"Lu
dans la presse en
2011" |
Clicanoo.com
- publié le 8 janvier 2011 - 30 000 fêtards, 32 tonnes
de déchets
Les autorités ont dressé hier le bilan officiel du plan
d’accompagnement de la beach party du réveillon de l’Ermitage.
Si le dispositif de prévention est globalement satisfaisant,
l’impact environnemental laisse encore à désirer.
Les quelque 30 000 fêtards de la Saint-Sylvestre ont produit
32 tonnes de déchets sur trois jours. Soit l’équivalent
d’un kilo par personne ! Signe d’une amélioration
du civisme : 75% de ces volumes ont été collectés
dans des sacs poubelles. En revanche, cinq tonnes d’ordures
ont été laissées en vrac sur la plage. “C’est
mieux que l’an dernier (Ndlr : 12 tonnes de déchets),
mais on ne peut pas se satisfaire de ce résultat”, commente
la députée-maire Huguette Bello, qui appelle les Réunionnais
à “faire la fête proprement”. Certains ont
par exemple oublié de rapporter leur réfrigérateur
(450 kilos d’encombrants retrouvés sur la plage), et
beaucoup n’ont pas trié leurs déchets. De quoi
pousser les acteurs à améliorer la sensibilisation citoyenne
en vue du prochain réveillon, sur les bases du partenariat
public-privé-associatif constitué pour ce “plan
nouvel an gadiamb”. “Ce partenariat exemplaire doit devenir
une référence pour d’autres sites de grande fréquentation
comme le Maïdo ou Mafate”, souligne Huguette Bello. Reste
que le coût de cette mobilisation ne sera indolore pour le contribuable
saint-paulois : on parle d’une facture de 150 000 euros ! Côté
sécurité “pas de fait de grave à déplorer”,
rapporte le commandant de compagnie de gendarmerie de Saint-Paul.
À signaler tout de même quelques interpellations pour
possession ou vente de drogues dures (amphétamines), et toujours
de nombreux de conducteurs contrôlés en état d’ivresse
au petit matin V.B. |
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Clicanoo.com
- publié le 17 janvier 2011 - Le phare de Bel Air, un monument
historique
N’en cherchez pas d’autres à La Réunion
! Depuis la disparition du phare du Port, à la Pointe des Galets,
le phare de Sainte-Suzanne est unique dans l’île. Construit
en 1845, l’édifice est aujourd’hui inscrit au titre
des monuments historiques. S’il est impossible de grimper à
l’étage, des expositions et des animations diverses sont
régulièrement organisées au rez-de-chaussée
: atelier cuisine, journée du patrimoine, présentation
d’objets lontan, retour sur l’histoire maritime de l’île...
L’édifice devrait abriter sous peu le futur musée
de la mer. Un projet porté par diverses associations, dont
l’Association Ville Animée de Sainte-Suzanne. La structure
devrait accueillir des expositions permanentes et itinérantes.
L’étage du phare de Bel Air devrait également
être réhabilité, pour le plus grand bonheur des
visiteurs. |
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Le
1er février 2011 - Le Quotidien - BOUCAN CANOT RÉSERVE
MARINE PROTÉGÉE - En bouteilles, c'est plus facile -
Les gendarmes de la brigade nautique ont interpellé un braconnier
qui n'aimait ni la réserve marine, ni l'apnée.
Un Réunionnais originaire de Sainte-Rose âgé de
26 ans est ressorti vendredi des locaux de gendarmerie de la brigade
nautique du Port un peu plus léger que ce qu'il n'était
rentré quelques heures plus tôt. En effet, les gendarmes
qui lui reprochent une série d'infractions lui ont confisqué
tout son matériel de pêche pour une valeur de plus de
600 euros.
Quelques jours plus tôt, mercredi matin vers 6 h, il a été
surpris en train de pêcher à droite de la plage de Boucan
Canot, près de l'ancien hôtel Maharani, sur le tombant.
Là, il a attrapé 9,9 kg de poissons en tout genre (vivaneau,
cardinal, mérou) pour une valeur à la revente de plus
de 150 euros. Jusque-là, rien d'illégal, sauf qu'il
pêchait dans la zone de protection renforcée de la réserve
et à l'aide de bouteilles de plongée. Il a également
pris une-langouste dont la pêche est interdite jusqu'au 1"
mars et il l'a prise en la fléchant.
Pour toutes ces infractions, il risque une sanction administrative,
c'est-à-dire une amende pouvant aller jusqu'à 1 500
euros. Après être passé entre les mains du procureur,
le dossier a été transmis aux Affaires maritimes. Aurélien
LALANNE |
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Le
05 mars 2011 - Une plate-forme destinée au projet Pazflor
passe au large de la Réunion ?
Longueur, 325 m., largeur, 61 m., hauteur, 32 m., poids,
120 000 tonnes c'est la plus grande unité flottante de production
et de stockage de pétrole du monde acquise depuis peu par
Total.
Ce que je comprends moins c'est la route du bâtiment que je
vois naviguer vers le nord. En principe, pour aller de la Corée
du Sud où elle a été construite, vers l'Angola
où elle sera installée, la plate forme devrait faire
route dans l'autre sens !
Je vais me renseigner.
Bonjour la boulette! C'est pas çuilà
!
Clicanoo.re
- publié le 10 mars 2011 - Total Angola démarre son
plein aujourd’hui
L’arrivée de l’immense plateforme pétrolière
de Total Angola, baptisée Pazflor, est prévue ce matin
vers 6h (lire notre édition du 8 mars). Avec ses 325 m de
long, 61 m de large et 32 m de haut, cette unité de production
(FPSO) restera au large de La Réunion près de deux
jours. Elle ne s’installera pas dans la bande des 4 milles
nautiques entre le Cap Bernard et le Cap La Houssaye, mais, après
changement, à environ 10 milles nautiques au nord du port
Est selon l’agence maritime, Réunion service maritime,
en charge de l’opération. Le port ne peut évidemment
pas accueillir un tel mastodonte. Aujourd’hui, trois à
quatre conteneurs, contenant du matériel et des vivres entre
autres, vont être amenés à bord par des remorqueurs
avant que ne démarre le ballet des hélicoptères.
En effet, ce sont ceux-ci qui vont “débarquer cent
personnes et embarquer cent autres personnes”, signale Réunion
service maritime. Cette unité de production, en provenance
de chantiers navals coréens, se dirige vers l’Angola.
C’est là-bas, à 150 km des côtes, que
la concession offshore exploitée par Total et d’autres
compagnies doit aller chercher dans les profondeurs océaniques
jusqu’à 220 000 barils de brut par jour.
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Clicanoo.re
- publié le 11 mars 2011 - Un sursis pour la verrue des Roches-Noires
Le restaurant en ruines de la plage des Roches-Noires ne pourra pas
être reconstruit à l’identique. Mais le propriétaire
de l’Oasis bénéficie d’un sursis pour déblayer
la plage et sécuriser son bâtiment.
La
verrue commence, hélas, à faire partie du paysage.
Les plagistes s’en accommodent, au point d’étendre
leur serviette au pied des morceaux de murs brisés qui jonchent
la plage des Roches-Noires. Il y a six mois, la terrasse du restaurant
l’Oasis des Roches s’est effondrée sous les assauts
de la houle. Devant les réticences du propriétaire
à déblayer les ruines, la mairie de Saint-Paul avait
pris un arrêté de mise en péril, sur ordonnance
du tribunal administratif. Cette procédure laissait un délai
de deux mois au propriétaire pour lancer des travaux. À
défaut, la municipalité devait s’en charger
et faire payer la note au restaurateur. Ce délai est arrivé
à échéance le 4 mars. Hier, les services municipaux,
le gérant du restaurant et des entrepreneurs se sont rencontrés
sur site pour évoquer le dossier. Où en est-on ? Le
déblayage de la plage est-il enfin programmé ? “On
avance doucement. Nous sommes prêts à lancer des études
pour voir ce qu’il est possible de faire”, indique Daniel
Maillot, propriétaire du restaurant l’Oasis et de l’hôtel
attenant.
Clémence de la mairie et de l’Etat
Dès
lundi, à l’initiative du propriétaire et en
accord avec la commune, des travaux de sondage vont être lancés
pour tester la résistance du sol. Objectif : déterminer
la zone la plus adéquate pour ériger un nouveau mur
de protection. Un signe de bonne volonté du propriétaire,
qui pousse les services municipaux à lui accorder un nouveau
délai pour sécuriser la plage. “Nous sommes
toujours dans la discussion, fait savoir Alain Payet, le DGS de
Saint-Paul. Sortir la grosse artillerie serait une mauvaise politique.
D’autant qu’il était mal venu de faire des travaux
à sa place, sans connaître les délimitations
du domaine public maritime”. C’est fait en l’occurrence.
Le sous-préfet de Saint-Paul nous a indiqué avoir
pris connaissance de l’expertise du géomètre
expert. Conclusion : la terrasse du restaurant est bien située
sur le domaine public maritime. Donc en infraction avec la loi.
“La terrasse ne pourra pas être reconstruite à
l’identique, au même endroit”, confirme Thomas
Campeaux, qui s’apprête à en informer le propriétaire
par courrier. Sans pour autant lui adresser un PV pour contravention
de grande voirie, comme le voudrait la loi. Le dossier est épineux.
Condamner le restaurant l’Oasis des Roches imposerait d’épingler
bien d’autres constructions pieds dans l’eau du littoral
saint-gillois. D’où la clémence du représentant
de l’Etat, qui laisse entendre qu’il ne s’opposera
pas à un éventuel projet de reconstruction du restaurant,
si la mairie en donne l’autorisation. En attendant que ce
ménage à trois se décante, la partie de plage
située devant le restaurant reste interdite d’accès
au public. Théoriquement du moins, puisque rien ne matérialise
cette interdiction. À partir de la semaine prochaine, le
bruit d’une foreuse devrait toutefois dissuader les plagistes. Vincent
Boyer
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Non,
ce n'est pas de l'égoïsme de ne parler que de nous dans
ces moments terribles, c'est qu'il faut bien faire des choix ...
Clicanoo.re - publié le 12 mars 2011 - La Réunion prévenue
en moins de 20 minutes
La station Météo France du Chaudron qui abrite le Centre
national d’alerte aux tsunamis de l’océan Indien
(CNATOI) a été informé du séisme et du
tsunami dévastateur pour les côtes japonaises. Mais l’alerte
n’a concerné que les pays riverains du Pacifique. La
veille un autre séisme en mer de Bali aurait pu avoir des conséquences
pour notre île.
"Jeudi, indique Jacques Ecormier, chef prévisionniste,
nous avions reçu un message d’Hawaï. Il nous signalait
un séisme de magnitude 6.5 à une profondeur de 518 km
et à environ 261 km au nord-est de Denpasar dans la mer de
Bali. Le séisme s’est produit à 17h09 (TU). Nous
avons reçu le message à 17h16 (TU)." Fort heureusement
en raison de sa profondeur ce séisme n’a généré
aucun tsunami. Après le coup de semonce du tsunami de décembre
2004, la création d’un système d’alerte
aux tsunamis dans l’océan Indien (SATOI) est décidée
en mars 2005. La plupart des 27 pays de l’océan Indien
ont désigné leur service météorologique
comme référent. La France décide d’établir
à la Réunion un Centre national d’alerte aux tsunamis
dans l’océan Indien, à vocation régionale
(CNATOI). Les services de Météo-France fournissent l’infrastructure
du CNATOI, adossée au centre météorologique spécialisé
de prévention cyclonique de la Réunion. En avril 2005,
les dispositions techniques nécessaires sont prises afin de
recevoir les messages des centres d’alerte au tsunami d’Hawaï
et de Tokyo et de rediffuser ces informations aux États de
la zone. Les messages comprennent : les coordonnées de l’épicentre
; la magnitude du séisme et le temps de parcours estimé
de l’onde pour atteindre les différentes îles de
la zone sud de l’océan Indien. Vingt-quatre heures sur
vingt-quatre au moins, un prévisionniste assure la veille à
la station Météo France du Chaudron.
Coordonnées,
magnitude et temps de parcours de l’onde...
En outre pour être certain que l’alerte
soit bien reçue, elle est transmise par plusieurs modes d’acheminement,
télécopie, courrier électronique, message de
l’Organisation météorologique mondiale et appel
sur le portable. À cela s’ajoute une communication téléphonique
entre le centre de Toulouse et le prévisionniste de permanence.
Enfin pour s’assurer que l’alerte a été
bien prise en compte, il faut accuser réception à Hawaï
ou à Tokyo. Le plan de secours spécialisé tsunami
de la Réunion, premier du genre en France, a été
élaboré à partir de données fournies par
le Commissariat à l’énergie atomique. En tenant
compte de l’intensité (magnitude) du séisme, de
sa localisation et du temps de parcours estimé de l’onde
soit entre 6 et 8 heures pour la Réunion, trois niveaux d’alertes
ont été définis. Alerte jaune : hauteur des vagues
susceptibles de toucher terre inférieure à 0,50 m. Alerte
orange : hauteur des vagues susceptibles de toucher terre comprise
entre 0,50 m et 2 m. Alerte rouge : hauteur des vagues susceptibles
de toucher terre comprise entre 2 m et 5 m. La décision de
déclencher l’alerte appartient au préfet. Compte
tenu de la gravité et de la nature des dégâts
le préfet peut dans la foulée mettre en oeuvre les plans
Rouge ou ORSEC. Des relevés bathymétriques et d’altimétrie
sur les côtes sont actuellement en cours. Ces mesures permettront
d’alimenter des outils de modélisation numérique
afin de mieux évaluer les zones les plus exposées en
fonction de l’intensité attendue d’un tsunami.
Des cartographies plus fines, commune par commune se substitueront
dans l’avenir à celles actuellement annexées au
plan de secours spécialisé tsunami . Alain
Dupuis |
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Clicanoo.re
-publié le 6 avril 2011 - Direction de la mer : les dossiers
sur le gril
La nouvelle direction de la mer sud océan Indien couvre un
large panel de missions. Elle a sur le feu plusieurs dossiers de taille
comme la rédaction d’un livre bleu fixant la stratégie
française dans la zone ou l’interprofession réunionnaise
de la pêche.
Née de la décision de l’État
de mutualiser ses moyens ou plutôt de réaliser des
économies d’échelle, la nouvelle direction de
la mer sud océan Indien (DMSOI) a pris corps le 1er janvier
dernier (1). Elle a en charge un large panel de missions. Un peu
plus que l’ancienne Direction régionale des affaires
maritimes puisqu’elle a récupéré celles
du service Phares et balises et plan Polmar (90 engins installés
dans les eaux réunionnaises) auparavant intégré
à la DDE. Elle a, quoi qu’il en soit, du pain sur la
planche.
C’est l’administration de tutelle des gens de mer, en
charge de la sécurité des navires, du développement
économique, de la police des pêches… et sur une
zone maritime s’étendant sur plus de 2,8 millions de
km2 (Réunion, Mayotte, Éparses et Kerguelen).
L’une des missions les plus en vue reste celle du Centre régional
opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de La
Réunion. Avec 25 hommes, ce dernier surveille 24 h/24 h près
de 5 millions de km2 d’océan entre le canal du Mozambique
et les Kerguelen.
Mais la DMSOI a également en charge “700 marins professionnels
à La Réunion ainsi que le volet plaisance”,
signale Éric Levert, le directeur. Cette administration s’occupe
également de la sûreté des navires. “200
navires sont contrôlés chaque année à
La Réunion”. La DMSOI gère également
la police des pêches même si elle n’est propriétaire
que du patrouilleur Osiris. Elle s’appuie notamment sur les
moyens de la Marine nationale et la coopération avec les
autres pays de la COI pour assurer cette mission.
Le livre bleu pour octobre
D’ailleurs, l’efficacité du dispositif
Envisat-Radarsat dans les ZEE australes, qui coûte tout de
même 2,1 millions d’euros par an à l’État,
a donné des idées pour les îles Éparses.
La société CLS, qui commercialise les images, devrait
tester son utilisation sous peu même “si la zone à
surveiller est extrêmement fréquentée, il existe
des logiciels pour mieux distinguer les activités des navires”,
souligne Jean-Luc Hall, le directeur adjoint. C’est un des
dossiers de taille de cette année pour éviter “le
pillage de nos ressources marines”.
L’interprofession pêche réunionnaise est également
sur le feu. Le dossier est déjà en bonne voie même
si la subvention européenne (1,8 million d’euros) n’est
pas encore versée.
Enfin, parmi les dossiers du moment qu’il faudra mener avec
“l’installation de tous nos services au Port”,
la DMSOI planche sur la rédaction du livre bleu pour la zone.
Le préfet avait promis ce document, qui vise à définir
la stratégie maritime tricolore dans la région, en
octobre dernier. Éric Levert note : “Nous attaquons
la rédaction. Il s’articule autour de quatre axes :
la gouvernance au sein des collectivités franco-françaises
et vis-à-vis des états voisins, le développement
économique, la protection des milieux marins ainsi que la
mise en place d’un système assurant la surveillance
et la protection des ZEE (2)”.
Le volet pêche, c’est loin d’être une surprise,
y prendra une large place même si les quotas et les fermetures
spatio-temporelles se dessinent pour bientôt. Quoi qu’il
en soit, le livre bleu de la France dans l’océan Indien
devrait être parachevé “en septembre ou octobre”,
avance Éric Levert B.G.
(1) : 85 agents composent la DMSOI.
(2)
: Zone économique exclusive allant jusqu’aux 200 milles
nautiques.
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Clicanoo.re
- publié le 29 avril 2011 - Les pêcheurs plaisanciers
attaquent l’arrêté du préfet
Deux pêcheurs plaisanciers attaquaient en mars dernier un arrêté
préfectoral réglementant l’exercice de la pêche
maritime de loisirs dans les eaux de La Réunion. Les pêcheurs
contestaient l’interdiction d’utiliser un treuil électrique.
Mais le préfet considère que ce mode de pêche
a connu un développement trop rapide et s’avère
trop efficace pour une activité de loisirs. Après des
mouvements de protestations en 2005, le préfet a autorisé
ce dispositif mais a limité sa puissance et son utilisation
aux week-ends et jours fériés. Par ailleurs, les captures
effectuées par le pêcheur doivent être enregistrées
chaque mois à la direction des affaires maritimes. Le préfet
s’appuie sur les analyses de l’Institut Français
de recherche pour l’exploitation de la mer de la Réunion
(Ifremer) qui concluent à la fragilité des stocks côtiers,
en observant que les rendements des plaisanciers en 2007-2008 sont
proches de ceux des pêcheurs professionnels. Par ailleurs, le
préfet s’avère compétent pour prendre cet
arrêté contrairement à ce qu’en disent les
pêcheurs. Le tribunal a rejeté la demande des requérants.
2 réactions :
et vous ?
ll
serait encore plus simple et plus efficace pour les ressources
d’interdire les casiers et les filets pour la pêche
plaisance et ce sur l’ensemble des eaux françaises.
|
le
prefet a raison a ce stade le plaisancier de vient simili pro
, mais chut il ne faut pas le dire haut et fort, c’est
un petit monde bourre d’hypocrites sans scrupule. On le
sait bien que la pêche récréative de loisirs
c’est pour sa conso perso voire familiale mais malheureusement
ce n’est pas et jamais le cas ! |
Arrêté
du 29 janvier 2007
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Clicanoo.re
- publié le 29 avril 2011 - 11 kilos dans le filet des braconniers
C’est une de leur plus belle capture. Hier en début d’après-midi,
deux éco-gardes de la réserve marine patrouillent sur
la pente externe, au niveau de Grand Fond, à Saint-Gilles.
Dans cette zone à protection renforcée, il est interdit
de pêcher. Lorsqu’ils aperçoivent deux chasseurs
sous-marins qui prennent la fuite. Les deux braconniers sont arrêtés
quelques minutes plus tard, avec l’aide des gendarmes de Saint-Gilles
et la brigade nautique du Port. Leur filet, particulièrement
bien garni était composé de onze kilos de poissons :
trois espèces de mérous, dont certains de belle taille,
un plate z’ailes jaunes de 2,5 kg, un rouget de 500 g, etc.
Un des deux contrevenants a récidivé. Il risque jusqu’à
22 500 euros d’amende. Selon Bruce Cauvin, responsable sensibilisation
éducation au sein de la réserve, ce type de scénario
apparaît plus fréquemment. “On commence à
voir de plus en plus de gros poissons, de deux kilos, comme ceux-ci”,
raconte-t-il . D.F.B |
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Clicanoo.re
- publié le 9 juin 2011 - La Réserve Marine va changer
de patron
Le directeur de la Réserve marine, Emmanuel Tessier, quittera
ses fonctions dans les prochaines semaines alors que le plan de gestion
doit être définitivement adopté cet hiver.
Emmanuel Tessier, l’actuel directeur de la
Réserve naturelle marine de la Réunion, quittera son
poste prochainement. L’information circule depuis quelques
jours maintenant dans la zone balnéaire et nous a été
confirmée à demi-mots par l’intéressé.
L’homme devrait selon nos informations prendre la direction
du Pacifique pour participer à la création d’une
structure comparable entre la Nouvelle-Calédonie et l’Australie.
Emmanuel Tessier dirige la réserve depuis sa création
officielle en 2007 mais présidait également auparavant
l’Association Parc marin, choisie par l’Etat pour piloter
la nouvelle institution. C’est donc une page importante de
l’histoire de la Réserve qui se tourne. Celle des premières
années et des nombreux conflits notamment qui ont accompagné
sa naissance.
Depuis les ralé-poussé et les manifestations
des débuts, force est de constater que le périmètre
de protection a su se faire accepter malgré tout. Car si
de nombreux braconniers continuent de se faire épingler dans
le lagon, l’époque des balises et panneaux saccagés
semble enfin révolue. Il faut noter cependant que le directeur
quitte ses fonctions alors que la Réserve n’a pas encore
bouclé officiellement son plan de gestion, toujours en cours
de validation. Le calendrier initial prévoyait une adoption
définitive cet hiver. Le nom de son remplaçant n’a
pas encore été dévoilé. Pour mémoire,
la Réserve Marine fonctionne à travers un groupement
d’intérêt public créé pour une
durée de 15 ans et dont l’État, le Département,
la Région, les communes concernées et le Parc National
sont administrateurs. Elle se divise en quatre cellules chargées
chacune d’un volet d’action. En plus de la cellule administration
et gestion, la Réserve possède en effet une cellule
technique et de surveillance, celle qui regroupe les éco-gardes,
une cellule de recherche, en charge des études scientifiques
et enfin une cellule Éducation et sensibilisation, en lien
avec le grand public. R. Lt.
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Clicanoo.re
- publié le 9 juin 2011 - Les îles de l’océan
Indien regardent enfin vers la mer
En mai dernier, dans la continuité du Grenelle de la mer,
le président Sarkozy demandait à chaque région
française disposant d’une bordure maritime de rédiger
un “livre bleu de la mer” qui sera remis au Premier
ministre en avril prochain et rendu public lors d’assises
de la mer qui se tiendront dans notre île en septembre prochain.
Tout
au long de la journée d’hier, à l’Institut
d’administration des entreprises à Saint-Denis plus
de 120 participants, administrations de l’État et établissements
publics territoriaux, élus, syndicats, professionnels, organisations
environnementales et personnalités qualifiées de la
Réunion, de Mayotte, des Terres australes et antarctiques
françaises ont planché au sein de quatre ateliers
sur les thèmes de la gouvernance, de la préservation
et de la gestion durable des milieux, du développement économique
durable et sur l’action de l’État en mer. “La
zone maritime de l’océan Indien, c’est 17 millions
de km2. La zone économique exclusive couvre 2,6 millions
de km2, a rappelé Michel Lalande, préfet de la Réunion
qui avec Hubert Derache, préfet de Mayotte et Patrick Venant,
secrétaire général des TAAF a présidé
le séminaire. Au 21ème siècle la mer est un
des facteurs de développement économique et social.
Cela passe bien évidemment par la coopération régionale
avec les autres pays de la zone. Nous devons tous regarder vers
la mer.”
À l’occasion de ce séminaire,
Maurice Cerisola, président de l’Institut de l’administration
des entreprises a annoncé la création la semaine prochaine
d’un Cluster Réunion. Il aura vocation à faire
du lobbying pour attirer des investisseurs. Dans le milieu maritime,
un euro de chiffre d’affaires, trois euros doivent être
investis.” - A.D.
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D'après
Le Quotidien de la Réunion - mercredi 03/06/11 - Roches Noires
L'Oasis jette l'éponge
Au terme d'une année de procédures, le propriétaire
du restaurant l'Oasis aux Roches-Noires, détruit par la houle
de septembre, est en passe de jeter l'éponge. Propriétaire
et État s'opposent toujours sur ies limites du parcellaire.
Le fort train de houle qui déferle en ce moment sur
La Réunion vient nous rappeler la situation du restaurant l'Oasis
des Roches-Noires, à Saint-Gilles. Voilà en effet presque
un an, début octobre 2010, que le mur de soutennement qui protégeait
l'établissement s'est affaissé, entraînant avec
lui la terrasse.
Depuis, le restaurant est fermé, ses employés licenciés
et les ruines de l'ancien mur jonchent encore la plage des Roches-Noires.
Quant au bras de fer qui oppose depuis plusieurs mois le propriétaire
du restaurant aux autres acteurs du dossier (mairie, sous-préfecture,
TCO), il s'éternise.
Le propriétaire, Daniel Maillot, envisage de guerre lasse,
de jeter l'éponge et considérer son établissement
de restauration définitivement perdu. «Nous en sommes
à une dizaine de réunions, infructueuses jusqu'à
présent », se défend le propriétaire, pour
lequel la reconstruction d'un mur de protection indispensable à
la construction d'une nouvelle terrasse et la réouverture du
restaurant est un préalable. « Depuis un an,. je multiplie
les propositions, les devis. Je me suis engagé à investir
jusqu'à 400 000 euros, en pure perte ». Daniel Maillot
affirme se battre dans le vide, aujourd'hui découragé
par les refus de la collectivité et de l'État. «
On s'oppose sur les limites du domaine public maritime et j'attends
toujours que le sous-préfet les identifie ».
Au-delà, le propriétaire de l'Oasis revient sur les
événements qui, selon lui, ont favorisé la disparition
de l'établissement. « Avec d'abord la construction du
poste MNS, laquelle aurait provoqué une brèche dans
le mur voisin, puis la fragilisation du mur de l'Oasis. « Je
ne l'invente pas, c'est même le BRGM qui préconise des
réparations afin de consolider l'ensemble ». Pour Daniel
Maillot, dans de pareilles conditions, la destruction de son mur par
la houle était inéluctable...
De son côté, la sous-préfecture évoque
le caractère trop «définitif» du mur proposé
par Daniel Maillot. « On ne peut accepter un mur à l'identique
alors que la collectivité entend prochainement réaménager
cet espace », souligne le sous-préfet, Thomas Campeaux.
Par ailleurs, le représentant de l'État défend
sa position en matière de délimitation. «Nous,
sommes sûrs de notre bon droit, pour avoir fait de longues recherches
sur les pas géométriques et les jurisprudences en la
matière. Il apparaît aujourd'hui que les limites de la
parcelle achetée par le premier propriétaire en 1923
ont largement été outre-passées au fil des ans,
pour s'étendre sur le domaine public maritime ».
C'est bien là que le bât blesse. Propriétaire
et État ne s'entendent pas sur les limites de la nouvelle propriété.
Limites jugées bien insuffisantes par Daniel Maillot pour autoriser
une relance d'activité. Pour l'État en revanche, la
question ne se pose plus et la chute du mur fut l'occasion de remettre
à plat les périmètres protégés.
«Je reconnais au propriétaire la légitimité
de protéger son bien, mais il ne pourra pas ériger un
nouveau mur en lieu et place de l'ancien ».
Hier, face à l'imminente arrivée du fort train de houle,
Daniel Maillot a écrit à la députée-maire
afin de lui faire part de son inquiétude et de la vulnérabilité
de son immeuble d'habitation, la résidence Caro, désormais
directement exposée aux vagues. |
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Clicanoo.re
- publié le 26 juin 2011 - Plus d’un an de retard pour
les nouvelles Roches Noires
SAINT-GILLES-LES-BAINS. Finalement soumis à une enquête
publique, les travaux de la plage des Roches Noires vont prendre
plus d’une année de retard. L’arrivée
des gradines et de l’esplanade piétonne est repoussée
à fin 2013.
Usées
par le temps, la mer et des aménagements trop hâtifs,
les Roches Noires, haut lieu touristique de la station balnéaire,
ont plus que jamais besoin d’un réaménagement
complet. Un projet déjà ancien souhaité par
la grande majorité des riverains que la municipalité
saint-pauloise a relancé à son arrivée en mairie
en 2008. Après trois années de préparation,
le projet devait aboutir ces prochaines semaines avec le lancement
de la première phase des travaux. Fin avril, le dossier de
consultation des entreprises était bouclé, l’ensemble
des études réalisées. Trois réunions
avaient été menées en amont avec les écoles
de surf, les commerçants, les riverains et l’ensemble
des professionnels usagers de la place. Le financement sur les fonds
Feder était même en cours d’attribution. Problème
: la ville n’avait pas envisagé de soumettre ce projet
relativement consensuel à enquête publique. «
Même le site de la Direction de l’environnement, de
l’aménagement et du logement de la préfecture
indiquait que ce n’était pas nécessaire pour
les chantiers au coût inférieur à 1,9 million
d’euros », explique Christophe Pomez, l’élu
en charge du projet.
Résister à la houle
« Mais entre-temps, il y a eu la loi Grenelle 2 et
lors d’une réunion avec les services de l’Etat,
il a été jugé nécessaire de soumettre
l’étude d’impact environnemental et l’enquête
loi sur l’eau à enquête publique. Compte tenu
du projet, je suis bien sûr favorable, mais si nous l’avions
su en novembre, nous aurions gagné du temps ». Résultat
: la procédure devrait s’étaler sur douze mois
avec un délai de purge des recours éventuels de deux
mois supplémentaires. Impossible de débuter les travaux
avant la rentrée de septembre 2012. Quasiment dix-huit mois
de retard sur le planning initial. Le phasage des travaux devrait
malgré tout être maintenu. « Nous aurons une
première série de travaux du côté sud,
mairie annexe, gendarmerie entre septembre et décembre »,
explique encore Christophe Pomez. Cette phase permettra de tester
grandeur nature l’efficacité des équipements
retenus, des gradines comme installées il y a quelques années
à Boucan mais plus résistantes car plus exposées
à la houle et aux courants. Le chantier se déplacera
ensuite côté nord, dans le secteur de la Poste, et
se prolongera par un nouvel accès piéton entre la
nouvelle esplanade, la place du marché, le port et la plage
des Brisants. Deux belvédères, un kiosque et des sanitaires
sont également prévus sur le front de mer revu et
corrigé. La livraison de l’opération est annoncée
pour la fin d’année 2013. R. Lt.
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réunion
Source : La Réunion (IPR) - Publié le 12/08/2011 à
17h00 - Suite aux fortes houles - Deux balises de la reserve marine
endommagées
Suite aux fortes houles de la semaine dernière, deux balises
de la réserve marine ont été endommagées,
indique la préfecture ce vendredi 12 août 2011 dans un
communiqué. La première qui se trouvait au niveau de
la passe de l’Ermitage s’est échouée sur
le platier. La seconde a vu sa partie fixe remonter dans ma ravine
de l’Ermitage. Les causes des ruptures de ces balises sont actuellement
en cours d’analyse, afin de définir les mesures techniques
les plus appropriées.
Pourtant, ces balises étaient
censées résister aux conditions de très forte
houle caractéristiques de La Réunion. En effet, à
la suite de l’installation des balises flottantes, en 2009 et
2010, il est apparu que les dispositifs classiques ne résistaient
pas aux conditions maritimes de La Réunion, caractérisées
par des épisodes de très forte houle, des régimes
de courant spécifiques, variables en direction et intensité.
Les fragilités observées ont conduit à concevoir
un nouveau système d’accrochage des balises.
Trois
réponses techniques différentes ont été
testées. La configuration la plus robuste a ensuite été
installée sur l’ensemble des balises : ainsi, après
appel d’offres, un marché de sécurisation de l’ensemble
des balises flottantes a été mené à terme.
Les travaux ont été achevés en avril 2011. Ces
deux balises ne sont restées en place que 4 mois.Pour rappel,
la réserve nationale marine a été créée
par décret du 21 février 2007 pour protéger les
récifs coralliens exceptionnels de l’île. Les périmètres
attachés à
cette réserve ainsi que les niveaux de protection sont délimités
par 12 marques littoral, 14 balises maritimes fixes et 26 balises
flottantes. L’emplacement de ces marques et balises est défini
par le décret de création de la réserve.
www.ipreunion.com
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Clicanoo.re
- publié le 13 août 2011 - Carosse, un village entre
deux villes
Souvent considéré comme le quartier déshérité
de la zone balnéaire, Carosse a néanmoins conservé
son âme de village. Un village de pêcheurs à l’origine,
désormais cerné par deux ensembles urbains. Saint-Gilles
centre-ville d’un côté, le Mont Roquefeuil de l’autre.
“À 52 ans, mi lé quand même
fier d’habiter à Carosse”. Patrick Abner vit
ici depuis un peu plus de trois décennies et n’a pas
vraiment l’intention de partir. Au début des années
1980, le jeune garçon et sa famille arrivent dans le quartier
alors en construction. Ils vivaient jusque-là un peu plus
haut, “dans le quartier pikan”, dans la broussaille
où s’élèvent aujourd’hui les immeubles
du Mont Roquefeuil. “À l’époque, il y
avait une sacrée ambiance. C’était un vrai village
convivial. Dès que quelqu’un faisait une petite fête,
tous les voisins venaient. Il y avait les booms de quartier dans
le case, des groupes de musique”. Nombre d’habitants
du quartier sont alors des pêcheurs qui bénéficient
d’un programme d’habitat social. “Des cases Tomi”,
se souvient Patrick. Et puis plus haut, d’autres lotissements
ont vu le jour. Caneliers, Carambole, le village s’est étendu.
Vers le sud encore, sur la butte juste au-dessus. “C’est
quand ils ont construit Mont Roquefeuil que l’ambiance a changé”,
constate Patrick. L’ambiance ou plutôt au fil des ans,
la vision que les habitants ont d’eux-mêmes et de leurs
quartiers. “Nous, Carosse, tout en bas, sans évolution,
et eux, Roquefeuil, tout en haut de la pyramide, qui a évolué
avec son temps”. Un autre enfant du quartier, une autre figure
locale, Guylain Moutama, résume l’amertume générale.
“Ils ont déplacé les gens de Saint-Gilles vers
Carosse pour pouvoir développer Saint-Gilles mais Carosse
n’a jamais eu de contrepartie”. Un réel sentiment
d’abandon pour des “villageois” désormais
enclavés entre deux pôles urbains. Saint-Gilles d’un
côté, Roquefeuil de l’autre. Et au milieu ? “Rien”,
assurent les deux comparses. “Rien notamment pour les jeunes.
Après, on entend dire que les jeunes de Carosse sont comme
ci ou comme ça. Mais ils sont surtout désœuvrés”,
reprend Patrick. Pas de véritable complexe sportif quand
celui de Roquefeuil est sûrement l’un des plus beaux
de la commune. Celui-ci n’est pas loin certes mais il n’est
pas dans le quartier. Une série d’oublis que les habitants
ont comblés malgré tout. Avec de l’entraide,
de la solidarité. Patrick a par exemple installé une
salle de sport dans sa cour. Jeunes et moins jeunes s’y retrouvent
pour taper dans un sac de sable ou partager un repas. “Quand
une inondation abîme une maison ou deux, les voisins sont
aussi là pour donner un coup de main”. Une forme de
respect aussi. “Les petits jeunes dans la rue, ceux qui sont
montrés du doigt, et ben ils disent bonjour. Il y a encore
une mentalité dans le quartier. C’est pas plus malsain
qu’ailleurs en tout cas”. Des lieux de rassemblement
ont subsisté. Renforcés peut-être par ce relatif
isolement au cœur de la ville. Le rond coq bien sûr pour
des batay en règle. Le terrain de pétanque que les
joueurs de Carosse partagent avec des joueurs d’autres quartiers.
La boutique de Rosemay également ou encore la table des joueurs
de domino. Les dernières années ont même apporté
au quartier des zones de convergence avec les “gens d’en
haut”, ceux de Roquefeuil. Le Score Express d’abord
dans les allées duquel les habitants des deux quartiers se
croisent. Et la déchetterie, baptisée déchetterie
de Roquefeuil alors qu’elle est en fait plutôt implantée
à Carosse. Peu importe, elle fait office de “zone tampon”.
“En fait finalement, nou lé un ptit coin trankil, tout
simplement”, songe d’un coup Patrick. Un village dans
la ville où l’on dit ne craindre ni pour sa voiture
ni pour ses marmailles. Et où l’on se réjouit
tout de même d’inaugurer bientôt un nouveau case,
en espérant y retrouver l’ambiance des débuts.
L’ambiance du village pêcheur. R.Lt
- Un nom dû aux tortues Le nom de Carosse
provient en premier lieu du fond Carosse, cet affluent de la ravine
Saint-Gilles qui borde le quartier au sud. On attribuerait à
première vue ce nom à un quelconque héritage
automobile. Il n’en serait rien selon l’historien Alexis
Miranville qui s’appuie sur les travaux du docteur Mac-Auliffe.
Le terme de Carosse proviendrait en fait selon lui des nombreuses
tortues qui peuplaient la zone littorale avant son urbanisation.
Les tortues appelées à l’époque carosses.
“Vus d’en haut, avec la forme et les dessins de leur
carapace d’où dépassaient quatre pieds et un
long cou, ces animaux n’étaient pas sans rappeler les
carrosses apparus en Europe à la fin du Moyen Âge”,
écrit Alexis Miranville. Des véhicules également
réputés pour leur lenteur, à l’image
du reptile qui peuplait la côte et les bras de ravine, dont
probablement le fond Carosse.
- L’AKKO veut dynamiser le quartier
Fondée il y a tout juste deux ans, l’association kartier
kreol de l’ouest s’est donné pour mission de
redynamiser Carosse. “C’était complètement
abandonné. On voit qu’en ville, on organise les guinguettes,
le grand boucan etc... Mais ici, dans le premier quartier de Saint-Gilles,
rien”, regrette son jeune président, Frédéric
Marie Françoise qui a su fédérer nouvelle et
ancienne génération autour de son projet. À
l’actif de l’association, plusieurs tournois de pétanque,
de football et des kermesses organisées avec les moyens du
bord, comprenez sans la moindre subvention. “Ici beaucoup
de gens se plaignent mais personne n’agit, poursuit Frédéric.
Maintenant, il est temps d’agir”.
L’AKKO entend poursuivre son action autour des tournois sportifs
mais aimerait aussi œuvrer dans le domaine social, notamment
en faveur de l’emploi. “Il n’est pas normal par
exemple que les jeunes du quartier ne soient jamais embauchés
dans les entreprises qui viennent s’installer dans le secteur”.
Les membres de l’association ciblent également une
absence de concertation avec les pouvoirs publics et souhaiteraient
s’imposer comme un interlocuteur de confiance pour la municipalité.
Une pétition circule en ce sens avec déjà 300
signatures glanées dans le quartier. Une rencontre avec le
conseiller municipal et conseiller général du secteur
est programmée le 23 août à 18h.
Pour contacter l’association et participer à cette
réunion : 0692 11 04 14 ou 0692 98 33 55.
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Clicanoo.re
- publié le 8 septembre 2011 - Frais de remorquage du pêcheur
rescapé : le préfet veut stopper la polémique
Parti pêcher lundi à l’aube au large de Saint-Leu,
Eric Moutama a bien failli ne jamais revenir sur terre. Chahuté
par la houle à bord de son embarcation, le pêcheur professionnel
s’est arrimé à une balise de la réserve
marine. Avant d’être hélitreuillé par un
hélicoptère de la marine nationale. Son embarcation
a été prise en charge par la Société nationale
de sauvetage en mer (SNSM). Eric Moutama a dû payer 765 euros
pour le remorquage vers la Pointe-des-Galets. Interrogé par
le Journal de l’île, Eric Moutama a confié qu’il
n’avait pas les moyens de débourser une telle somme.
Depuis, une polémique est née sur l’opportunité
de faire payer le pêcheur qui a reçu de nombreux témoignages
de soutien.
L’HÉLITREUILLAGE N’A PAS ÉTÉ FACTURÉ
“La polémique relative à la prise en charge financière
des frais engagés par la SNSM est dans ce contexte particulièrement
inopportune”, a réagi hier le préfet. Autrement
dit, faire le procès de l’Etat dans ce cas précis
a quelque chose de malhonnête. Michel Lalande tient à
rappeler que ce n’est pas l’hélitreuillage qui
a été facturé, les opérations de sauvetage
des personnes étant gratuites. Contrairement au remorquage
d’une embarcation : “Les dépenses exposées
pour l’assistance aux biens sont, elles, recouvrées forfaitairement”
; “Le montant de la facture à acquitter par le pêcheur
(765 euros) est largement inférieur au coût de l’opération
supporté par la SNSM (3 000 euros environ)”, souligne
un communiqué du préfet. “La SNSM, composée
de bénévoles intervenant dans des conditions souvent
très difficiles et dangereuses, finance notamment ses actions
de sauvetage par les subsides procurés par les opérations
d’assistance aux biens.” Le préfet a par ailleurs
salué “le grand professionnalisme des acteurs de la chaîne
de secours”. Et s’ils ont dû intervenir dans une
mer démontée, c’est parce que “le pêcheur
secouru a commis plusieurs imprudences” : sortie en mer en dépit
des avis de forte houle et pas de réserve de carburant pour
rallier un autre port que celui de Saint-Leu. “Ces imprudences
sont incompréhensibles, tonne Michel Lalande, particulièrement
s’agissant d’un professionnel de la mer, connaissant particulièrement
la zone et les phénomènes météorologiques
de la Réunion”. J.T. |
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Clicanoo.re
- publié le 13 septembre 2011 - Un des pêcheurs du
requin devant la justice
L’un des trois pêcheurs qui avaient capturé “le
requin” de Saint-Gilles en février dernier est convoqué
aujourd’hui au palais de justice de Saint-Denis pour s’expliquer
sur des infractions liées à son bateau. Le pêcheur
sera jugé selon la procédure dite du plaider-coupable.
Les trois pêcheurs avaient mené une expédition
punitive anti-squale pour répondre à l’attaque
dont a été victime un surfeur de 32 ans. Une enquête
préliminaire avait été ouverte par le parquet
de Saint-Denis pour connaître dans quelles conditions avait
eu lieu cette capture.
Clicanoo.re
- publié le 14 septembre 2011 - Amende avec sursis pour le
pêcheur de requin
Le juge de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité
du tribunal correctionnel a homologué hier la peine de 2000
euros avec sursis proposée par le parquet à l’encontre
du Saint-Gillois qui s’était illustré en pêchant
un requin bouledogue le 20 février dernier, au lendemain
de l’attaque d’un surfeur par un squale. Instigateur
de cette expédition punitive qui avait suscité l’émoi,
il était poursuivi par la juridiction de Saint-Denis, non
pas pour avoir précisément tué le requin, mais
pour diverses irrégularités concernant son embarcation
et son statut de pêcheur professionnel : absence de rôle
d’équipage, non-renouvellement du titre de navigation
et absence de licence de pêche professionnelle en réserve
naturelle. Des infractions qui lui valent une peine d’avertissement,
occasion de lui rappeler solennellement que la chasse aux requins,
qui plus est de manière illicite, n’est pas la solution
retenue par les autorités françaises pour endiguer
la recrudescence des attaques constatée depuis le début
d’année. |
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Le
débarcadère vers 1880 - litho de Roussin -
Clicanoo.re
- publié le 17 septembre 2011 - Le débarcadère,
prix national de l’aménagement urbain 2011
L’esplanade de Saint-Paul a reçu le prix de l’aménagement
urbain 2011 de la part d’un magazine spécialisé
en la matière.
Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment, hebdomadaire
national tiré à 50 000 exemplaires, vient de décerner
le prix de l’aménagement urbain 2011 à la Sedre
pour la réalisation de la place du débarcadère
à Saint-Paul. L’ouvrage et son esplanade livrés
en janvier 2010 ont donc séduit un jury de spécialistes
qui devait faire son choix parmi 87 projets concurrents. Cette récompense
est a priori une première pour un édifice réunionnais.
La ville et l’aménageur se sont donc bien sûr
félicités hier de cette nouvelle. “C’est
d’autant plus encourageant que les Saint-Paulois se sont tout
de suite appropriés le site qui génère beaucoup
d’attentes quant à la suite du plan de rénovation
urbaine” a notamment commenté Emmanuel Séraphin,
adjoint à l’aménagement. La réalisation
de cette place et du ponton adjacent s’inscrivent en effet
dans une refonte globale du front de mer saint-paulois. L’ancienne
capitainerie, devenue ensuite propriété de la DDE,
vient ainsi par exemple d’être rachetée par la
ville pour la création d’un restaurant gastronomique.
L’hôtel Laçay, juste en face, devrait lui abriter
dans le futur l’office de tourisme ainsi que divers équipements
culturels et touristiques. Des aires de jeux et des jets d’eau
sont également en cours d’installation du côté
de la piscine. Viendront ensuite la réfection des cheminements
entre les différentes zones du secteur et enfin à
plus long terme la transformation globale de la place du marché
forain. La ville planche pour le moment sur la possibilité
d’y adjoindre un parking en sous-sol. En attendant ces futurs
chantiers, la ville et la Sedre devront tout de même finaliser
complètement ce débarcadère désormais
primé, qui, s’il attire énormément de
visiteurs, reste toujours déserté par les bateaux.
En cause : des défauts de conception au niveau des quais
qui rendent tout accostage délicat. “Les nouveaux dispositifs
sont déjà commandés”, assure la Sedre.
Le prix du Moniteur sera, quoi qu’il en soit, remis à
Huguette Bello lors du prochain congrès des maires en novembre,
à Paris. R.
Lt. |
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Clicanoo.re
- publié le 20 octobre 2011 - Un marégraphe installé
au port de Sainte-Marie
Noe Poffa et Christian Kervella, deux techniciens du Service hydrographique
et océanographique de la Marine (SHOM) achèvent actuellement
au port de Sainte-Marie l’installation d’un marégraphe.
Après celui du port de la Pointe-des-Galets, ce deuxième
appareil est destiné à compléter le réseau
d’alerte aux tsunamis dans l’océan Indien. “Il
s’agit d’un marégraphe numérique, explique
Noe Poffa. Il fonctionne par un principe d’émission-réception
d’ondes acoustiques ou radar. Un transducteur est placé
au-dessus de la surface de l’eau, il émet une impulsion
et capte le signal réfléchi. Le temps écoulé
entre l’émission et la réception du signal est
traduit en hauteur de la colonne d’eau. Le transducteur effectue
plusieurs mesures périodiquement puis les mesures sont moyennées
afin de limiter les effets de la houle ou du clapot.” Toutes
les quinze minutes, quinze mesures sont envoyées en direction
du satellite Meteosat 9. De là, les données sont transmises
aux centres d’alerte tsunamis d’Hawaï et de Tokyo.
Après le coup de semonce du tsunami de décembre 2004,
la création d’un système d’alerte aux tsunamis
dans l’océan Indien (SATOI) est décidée
en mars 2005. La plupart des 27 pays de l’océan Indien
ont désigné leur service météorologique
comme référent. La France décide d’établir
à la Réunion un Centre national d’alerte aux tsunamis
dans l’océan Indien, à vocation régionale
(CNATOI). Les services de Météo-France fournissent l’infrastructure
du CNATOI, adossée au centre météorologique spécialisé
de prévention cyclonique de la Réunion. En avril 2005,
les dispositions techniques nécessaires sont prises afin de
recevoir les messages des centres d’alerte au tsunami d’Hawaï
et de Tokyo et de rediffuser ces informations aux États de
la zone . Alain Dupuis |
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Clicanoo.re
- publié le 3 novembre 2011 - Sports côtiers : “Une
montée en puissance anarchique”
Sébastien Guiltat est maître-nageur sauveteur à
Saint-Paul. Il vient de soutenir une thèse sur le rôle
des sports côtiers dans le développement territorial.
Ses recherches mettent en exergue le manque de cohérence dans
le secteur et la nécessité de piloter un projet commun.
Qu’est
ce qui a motivé votre thèse intitulée "le
rôle des sports côtiers dans le développement territorial
de l’Ouest : entre nouvelle maritimité et jeux d’acteurs"
?
Un objectif personnel et une rencontre avec un professeur. Olivier
Bessy qui a lui même publié un rapport commandité
par le CCEE sur les sports de Nature en 2005. Il est resté
très généraliste. Cette thèse s’intéresse
à une problématique plus particulière et ciblée
sur la côte Ouest car je voulais vraiment rentrer dans le détail.
Vous avez commencé il y a cinq ans, quel impact ont eu
les six attaques de cette année sur le secteur ?
Hormis le côté tragique, c’est un révélateur.
Ça a validé beaucoup de remarques qui ont été
faites tout au long de mon travail. On se rend bien compte que le
risque requin revient régulièrement. On avait conscience
de ce problème et on a rien fait. On attend. Sans projet et
du coup, on se retrouve à réagir dans tous les sens
face à une tragédie. Au cas par cas. Les études
qui sont actuellement menées auraient du être réalisées
il y a des années. Peut-être au moins à la création
du Parc Marin. Quant à l’impact, cela a mis un coup de
frein au développement des pratiques. On ne peut plus plus
faire de voile dans la baie de Saint-Paul, on hésite à
mettre des enfants sur des planches de surf, même la plongée
en pâti.
Pourquoi orienter vos recherches sur les sports côtiers
?
Dans le début des années 90, il y a eu la création
de la Maison de la Montagne. On a assisté à une mise
en valeur des Hauts, à l’époque ils étaient
très à la traîne en terme d’aménagement
du territoire. La Maison réunissait tous les partenaires et
elle a beaucoup œuvré pour développer les sports
de Nature. Les Bas n’ont pas été pris en compte,
du moins jusqu’en 2006 avant que la Maison de la Montagne et
de la Mer ne disparaisse un peu plus tard. Peut-être que les
décideurs se sont dit que les sports côtiers se développaient
tout seuls, naturellement, que ça coulait de source. Oui, les
sports côtiers sont relativement bien développés
mais il y a eu une montée en puissance anarchique.
Votre thèse préconise-t-elle une solution ?
Il faut une cohérences à l’échelon supérieur.
Les diagnostics ont été fait, soit par les consultants
soit par les universitaires. Maintenant, il faut mettre en place une
sorte de pilotage par le projet. Avec un maître d’œuvre
à sa tête. Ça m’intéresserait de
travailler sur ces problématiques et de réfléchir,
non plus dans l’urgence, et d’avoir une vision plus transversale.
Le sport ce n’est pas que pour les sportifs, le sport c’est
également l’aménagement du territoire. Entretien
: Laurène Mazier |
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Clicanoo.re
- publié le 25 novembre 2011 - Les plaisanciers passent à
l’offensive
Le Port. Sous la houlette de son nouveau président Rémy
Bolzer, l’association des amodiataires du port de plaisance
veut pousser la CCIR à engager les améliorations nécessaires
au site. Un questionnaire de satisfaction circule actuellement.
Face à l’immobilisme de la CCIR, Rémy Bolzer,
plaisancier installé à quai depuis mars, a décidé
de monter le ton. "A un moment, il faut dire la vérité",
lâche-t-il. Il fait allusion à la piètre gestion
d’un outil qui pourrait rayonner sur toute la ville. "C’est
dommage, on a tout pour réussir à faire quelque chose
de bien". Le Breton s’est lancé dans la rédaction
d’un questionnaire adressé aux pêcheurs, commerçants,
simple usager... Bref, tout ceux qui fréquentent les lieux
peuvent se prononcer sur plusieurs volets : les prestations, la sécurité,
l’environnement, l’accueil, etc. La case "pas satisfaisant"
risque de revenir très souvent. Une fois les résultats
connus, ce sondage peut servir d’argument implacable et pourquoi
pas créer un électrochoc chez le gestionnaire.
GÉNÉRER UNE ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
Car le malaise est grand sur la darse de plaisance. Ce qu’exige
en premier lieu Rémy Bolzer, tout comme ses homologues, c’est
la sérénité. Encore cette semaine, un scooter
a disparu sur un ponton. "La chambre de commerce est dans l’obligation
d’assurer la sécurité ici. Or, elle ne le fait
pas", regrette-t-il, s’interrogeant sur l’opportunité
de mener une action en justice. Au delà de cet aspect, Rémy
Bolzer fourmille de préconisations. Les plus évidentes,
comme offrir le minimum aux navigateurs de passage : des infos pratiques
sur les locations de voiture, la météo, etc. Comme ce
fut souvent le cas par son passé, il organiserait bien des
festivités, pour créer de la vie, tout simplement. "Pourquoi
ne pas faire un salon de bateau d’occasion ? La population pourrait
voir à quoi ressemble l’intérieur d’un bateau",
suggère-t-il. Il est convaincu que ce site offre un sacré
potentiel. Exploité, il pourrait générer une
activité économique, ce que tous les professionnels
du coin souhaitent avec vigueur. Autant d’éléments
que les responsables peinent à mettre en place. Par-contre,
la commune note ces remarques avec intérêt. Elle prend
la température car un jour ou l’autre, la gestion du
site lui incombera. Rémy Bolzer a été reçu
en mairie. Il en est ressorti enthousiaste. "On va prendre contact
régulièrement", se réjouit-il. L’IRT
également lui a accordé un rendez-vous prévu
le 5 décembre. Logique que la structure ne reste pas insensible
à cette léthargie quand on voit toute l’énergie
qu’elle déploie afin de conquérir les touristes
du monde entier. D.F.B
Pas mal, l'idée du questionnaire, non
? |
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Zinfos974.com
le 02/12/2011 - La CCIR relance l'accueil des paquebots à la
Réunion
Le Club Réunion Croisière est de nouveau en place à
la CCIR (Chambre de commerce et d'industrie de la Réunion)
pour accueillir, comme il se doit, les paquebots qui croisent par
la Réunion. Un travail d'optimisation a été effectué
pour garantir un meilleur accueil des croisiéristes. Accueil
qui devra faire ses preuves dès demain avec l'arrivée
du paquebot Hanseatic au Port.
"Le
Club Croisière doit donner une autre image", explique
Ibrahim Patel, président de la CCIR, devant la presse ce matin.
Il y a énormément de travail pour faire oublier les
"couacs" des croisiéristes errants dans les rues
du Port à la recherche d'un transport, d'un bureau de change
ou se trouvant face à des magasins fermés. "Il
y a une volonté commune de relancer la filière croisière.
Une filière qui génère un chiffre d'affaires
important pour les entreprises locales", explique Pascal Ponapin,
président du Club Réunion Croisière. D'autant
que le potentiel est là puisque la dépense moyenne d'un
passager en escale dans notre île a été évaluée
à environ 100 euros (source : Conseil National du Tourisme).
Mais avant de pouvoir
dépenser leur argent, les croisiéristes demandent des
structures d'accueil. "Les problèmes commençaient
au débarquement. Il y a avait un travail important à
faire dès la sortie de la passerelle", souligne Ibrahim
Patel. Un travail qui a été mené par le Club
Réunion Croisière, aidé par tous les partenaires
privés et publics que compte cette association.
"Nous
ne voulons pas revivre la mésaventure des Australiens (...)"
Des mesures immédiates
et à court terme ont été prises par le Club.
Les conditions d'accueil vont être améliorées
avec l'aménagement de la gare maritime (aménagement
paysager, signalétique, modalités d'information, personnel
d'accueil…), une meilleure offre de déplacement pour
les croisiéristes et la mise en place d'une quarantaine de
taxis et de véhicules de location. "Le premier et le dernier
contact pour les touristes est en général le chauffeur
de taxi", explique Valérie Paré, de la société
Solutions Taxis.
Un travail a été
effectué pour l'amélioration de la signalétique,
mais surtout une politique de tarification transparente avec obligation
pour les chauffeurs de taxi de faire tourner le "compteur"
pour éviter toute fraude. "Le tarif forfaitaire est interdit,
la DIECCTE (Directions des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation,
du Travail et de l'Emploi) pourra mener des contrôles inopinés",
rappelle Ary Claude Caro, vice-président à la CCIR mais
également président du SATR (Syndicat des artisans taxis
de la Réunion).
Autre mesure très importante prise par la CCIR, la mise en
place d'un bureau de change. "Nous allons mettre en place un
bureau de change mobile en collaboration avec la Poste et la BFC à
l'intérieur du bateau. C'était un des problèmes
à régler. Nous ne voulons pas revivre la mésaventure
des Australiens qui n'avaient pas bénéficié d'un
bon accueil car il n'y avait pas de possibilité d'acheter et
de changer l'argent", rappelle Ibrahim Patel. Un bureau de change
qui devrait être "effectif" pour la venue du paquebot
Costa Allegra, le 24 décembre prochain, les autres paquebots
transportant des touristes européens.
La Réunion devrait accueillir d'ici début février
2012, 10.733 passagers répartis sur 12 paquebots, représentant
une manne financière estimée à plus de 1 million
d'euros. Le mot de la fin revient à l'Office de tourisme de
la Possession : "Auparavant l'accueil des croisiéristes
se faisait avec d'énormes difficultés. La relance du
Club va entrainer un grand souffle d'oxygène pour l'accueil
des touristes. (…) A terme, le Port pourrait être la première
porte d'entrée à la Réunion dans quelques années,
avec la possibilité d'accueillir de plus gros paquebots". Julien
Delarue |
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Le
28 novembre 2011 - Un mail de Michaël Rard, - Président
de l'Observatoire Marin de La Réunion - Observatoire Marin
de La Réunion - Appt 8, résidence Les Papangues -
18 ter, Route de Saint Pierre - 97434 La Saline-les-Bains - île
de La Réunion - Tel : 02-62-29-89-81 / GSM : 06-92-24-92-28
/
email : michael.rard@orange.fr
Bonjour à tous et à toutes, - Depuis hier, l'Observatoire
Marin de La Réunion vient de fêter ses 7 ans d'existence
!
Pour l'occasion, nous avons le plaisir de vous convier à
fêter cela ensemble le dimanche 4 décembre toute la
journée.
Dans un cadre agréable, nous vous préparons une ambiance
festive, des baptêmes d'activités nautiques, une exposition
sur le milieu marin, des ateliers marmailles (pâte à
sel, dessins d'animaux marins, noeuds marins, constructions en MikaBois,
...), et venez retrouver des maquettes en taille réelle de
dauphin, dorade coryphène, requin bouledogue, etc…
A midi, une grande dégustation sera ouverte sur le thème
de la découverte gustative de différents produits
de la mer !
Attention, cette dégustation est de 15€ / pers et se
fait sous réservation !
En fin de journée, une projection des plus belles photos
marines prises lors de nos sorties seront projetées pour
le plaisir des yeux et vous rappeler d'innombrables souvenirs mais
aussi faire découvrir La Réunion par la mer pour tous
ceux qui ne connaissent pas encore.
A cette occasion, il vous sera présenté les derniers
résultats de l'OMAR sur le milieu marin, ainsi que de feuilleter
quelques rapports de synthèse, les coffrets de photos, les
ouvrages réalisés, et aussi la possibilité
de nous rejoindre pour l'année 2012 et participer à
toutes nos sorties !
Vous trouverez en document attaché l'invitation à
cet évènement ainsi que le coupon pour réserver
vos places pour la dégustation marine.
Ouvert à tous et à toutes, venez nombreux toute cette
journée pour se retrouver ensemble et passer un très
bon moment.
N'hésitez pas à faire circuler ce message auprès
de vos connaissances.
A très bientôt et au plaisir de pouvoir vous compter
parmi nous.
PS : merci aux adhérents souhaitant donner un coup de main
pour le montage des tentes, la mise en place des stands et la cuisine
de se manifester. - Bien amicalement, -
Michaël.
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Zinfos974
- le 04/12/2011 - L'Observatoire Marin de la Réunion fête
son septième anniversaire -
L'observatoire Marin de la Réunion (OMAR) vient de fêter
ses 7 ans d'existence. A cette occasion une grande journée
de fête était organisée ce jour au Port pour faire
découvrir au public le travail que mène depuis de nombreuses
années l'Omar dans notre île.
L'observatoire réalise des études scientifiques sur
le monde marin à l'île de la Réunion. Un observatoire
piloté par Mickaël Rard, président de l'Observatoire
Marin de La Réunion. Le travail de l'Observatoire sert avant
tout à la sensibilisation du grand public et des scolaires
sur la faune et la flore qui composent notre océan. L'observatoire
marin sert également de "relais" entre le monde scientifique
et le grand public.
L'Omar est une structure qui compte énormément sur l'oeil
vigilant du grand public en matière d'observations. Elle centralise
les observations du milieu matin autour de notre île en effectuant
un travail de quotidien de référencement des espèces
observées telles que les dauphins, baleines ou autres cétacés.
L’Observatoire caractérise son travail sur trois axes
d’actions sur le milieu marin. Il réalise des études
scientifiques à court, moyen et long terme, il vulgarise les
résultats de la recherche et il sensibilise le grand public
et les scolaires.
A cette occasion et pour mieux découvrir le travail de l'Observatoire
une grande fête au Port était organisée à
l'occasion de son septième anniversaire. "A cette occasion,
il a été présenté les derniers résultats
de l'OMAR sur le milieu marin, ainsi que quelques rapports de synthèse,
les coffrets de photos, les ouvrages réalisés, et aussi
la possibilité de nous rejoindre pour l'année 2012 et
participer à toutes nos sorties", a expliqué Mickaël
Rard.
En plus de l'ambiance festive, des baptêmes d'activités
nautiques, une exposition sur le milieu marin, des ateliers marmailles
(pâte à sel, dessins d'animaux marins, noeuds marins,
constructions en MikaBois, ...), des maquettes en taille réelle
de dauphin, dorade coryphène, requin bouledogue… ont
été proposés au public.Avec les données
récoltées sur le terrain, ainsi qu'auprès du
grand public, l’Omar peut travailler et échanger des
informations avec des organismes mondiaux reconnus scientifiquement.
Par ses actions, l’Observatoire Marin de La Réunion souhaite
être un élément actif dans le grand réseau
des organismes de recherche et autres structures qui participent à
l’étude, à la surveillance et à la protection
du milieu marin au niveau mondial.
Julien Delarue
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Zinfos974
le 14/12/2011 - La pêche aux langoustes est interdite
A l’approche des fêtes, et après
avoir arrêté une pêche illégale, les autorités
rappellent dans un communiqué l’interdiction de la
pêche des langoustes en cette période de l'année.
La pêche aux langoustes est interdite
"A l'approche des fêtes de fin d'année, la Direction
de la mer Sud océan indien rappelle que dans les eaux maritimes
bordant la Réunion, il est interdit de pêcher, faire
pêcher, saler, acheter, vendre, transporter et employer à
un usage quelconque, les langoustes du 1er décembre au 31
mars inclus.
Cette période correspond en effet à la période
de fécondation et d'incubation, comme en témoigne
la présence de femelles grainées (cf.articles 15 et
11 des arrêtés préfectoraux n°1742 et n°1743
du 15 juillet 2008 réglementant l'exercice de la pêche
maritime de loisir et professionnelle dans les eaux maritimes de
La Réunion).
Les
contrevenants qui ne respectent pas cette période d'interdiction
mettent une ressource en péril et s'exposent par conséquent
à des amendes pouvant aller jusqu'à 22.500 €
(cf. article L945-4 du code rural et de la pêche maritime),
voire à des poursuites devant les tribunaux."
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Zinfos974 - Mercredi 28 Décembre 2011 - La pêche de loisir
interdite dans les lagons
Petit rappel des autorités en matière de pêche
de loisir... Voici un communiqué qui indique où les
pêcheurs sont autorisés d'exercer cette activité,
et quels risques ils encourent en cas de non respect des règles...
"La Direction de la mer Sud océan indien rappelle que
les pêches traditionnelles exercées à titre de
loisir à l'intérieur de la Réserve Naturelle
Marine de La Réunion sont réglementées par l'arrêté
préfectoral n° 4038 du 26 novembre 2007.
La pêche de loisir est interdite sur les plates-formes récifales
de la Réserve Naturelle Marine appelées "lagons",
de la plage jusqu'à la barrière corallienne.
Par dérogation, des pêches traditionnelles peuvent être
autorisées à l'intérieur des lagons sous certaines
conditions. Les pêcheurs doivent notamment être détenteurs
d'une carte de pêche traditionnelle annuelle, nominative et
non cessible. Seules les pêches suivantes sont autorisées
selon certaines prescriptions et techniques définies dans l'arrêté
préfectoral susvisé :
- Pêche du capucin nain
(période autorisée du 1er février au 30 avril,
les mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche à l'exception
des jours fériés – horaire : de 5h à 9h)
- Pêche du "zourite"
(période autorisée du 1er février au 31 octobre,
les mercredi, jeudi, vendredi et samedi à l'exception des jours
fériés – horaire : 5h du matin à midi,
- Pêche à la gaulette
(période autorisée : tous les jours de 5 heures à
midi à l'exception des jours fériés)
Les contrevenants qui ne respectent pas ces règles mettent
des ressources en péril et s'exposent par conséquent
à des amendes pouvant aller jusqu'à 22.500 € (cf.
article L945-4 du code rural et de la pêche maritime), voire
à des poursuites devant les tribunaux.
Nota : l'arrêté préfectoral précité
est consultable sur Internet."
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