au sens de l’arrêté ministériel du 1er juillet 2011, réprimées par l’article R 415-1 du code de l’environnement. A ce jour, sept procès verbaux de constatation ont déjà été dressés. Ils ont donné lieu à trois auditions. Quatre autres procès verbaux ont été adressés au parquet de Saint-Denis pour suites à donner. Les auteurs encourent le plus souvent une peine d’amende de 750 euros (contravention de 4ème classe).

Clicanoo.re - publié le 26 septembre 2013 - 06h10 - Pour communiquer, l’IRT s’affranchit de la charte
HUMEUR
La communication n’a pas de prix. Il faut vendre du rêve, surtout quand notre île nage en pleine crise requins. Les baleines, ces beaux mammifères qui font des sauts pour le bonheur des yeux, sont une alternative en terme de communication pour attirer les touristes à La Réunion. L’IRT a donc décidé de surfer sur l’observation des cétacés notamment en adressant aux médias en manque de photos sur La Réunion, une image - signée Jonas Akhoun / Studio Lumière - publiée hier dans nos colonnes - montrant un monstre de 15 mètres de long faisant un beau saut dans l’océan. A quelques mètres, deux nageurs observent. L’image est belle, certes, mais elle est complètement déconnectée de la réalité et surtout de ce qui est préconisé par la charte d’approche de Globice. Car il est bien précisé qu’il faut "proscrire toute mise à l’eau en présence de groupes actifs (baleines qui sautent, tapent des nageoires pectorales…)". Pour le coup, c’est raté. Mais qu’importe finalement, si la carte postale peut faire venir des touristes à La Réunion. Il faudra juste leur expliquer quand ils seront en sortie baleine qui si le mammifère s’amuse à faire des splashs, ce n’est pas possible d’aller le voir avec des palmes, un masque et un tuba. Merci qui ? Merci l’IRT.                      Nicolas Goinard

Clicanoo.re - publié le 26 septembre 2013 - 05h12 - Observation des baleines : après la pédagogie, les sanctions
Sept procédures sont en cours de traitement pour des "perturbations intentionnelles" occasionnées à des baleines par des observateurs irrespectueux. Un phénomène à enrayer si la Réunion veut encore tabler sur cet atout touristique de poids.
Alors que la saison des baleines touche à sa fin, il est utile de rappeler les usagers de la mer au respect de la charte d’approche de ces grands cétacés. Globalement respectée par les professionnels, elle reste parfois ignorée de certains plaisanciers trop gourmands. Sept procédures judiciaires sur la base du code de l’environnement sont en cours de traitement, afin de préserver ce réel atout d’un tourisme réunionnais en berne.   

  Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 13/09/2013 à 11h04 - Saint-GillesLa route des baleines mis en graff’

 

L’artiste Rémy NVM réalise ce vendredi 13 septembre 2013 un graff’ en direct sur le Port de Plaisance, sur le mur attenant au DCP. La thématique : la route des baleines, présentent chaque année sur nos côtes, de juin à octobre.
À noter que Rémy NVM a remporté le 4 août dernier le concours de graff’ mis en place par l’Office de Tourisme de Saint-Paul dans le cadre de la manifestation Cap à l’Ouest. Manifestation qui avait pour objectif de mettre en avant le littoral ouest.

Le 14 novembre 2013 - Un mail de la préfecture

Objet Bilan sur la saison 2013 des baleines
Madame, Monsieur,
La saison des baleines se termine et il convient d'en dresser un bilan tant sur la fréquentation des baleines que sur le respect de la charte «pour une approche et une observation responsable des baleines à bosse».
A ce titre ; je vous invite à participer à une réunion de bilan :
le lundi 18 novembre 2013 - à l'hôtel Boucan Canot - 32, rue Boucan Canot à Saint-Gilles-Les-Bains - à 14h30.
A l'issue de la réunion, un cocktail sera servi.
Vous remerciant de bien vouloir confirmer votre présence par courrier, mail ou téléphone à la DEAL (Patricia BENON, coordonnées en bas de page), veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée,
le Préfet de La Réunion,

Qui veut représenter l'AAPSGB ?

Mardi 19 Novembre 2013 - 11:13 - Saison des baleines: Encore des mauvais comportements et des PV - Les services de l'Etat ont dressé hier le bilan de la saison des baleines sur son volet du respect de la charte d'approche.
Comme chaque année, un certain nombre de dérives ont été observées cette saison, mentionne la sous-préfète de Saint-Paul Chantal Ambroise.
Outre les comportements irrespectueux envers les cétacés (harcèlement, encerclement, poursuite, séparation des couples mères/baleineaux), d'autres dérives en lien avec la sécurité des personnes embarquées ont été constatées. Quand ce n'est pas la sécurité qui est mise en cause, certains professionnels se sont adonnés à des activités non autorisées en faisant payer des passagers à bord de navire ayant des activités professionnelles autres que le transport de passagers.
De juin à octobre, 45 opérations réparties sur 37 dates différentes ont eu lieu (23 jours ouvrables, 8 samedis, 5 dimanches, 1 jour férié). Pour arriver à tisser une toile aussi large, 156 agents ont été mobilisés sur les 45 opérations recensées.
Ces sorties se sont traduites par des actions de sensibilisation et des avertissements à différents propriétaires ou loueurs de bateaux.
Le volet répressif s'est matérialisé par l'établissement de cinq PV d’infraction pour "perturbation intentionnelle" dressés par les agents de la DMSOI et la brigade nautique côtière. Ces PV ont été adressés au Parquet pour suites à donner, comme le veut la formule.
Laurent Mouysset de l'association Globice est quant à lui intervenu sur les chiffres de la fréquentation des côtes réunionnaises par les baleines à bosse cette saison. A la fin du mois d’août, 127 baleines avaient été observées et identifiées.

Enfin, il a été question hier du projet de "route des Baleines" initié par la SPL Tamarun, Globice et l’IRT qui prévoit de créer toute une série de plate-formes d’observation terrestres le long des côtes de l’Ouest. Cela devrait permettre de proposer au public une alternative aux excursions en mer en minimisant l’impact sur les baleines et les cétacés.