"Lu dans la presse en 2011"

Clicanoo.com - publié le 8 janvier 2011 - 30 000 fêtards, 32 tonnes de déchets
Les autorités ont dressé hier le bilan officiel du plan d’accompagnement de la beach party du réveillon de l’Ermitage. Si le dispositif de prévention est globalement satisfaisant, l’impact environnemental laisse encore à désirer. Les quelque 30 000 fêtards de la Saint-Sylvestre ont produit 32 tonnes de déchets sur trois jours. Soit l’équivalent d’un kilo par personne ! Signe d’une amélioration du civisme : 75% de ces volumes ont été collectés dans des sacs poubelles. En revanche, cinq tonnes d’ordures ont été laissées en vrac sur la plage. “C’est mieux que l’an dernier (Ndlr : 12 tonnes de déchets), mais on ne peut pas se satisfaire de ce résultat”, commente la députée-maire Huguette Bello, qui appelle les Réunionnais à “faire la fête proprement”. Certains ont par exemple oublié de rapporter leur réfrigérateur (450 kilos d’encombrants retrouvés sur la plage), et beaucoup n’ont pas trié leurs déchets. De quoi pousser les acteurs à améliorer la sensibilisation citoyenne en vue du prochain réveillon, sur les bases du partenariat public-privé-associatif constitué pour ce “plan nouvel an gadiamb”. “Ce partenariat exemplaire doit devenir une référence pour d’autres sites de grande fréquentation comme le Maïdo ou Mafate”, souligne Huguette Bello. Reste que le coût de cette mobilisation ne sera indolore pour le contribuable saint-paulois : on parle d’une facture de 150 000 euros ! Côté sécurité “pas de fait de grave à déplorer”, rapporte le commandant de compagnie de gendarmerie de Saint-Paul. À signaler tout de même quelques interpellations pour possession ou vente de drogues dures (amphétamines), et toujours de nombreux de conducteurs contrôlés en état d’ivresse au petit matin V.B.
Clicanoo.com - publié le 17 janvier 2011 - Le phare de Bel Air, un monument historique
N’en cherchez pas d’autres à La Réunion ! Depuis la disparition du phare du Port, à la Pointe des Galets, le phare de Sainte-Suzanne est unique dans l’île. Construit en 1845, l’édifice est aujourd’hui inscrit au titre des monuments historiques. S’il est impossible de grimper à l’étage, des expositions et des animations diverses sont régulièrement organisées au rez-de-chaussée : atelier cuisine, journée du patrimoine, présentation d’objets lontan, retour sur l’histoire maritime de l’île... L’édifice devrait abriter sous peu le futur musée de la mer. Un projet porté par diverses associations, dont l’Association Ville Animée de Sainte-Suzanne. La structure devrait accueillir des expositions permanentes et itinérantes. L’étage du phare de Bel Air devrait également être réhabilité, pour le plus grand bonheur des visiteurs.
Le 1er février 2011 - Le Quotidien - BOUCAN CANOT RÉSERVE MARINE PROTÉGÉE - En bouteilles, c'est plus facile -
Les gendarmes de la brigade nautique ont interpellé un braconnier qui n'aimait ni la réserve marine, ni l'apnée.
Un Réunionnais originaire de Sainte-Rose âgé de 26 ans est ressorti vendredi des locaux de gendarmerie de la brigade nautique du Port un peu plus léger que ce qu'il n'était rentré quelques heures plus tôt. En effet, les gendarmes qui lui reprochent une série d'infractions lui ont confisqué tout son matériel de pêche pour une valeur de plus de 600 euros.
Quelques jours plus tôt, mercredi matin vers 6 h, il a été surpris en train de pêcher à droite de la plage de Boucan Canot, près de l'ancien hôtel Maharani, sur le tombant. Là, il a attrapé 9,9 kg de poissons en tout genre (vivaneau, cardinal, mérou) pour une valeur à la revente de plus de 150 euros. Jusque-là, rien d'illégal, sauf qu'il pêchait dans la zone de protection renforcée de la réserve et à l'aide de bouteilles de plongée. Il a également pris une-langouste dont la pêche est interdite jusqu'au 1" mars et il l'a prise en la fléchant.
Pour toutes ces infractions, il risque une sanction administrative, c'est-à-dire une amende pouvant aller jusqu'à 1 500 euros. Après être passé entre les mains du procureur, le dossier a été transmis aux Affaires maritimes. Aurélien LALANNE

Le 05 mars 2011 - Une plate-forme destinée au projet Pazflor passe au large de la Réunion ?

Longueur, 325 m., largeur, 61 m., hauteur, 32 m., poids, 120 000 tonnes c'est la plus grande unité flottante de production et de stockage de pétrole du monde acquise depuis peu par Total.
Ce que je comprends moins c'est la route du bâtiment que je vois naviguer vers le nord. En principe, pour aller de la Corée du Sud où elle a été construite, vers l'Angola où elle sera installée, la plate forme devrait faire route dans l'autre sens !
Je vais me renseigner.
Bonjour la boulette! C'est pas çuilà !

Clicanoo.re - publié le 10 mars 2011 - Total Angola démarre son plein aujourd’hui
L’arrivée de l’immense plateforme pétrolière de Total Angola, baptisée Pazflor, est prévue ce matin vers 6h (lire notre édition du 8 mars). Avec ses 325 m de long, 61 m de large et 32 m de haut, cette unité de production (FPSO) restera au large de La Réunion près de deux jours. Elle ne s’installera pas dans la bande des 4 milles nautiques entre le Cap Bernard et le Cap La Houssaye, mais, après changement, à environ 10 milles nautiques au nord du port Est selon l’agence maritime, Réunion service maritime, en charge de l’opération. Le port ne peut évidemment pas accueillir un tel mastodonte. Aujourd’hui, trois à quatre conteneurs, contenant du matériel et des vivres entre autres, vont être amenés à bord par des remorqueurs avant que ne démarre le ballet des hélicoptères. En effet, ce sont ceux-ci qui vont “débarquer cent personnes et embarquer cent autres personnes”, signale Réunion service maritime. Cette unité de production, en provenance de chantiers navals coréens, se dirige vers l’Angola. C’est là-bas, à 150 km des côtes, que la concession offshore exploitée par Total et d’autres compagnies doit aller chercher dans les profondeurs océaniques jusqu’à 220 000 barils de brut par jour.

Clicanoo.re - publié le 11 mars 2011 - Un sursis pour la verrue des Roches-Noires
Le restaurant en ruines de la plage des Roches-Noires ne pourra pas être reconstruit à l’identique. Mais le propriétaire de l’Oasis bénéficie d’un sursis pour déblayer la plage et sécuriser son bâtiment.

La verrue commence, hélas, à faire partie du paysage. Les plagistes s’en accommodent, au point d’étendre leur serviette au pied des morceaux de murs brisés qui jonchent la plage des Roches-Noires. Il y a six mois, la terrasse du restaurant l’Oasis des Roches s’est effondrée sous les assauts de la houle. Devant les réticences du propriétaire à déblayer les ruines, la mairie de Saint-Paul avait pris un arrêté de mise en péril, sur ordonnance du tribunal administratif. Cette procédure laissait un délai de deux mois au propriétaire pour lancer des travaux. À défaut, la municipalité devait s’en charger et faire payer la note au restaurateur. Ce délai est arrivé à échéance le 4 mars. Hier, les services municipaux, le gérant du restaurant et des entrepreneurs se sont rencontrés sur site pour évoquer le dossier. Où en est-on ? Le déblayage de la plage est-il enfin programmé ? “On avance doucement. Nous sommes prêts à lancer des études pour voir ce qu’il est possible de faire”, indique Daniel Maillot, propriétaire du restaurant l’Oasis et de l’hôtel attenant.
                                                      Clémence de la mairie et de l’Etat
Dès lundi, à l’initiative du propriétaire et en accord avec la commune, des travaux de sondage vont être lancés pour tester la résistance du sol. Objectif : déterminer la zone la plus adéquate pour ériger un nouveau mur de protection. Un signe de bonne volonté du propriétaire, qui pousse les services municipaux à lui accorder un nouveau délai pour sécuriser la plage. “Nous sommes toujours dans la discussion, fait savoir Alain Payet, le DGS de Saint-Paul. Sortir la grosse artillerie serait une mauvaise politique. D’autant qu’il était mal venu de faire des travaux à sa place, sans connaître les délimitations du domaine public maritime”. C’est fait en l’occurrence. Le sous-préfet de Saint-Paul nous a indiqué avoir pris connaissance de l’expertise du géomètre expert. Conclusion : la terrasse du restaurant est bien située sur le domaine public maritime. Donc en infraction avec la loi. “La terrasse ne pourra pas être reconstruite à l’identique, au même endroit”, confirme Thomas Campeaux, qui s’apprête à en informer le propriétaire par courrier. Sans pour autant lui adresser un PV pour contravention de grande voirie, comme le voudrait la loi. Le dossier est épineux. Condamner le restaurant l’Oasis des Roches imposerait d’épingler bien d’autres constructions pieds dans l’eau du littoral saint-gillois. D’où la clémence du représentant de l’Etat, qui laisse entendre qu’il ne s’opposera pas à un éventuel projet de reconstruction du restaurant, si la mairie en donne l’autorisation. En attendant que ce ménage à trois se décante, la partie de plage située devant le restaurant reste interdite d’accès au public. Théoriquement du moins, puisque rien ne matérialise cette interdiction. À partir de la semaine prochaine, le bruit d’une foreuse devrait toutefois dissuader les plagistes.                      Vincent Boyer            

Non, ce n'est pas de l'égoïsme de ne parler que de nous dans ces moments terribles, c'est qu'il faut bien faire des choix ...
Clicanoo.re - publié le 12 mars 2011 - La Réunion prévenue en moins de 20 minutes
La station Météo France du Chaudron qui abrite le Centre national d’alerte aux tsunamis de l’océan Indien (CNATOI) a été informé du séisme et du tsunami dévastateur pour les côtes japonaises. Mais l’alerte n’a concerné que les pays riverains du Pacifique. La veille un autre séisme en mer de Bali aurait pu avoir des conséquences pour notre île.

"Jeudi, indique Jacques Ecormier, chef prévisionniste, nous avions reçu un message d’Hawaï. Il nous signalait un séisme de magnitude 6.5 à une profondeur de 518 km et à environ 261 km au nord-est de Denpasar dans la mer de Bali. Le séisme s’est produit à 17h09 (TU). Nous avons reçu le message à 17h16 (TU)." Fort heureusement en raison de sa profondeur ce séisme n’a généré aucun tsunami. Après le coup de semonce du tsunami de décembre 2004, la création d’un système d’alerte aux tsunamis dans l’océan Indien (SATOI) est décidée en mars 2005. La plupart des 27 pays de l’océan Indien ont désigné leur service météorologique comme référent. La France décide d’établir à la Réunion un Centre national d’alerte aux tsunamis dans l’océan Indien, à vocation régionale (CNATOI). Les services de Météo-France fournissent l’infrastructure du CNATOI, adossée au centre météorologique spécialisé de prévention cyclonique de la Réunion. En avril 2005, les dispositions techniques nécessaires sont prises afin de recevoir les messages des centres d’alerte au tsunami d’Hawaï et de Tokyo et de rediffuser ces informations aux États de la zone. Les messages comprennent : les coordonnées de l’épicentre ; la magnitude du séisme et le temps de parcours estimé de l’onde pour atteindre les différentes îles de la zone sud de l’océan Indien. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre au moins, un prévisionniste assure la veille à la station Météo France du Chaudron.
                                          
Coordonnées, magnitude et temps de parcours de l’onde...
En outre pour être certain que l’alerte soit bien reçue, elle est transmise par plusieurs modes d’acheminement, télécopie, courrier électronique, message de l’Organisation météorologique mondiale et appel sur le portable. À cela s’ajoute une communication téléphonique entre le centre de Toulouse et le prévisionniste de permanence. Enfin pour s’assurer que l’alerte a été bien prise en compte, il faut accuser réception à Hawaï ou à Tokyo. Le plan de secours spécialisé tsunami de la Réunion, premier du genre en France, a été élaboré à partir de données fournies par le Commissariat à l’énergie atomique. En tenant compte de l’intensité (magnitude) du séisme, de sa localisation et du temps de parcours estimé de l’onde soit entre 6 et 8 heures pour la Réunion, trois niveaux d’alertes ont été définis. Alerte jaune : hauteur des vagues susceptibles de toucher terre inférieure à 0,50 m. Alerte orange : hauteur des vagues susceptibles de toucher terre comprise entre 0,50 m et 2 m. Alerte rouge : hauteur des vagues susceptibles de toucher terre comprise entre 2 m et 5 m. La décision de déclencher l’alerte appartient au préfet. Compte tenu de la gravité et de la nature des dégâts le préfet peut dans la foulée mettre en oeuvre les plans Rouge ou ORSEC. Des relevés bathymétriques et d’altimétrie sur les côtes sont actuellement en cours. Ces mesures permettront d’alimenter des outils de modélisation numérique afin de mieux évaluer les zones les plus exposées en fonction de l’intensité attendue d’un tsunami. Des cartographies plus fines, commune par commune se substitueront dans l’avenir à celles actuellement annexées au plan de secours spécialisé tsunami .               Alain Dupuis
Clicanoo.re -publié le 6 avril 2011 - Direction de la mer : les dossiers sur le gril
La nouvelle direction de la mer sud océan Indien couvre un large panel de missions. Elle a sur le feu plusieurs dossiers de taille comme la rédaction d’un livre bleu fixant la stratégie française dans la zone ou l’interprofession réunionnaise de la pêche.

Née de la décision de l’État de mutualiser ses moyens ou plutôt de réaliser des économies d’échelle, la nouvelle direction de la mer sud océan Indien (DMSOI) a pris corps le 1er janvier dernier (1). Elle a en charge un large panel de missions. Un peu plus que l’ancienne Direction régionale des affaires maritimes puisqu’elle a récupéré celles du service Phares et balises et plan Polmar (90 engins installés dans les eaux réunionnaises) auparavant intégré à la DDE. Elle a, quoi qu’il en soit, du pain sur la planche.
C’est l’administration de tutelle des gens de mer, en charge de la sécurité des navires, du développement économique, de la police des pêches… et sur une zone maritime s’étendant sur plus de 2,8 millions de km2 (Réunion, Mayotte, Éparses et Kerguelen).
L’une des missions les plus en vue reste celle du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de La Réunion. Avec 25 hommes, ce dernier surveille 24 h/24 h près de 5 millions de km2 d’océan entre le canal du Mozambique et les Kerguelen.
Mais la DMSOI a également en charge “700 marins professionnels à La Réunion ainsi que le volet plaisance”, signale Éric Levert, le directeur. Cette administration s’occupe également de la sûreté des navires. “200 navires sont contrôlés chaque année à La Réunion”. La DMSOI gère également la police des pêches même si elle n’est propriétaire que du patrouilleur Osiris. Elle s’appuie notamment sur les moyens de la Marine nationale et la coopération avec les autres pays de la COI pour assurer cette mission.
                                                 Le livre bleu pour octobre
D’ailleurs, l’efficacité du dispositif Envisat-Radarsat dans les ZEE australes, qui coûte tout de même 2,1 millions d’euros par an à l’État, a donné des idées pour les îles Éparses. La société CLS, qui commercialise les images, devrait tester son utilisation sous peu même “si la zone à surveiller est extrêmement fréquentée, il existe des logiciels pour mieux distinguer les activités des navires”, souligne Jean-Luc Hall, le directeur adjoint. C’est un des dossiers de taille de cette année pour éviter “le pillage de nos ressources marines”.
L’interprofession pêche réunionnaise est également sur le feu. Le dossier est déjà en bonne voie même si la subvention européenne (1,8 million d’euros) n’est pas encore versée.
Enfin, parmi les dossiers du moment qu’il faudra mener avec “l’installation de tous nos services au Port”, la DMSOI planche sur la rédaction du livre bleu pour la zone. Le préfet avait promis ce document, qui vise à définir la stratégie maritime tricolore dans la région, en octobre dernier. Éric Levert note : “Nous attaquons la rédaction. Il s’articule autour de quatre axes : la gouvernance au sein des collectivités franco-françaises et vis-à-vis des états voisins, le développement économique, la protection des milieux marins ainsi que la mise en place d’un système assurant la surveillance et la protection des ZEE (2)”.
Le volet pêche, c’est loin d’être une surprise, y prendra une large place même si les quotas et les fermetures spatio-temporelles se dessinent pour bientôt. Quoi qu’il en soit, le livre bleu de la France dans l’océan Indien devrait être parachevé “en septembre ou octobre”, avance Éric Levert           B.G.

(1) : 85 agents composent la DMSOI.
(2) : Zone économique exclusive allant jusqu’aux 200 milles nautiques.

Clicanoo.re - publié le 29 avril 2011 - Les pêcheurs plaisanciers attaquent l’arrêté du préfet
Deux pêcheurs plaisanciers attaquaient en mars dernier un arrêté préfectoral réglementant l’exercice de la pêche maritime de loisirs dans les eaux de La Réunion. Les pêcheurs contestaient l’interdiction d’utiliser un treuil électrique. Mais le préfet considère que ce mode de pêche a connu un développement trop rapide et s’avère trop efficace pour une activité de loisirs. Après des mouvements de protestations en 2005, le préfet a autorisé ce dispositif mais a limité sa puissance et son utilisation aux week-ends et jours fériés. Par ailleurs, les captures effectuées par le pêcheur doivent être enregistrées chaque mois à la direction des affaires maritimes. Le préfet s’appuie sur les analyses de l’Institut Français de recherche pour l’exploitation de la mer de la Réunion (Ifremer) qui concluent à la fragilité des stocks côtiers, en observant que les rendements des plaisanciers en 2007-2008 sont proches de ceux des pêcheurs professionnels. Par ailleurs, le préfet s’avère compétent pour prendre cet arrêté contrairement à ce qu’en disent les pêcheurs. Le tribunal a rejeté la demande des requérants.

2 réactions : et vous ?
ll serait encore plus simple et plus efficace pour les ressources d’interdire les casiers et les filets pour la pêche plaisance et ce sur l’ensemble des eaux françaises.
le prefet a raison a ce stade le plaisancier de vient simili pro , mais chut il ne faut pas le dire haut et fort, c’est un petit monde bourre d’hypocrites sans scrupule. On le sait bien que la pêche récréative de loisirs c’est pour sa conso perso voire familiale mais malheureusement ce n’est pas et jamais le cas !

Arrêté du 29 janvier 2007

Clicanoo.re - publié le 29 avril 2011 - 11 kilos dans le filet des braconniers
C’est une de leur plus belle capture. Hier en début d’après-midi, deux éco-gardes de la réserve marine patrouillent sur la pente externe, au niveau de Grand Fond, à Saint-Gilles. Dans cette zone à protection renforcée, il est interdit de pêcher. Lorsqu’ils aperçoivent deux chasseurs sous-marins qui prennent la fuite. Les deux braconniers sont arrêtés quelques minutes plus tard, avec l’aide des gendarmes de Saint-Gilles et la brigade nautique du Port. Leur filet, particulièrement bien garni était composé de onze kilos de poissons : trois espèces de mérous, dont certains de belle taille, un plate z’ailes jaunes de 2,5 kg, un rouget de 500 g, etc. Un des deux contrevenants a récidivé. Il risque jusqu’à 22 500 euros d’amende. Selon Bruce Cauvin, responsable sensibilisation éducation au sein de la réserve, ce type de scénario apparaît plus fréquemment. “On commence à voir de plus en plus de gros poissons, de deux kilos, comme ceux-ci”, raconte-t-il . D.F.B         
Clicanoo.re - publié le 9 juin 2011 - La Réserve Marine va changer de patron
Le directeur de la Réserve marine, Emmanuel Tessier, quittera ses fonctions dans les prochaines semaines alors que le plan de gestion doit être définitivement adopté cet hiver.

Emmanuel Tessier, l’actuel directeur de la Réserve naturelle marine de la Réunion, quittera son poste prochainement. L’information circule depuis quelques jours maintenant dans la zone balnéaire et nous a été confirmée à demi-mots par l’intéressé. L’homme devrait selon nos informations prendre la direction du Pacifique pour participer à la création d’une structure comparable entre la Nouvelle-Calédonie et l’Australie. Emmanuel Tessier dirige la réserve depuis sa création officielle en 2007 mais présidait également auparavant l’Association Parc marin, choisie par l’Etat pour piloter la nouvelle institution. C’est donc une page importante de l’histoire de la Réserve qui se tourne. Celle des premières années et des nombreux conflits notamment qui ont accompagné sa naissance.

Depuis les ralé-poussé et les manifestations des débuts, force est de constater que le périmètre de protection a su se faire accepter malgré tout. Car si de nombreux braconniers continuent de se faire épingler dans le lagon, l’époque des balises et panneaux saccagés semble enfin révolue. Il faut noter cependant que le directeur quitte ses fonctions alors que la Réserve n’a pas encore bouclé officiellement son plan de gestion, toujours en cours de validation. Le calendrier initial prévoyait une adoption définitive cet hiver. Le nom de son remplaçant n’a pas encore été dévoilé. Pour mémoire, la Réserve Marine fonctionne à travers un groupement d’intérêt public créé pour une durée de 15 ans et dont l’État, le Département, la Région, les communes concernées et le Parc National sont administrateurs. Elle se divise en quatre cellules chargées chacune d’un volet d’action. En plus de la cellule administration et gestion, la Réserve possède en effet une cellule technique et de surveillance, celle qui regroupe les éco-gardes, une cellule de recherche, en charge des études scientifiques et enfin une cellule Éducation et sensibilisation, en lien avec le grand public. R. Lt.

Clicanoo.re - publié le 9 juin 2011 - Les îles de l’océan Indien regardent enfin vers la mer
En mai dernier, dans la continuité du Grenelle de la mer, le président Sarkozy demandait à chaque région française disposant d’une bordure maritime de rédiger un “livre bleu de la mer” qui sera remis au Premier ministre en avril prochain et rendu public lors d’assises de la mer qui se tiendront dans notre île en septembre prochain.
Tout au long de la journée d’hier, à l’Institut d’administration des entreprises à Saint-Denis plus de 120 participants, administrations de l’État et établissements publics territoriaux, élus, syndicats, professionnels, organisations environnementales et personnalités qualifiées de la Réunion, de Mayotte, des Terres australes et antarctiques françaises ont planché au sein de quatre ateliers sur les thèmes de la gouvernance, de la préservation et de la gestion durable des milieux, du développement économique durable et sur l’action de l’État en mer. “La zone maritime de l’océan Indien, c’est 17 millions de km2. La zone économique exclusive couvre 2,6 millions de km2, a rappelé Michel Lalande, préfet de la Réunion qui avec Hubert Derache, préfet de Mayotte et Patrick Venant, secrétaire général des TAAF a présidé le séminaire. Au 21ème siècle la mer est un des facteurs de développement économique et social. Cela passe bien évidemment par la coopération régionale avec les autres pays de la zone. Nous devons tous regarder vers la mer.”

À l’occasion de ce séminaire, Maurice Cerisola, président de l’Institut de l’administration des entreprises a annoncé la création la semaine prochaine d’un Cluster Réunion. Il aura vocation à faire du lobbying pour attirer des investisseurs. Dans le milieu maritime, un euro de chiffre d’affaires, trois euros doivent être investis.” - A.D.

D'après Le Quotidien de la Réunion - mercredi 03/06/11 - Roches Noires L'Oasis jette l'éponge
Au terme d'une année de procédures, le propriétaire du restaurant l'Oasis aux Roches-Noires, détruit par la houle de septembre, est en passe de jeter l'éponge. Propriétaire et État s'opposent toujours sur ies limites du parcellaire.
Le fort train de houle qui déferle en ce moment sur La Réunion vient nous rappeler la situation du restaurant l'Oasis des Roches-Noires, à Saint-Gilles. Voilà en effet presque un an, début octobre 2010, que le mur de soutennement qui protégeait l'établissement s'est affaissé, entraînant avec lui la terrasse.
Depuis, le restaurant est fermé, ses employés licenciés et les ruines de l'ancien mur jonchent encore la plage des Roches-Noires. Quant au bras de fer qui oppose depuis plusieurs mois le propriétaire du restaurant aux autres acteurs du dossier (mairie, sous-préfecture, TCO), il s'éternise.
Le propriétaire, Daniel Maillot, envisage de guerre lasse, de jeter l'éponge et considérer son établissement de restauration définitivement perdu. «Nous en sommes à une dizaine de réunions, infructueuses jusqu'à présent », se défend le propriétaire, pour lequel la reconstruction d'un mur de protection indispensable à la construction d'une nouvelle terrasse et la réouverture du restaurant est un préalable. « Depuis un an,. je multiplie les propositions, les devis. Je me suis engagé à investir jusqu'à 400 000 euros, en pure perte ». Daniel Maillot affirme se battre dans le vide, aujourd'hui découragé par les refus de la collectivité et de l'État. « On s'oppose sur les limites du domaine public maritime et j'attends toujours que le sous-préfet les identifie ».
Au-delà, le propriétaire de l'Oasis revient sur les événements qui, selon lui, ont favorisé la disparition de l'établissement. « Avec d'abord la construction du poste MNS, laquelle aurait provoqué une brèche dans le mur voisin, puis la fragilisation du mur de l'Oasis. « Je ne l'invente pas, c'est même le BRGM qui préconise des réparations afin de consolider l'ensemble ». Pour Daniel Maillot, dans de pareilles conditions, la destruction de son mur par la houle était inéluctable...
De son côté, la sous-préfecture évoque le caractère trop «définitif» du mur proposé par Daniel Maillot. « On ne peut accepter un mur à l'identique alors que la collectivité entend prochainement réaménager cet espace », souligne le sous-préfet, Thomas Campeaux.
Par ailleurs, le représentant de l'État défend sa position en matière de délimitation. «Nous, sommes sûrs de notre bon droit, pour avoir fait de longues recherches sur les pas géométriques et les jurisprudences en la matière. Il apparaît aujourd'hui que les limites de la parcelle achetée par le premier propriétaire en 1923 ont largement été outre-passées au fil des ans, pour s'étendre sur le domaine public maritime ».
C'est bien là que le bât blesse. Propriétaire et État ne s'entendent pas sur les limites de la nouvelle propriété. Limites jugées bien insuffisantes par Daniel Maillot pour autoriser une relance d'activité. Pour l'État en revanche, la question ne se pose plus et la chute du mur fut l'occasion de remettre à plat les périmètres protégés. «Je reconnais au propriétaire la légitimité de protéger son bien, mais il ne pourra pas ériger un nouveau mur en lieu et place de l'ancien ».
Hier, face à l'imminente arrivée du fort train de houle, Daniel Maillot a écrit à la députée-maire afin de lui faire part de son inquiétude et de la vulnérabilité de son immeuble d'habitation, la résidence Caro, désormais directement exposée aux vagues.

Clicanoo.re - publié le 26 juin 2011 - Plus d’un an de retard pour les nouvelles Roches Noires
SAINT-GILLES-LES-BAINS. Finalement soumis à une enquête publique, les travaux de la plage des Roches Noires vont prendre plus d’une année de retard. L’arrivée des gradines et de l’esplanade piétonne est repoussée à fin 2013.

Usées par le temps, la mer et des aménagements trop hâtifs, les Roches Noires, haut lieu touristique de la station balnéaire, ont plus que jamais besoin d’un réaménagement complet. Un projet déjà ancien souhaité par la grande majorité des riverains que la municipalité saint-pauloise a relancé à son arrivée en mairie en 2008. Après trois années de préparation, le projet devait aboutir ces prochaines semaines avec le lancement de la première phase des travaux. Fin avril, le dossier de consultation des entreprises était bouclé, l’ensemble des études réalisées. Trois réunions avaient été menées en amont avec les écoles de surf, les commerçants, les riverains et l’ensemble des professionnels usagers de la place. Le financement sur les fonds Feder était même en cours d’attribution. Problème : la ville n’avait pas envisagé de soumettre ce projet relativement consensuel à enquête publique. « Même le site de la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement de la préfecture indiquait que ce n’était pas nécessaire pour les chantiers au coût inférieur à 1,9 million d’euros », explique Christophe Pomez, l’élu en charge du projet.
                                                Résister à la houle
« Mais entre-temps, il y a eu la loi Grenelle 2 et lors d’une réunion avec les services de l’Etat, il a été jugé nécessaire de soumettre l’étude d’impact environnemental et l’enquête loi sur l’eau à enquête publique. Compte tenu du projet, je suis bien sûr favorable, mais si nous l’avions su en novembre, nous aurions gagné du temps ». Résultat : la procédure devrait s’étaler sur douze mois avec un délai de purge des recours éventuels de deux mois supplémentaires. Impossible de débuter les travaux avant la rentrée de septembre 2012. Quasiment dix-huit mois de retard sur le planning initial. Le phasage des travaux devrait malgré tout être maintenu. « Nous aurons une première série de travaux du côté sud, mairie annexe, gendarmerie entre septembre et décembre », explique encore Christophe Pomez. Cette phase permettra de tester grandeur nature l’efficacité des équipements retenus, des gradines comme installées il y a quelques années à Boucan mais plus résistantes car plus exposées à la houle et aux courants. Le chantier se déplacera ensuite côté nord, dans le secteur de la Poste, et se prolongera par un nouvel accès piéton entre la nouvelle esplanade, la place du marché, le port et la plage des Brisants. Deux belvédères, un kiosque et des sanitaires sont également prévus sur le front de mer revu et corrigé. La livraison de l’opération est annoncée pour la fin d’année 2013. R. Lt. 
                   

réunion Source : La Réunion (IPR) - Publié le 12/08/2011 à 17h00 - Suite aux fortes houles - Deux balises de la reserve marine endommagées
Suite aux fortes houles de la semaine dernière, deux balises de la réserve marine ont été endommagées, indique la préfecture ce vendredi 12 août 2011 dans un communiqué. La première qui se trouvait au niveau de la passe de l’Ermitage s’est échouée sur le platier. La seconde a vu sa partie fixe remonter dans ma ravine de l’Ermitage. Les causes des ruptures de ces balises sont actuellement en cours d’analyse, afin de définir les mesures techniques les plus appropriées.
Pourtant, ces balises étaient censées résister aux conditions de très forte houle caractéristiques de La Réunion. En effet, à la suite de l’installation des balises flottantes, en 2009 et 2010, il est apparu que les dispositifs classiques ne résistaient pas aux conditions maritimes de La Réunion, caractérisées par des épisodes de très forte houle, des régimes de courant spécifiques, variables en direction et intensité. Les fragilités observées ont conduit à concevoir un nouveau système d’accrochage des balises.
Trois réponses techniques différentes ont été testées. La configuration la plus robuste a ensuite été installée sur l’ensemble des balises : ainsi, après appel d’offres, un marché de sécurisation de l’ensemble des balises flottantes a été mené à terme. Les travaux ont été achevés en avril 2011. Ces deux balises ne sont restées en place que 4 mois.Pour rappel, la réserve nationale marine a été créée par décret du 21 février 2007 pour protéger les récifs coralliens exceptionnels de l’île. Les périmètres attachés à
cette réserve ainsi que les niveaux de protection sont délimités par 12 marques littoral, 14 balises maritimes fixes et 26 balises flottantes. L’emplacement de ces marques et balises est défini par le décret de création de la réserve.
www.ipreunion.com     
Clicanoo.re - publié le 13 août 2011 - Carosse, un village entre deux villes
Souvent considéré comme le quartier déshérité de la zone balnéaire, Carosse a néanmoins conservé son âme de village. Un village de pêcheurs à l’origine, désormais cerné par deux ensembles urbains. Saint-Gilles centre-ville d’un côté, le Mont Roquefeuil de l’autre.

“À 52 ans, mi lé quand même fier d’habiter à Carosse”. Patrick Abner vit ici depuis un peu plus de trois décennies et n’a pas vraiment l’intention de partir. Au début des années 1980, le jeune garçon et sa famille arrivent dans le quartier alors en construction. Ils vivaient jusque-là un peu plus haut, “dans le quartier pikan”, dans la broussaille où s’élèvent aujourd’hui les immeubles du Mont Roquefeuil. “À l’époque, il y avait une sacrée ambiance. C’était un vrai village convivial. Dès que quelqu’un faisait une petite fête, tous les voisins venaient. Il y avait les booms de quartier dans le case, des groupes de musique”. Nombre d’habitants du quartier sont alors des pêcheurs qui bénéficient d’un programme d’habitat social. “Des cases Tomi”, se souvient Patrick. Et puis plus haut, d’autres lotissements ont vu le jour. Caneliers, Carambole, le village s’est étendu. Vers le sud encore, sur la butte juste au-dessus. “C’est quand ils ont construit Mont Roquefeuil que l’ambiance a changé”, constate Patrick. L’ambiance ou plutôt au fil des ans, la vision que les habitants ont d’eux-mêmes et de leurs quartiers. “Nous, Carosse, tout en bas, sans évolution, et eux, Roquefeuil, tout en haut de la pyramide, qui a évolué avec son temps”. Un autre enfant du quartier, une autre figure locale, Guylain Moutama, résume l’amertume générale. “Ils ont déplacé les gens de Saint-Gilles vers Carosse pour pouvoir développer Saint-Gilles mais Carosse n’a jamais eu de contrepartie”. Un réel sentiment d’abandon pour des “villageois” désormais enclavés entre deux pôles urbains. Saint-Gilles d’un côté, Roquefeuil de l’autre. Et au milieu ? “Rien”, assurent les deux comparses. “Rien notamment pour les jeunes. Après, on entend dire que les jeunes de Carosse sont comme ci ou comme ça. Mais ils sont surtout désœuvrés”, reprend Patrick. Pas de véritable complexe sportif quand celui de Roquefeuil est sûrement l’un des plus beaux de la commune. Celui-ci n’est pas loin certes mais il n’est pas dans le quartier. Une série d’oublis que les habitants ont comblés malgré tout. Avec de l’entraide, de la solidarité. Patrick a par exemple installé une salle de sport dans sa cour. Jeunes et moins jeunes s’y retrouvent pour taper dans un sac de sable ou partager un repas. “Quand une inondation abîme une maison ou deux, les voisins sont aussi là pour donner un coup de main”. Une forme de respect aussi. “Les petits jeunes dans la rue, ceux qui sont montrés du doigt, et ben ils disent bonjour. Il y a encore une mentalité dans le quartier. C’est pas plus malsain qu’ailleurs en tout cas”. Des lieux de rassemblement ont subsisté. Renforcés peut-être par ce relatif isolement au cœur de la ville. Le rond coq bien sûr pour des batay en règle. Le terrain de pétanque que les joueurs de Carosse partagent avec des joueurs d’autres quartiers. La boutique de Rosemay également ou encore la table des joueurs de domino. Les dernières années ont même apporté au quartier des zones de convergence avec les “gens d’en haut”, ceux de Roquefeuil. Le Score Express d’abord dans les allées duquel les habitants des deux quartiers se croisent. Et la déchetterie, baptisée déchetterie de Roquefeuil alors qu’elle est en fait plutôt implantée à Carosse. Peu importe, elle fait office de “zone tampon”. “En fait finalement, nou lé un ptit coin trankil, tout simplement”, songe d’un coup Patrick. Un village dans la ville où l’on dit ne craindre ni pour sa voiture ni pour ses marmailles. Et où l’on se réjouit tout de même d’inaugurer bientôt un nouveau case, en espérant y retrouver l’ambiance des débuts. L’ambiance du village pêcheur.      R.Lt

- Un nom dû aux tortues Le nom de Carosse provient en premier lieu du fond Carosse, cet affluent de la ravine Saint-Gilles qui borde le quartier au sud. On attribuerait à première vue ce nom à un quelconque héritage automobile. Il n’en serait rien selon l’historien Alexis Miranville qui s’appuie sur les travaux du docteur Mac-Auliffe. Le terme de Carosse proviendrait en fait selon lui des nombreuses tortues qui peuplaient la zone littorale avant son urbanisation. Les tortues appelées à l’époque carosses. “Vus d’en haut, avec la forme et les dessins de leur carapace d’où dépassaient quatre pieds et un long cou, ces animaux n’étaient pas sans rappeler les carrosses apparus en Europe à la fin du Moyen Âge”, écrit Alexis Miranville. Des véhicules également réputés pour leur lenteur, à l’image du reptile qui peuplait la côte et les bras de ravine, dont probablement le fond Carosse.

- L’AKKO veut dynamiser le quartier
Fondée il y a tout juste deux ans, l’association kartier kreol de l’ouest s’est donné pour mission de redynamiser Carosse. “C’était complètement abandonné. On voit qu’en ville, on organise les guinguettes, le grand boucan etc... Mais ici, dans le premier quartier de Saint-Gilles, rien”, regrette son jeune président, Frédéric Marie Françoise qui a su fédérer nouvelle et ancienne génération autour de son projet. À l’actif de l’association, plusieurs tournois de pétanque, de football et des kermesses organisées avec les moyens du bord, comprenez sans la moindre subvention. “Ici beaucoup de gens se plaignent mais personne n’agit, poursuit Frédéric. Maintenant, il est temps d’agir”.
L’AKKO entend poursuivre son action autour des tournois sportifs mais aimerait aussi œuvrer dans le domaine social, notamment en faveur de l’emploi. “Il n’est pas normal par exemple que les jeunes du quartier ne soient jamais embauchés dans les entreprises qui viennent s’installer dans le secteur”. Les membres de l’association ciblent également une absence de concertation avec les pouvoirs publics et souhaiteraient s’imposer comme un interlocuteur de confiance pour la municipalité. Une pétition circule en ce sens avec déjà 300 signatures glanées dans le quartier. Une rencontre avec le conseiller municipal et conseiller général du secteur est programmée le 23 août à 18h.
Pour contacter l’association et participer à cette réunion : 0692 11 04 14 ou 0692 98 33 55.   

Clicanoo.re - publié le 8 septembre 2011 - Frais de remorquage du pêcheur rescapé : le préfet veut stopper la polémique
Parti pêcher lundi à l’aube au large de Saint-Leu, Eric Moutama a bien failli ne jamais revenir sur terre. Chahuté par la houle à bord de son embarcation, le pêcheur professionnel s’est arrimé à une balise de la réserve marine. Avant d’être hélitreuillé par un hélicoptère de la marine nationale. Son embarcation a été prise en charge par la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Eric Moutama a dû payer 765 euros pour le remorquage vers la Pointe-des-Galets. Interrogé par le Journal de l’île, Eric Moutama a confié qu’il n’avait pas les moyens de débourser une telle somme. Depuis, une polémique est née sur l’opportunité de faire payer le pêcheur qui a reçu de nombreux témoignages de soutien.
                                                   L’HÉLITREUILLAGE N’A PAS ÉTÉ FACTURÉ
“La polémique relative à la prise en charge financière des frais engagés par la SNSM est dans ce contexte particulièrement inopportune”, a réagi hier le préfet. Autrement dit, faire le procès de l’Etat dans ce cas précis a quelque chose de malhonnête. Michel Lalande tient à rappeler que ce n’est pas l’hélitreuillage qui a été facturé, les opérations de sauvetage des personnes étant gratuites. Contrairement au remorquage d’une embarcation : “Les dépenses exposées pour l’assistance aux biens sont, elles, recouvrées forfaitairement” ; “Le montant de la facture à acquitter par le pêcheur (765 euros) est largement inférieur au coût de l’opération supporté par la SNSM (3 000 euros environ)”, souligne un communiqué du préfet. “La SNSM, composée de bénévoles intervenant dans des conditions souvent très difficiles et dangereuses, finance notamment ses actions de sauvetage par les subsides procurés par les opérations d’assistance aux biens.” Le préfet a par ailleurs salué “le grand professionnalisme des acteurs de la chaîne de secours”. Et s’ils ont dû intervenir dans une mer démontée, c’est parce que “le pêcheur secouru a commis plusieurs imprudences” : sortie en mer en dépit des avis de forte houle et pas de réserve de carburant pour rallier un autre port que celui de Saint-Leu. “Ces imprudences sont incompréhensibles, tonne Michel Lalande, particulièrement s’agissant d’un professionnel de la mer, connaissant particulièrement la zone et les phénomènes météorologiques de la Réunion”.               J.T.

Clicanoo.re - publié le 13 septembre 2011 - Un des pêcheurs du requin devant la justice
L’un des trois pêcheurs qui avaient capturé “le requin” de Saint-Gilles en février dernier est convoqué aujourd’hui au palais de justice de Saint-Denis pour s’expliquer sur des infractions liées à son bateau. Le pêcheur sera jugé selon la procédure dite du plaider-coupable. Les trois pêcheurs avaient mené une expédition punitive anti-squale pour répondre à l’attaque dont a été victime un surfeur de 32 ans. Une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de Saint-Denis pour connaître dans quelles conditions avait eu lieu cette capture.

Clicanoo.re - publié le 14 septembre 2011 - Amende avec sursis pour le pêcheur de requin
Le juge de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité du tribunal correctionnel a homologué hier la peine de 2000 euros avec sursis proposée par le parquet à l’encontre du Saint-Gillois qui s’était illustré en pêchant un requin bouledogue le 20 février dernier, au lendemain de l’attaque d’un surfeur par un squale. Instigateur de cette expédition punitive qui avait suscité l’émoi, il était poursuivi par la juridiction de Saint-Denis, non pas pour avoir précisément tué le requin, mais pour diverses irrégularités concernant son embarcation et son statut de pêcheur professionnel : absence de rôle d’équipage, non-renouvellement du titre de navigation et absence de licence de pêche professionnelle en réserve naturelle. Des infractions qui lui valent une peine d’avertissement, occasion de lui rappeler solennellement que la chasse aux requins, qui plus est de manière illicite, n’est pas la solution retenue par les autorités françaises pour endiguer la recrudescence des attaques constatée depuis le début d’année.

Le débarcadère vers 1880 - litho de Roussin -

Clicanoo.re - publié le 17 septembre 2011 - Le débarcadère, prix national de l’aménagement urbain 2011
L’esplanade de Saint-Paul a reçu le prix de l’aménagement urbain 2011 de la part d’un magazine spécialisé en la matière.

Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment, hebdomadaire national tiré à 50 000 exemplaires, vient de décerner le prix de l’aménagement urbain 2011 à la Sedre pour la réalisation de la place du débarcadère à Saint-Paul. L’ouvrage et son esplanade livrés en janvier 2010 ont donc séduit un jury de spécialistes qui devait faire son choix parmi 87 projets concurrents. Cette récompense est a priori une première pour un édifice réunionnais. La ville et l’aménageur se sont donc bien sûr félicités hier de cette nouvelle. “C’est d’autant plus encourageant que les Saint-Paulois se sont tout de suite appropriés le site qui génère beaucoup d’attentes quant à la suite du plan de rénovation urbaine” a notamment commenté Emmanuel Séraphin, adjoint à l’aménagement. La réalisation de cette place et du ponton adjacent s’inscrivent en effet dans une refonte globale du front de mer saint-paulois. L’ancienne capitainerie, devenue ensuite propriété de la DDE, vient ainsi par exemple d’être rachetée par la ville pour la création d’un restaurant gastronomique. L’hôtel Laçay, juste en face, devrait lui abriter dans le futur l’office de tourisme ainsi que divers équipements culturels et touristiques. Des aires de jeux et des jets d’eau sont également en cours d’installation du côté de la piscine. Viendront ensuite la réfection des cheminements entre les différentes zones du secteur et enfin à plus long terme la transformation globale de la place du marché forain. La ville planche pour le moment sur la possibilité d’y adjoindre un parking en sous-sol. En attendant ces futurs chantiers, la ville et la Sedre devront tout de même finaliser complètement ce débarcadère désormais primé, qui, s’il attire énormément de visiteurs, reste toujours déserté par les bateaux. En cause : des défauts de conception au niveau des quais qui rendent tout accostage délicat. “Les nouveaux dispositifs sont déjà commandés”, assure la Sedre. Le prix du Moniteur sera, quoi qu’il en soit, remis à Huguette Bello lors du prochain congrès des maires en novembre, à Paris.            R. Lt.

Clicanoo.re - publié le 20 octobre 2011 - Un marégraphe installé au port de Sainte-Marie
Noe Poffa et Christian Kervella, deux techniciens du Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) achèvent actuellement au port de Sainte-Marie l’installation d’un marégraphe. Après celui du port de la Pointe-des-Galets, ce deuxième appareil est destiné à compléter le réseau d’alerte aux tsunamis dans l’océan Indien. “Il s’agit d’un marégraphe numérique, explique Noe Poffa. Il fonctionne par un principe d’émission-réception d’ondes acoustiques ou radar. Un transducteur est placé au-dessus de la surface de l’eau, il émet une impulsion et capte le signal réfléchi. Le temps écoulé entre l’émission et la réception du signal est traduit en hauteur de la colonne d’eau. Le transducteur effectue plusieurs mesures périodiquement puis les mesures sont moyennées afin de limiter les effets de la houle ou du clapot.” Toutes les quinze minutes, quinze mesures sont envoyées en direction du satellite Meteosat 9. De là, les données sont transmises aux centres d’alerte tsunamis d’Hawaï et de Tokyo. Après le coup de semonce du tsunami de décembre 2004, la création d’un système d’alerte aux tsunamis dans l’océan Indien (SATOI) est décidée en mars 2005. La plupart des 27 pays de l’océan Indien ont désigné leur service météorologique comme référent. La France décide d’établir à la Réunion un Centre national d’alerte aux tsunamis dans l’océan Indien, à vocation régionale (CNATOI). Les services de Météo-France fournissent l’infrastructure du CNATOI, adossée au centre météorologique spécialisé de prévention cyclonique de la Réunion. En avril 2005, les dispositions techniques nécessaires sont prises afin de recevoir les messages des centres d’alerte au tsunami d’Hawaï et de Tokyo et de rediffuser ces informations aux États de la zone . Alain Dupuis       
Clicanoo.re - publié le 3 novembre 2011 - Sports côtiers : “Une montée en puissance anarchique”
Sébastien Guiltat est maître-nageur sauveteur à Saint-Paul. Il vient de soutenir une thèse sur le rôle des sports côtiers dans le développement territorial. Ses recherches mettent en exergue le manque de cohérence dans le secteur et la nécessité de piloter un projet commun.
Qu’est ce qui a motivé votre thèse intitulée "le rôle des sports côtiers dans le développement territorial de l’Ouest : entre nouvelle maritimité et jeux d’acteurs" ?
Un objectif personnel et une rencontre avec un professeur. Olivier Bessy qui a lui même publié un rapport commandité par le CCEE sur les sports de Nature en 2005. Il est resté très généraliste. Cette thèse s’intéresse à une problématique plus particulière et ciblée sur la côte Ouest car je voulais vraiment rentrer dans le détail.
Vous avez commencé il y a cinq ans, quel impact ont eu les six attaques de cette année sur le secteur ?
Hormis le côté tragique, c’est un révélateur. Ça a validé beaucoup de remarques qui ont été faites tout au long de mon travail. On se rend bien compte que le risque requin revient régulièrement. On avait conscience de ce problème et on a rien fait. On attend. Sans projet et du coup, on se retrouve à réagir dans tous les sens face à une tragédie. Au cas par cas. Les études qui sont actuellement menées auraient du être réalisées il y a des années. Peut-être au moins à la création du Parc Marin. Quant à l’impact, cela a mis un coup de frein au développement des pratiques. On ne peut plus plus faire de voile dans la baie de Saint-Paul, on hésite à mettre des enfants sur des planches de surf, même la plongée en pâti.
Pourquoi orienter vos recherches sur les sports côtiers ?
Dans le début des années 90, il y a eu la création de la Maison de la Montagne. On a assisté à une mise en valeur des Hauts, à l’époque ils étaient très à la traîne en terme d’aménagement du territoire. La Maison réunissait tous les partenaires et elle a beaucoup œuvré pour développer les sports de Nature. Les Bas n’ont pas été pris en compte, du moins jusqu’en 2006 avant que la Maison de la Montagne et de la Mer ne disparaisse un peu plus tard. Peut-être que les décideurs se sont dit que les sports côtiers se développaient tout seuls, naturellement, que ça coulait de source. Oui, les sports côtiers sont relativement bien développés mais il y a eu une montée en puissance anarchique.
Votre thèse préconise-t-elle une solution ?
Il faut une cohérences à l’échelon supérieur. Les diagnostics ont été fait, soit par les consultants soit par les universitaires. Maintenant, il faut mettre en place une sorte de pilotage par le projet. Avec un maître d’œuvre à sa tête. Ça m’intéresserait de travailler sur ces problématiques et de réfléchir, non plus dans l’urgence, et d’avoir une vision plus transversale. Le sport ce n’est pas que pour les sportifs, le sport c’est également l’aménagement du territoire.      Entretien : Laurène Mazier       
Clicanoo.re - publié le 25 novembre 2011 - Les plaisanciers passent à l’offensive
Le Port. Sous la houlette de son nouveau président Rémy Bolzer, l’association des amodiataires du port de plaisance veut pousser la CCIR à engager les améliorations nécessaires au site. Un questionnaire de satisfaction circule actuellement.

Face à l’immobilisme de la CCIR, Rémy Bolzer, plaisancier installé à quai depuis mars, a décidé de monter le ton. "A un moment, il faut dire la vérité", lâche-t-il. Il fait allusion à la piètre gestion d’un outil qui pourrait rayonner sur toute la ville. "C’est dommage, on a tout pour réussir à faire quelque chose de bien". Le Breton s’est lancé dans la rédaction d’un questionnaire adressé aux pêcheurs, commerçants, simple usager... Bref, tout ceux qui fréquentent les lieux peuvent se prononcer sur plusieurs volets : les prestations, la sécurité, l’environnement, l’accueil, etc. La case "pas satisfaisant" risque de revenir très souvent. Une fois les résultats connus, ce sondage peut servir d’argument implacable et pourquoi pas créer un électrochoc chez le gestionnaire.
                                           GÉNÉRER UNE ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
Car le malaise est grand sur la darse de plaisance. Ce qu’exige en premier lieu Rémy Bolzer, tout comme ses homologues, c’est la sérénité. Encore cette semaine, un scooter a disparu sur un ponton. "La chambre de commerce est dans l’obligation d’assurer la sécurité ici. Or, elle ne le fait pas", regrette-t-il, s’interrogeant sur l’opportunité de mener une action en justice. Au delà de cet aspect, Rémy Bolzer fourmille de préconisations. Les plus évidentes, comme offrir le minimum aux navigateurs de passage : des infos pratiques sur les locations de voiture, la météo, etc. Comme ce fut souvent le cas par son passé, il organiserait bien des festivités, pour créer de la vie, tout simplement. "Pourquoi ne pas faire un salon de bateau d’occasion ? La population pourrait voir à quoi ressemble l’intérieur d’un bateau", suggère-t-il. Il est convaincu que ce site offre un sacré potentiel. Exploité, il pourrait générer une activité économique, ce que tous les professionnels du coin souhaitent avec vigueur. Autant d’éléments que les responsables peinent à mettre en place. Par-contre, la commune note ces remarques avec intérêt. Elle prend la température car un jour ou l’autre, la gestion du site lui incombera. Rémy Bolzer a été reçu en mairie. Il en est ressorti enthousiaste. "On va prendre contact régulièrement", se réjouit-il. L’IRT également lui a accordé un rendez-vous prévu le 5 décembre. Logique que la structure ne reste pas insensible à cette léthargie quand on voit toute l’énergie qu’elle déploie afin de conquérir les touristes du monde entier.                D.F.B
Pas mal, l'idée du questionnaire, non ?
 
Zinfos974.com le 02/12/2011 - La CCIR relance l'accueil des paquebots à la Réunion
Le Club Réunion Croisière est de nouveau en place à la CCIR (Chambre de commerce et d'industrie de la Réunion) pour accueillir, comme il se doit, les paquebots qui croisent par la Réunion. Un travail d'optimisation a été effectué pour garantir un meilleur accueil des croisiéristes. Accueil qui devra faire ses preuves dès demain avec l'arrivée du paquebot Hanseatic au Port.
"Le Club Croisière doit donner une autre image", explique Ibrahim Patel, président de la CCIR, devant la presse ce matin. Il y a énormément de travail pour faire oublier les "couacs" des croisiéristes errants dans les rues du Port à la recherche d'un transport, d'un bureau de change ou se trouvant face à des magasins fermés. "Il y a une volonté commune de relancer la filière croisière. Une filière qui génère un chiffre d'affaires important pour les entreprises locales", explique Pascal Ponapin, président du Club Réunion Croisière. D'autant que le potentiel est là puisque la dépense moyenne d'un passager en escale dans notre île a été évaluée à environ 100 euros (source : Conseil National du Tourisme).
Mais avant de pouvoir dépenser leur argent, les croisiéristes demandent des structures d'accueil. "Les problèmes commençaient au débarquement. Il y a avait un travail important à faire dès la sortie de la passerelle", souligne Ibrahim Patel. Un travail qui a été mené par le Club Réunion Croisière, aidé par tous les partenaires privés et publics que compte cette association.
                       "Nous ne voulons pas revivre la mésaventure des Australiens (...)"
Des mesures immédiates et à court terme ont été prises par le Club. Les conditions d'accueil vont être améliorées avec l'aménagement de la gare maritime (aménagement paysager, signalétique, modalités d'information, personnel d'accueil…), une meilleure offre de déplacement pour les croisiéristes et la mise en place d'une quarantaine de taxis et de véhicules de location. "Le premier et le dernier contact pour les touristes est en général le chauffeur de taxi", explique Valérie Paré, de la société Solutions Taxis.
Un travail a été effectué pour l'amélioration de la signalétique, mais surtout une politique de tarification transparente avec obligation pour les chauffeurs de taxi de faire tourner le "compteur" pour éviter toute fraude. "Le tarif forfaitaire est interdit, la DIECCTE (Directions des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi) pourra mener des contrôles inopinés", rappelle Ary Claude Caro, vice-président à la CCIR mais également président du SATR (Syndicat des artisans taxis de la Réunion).
Autre mesure très importante prise par la CCIR, la mise en place d'un bureau de change. "Nous allons mettre en place un bureau de change mobile en collaboration avec la Poste et la BFC à l'intérieur du bateau. C'était un des problèmes à régler. Nous ne voulons pas revivre la mésaventure des Australiens qui n'avaient pas bénéficié d'un bon accueil car il n'y avait pas de possibilité d'acheter et de changer l'argent", rappelle Ibrahim Patel. Un bureau de change qui devrait être "effectif" pour la venue du paquebot Costa Allegra, le 24 décembre prochain, les autres paquebots transportant des touristes européens.
La Réunion devrait accueillir d'ici début février 2012, 10.733 passagers répartis sur 12 paquebots, représentant une manne financière estimée à plus de 1 million d'euros. Le mot de la fin revient à l'Office de tourisme de la Possession : "Auparavant l'accueil des croisiéristes se faisait avec d'énormes difficultés. La relance du Club va entrainer un grand souffle d'oxygène pour l'accueil des touristes. (…) A terme, le Port pourrait être la première porte d'entrée à la Réunion dans quelques années, avec la possibilité d'accueillir de plus gros paquebots".   
Julien Delarue

Le 28 novembre 2011 - Un mail de Michaël Rard, - Président de l'Observatoire Marin de La Réunion - Observatoire Marin de La Réunion - Appt 8, résidence Les Papangues - 18 ter, Route de Saint Pierre - 97434 La Saline-les-Bains - île de La Réunion - Tel : 02-62-29-89-81 / GSM : 06-92-24-92-28 /
email : michael.rard@orange.fr


Bonjour à tous et à toutes, - Depuis hier, l'Observatoire Marin de La Réunion vient de fêter ses 7 ans d'existence !
Pour l'occasion, nous avons le plaisir de vous convier à fêter cela ensemble le dimanche 4 décembre toute la journée.
Dans un cadre agréable, nous vous préparons une ambiance festive, des baptêmes d'activités nautiques, une exposition sur le milieu marin, des ateliers marmailles (pâte à sel, dessins d'animaux marins, noeuds marins, constructions en MikaBois, ...), et venez retrouver des maquettes en taille réelle de dauphin, dorade coryphène, requin bouledogue, etc…
A midi, une grande dégustation sera ouverte sur le thème de la découverte gustative de différents produits de la mer !
Attention, cette dégustation est de 15€ / pers et se fait sous réservation !
En fin de journée, une projection des plus belles photos marines prises lors de nos sorties seront projetées pour le plaisir des yeux et vous rappeler d'innombrables souvenirs mais aussi faire découvrir La Réunion par la mer pour tous ceux qui ne connaissent pas encore.
A cette occasion, il vous sera présenté les derniers résultats de l'OMAR sur le milieu marin, ainsi que de feuilleter quelques rapports de synthèse, les coffrets de photos, les ouvrages réalisés, et aussi la possibilité de nous rejoindre pour l'année 2012 et participer à toutes nos sorties !
Vous trouverez en document attaché l'invitation à cet évènement ainsi que le coupon pour réserver vos places pour la dégustation marine.
Ouvert à tous et à toutes, venez nombreux toute cette journée pour se retrouver ensemble et passer un très bon moment.
N'hésitez pas à faire circuler ce message auprès de vos connaissances.
A très bientôt et au plaisir de pouvoir vous compter parmi nous.
PS : merci aux adhérents souhaitant donner un coup de main pour le montage des tentes, la mise en place des stands et la cuisine de se manifester. - Bien amicalement,      - Michaël.

Zinfos974 - le 04/12/2011 - L'Observatoire Marin de la Réunion fête son septième anniversaire -

L'observatoire Marin de la Réunion (OMAR) vient de fêter ses 7 ans d'existence. A cette occasion une grande journée de fête était organisée ce jour au Port pour faire découvrir au public le travail que mène depuis de nombreuses années l'Omar dans notre île.
L'observatoire réalise des études scientifiques sur le monde marin à l'île de la Réunion. Un observatoire piloté par Mickaël Rard, président de l'Observatoire Marin de La Réunion. Le travail de l'Observatoire sert avant tout à la sensibilisation du grand public et des scolaires sur la faune et la flore qui composent notre océan. L'observatoire marin sert également de "relais" entre le monde scientifique et le grand public.
L'Omar est une structure qui compte énormément sur l'oeil vigilant du grand public en matière d'observations. Elle centralise les observations du milieu matin autour de notre île en effectuant un travail de quotidien de référencement des espèces observées telles que les dauphins, baleines ou autres cétacés. L’Observatoire caractérise son travail sur trois axes d’actions sur le milieu marin. Il réalise des études scientifiques à court, moyen et long terme, il vulgarise les résultats de la recherche et il sensibilise le grand public et les scolaires.
A cette occasion et pour mieux découvrir le travail de l'Observatoire une grande fête au Port était organisée à l'occasion de son septième anniversaire. "A cette occasion, il a été présenté les derniers résultats de l'OMAR sur le milieu marin, ainsi que quelques rapports de synthèse, les coffrets de photos, les ouvrages réalisés, et aussi la possibilité de nous rejoindre pour l'année 2012 et participer à toutes nos sorties", a expliqué Mickaël Rard.
En plus de l'ambiance festive, des baptêmes d'activités nautiques, une exposition sur le milieu marin, des ateliers marmailles (pâte à sel, dessins d'animaux marins, noeuds marins, constructions en MikaBois, ...), des maquettes en taille réelle de dauphin, dorade coryphène, requin bouledogue… ont été proposés au public.Avec les données récoltées sur le terrain, ainsi qu'auprès du grand public, l’Omar peut travailler et échanger des informations avec des organismes mondiaux reconnus scientifiquement. Par ses actions, l’Observatoire Marin de La Réunion souhaite être un élément actif dans le grand réseau des organismes de recherche et autres structures qui participent à l’étude, à la surveillance et à la protection du milieu marin au niveau mondial.       Julien Delarue
Zinfos974 le 14/12/2011 - La pêche aux langoustes est interdite

A l’approche des fêtes, et après avoir arrêté une pêche illégale, les autorités rappellent dans un communiqué l’interdiction de la pêche des langoustes en cette période de l'année.
La pêche aux langoustes est interdite
"A l'approche des fêtes de fin d'année, la Direction de la mer Sud océan indien rappelle que dans les eaux maritimes bordant la Réunion, il est interdit de pêcher, faire pêcher, saler, acheter, vendre, transporter et employer à un usage quelconque, les langoustes du 1er décembre au 31 mars inclus.
Cette période correspond en effet à la période de fécondation et d'incubation, comme en témoigne la présence de femelles grainées (cf.articles 15 et 11 des arrêtés préfectoraux n°1742 et n°1743 du 15 juillet 2008 réglementant l'exercice de la pêche maritime de loisir et professionnelle dans les eaux maritimes de La Réunion).
Les contrevenants qui ne respectent pas cette période d'interdiction mettent une ressource en péril et s'exposent par conséquent à des amendes pouvant aller jusqu'à 22.500 € (cf. article L945-4 du code rural et de la pêche maritime), voire à des poursuites devant les tribunaux."

Zinfos974 - Mercredi 28 Décembre 2011 - La pêche de loisir interdite dans les lagons
Petit rappel des autorités en matière de pêche de loisir... Voici un communiqué qui indique où les pêcheurs sont autorisés d'exercer cette activité, et quels risques ils encourent en cas de non respect des règles...

"La Direction de la mer Sud océan indien rappelle que les pêches traditionnelles exercées à titre de loisir à l'intérieur de la Réserve Naturelle Marine de La Réunion sont réglementées par l'arrêté préfectoral n° 4038 du 26 novembre 2007.
La pêche de loisir est interdite sur les plates-formes récifales de la Réserve Naturelle Marine appelées "lagons", de la plage jusqu'à la barrière corallienne.
Par dérogation, des pêches traditionnelles peuvent être autorisées à l'intérieur des lagons sous certaines conditions. Les pêcheurs doivent notamment être détenteurs d'une carte de pêche traditionnelle annuelle, nominative et non cessible. Seules les pêches suivantes sont autorisées selon certaines prescriptions et techniques définies dans l'arrêté préfectoral susvisé :
- Pêche du capucin nain
(période autorisée du 1er février au 30 avril, les mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche à l'exception des jours fériés – horaire : de 5h à 9h)
- Pêche du "zourite"
(période autorisée du 1er février au 31 octobre, les mercredi, jeudi, vendredi et samedi à l'exception des jours fériés – horaire : 5h du matin à midi,
- Pêche à la gaulette
(période autorisée : tous les jours de 5 heures à midi à l'exception des jours fériés)

Les contrevenants qui ne respectent pas ces règles mettent des ressources en péril et s'exposent par conséquent à des amendes pouvant aller jusqu'à 22.500 € (cf. article L945-4 du code rural et de la pêche maritime), voire à des poursuites devant les tribunaux.
Nota : l'arrêté préfectoral précité est consultable sur Internet." 
             

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