DES BALEINES ET DES DAUPHINS
- 2017
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Zinfos974.com
- Samedi 25 Mars 2017 - 09:05 - A la Une ... - L'autopsie révèle
les raisons de l'échouage du cachalot à Terre Sainte
On en sait un peu plus sur la mort de ce petit cachalot retrouvé
échoué ce jeudi 23 mars vers 14h30 par une riveraine
de Terre Sainte. Celui-ci gisait sur les rochers, à proximité
de l’aire de jeu de la plage de Terre Sainte.
Un membre de Globice, Bernard Rota, titulaire de la carte verte
avait été dépêché sur place
afin d’identifier l’espèce et évaluer
la situation. Vanessa Estrade, vétérinaire et chargée
d’étude à Globice, était quant à
elle arrivée une heure après la découverte
sur les lieux pour procéder à l’autopsie.
Cette analyse a montré qu’il s’agissait d’un
jeune mâle cachalot nain mesurant 2,25m, âgé
d’environ 5 à 6 ans, mature sexuellement, mais n’ayant
pas atteint sa taille adulte.
Prolifération de parasites
"La présence d’égratignures sanguinolentes,
donnant à l’animal un aspect très rouge, nous
montre que l’animal est venu s’échouer vivant
sur les rochers, probablement poussé par les vagues. Cet
animal, extérieurement en bonne condition générale,
présentait néanmoins un foie en mauvais état
et très friable, une prolifération de parasites
de type Anisakis simplex, au niveau de l’œsophage et
de l’estomac et une quantité importante de selles
dans la première partie du colon alors que la seconde partie
était vide et remplie d’air. Cette observation indique
qu’un obstacle a provoqué une occlusion intestinale",
indique l'association Globice, coordinateur local du réseau
échouage Réunion.
L’autopsie n'a pas permis de déterminer la cause
de cet obstacle et donc de cette occlusion. Néanmoins,
au vu de la prolifération des parasites, il est très
probable qu’une accumulation d’œufs de parasites
soit à l’origine du blocage. La bulle tympanique
droite a été prélevée rapidement lors
de l’autopsie et sera envoyée à un laboratoire
d’acoustique pour analyse après réception
du permis CITES d’exportation.
Zinfos974.com
- Jeudi 23 Mars 2017 - 16:57 - A la Une - Un cachalot retrouvé
échoué à Saint-Pierre
Les
spécialistes sont encore dans le doute. Un cachalot a été
retrouvé échoué sur le littoral saint-pierrois
ce jeudi après-midi mais l'espèce - cachalot nain
ou pygmée - n'est pour l'heure pas déterminée.
S'il s'avérait qu'il s'agit de la première espèce,
ce serait le deuxième cachalot échoué de
cette famille sur les côtes de La Réunion depuis
la création du réseau échouage en 2006. Le
spécimen retrouvé ce jour pèse environ 200
kg pour 2,5 mètres de long.
C'est une riveraine habitant Terre Sainte qui a découvert
le mammifère marin vers 14H. Elle a immédiatement
appelé les pompiers. Les services vétérinaires
de la préfecture, via l’état major de zone,
sont mobilisés pour "l'évacuation" de
l'animal. Depuis la fin d'après-midi, le cachalot est en
train d'être disséqué pour être pris
en charge par l'équarrissage.
L'association Globice indique que ces deux espèces croisent
de façon sporadique au large de La Réunion.
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Zinfos974.com
- Lundi 27 Mars 2017 - 19:18 - A la Une - Un dauphin en difficulté,
la dorsale cisaillée par un fil de pêche
Ce
lundi matin, un grand dauphin de l'océan Indien (aduncus)
a été repéré en difficulté
en baie de Saint-Paul par des opérateurs de sorties touristiques
en mer, Bato Péi et Duocéan.
Le dauphin "avait un fil de pêche qui lui cisaillait
la dorsale et le flanc en passant par la pectorale", précise
Duocéan.
L'alerte a été donnée à l'association
Globice. Malgré plusieurs tentatives, le mammifère
n'a pu être libéré de son entrave. Les conditions
ont également contraints les équipes à repousser
l'opération.
Les équipes tenteront une nouvelle fois le sauvetage mardi.
Globice lance un appel : si vous apercevez le dauphin, contactez
le 06 92 65 14 71. la
vidéo de la mission sauvetage (© Duocéan)
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Zinfos974
- Samedi 6 Mai 2017 - 16:32 - Communiqué - Cinq hectares
de littoral seront restaurés d'ici à 2020 pour
favoriser la ponte des tortues marines
Le
comité de suivi du Plan National d’Action pour
les tortues marines était réuni vendredi après-midi
à la DEAL pour une présentation des actions réalisées
à La Réunion et au niveau régional en 2016
et discuter de celles programmées pour 2017.
Pour La Réunion, les objectifs du PNA 2015-2020 sont:
- la protection et la restauration des habitats d’intérêt
majeur: la mise en oeuvre de la mesure compensatoire MCM03 de
la NRL permettra de restaurer 5 hectares de littoral pour favoriser
les ponte des tortues marines
- la sensibilisation et la communication au public: Kelonia
est un acteur majeur avec 140 000 visiteurs (+19% en 2016) dont
15 000 scolaires
- le renforcement de la coopération régionale:
le réseau tortues marines régional s’est
étoffé avec l’accueil en formation à
la Réunion d’équipe de Madagascar, de Maurice
et les programmes communs avec les Maldives, Oman, Mozambique
et Comores
- l’approfondissement des connaissances sur la distribution
des espèces et leurs menaces: de nouveaux outils (micro-caméra
et mini balises) vont permettre de compléter les études
déjà engagées par Kelonia et Ifremer depuis
prés de 10 ans.
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Zinfos974.com
- A la Une .. - La charte d'approche des baleines étendue
aux dauphins et aux tortues
La
charte d'approche qui concernait les baleines est étendue.
Le nouveau document s'appliquera désormais aussi pour
les dauphins et les tortues marines, afin de protéger
ces espèces des comportements gênants de certains
plaisanciers.
Cette nouvelle charte élaborée à l'initiative
de la Direction de l'Environnement de l'Aménagement et
du Logement (DEAL) - qui a piloté un groupe de travail
suite aux remontées de terrain- sera signée début
juillet, lors du congrès mondial sur les baleines à
bosse.
"Il y a de plus en plus de collisions entre les bateaux
et les tortues", relève dans un premier temps Laurent
Mouysset, responsable administratif de Globice. En ce qui concerne
les dauphins, alors que les deux dernières saisons ont
été pauvres en termes d'observation de baleines,
l'association a remarqué certains comportements problématiques.
"Prendre le temps"
"Les gens se sont rabattus sur les dauphins, mais ils ont
tendance à penser que les dauphins aiment jouer et qu'on
peut s'approcher vite et près. Ils n'ont pas forcément
conscience qu'il faut prendre le temps".
Si la distance minimum à respecter avec les baleines
est de 100 mètres, celle pour les dauphins et tortues
est moins importante : 50 mètres. La charte recommande
aussi, entre autres, de ralentir à l'approche des animaux,
de limiter à cinq le nombre de bateaux en observation,
d'éviter l'encerclement, de se déplacer parallèlement
à leurs mouvements et de ne pas les poursuivre, ce dernier
comportement étant répréhensible.
Pour promouvoir cette nouvelle charte de bonne conduite, un
spot
de sensibilisation a été créé,
réalisé par Nawar Productions et co-financée
par la DEAL et par l'association Globice. "Respectez-la,
respectez-les" recommande la vidéo.
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Posté
par IPR - jeudi 29 juin 2017 - L'équipe de Kélonia
a pu les admirer - Les baleines évoluent du côté
de Saint-Leu
Ce jeudi 29 juin 2017, un groupe de baleines a été
aperçu à Saint-Leu, face au parc de tortues marines
Kélonia. Les cétacés sont restés dans
la baie jusqu'en début d'après-midi, "alternant
apnées de 10 à 15 minutes et courts séjours
en surface" indique l'équipe de Kélonia. Un
joli salut aux tortues ! (Photo archives)
L'équipe de Kélonia précise qu'un bateau
de l'association Globice Réunion était sur la zone
à ce moment. Le collectif a donc probablement eu l'occasion
de capturer quelques beaux clichés des baleines ! Elles
sont allées jusqu'à parfois montrer une caudale,
indique l'équipe de Kélonia. "Les baleines
sont bel et bien arrivées" conclue le staff du parc
marin de Saint-Leu.
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Zinfos974
- Lundi 3 Juillet 2017 - 11:21 - A la Une - La Réunion
accueille le 2ème congrès mondial sur la baleine
à bosse
La
deuxième édition du congrès mondial sur
la baleine à bosse se tient à la Réunion.
Débuté ce lundi, l'événement se
déroulera jusqu'à vendredi au musée Stella
Matutina de Saint-Leu. Coorganisé par la Région
et l'association Cétamada, ce congrès parrainé
par Sébastien Folin est la seule manifestation au monde
à être entièrement consacrée à
cette espèce.
S'il est organisé sur notre île, c'est parce que
La Réunion fait partie des 34 hotspots de la biodiversité
mondiale, et se trouve sur l'itinéraire emprunté
par les baleines à bosse qui quittent chaque année
l'océan Antarctique pour les eaux chaudes de l'océan
Indien en période de reproduction et de mise bas.
Ce congrès vise à réunir des chercheurs,
des scientifiques et des organisations qui œuvrent dans
différents domaines de recherche dans l'optique de faire
progresser la recherche en matière de protection et de
conservation des cétacés. Au cours de cet événement,
l'inscription du "chemin des baleines" au Patrimoine
mondial par l'UNESCO sera présentée.
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par
www.ipreunion.com - le 5 juillet 2017 à 02:59 - De moins en
moins de baleines à bosse au large de La Réunion
Les
observations se raréfient et les mauvaises saisons s’enchaînent
depuis 2014. Le magazine scientifique s’intéresse
à ce phénomène en plein congrès
mondial des baleines à bosse. Cette deuxième édition
se déroule jusqu’au vendredi 7 juillet 2017 à
Stella Matutina.
Entre 2008 et 2011, le nombre de cétacés observés
passe de 88 à 171 avant de retomber à 28 en 2015.
Une chute constatée par tous, y compris par l’association
Globice et ses partenaires, en charge de leur protection. Sciences
et avenir publie un article sur son site internet consacré
à ce sujet. La journaliste, Anne-Sophie Tassart, se demande
si le whale watching -la pratique consiste à se rendre
au large afin des les contempler- ne perturbe pas la megaptera
novaeangliae (baleine à bosse).
Suffisant pour séparer le baleineau et sa mère.
Autre élément d’explication : un retour
à la normale selon la scientifique, Violaine Dulau. "Des
baleines à bosse à La Réunion, c’est
nouveau", indique-t-elle lors de la conférence mondiale
organisée à Stella Matutina à Saint-Leu,
débutée ce lundi 3 juillet. D’après
elle, ces mammifères marins fréquentaient peu
les eaux réunionnaises, il y a 20 ans. Madame Dulau rappelle
que le pic d’observation est récent : en 2008.
Et depuis 2014, ces animaux se raréfient sous nos latitudes.
Troisième élément de compréhension
: des variations liées à l’abondance du
krill. Une étude de 2017 souligne la diminution de ces
petites crevettes au niveau de l’Antarctique. Les baleines,
en manque d’alimentation, cesseraient leur migration et
ne viendraient donc pas dans l’île. "Une hypothèse",
estime Vanessa Estrade, l’une des chercheuses ayant réalisé
cette étude.
Elle évoque aussi la salinité et la température
de l’eau. "Aucun témoignage fiable atteste
qu’il y a eu des baleines avant (avant 2001 : NDLR) au
large de l’île", ajoute la spécialiste.
De prochaines études seront menées afin de savoir
pourquoi les cétacés se rapprochaient de l’île
il y a dix ans. ts/
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Zinfos974
- Lundi 31 Juillet 2017 - 17:36 - A la Une ... Deux nageurs photographiés
à proximité d'une baleine en baie de St-Paul
Ce
dimanche, une baleine et son baleineau ont été aperçus
en baie de Saint-Paul. Deux personnes ont été photographiées
à proximité de l'animal, qui était accompagné
de son baleineau.
Si la charte d'approche déconseille la mise à l'eau,
nombreux sont ceux qui cèdent à la tentation de nager
à proximité du géant des mers. Une pratique
qui demande beaucoup de vigilance, aussi bien pour la sécurité
des baigneurs que pour le bien-être du cétacé.
"Il ne faut pas chercher systématiquement la mise à
l'eau", estime Laurent Mouysset, responsable administratif
à Globice. "Ce qui est bien, c'est de prendre le temps,
de laisser l'animal venir. Si la baleine choisit de s'approcher,
c'est un moment exceptionnel. Il ne faut pas voler l'instant."
Pour rappel, la charte d'approche recommande de ne pas s'approcher
à moins de 100 mètres en bateau, et en cas de mise
à l'eau, il est fortement conseillé d'être encadré
par une personne compétente, de garder une distance "raisonnable"
d'au moins 15 mètres en adoptant une attitude passive, et
d'être équipé d’une combinaison, de palmes,
d’un masque, d’un tuba et d’une bouée de
signalisation.
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par
www.ipreunion.com - le 3 août 2017 à 02:59 - Baleines
: prendre de la distance pour mieux les observer
Tout
le monde aime les admirer, au risque parfois, de s’en approcher
d’un peu trop près. Après deux années
de faible activité, la saison des baleines 2017 s’annonce
exceptionnelle. Plusieurs dizaines de cétacés ont
déjà été observés au large
de nos côtes. Une abondance qui implique la responsabilité
des badauds, qu’ils soient à l’eau ou sur un
bateau pour éviter de faire fuir ces géantes des
mers qui offrent toujours un merveilleux spectacle aux chanceux
qui parviennent à les observer.
"Capturer un instant, au détriment d’une belle
recontre". Si l’envie de s’approcher au plus
près des géantes des mers est parfois plus forte
que celle de respecter la charte d’approche des cétacés,
mise en place par l’association Globice, cela n’est
pas toujours couronné de succès.
Ce cliché a fait débat sur les réseaux sociaux,
beaucoup d’internautes soutenant que ce plongeur était
placé bien trop près de la baleine. "C’est
peut-être une bonne chose, cela montre que les gens ont
compris l’enjeu de la charte d’approche" soutient
Laurent Moysset, responsable administratif de la structure Globice.
Cette charte, établie en 2003, puis modifiée pour
s’étendre aux dauphins et tortues marines, prévoit
plusieurs règles de bienséance à l’approche
des baleines, pour éviter les mauvais comportements. D’autant
que "c’est un début de saison exeptionnel, après
deux années où il y a eu très peu de baleines",
note le responsable de Globice.
En effet, un bateau ne doit pas s’approcher à moins
de 100 mètres du cétacé observé, de
même que plus de trois embarcations ne peuvent pas se réunir
autour de l’animal, au risque de le blesser ou de le faire
fuir. Pour les mises à l’eau (les plongeurs), la
distance conseillée est de 15 mètres, au risque,
là encore d’effrayer la baleine et pour la propre
sécurité de l’usager. "Si on observe
que leur comportement change, il faut les laisser tranquilles.
Si on remarque qu’elles changent de trajectoire, cela veut
tout simplement dire qu’elles n’ont pas envie"
rappelle Laurent Moysset.
-
Verbalisations -
Les différentes points de la charte n’ont
pourtant pas de valeur réglementaire et n’orientent
pas les verbalisations des usagers de la mer. Assurés par
les agents de la Réserve naturelle marine de La Réunion,
la Direction de la mer sud de l’océan Indien (DMSOI),
ou les agents de la Brigade nature océan Indien, les contrôles
peuvent donner lieu à une contravention en cas d’infraction.
En revanche, ces différents acteurs appliquent les règles
d’un arrêté ministériel paru en 2011,
qui condamne la perturbation intentionnelle des cétacés,
leur poursuite et leur harcèlement. Les usagers adoptant
un mauvais comportement envers les animaux risquent une amende
s’élevant entre 150 et 250 euros.
Environ cinq verbalisations de ce genre sont appliquées
à chaque saison des baleines dans les eaux réunionnaises.
"Nous verbalisons dans la mesure du possible, mais c’est
quelque chose qui n’est pas évident" explique
Nicolas Mariel, directeur adjoint de la DSMOI. La difficulté
: prendre les usagers sur le fait, puisque les agents assermentés
sont repérés de loin par les plaisanciers, qui changent
immédiatement de comportement à leur arrivée.
La DMSOI a la particularité d’utiliser un "bateau
banalisé", plus discret pour repérer les fauteurs
de troubles. "On pourrait en voir plus, mais c’est
aussi une question de disponibilité des agents en mer"
ajoute de son côté Laurent Moysset.
-
Attrait touristique -
La "police de la mer" est depuis cette année
appuyée par des agents de l’association Globice,
qui, tous les jours en mer, entre le Port et Saint-Leu, "font
un énorme travail de sensibilisation auprès des
usagers de la mer. Ils distribuent des dépliants, expliquent
les différents points de la charte et pourquoi il est important
de la respecter pour avoir de meilleures observations (...) Plus
on va respecter les règles, plus les animaux s’approcheront
du bateau" souligne Laurent Moysset.
Même "si des mauvais comportements sont signalés
chaque année" - Globice invite également les
usagers à signaler les cétacés observés
pour effectuer leur recensement - les choses s’améliorent
avec le temps.
"Je n’ai jamais eu de remontées d’actes
de cruauté, mais de comportements stupides, comme quelqu’un
qui a chevoché le dos d’une baleine, ça oui,
c’est déjà arrivé" témoigne
le responsable de Globice, rappelant que la baleine, aussi belle
soit-elle reste un animal sauvage et de ce fait, potentiellement
dangereux.
Sur la terre ferme, les baleines font également le bonheur
des opérateurs touristiques. Sur le front de mer de Saint-Gilles,
"les loueurs de bateau sont pris d’assaut dès
que la météo est bonne, les restaurants travaillent,
l’effet baleine sur la fréquentation du port est
énorme" décrit Laurent Moysset.
En espérant que la saison s’achève de manière
exceptionnelle, comme elle a commencé. jm/
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Publié
ce samedi 19 août 2017 à 3h/ts/www.ipreunion.com -
[PHOTOS] Une saison des baleines exceptionnelle - La brigade marine
Quiétude veille sur les cétacés
Une
brigade se charge d'assurer la tranquillité des géantes
des mer depuis le début de la saison. Baptisée "Quiétude",
du nom de leur bateau, la structure se compose de quatre agents.
Ils veillent au respect de la nouvelle charte d'approche des baleines,
étendue aux dauphins et aux tortues marines. (Photos d'archives)
Ces opérations de médiation et de sensibilisation
s’inscrivent dans le cadre des mesures compensatoires prévues
pour la construction de la nouvelle route du littoral. Anne-Emmanuelle
Landes, Sylvain Delaspre, Mayeul Dalleau et Ludovic Hoarau travaillent
pour le centre d’étude et de découverte des
tortues marines. Une organisation scientifique basée à
Saint-Leu. Ils assurent leurs missions quotidiennes à bord
de leur embarcation, postée à la Base nautique de
l’Ouest. Le quatuor dispose également de son propre
matériel. Ludovic Hoarau détaille la façon
de procéder de son équipe.
"Notre présence dépend de l’activité
en mer et du nombre de baleines. Nous allons au contact des professionnels
et des usagers sur le plan d’eau quand les comportements
ne sont pas adaptés. Nous leur demandons de garder une
distance envers les cétacés car il y a de plus en
plus de monde autour d’eux. Nous avons un rôle de
sensibilisation et de surveillance. Nous leur rappelons aussi
la charte d’approche élargie aux tortues et aux dauphins",
commente-t-il.
- Pratiques répréhensibles -
Le centre des tortues se charge également de promouvoir
le label O2CR (Observation certifiée responsable des cétacés).
Les opérateurs labellisés se doivent de respecter
la charte. Quiétude intervient en fonction de l’attitude
des gens. Notamment en cas de pratiques répréhensibles.
"Lorsqu’il y a des comportements de harcèlement
et de poursuite de baleines ou de dauphins par exemple. Ce sont
des pratiques sauvages. Le harcèlement est répréhensible
depuis un décret de 2011. La charte n’est pas réglementaire
mais elle existe", ajoute Monsieur Hoarau. Lui et ses collègues
restent en lien avec les autorités.
La Réserve marine, la Gendarmerie nationale, la brigade
nautique Océan Indien et la direction de la mer. En cas
d’infraction, les informations remontent à ces instances.
Des poursuites peuvent ainsi être engagées. Les procès-verbaux
suivent parfois. Notamment lors de contrôles inopinés.
Et selon lui, les relations avec les professionnels et les plaisanciers
se déroule correctement. Enfin, pas toujours… "Dans
95 % des cas, nos interventions sont très bien accueillies.
Les gens ne sont parfois pas au courant de la charte et réagissent
très bien à nos discours. Ils adoptent des attitudes
responsables. Mais il y a parfois des électrons libres
qui ne veulent rien entendre et cela s’avère difficile
avec eux. Nous sommes à une vingtaine d’intervention
par jour. Soit 150 à 200 depuis un mois."
Ludovic Hoarau évoque une saison à son apogée.
"Je n’ai jamais vu une telle saison avec des baleines
de partout. Quand il y a beaucoup de bateaux qui les entourent,
nous disons aux usagers de changer de groupes car il y en vraiment
énormément. Il ne faut pas hésiter à
prospecter et à être patient." En attendant,
la brigade Quiétude continuera de veiller sur la tranquillité
des géants de mer. Et ce malgré les récalcitrants.
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Zinfos974
- Lundi 21 Août 2017 - 10:18 - Communiqué - Participez
au programme scientifique de photo-identification des baleines
a` bosse
Cette
année 2017 s’annonce être un cru exceptionnel
en termes de fréquentation de nos côtes par les baleines
à bosse. Chaque jour, le spectacle est au rendez-vous et
de nombreuses personnes peuvent en profiter, tant en mer que depuis
la côte. Les équipes de Globice se mobilisent tous
les jours pour identifier un maximum d’individus mais nous
avons besoin de vous pour participer à cet effort de recensement
!
Chaque année, pendant l’hiver austral, les baleines
à bosse fréquentent les eaux de l’île
de La Réunion afin de s’accoupler ou mettre bas.
Depuis deux années (2015 et 2016), les observations de
baleines à bosse ont été en nette diminution,
non seulement dans les eaux réunionnaises, mais aussi à
l’échelle régionale, dans tout le sud-ouest
de l’océan Indien. Mais cette année, nos amies
font un retour tonitruant dans notre région. Depuis début
juillet, chaque sortie en mer est l’occasion de rencontrer
des dizaines de baleines et de tenter d’en photo-identifier
un maximum.
Qu’est-ce
que la photo-identification ?
Cette méthode consiste à photographier une partie
du corps d’un animal présentant des caractères
individuels stables permettant de l’identifier. Pour les
baleines à bosse, c’est la forme et/ou la pigmentation
de la face ventrale de la nageoire caudale qui permet d’identifier
chaque individu. Cette méthode permet de suivre les individus
identifiés tout au long de la saison, ainsi que de mettre
en évidence le retour de certains individus dans les eaux
réunionnaises en fonction des années :
Comment participer ?
Envoyez vos photos en résolution maximale à l’adresse
photoid@globice.org en précisant la date du cliché
et le lieu le plus précis possible de l’observation
(ou dans l’idéal, le point GPS)
Nous nous engageons à vous répondre rapidement.
Si vous êtes le ou la première à identifier
une baleine, vous pourrez alors proposer un nom pour cette baleine.
Pourquoi
est-ce important ?
Cette année, un très grand nombre de baleines se
sont données rendez-vous le long de nos côtes; il
nous est quasi impossible de toutes les identifier.
De
plus, jusqu’à présent, nous avons eu très
peu de recaptures, c’est-à-dire de baleines qui ont
été identifiées plusieurs jours de suite
; cela signifie qu’en ce début de saison, ces baleines
ne font que passer le long des côtes de la Réunion
et partent ensuite vers d’autres destinations, principalement
Madagascar.
Si nous ratons leur caudale une journée, il y a de grands
risques de ne pas les revoir par la suite ; Chaque photo-identification
est donc très importante !
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Image
IPRéunion
par
www.ipreunion.com - le 25 août 2017 à 03:00 - Baleine,
baleineau et plongeur se rencontrent dans l’océan
Elles
se donnent en spectacle depuis le mois de juin : les baleines
font plaisir à leurs nombreux observateurs. Entre 120 et
150 cétacés ont été identifiés
par l’association Globice depuis les premières observations.
Découvrez leur ballet sous l’oeil de notre photographe,
qui a survolé l’océan alors que se rencontraient
baleine, baleineau et plongeur.
Le Port, Saint-Leu, les Roches Noires, le Barachois... elles sont
partout ! Les baleines se plaisent visiblement à faire
le tour de notre île depuis leur arrivée en juin
dernier. Et les côtes réunionnaises doivent certainement
leur plaire, tant elles sont aperçues quotidiennement depuis
les bords de mer.
Pour rappel, une charte d’approche est en vigueur pour ne
pas effrayer ou blesser les cétacés. Il est, par
exemple, interdit pour une embarcation d’encercler l’animal.
Le bateau doit également couper tout moteur dès
lors qu’il se situe à 300 mètres d’une
baleine.
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par
www.ipreunion.com - le 5 septembre 2017 à 03:00 - Trois
nageurs font fuir une baleine et son petit -
Une
vidéo
très explicite a été mise en ligne par Réunion
en Lèr. Des images filmées au large du Cap Lahoussaye
par un drone montrent une baleine et son petit fuyant devant trois
nageurs qui se dirigent vers eux. "Les baleines s’approchent
très près des côtes. Malheureusement, elles
sont très souvent harcelées, aussi bien par les
bateaux, les jet-skis, que les nageurs, ce qui les fait fuir et
complique ainsi leur observation depuis la terre. Cela pénalise
les Réunionnais qui n’ont pas les moyens de les approcher
au plus près..." commente Réunion en Lèr
qui rappelle "qu’il ne faut pas nager de façon
active vers les baleines, mais se laisser approcher et surtout
ne pas les approcher à moins de 15 mètres"
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Zinfos974.com
- Dimanche 19 Novembre 2017 - 12:04 - La grande Une - Saison des
baleines 2017: Plus de 270 individus identifiés, un record
Après deux années particulièrement pauvres
en termes d'observation, la saison des baleines 2017 a eu de quoi
émerveiller. De début juillet au 7 novembre, ce
sont pas moins de 270 individus différents qui ont été
observés, offrant un exceptionnel spectacle.
"C'est un chiffre record. Avant ça, la meilleure saison
était en 2013, avec 179 baleines répertoriées",
indique Laurent Mouysset. Le responsable administratif de Globice
précise que le travail de "décorticage"
des photo-identifications n'est pas encore totalement terminé,
et pourrait encore légèrement faire grimper ce nombre.
"On a vu pas mal de groupes actifs, avec des mâles
se battant pour les femelles. On a aussi vu beaucoup de baleines
accompagnées de baleineaux. On ignore d'ailleurs où
a eu lui la reproduction", poursuit le passionné.
"Par contre, il y a peu de fidélité. Depuis
le début de la photo-identification, en 2001, seule une
trentaine de baleines passées à La Réunion
y sont revenues, alors que nous avons 1150 caudales dans notre
catalogue".
Les baleines gardent leur secret
Mais comment expliquer une telle différence d'une année
sur l'autre ? "On n'a pas d'explication concrète",
concède Laurent Mouysset. "Pour les deux années
passées, on peut penser que c'était lié au
phénomène El-Niño. Mais on ignore les facteurs
qui ont contribué à rendre cette année 2017
si exceptionnelle".
Ainsi, pour l'an prochain, aucune prédiction. Juste l'espoir
que les géants des mers soient de nouveau au rendez-vous.
Pour rappel, si la saison des baleines est désormais terminée,
la charte d'approche reste applicable aux dauphins et aux tortues,
qu'il convient de respecter et de ne pas approcher de trop près. Marine
Abat - marine.abat@zinfos974.com
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