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Zinfos974.com
- Mercredi 1 Janvier 2014 - 06:00 - Attaques de requins: Année
noire avec deux morts et un mutilé
L'année 2013 ne restera pas comme l'année de la résolution
de la crise requin. Bien au contraire, les drames ont suivi la même
trajectoire débutée en 2011, au point qu'il est aisé
aujourd'hui de parler de série noire.
Le 8 mai, Stéphane Berhamel, un touriste de 36 ans
est attaqué par un requin alors qu'il pratiquait du bodyboard
sur le spot des Brisants. Le drame se noue vers 12h20. L'homme est
attaqué à deux reprises à hauteur du 3ème
peak. Selon toute vraisemblance, le jeune homme était déjà
décédé avant sa sortie de l'eau. Le poignet
droit sectionné et une cuisse déchiquetée,
il est extirpé de l'eau déjà inconscient. Il
avait perdu beaucoup de sang. Les secours tentent désespérément
une réanimation pendant 40 minutes, sans succès. La
compagne du surfeur est quant à elle prise en charge par
les secours. Le couple était originaire de Franche-Comté.
Il effectuait à La Réunion sa lune de miel. Ce premier
faits divers de l'année allait en connaître d'autres
tout aussi terrifiants.
Le 15 Juillet, une fille de 15 ans est tuée par un squale
alors qu'elle se trouvait à quelques mètres du bord
sur la plage de sable noire de Saint-Paul. Aux alentours de 14h30,
alors qu'elle barbotait dans l'eau en masque/tuba, et à moins
de 5m du bord, la jeune Sarah est happée par un requin. Malgré
des recherches intensives les heures et jours suivants le drame,
une partie de son corps ne sera jamais retrouvée. La dernière
attaque mortelle de requin sur un nageur remontait à 1999
et avait eu lieu au niveau de l'Étang-Salé. L'homme
attaqué ce jour-là était cependant en difficulté,
emporté par une vague plus grosse que les autres. Il attendait
les secours au moment d'être surpris.
Le 26 octobre, aux alentours de 16h30, alors qu'il se baignait avec
un ami sur la plage de l'Étang-Salé, au lieu dit "Le
Tournant" situé à 300 mètres de la zone
de baignade surveillée, un jeune homme de 24 ans est attaqué
par un requin. Au moment de l'attaque, il se trouve "à
environ 15-20 mètres du bord", d'après plusieurs
témoins. Le jeune homme de 24 ans, Tanguy, s'en sort, après
avoir frôlé la mort, avec la jambe droite sectionnée.
Le jeune homme était à l'eau dans une zone non surveillée
et sous le coup d'un arrêté préfectoral. La
baignade, le surf ou le bodyboard étaient par conséquent
formellement interdits. Mais le site n'a jamais réellement
baissé d'affluence.
Avant cette attaque à l'Etang-Salé, la baie de Saint-Paul
a été le théâtre d'une autre attaque
à proximité du rivage. Cette fois-ci, c'est un chien
de type labrador qui est emporté par les dents de la mer
alors qu'il jouait sous les yeux de sa propriétaire, au niveau
de l'ancienne tour Oméga.
Plaintes
et recours à profusion
Au gré des attaques, l'année a également été
marquée par un emballement judiciaire avec des plaintes à
profusion. Citons celles lancées par la nouvelle association
Protégez nos enfants ou celles des recours des associations
écologistes qui tenteront notamment de contredire les velléités
du maire de Saint-Leu.
Le 28 octobre, Thierry Robert engage en effet un recours indemnitaire
contre l'État. Une procédure déjà évoquée
au milieu du mois d'août et que le député a
eu le temps de préparer avant que ne survienne la nouvelle
attaque de l'Étang-Salé. Le maire de Saint-Leu relance
publiquement ses confrères à la tête des autres
collectivités pour qu'ils se joignent à l'action en
justice portée par sa ville. Ce recours vise à obtenir
des compensations financières pour épauler le secteur
touristique et balnéaire impacté par l'image des attaques
successives.
Crise
comparable à celle vécue avec le "chik"
Le 24 octobre, ce sont les professionnels du Tourisme qui
écrivaient déjà au préfet dans cette
même logique de soutien aux professionnels. Deux jours avant
que ne survienne la troisième attaque de l'année.
Neuf organisations dont le Club du tourisme, le SYPRAL, l’UHR,
l’UMIH, le SNAV, le MEDEF, la CGPME, DEFIT et le SICR, signent
ce courrier. Dans cette lettre, les professionnels du tourisme disent
"s’inquiéter de l’image de la Réunion
mise à mal par la crise requin. Cette image néfaste
risque de nous entraîner vers une situation de crise économique
comparable à celle vécue avec le "chik"
alors que le secteur du tourisme est un des rares à être
encore porteur d’emplois", écrivent-ils.
L'année 2013, enfin, c'est l'année d'une mesure inédite
et radicale prise par le préfet. Le 26 juillet, Jean-Luc
Marx annonce la publication d'un arrêté d'interdiction
de la pratique de baignade et d'activités de surf ou de bodyboard
dans la bande des 300 mètres du littoral, sauf dans le lagon
et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés
et les zones surveillées. L'arrêté préfectoral
qui devait s'achever le 1er octobre a finalement été
reconduit jusqu'au 15 février 2014 et sans qu'aucune garantie
sur sa levée ne soit sérieusement envisagée. |
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Zinfos974.com
- Mardi 7 Janvier 2014 - 11:39 - Prélèvement de requins:
Le Conseil d'État rejette le pourvoi de Saint-Leu
La mairie de Saint-Leu devra verser 3.000 euros aux associations
de protection des espèces marines. Tel en a décidé
le Conseil d'État qui a donc rejeté le pourvoi de
la mairie.
Le 7 juin 2013, le juge des référés du tribunal
administratif de Saint-Denis suspendait l'exécution de l'arrêté
du maire de Saint-Leu du 14 mai 2013 autorisant l'appel public pour
des prélèvements de requins bouledogues sur tout le
territoire maritime de la commune de Saint-Leu. Une première
victoire pour les associations Sea Shepherd, Longitude 181 et l'ASPAS
qui avaient déposé le recours.
Mais la mairie s'était par la suite (24 juin 2013) pourvue
devant le Conseil d'État en réclamant l'annulation
de la décision du tribunal administratif.
Le Conseil d'État a finalement rendu sa décision le
30 décembre dernier. Le pourvoi de la commune de Saint-Leu
est rejeté au motif que le juge des référés
du tribunal administratif de Saint-Denis "n'a pas entaché
son ordonnance d'erreur de droit".
"Un gros revers pour Thierry Robert"
Quant à "l'urgence" invoquée par la mairie,
le Conseil d'État approuve la décision du tribunal
administratif qui estimait qu'"il n'était pas démontré
que le retard apporté à la mise en œuvre de prélèvements
d'individus de cette espèce exposerait les usagers de la
mer à des risques accrus d'agression".
La commune de Saint-Leu se voit dans l'obligation de verser à
l'Association pour la protection des animaux sauvages et du patrimoine
naturel (ASPAS), à l'association Longitude 181 Nature et
à l'association Sea Shepherd France la somme de 3.000 euros
chacune.
Se félicitant de cette décision, Sea Shepherd France
parle d'un "gros revers pour Thierry Robert, le Maire de Saint-Leu
qui a cru bon de faire appel au Conseil d'État pour casser
le jugement du tribunal administratif qui nous avait donné
raison". |
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Zinfos974.com
- Mardi 7 Janvier 2014 - 16:46 - Prélèvement de requins
à St-Leu : "La justice clarifie le rôle et la
responsabilité de l’Etat"
La commune de Saint-Leu offre une lecture différente
de la décision du Conseil d'Etat, qui a statué sur
son pourvoi consécutif à la décision du juge
administratif de Saint-Denis. Comme Thierry Robert s'en était
déjà félicité il y a quelques mois lors
du rendu de la décision du tribunal administratif, ce revers
devant la juridiction administrative pour Saint-Leu est plutôt
vécu comme une satisfaction puisqu'elle épargne le
maire en cas d'attaque de requin. La mairie de Saint-Leu s'en explique
dans un communiqué :
Prélèvement de requins à St-Leu : "La
justice clarifie le rôle et la responsabilité de l’Etat"
"La décision du Conseil d'Etat du 30 décembre
dernier déboutant l’arrêté municipal visant
à autoriser la pêche aux requins bouledogue permet
de clarifier la responsabilité de chacun. En cas d’attaque,
la justice estime désormais que les maires ne sont pas responsables.
Aux services de l’Etat d’assumer désormais pleinement
leurs responsabilités.
En effet, les pouvoirs de police en matière de pêche
sont de leur ressort et ne relèvent plus de notre mission
de sécurité des personnes estime le député-maire
de Saint-Leu : "dans la décision du tribunal, les choses
sont claires. En explicitant même que le maire est allé
trop loin dans l’arrêté municipal, cela me dédouane
totalement aujourd’hui par rapport à tout accident
qui pourrait encore survenir". La justice clarifie donc le
rôle et la responsabilité de l’Etat." |
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Clicanoo.re
- publié le 8 janvier 2014 - 05h10 - Requins : Débouté,
Thierry Robert renvoie l’Etat à ses responsabilités
Suite à la requête déposée le
24 juin dernier par la mairie de Saint-leu, requête visant
à autoriser le prélèvement de requins, le Conseil
d’État a décidé de rejeter le pourvoi
au motif que le juge des référés du tribunal
administratif de Saint-Denis "n’a pas entaché
son ordonnance d’erreur de droit".
Pour rappel, la commune de Saint-Leu, après la série
d’attaques survenues l’année dernière
à Réunion, avait pris un arrêté le 14
mai autorisant le prélèvement des requins bouledogue,
avec un appel au public pour cette pêche exceptionnelle. Cet
arrêté a été contesté par l’association
pour la protection des animaux sauvages et du patrimoine naturel,
et mis à mal par le tribunal administratif de Saint-Denis,
qui en juin, en a suspendu l’exécution. Déterminée,
la commune de Saint-Leu n’a pas renoncé, et a poussé
l’affaire jusqu’au Conseil d’Etat, afin de casser
la décision du tribunal administratif.
Mais voilà le CE à trancher le 30 décembre
dernier en faveur des associations Sea Shepherd, Longitude 181 et
l’ASPAS.
Dans un communiqué publié cet après-midi, le
maire de Saint-Leu a pour sa part estimé que : « En
explicitant même que le maire est allé trop loin dans
l’arrêté municipal, cela me dédouane totalement
aujourd’hui par rapport à tout accident qui pourrait
encore survenir », appelant ainsi l’État à
prendre ses responsabilités. |
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Source
: www.ipreunion.com - Publié le 09/01/2014 à 10h03
- Selon le site 7lameslamer.netEtang-Salé : un requin bouledogue
percute une barque de pêche
Ce mercredi après-midi 8 janvier 2014 au large de
la plage de l’Étang-Salé, "un pêcheur
s’est retrouvé face au mufle d’un requin bouledogue"
indique le site 7lameslamer.net. Alors qu’il ramenait un petit
poisson à bord de son embarcation, le jeune homme a senti
sa prise entrainée vers le fond de l’eau. Croyant avoir
à faire à une grosse carangue, le pêcheur a
donné un peu de mou... Il a été entrainé
quelques mètres plus loin. C’est alors que l’animal
s’est retourné et a percuté l’embarcation.
"En fait de carangue, le pêcheur se retrouve face au
mufle d’un requin bouledogue qui surgit des flots" note
le site d’information
Le pêcheur a estimé à 250 kg le poids du squale
"qui semblait nager avec détermination vers la côte"
dit encore 7lameslamer.net. Le pêcheur n’a pas été
blessé.
"Le requin est donc toujours présent dans les eaux étang-saléennes.
Un message à diffuser auprès des touristes, que l’on
pouvait encore voir ces derniers jours, nageant dans les eaux troublées
par Bejisa , dans les zones hautement à risque du Pont et
du Tournant" commente le site d’information.
La dernière attaque de squale s’est produite le samedi
26 octobre 2013 vers 16 heures. Un jeune homme a été
attaqué alors qu’il se trouvait à une quinzaine
de mètres du bord au niveau du Tournant - Ravine Mula.Tanguy,
23 ans, a eu la jambe droite sectionnée au niveau de la cuisse
par le requin. Il avait été secouru in extremis par
des témoins du drame.
En l’espace de deux années douze attaques de requins,
dont cinq mortelles, ont eu lieu à La Réunion. Au
début de ce mois de septembre, un squale est arrivé
à proximité immédiate d’enfants qui étaient
sur le sable près du débarcadère de Saint-Paul.
L’animal a été vu alors qu’il était
dans quelques centimètres d’eau. Les enfants n’ont
pas été blessés. Quelques jours plus tard,
le dimanche 15 septembre un chien a été dévoré
par un squale sous les yeux de sa maîtresse au bord de la
plage de Saint-Paul. Le chien avait déjà posé
les pattes sur le sable noir lorsqu’il a été
rattrapé par le requin. |
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Clicanoo.re
- publié le 10 janvier 2014 - 12h29 - Etang-Salé :
baignade interdite jusqu’à nouvel ordre
Compte
tenu de la présence de nombreux déchets verts sur
la plage de l’Etang-Salé, la mairie a décidé
d’interdire la baignade et ce jusqu’à nouvel
ordre. "Il n’y a donc pas d’alerte requin que cela
avait été stipulé auparavant", indique
la Civis
Source
: www.ipreunion.com - Publié le 10/01/2014 à 12h02
- Le drapeau rouge hissé, la baignade interdite jusqu’à
nouvel ordreAlerte au requin à l’Etang-Salé
- Le drapeau rouge requin a été hissé
ce vendredi matin 10 janvier 2014 à la plage de l’Etang-Salé,
où la baignade est interdite jusqu’à nouvel
ordre. Selon le poste MNS, un squale a été aperçu
proche de la zone de baignade il y a 48 heures. Ce mercredi 8 janvier,
le site 7lameslamer.net rapportait en effet qu’un requin bouledogue
avait percuté une barque de pêche au large de la plage.
Ce mercredi, un pêcheur s’était ainsi retrouvé
nez-à-nez avec un requin bouledogue alors qu’il ramenait
un petit poisson à bord de son embarcation, indiquait le
site 7lameslamer.net. Et deux jours plus tard, décision a
donc été prise d’interdire la baignade en hissant
le drapeau rouge requin ce vendredi matin.
C’est à l’Etang-Salé, au niveau du spot
du Tournant, que s’était produite la dernière
attaque de squale à La Réunion, le samedi 26 octobre
2013. Un jeune homme avait été attaqué alors
qu’il se trouvait à une quinzaine de mètres
du bord. Tanguy, 23 ans, avait eu la jambe droite sectionnée
au niveau de la cuisse par le requin. Il avait été
secouru in extremis par des témoins du drame.
Zinfos974.com - Vendredi 10 Janvier 2014 - 11:33 - Drapeau
rouge à l'Étang-Salé : Un requin aperçu
près de la zone de baignade
Le drapeau rouge a été hissé ce matin
sur la plage de l'Étang-Salé, après qu'un pêcheur
ait aperçu un requin rôder près de la zone de
baignade, vers la ravine Mula.
Joint par téléphone, le poste poste MNS de l'Étang-Salé
confirme l'information mais précise que le drapeau rouge
a été hissé également pour des raisons
sanitaires, la plage de l'Etang-Salé étant encore
parsemée de cadavres de rats et cabris. |
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Source
: www.ipreunion.com - Publié le 14/01/2014 à 17h23
- Quatre "smart" drumlines ont été posées
ce mardi en baie de Saint-PaulCap Requins largue enfin les amarres
La
phase expérimentale du projet Cap Requins a officiellement
démarré ce mardi 14 janvier 2014 après-midi,
avec la pose en baie de Saint-Paul des premières palangres
de fond et surtout de quatre "smart" drumlines, un dispositif
unique au monde. L’objectif de cette première phase,
qui s’étalera sur six mois, est de tester l’efficacité
de ces deux méthodes de pêche combinées, afin
de marquer davantage de squales et d’alimenter également
le programme ciguatera 2, qui a lui aussi démarré
ce mardi. À plus long terme, le but est de "mettre une
pression de pêche à la côte pour sécuriser
les usagers", et d’étendre le dispositif aux zones
des Roches Noires et de Boucan Canot.
Il était un peu plus de 15h30, ce mardi 14 janvier 2014,
quand David Guyomard, chargé de mission au comité
des pêches, a pu annoncer : "La première drumline
de Cap Requins est posée !" Trois autres suivront, marquant
officiellement le lancement d’un projet qui s’est longtemps
fait attendre, initié par l’association PRR (Prévention
requin Réunion) auprès de la préfecture il
y a près de 3 ans maintenant, chapeauté par le comité
régional des pêches maritimes et des élevages
marins (CRPMEM), en partenariat avec la ligue de surf et l’association
Squal’idées.
C’est une nouvelle étape dans la gestion du risque
requin à La Réunion qui a été franchie,
avec le lancement cette phase expérimentale de Cap Requins
en baie de Saint-Paul, reposant sur deux dispositifs de pêche
destinés à augmenter le nombre de requins marqués
et à alimenter le programme ciguatera 2 par des prélèvements.
Ce sont d’abord des palangres qui ont été installées,
soit une ligne de 300 à 400 hameçons s’étalant
au large sur environ 1,5 kilomètre, par 50 à 60 mètres
de fond. Mais ce sont aussi ces quatre fameuses "smart"
drumlines, installées pour l’instant uniquement au
niveau de l’embouchure de l’Etang Saint-Paul. "Il
s’agit d’un système individuel de pêche,
une drumline comportant un seul hameçon et un seul appât",
explique Loris Gasbarre, président de PRR. "Elles se
situent à 20 ou 30 mètres de fond, plus près
du rivage que les palangres, soit à environ 200 mètres",
précise-t-il.
La particularité de ces drumlines – qui les distingue
de celles utilisées en Afrique du Sud ou en Australie –
est qu’elles sont dites "intelligentes". Elles sont
équipées d’une caméra et d’une
station d’écoute munie d’une balise GPS. En cas
de capture, l’information est envoyée en direct à
un coordinateur qui a alors 2 heures pour intervenir. "En cas
de prise accessoire, ce système permet d’éviter
toute mortalité ; s’il s’agit d’un requin
tigre ou bouledogue, il sera marqué s’il mesure moins
d’1,50 m et prélevé pour le programme ciguatera
2 s’il est plus grand", explique Loris Gasbarre, selon
lequel Cap Requins est "le plus écologique possible".
Pendant plusieurs mois, l’objectif sera donc de tester l’efficacité
de ce dispositif unique au monde – ce que les spécialistes
appellent la "capturabilité – sur les requins
les plus dangereux évoluant près des côtes,
mais aussi le degré "d’effarouchage" de ces
drumlines sur les squales. "Sur les 80 requins marqués,
on sait que 25 %, soit 10 à 15 individus, reviennent régulièrement
à la côte, ce sont ceux-là que l’on vise",
détaille le président de PRR.
Au terme de cette phase de six mois menée en baie de Saint-Paul,
loin de toute activité nautique, l’objectif est ensuite
d’étendre ce système aux zones des Roches Noires
et de Boucan Canot, en cas de résultats positifs et de l’obtention
des autorisations nécessaires, notamment de la réserve
marine. "Notre volonté est de mettre une pression de
pêche à la côte pour sécuriser les usagers",
souligne Loris Gasbarre selon lequel il faut "prélever
les requins accidentogènes avant de rouvrir la baignade",
dont l’interdiction court pour l’instant jusqu’au
15 février.Car d’après le président de
l’association PRR, "on sait par le relevé des
balises qu’il y a toujours une forte présence de requins
dans l’Ouest et donc qu’il y a un risque avéré".
Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 14/01/2014
à 09h00 - Risque squalesCap Requins : début des opérations
ce mardi
Présenté le 6 décembre dernier, le
projet Cap Requins rentre dans sa phase opérationnelle ce
mardi 14 janvier 2014. Dans le cadre de sa phase pilote, notamment
destinée à étudier la faisabilité d’une
technique de pêche dite "de protection", des drumlines,
- lignes verticales fixées au fond -, au nombre de 4, séparées
de 500 mètres les unes des autres, seront immergées
en Baie de Saint-Paul au niveau de l’embouchure de l’Etang
Saint-Paul en zone côtière. Le projet est coordonné
par le comité régional des pêches maritimes
et des élevages marins (CRPMEM) de La Réunion en partenariat
avec le KwaZulu Natal Shark Board (KZNSB) de Durban (Afrique du
Sud), l’association Prévention Requins Réunion
(PRR), la ligue de surf et l’association Squal’idées.
(photo archives Emmanuel Grondin)
Ainsi, selon le CRPMEM, la zone au niveau de l’embouchure
de l’Etang Saint-Paul servira de site d’expérimentation
in vivo pendant une période d’une durée minimale
de 2 mois. Les premiers essais de pêche et de déclenchement
du système innovant de "drumline intelligente",
au moyen de bouées électroniques avec système
d’alarme de déclenchement en temps réel seront
engagés dans la journée de ce mardi.
Ces dispositifs seront ensuite entretenus en continu, du lundi au
vendredi durant toute la durée du projet. "Ils seront
équipés de stations d’écoute acoustique
et de caméras sous-marines, afin d’évaluer la
fréquentation de la zone par les requins marqués dans
le cadre du programme CHARC. Il s’agira ainsi de suivre l’évolution
des captures et du comportement des requins marqués dans
cette zone pour mieux comprendre l’attractivité des
dispositifs, leur sélectivité et leur efficacité
à des fins de prévention du risque requins dans les
zones côtières", précise le comité
des pêches.
En parallèle, des opérations de palangre de fond seront
conduites selon un rythme régulier sur l’ensemble du
littoral de la commune de Saint-Paul. La première opération
devrait avoir lieu dans la soirée du mardi 14 ou du mercredi
15 janvier.
Zinfos974.com - Mardi 14 Janvier 2014 - 07:21 - Projet Cap
Requins: Drumlines et palangres installées dans la Baie de
St-Paul
Dans le cadre du projet Cap Requins, coordonne´ par
le Comite´ Re´gional des Pêches Maritimes et des
Elevages Marins de la Réunion (CRPMEM), des palangres de
fond et des drumlines vont être installées à
partir de ce jour dans la Baie de Saint-Paul, au niveau de l'embouchure
de l'Etang-Saint-Paul. Voici le communiqué du CRPMEM.
Le projet CAPREQUINS, coordonne´ par le Comité Régional
des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CRPMEM) de La
Re´union en partenariat avec le KwaZulu Natal Shark Board
(KZNSB) de Durban (Afrique du Sud), l’association Pre´vention
Requins Réunion (PRR), la Ligue de Surf et l’association
Squal’idées, rentre dans sa phase ope´rationnelle
a` partir du mardi 14 janvier 2014.
Dans le cadre de sa phase pilote, notamment destinée a` e´tudier
la faisabilité d’une technique de pêche dite
« de protection », des « drumlines » (lignes
verticales fixe´es au fond), au nombre de 4, se´pare´es
de 500 me`tres les unes des autres, seront immerge´es en Baie
de Saint-Paul au niveau de l’embouchure de l’Etang Saint-Paul
en zone co^tie`re.
Cette zone servira de site d’expe´rimentation in vivo
pendant une pe´riode d'une dure´e minimale de 2 mois.
Les premiers essais de pêche et de de´clenchement du
syste`me innovant de « drumline intelligente» (au moyen
de boue´es e´lectroniques avec syste`me d’alarme
de de´clenchement en temps re´el) seront engage´s
dans la journe´e du 14 janvier 2014. Ces dispositifs seront
ensuite entretenus en continu, du lundi au vendredi durant toute
la dure´e du projet. Ces dispositifs seront e´quipe´s
de stations d’e´coute acoustique et de came´ras
sous-marines, afin d’e´valuer la fre´quentation
de la zone par les requins marque´s dans le cadre du programme
CHARC. Il s’agira ainsi de suivre l’e´volution
des captures et du comportement des requins marque´s dans
cette zone pour mieux comprendre l’attractivite´ des
dispositifs, leur se´lectivite´ et leur efficacite´
a` des fins de pre´vention du risque « requins »
dans les zones co^tie`res.
En parallèle, des ope´rations de palangre de fond,
technique de pe^che ayant montre´ son efficacite´ pour
le ciblage des requins bouledogue, seront conduites selon un rythme
re´gulier sur l'ensemble du littoral de la commune de Saint-Paul
: la première ope´ration devrait avoir lieu dans la
soire´e du mardi 14 ou du mercredi 15 janvier.
Le calendrier des ope´rations, ainsi que l'ensemble des informations
utiles (zones d'opération, points d'information re´guliers
relatifs a` l'avancement du projet...) seront mis en ligne sur le
site www.info-requins.re.
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Clicanoo.re
- publié le 15 janvier 2014 - 05h54 - Le projet CapRequins
est lancé Depuis hier, palangres et drumlines sont disposées
au large de Saint-Paul dans le cadre du projet CapRequins. Objectif
de la phase d’expérimentation : étudier l’effet
de ces dispositifs sur le comportement des squales tout en alimentant
le programme ciguatera 2.
RISQUE
REQUIN
« Cela fait trois ans qu’on préconise une telle
action. Enfin, on entre dans la phase active de la gestion du risque
requin », se réjouit Loris Gasbarre. Le président
de l’association PRR (*) éprouve le sentiment d’être
écouté.
Et pour cause, si les deux premiers mois d’expérimentation
de CapRequins (au minimum) portent leurs fruits, il pourrait bien
aboutir à la mise en place pérenne de lignes de pêche
à proximité des Roches Noires et Boucan et sécuriser
ainsi les usagers de sports nautiques. « Dans tous les pays
touchés par la problématique requin comme nous, la
pose de drumlines a stoppé le nombre d’attaques mortelles
», assure-t-il.
Mais nous n’en sommes pas encore là. Tout reste à
prouver. « Si ces dispositifs ne sont pas efficaces et ne
permettent pas de pêcher les requins une fois qu’ils
sont attirés, on a tout perdu », précise David
Guyomard, chargé de mission au Comité des pêches.
Pour cette phase pilote, l’Etat, la Région et la commune
de Saint-Paul ont mobilisé 180 000 euros. Christophe Perry
fait partie des pêcheurs mandatés. D’astreinte
cinq jours sur sept, c’est lui qui prend en charge les quatre
drumlines déposées hier au large de l’Etang
Saint-Paul, entre 10 et 30 mètres de fond et séparées
de 500 mètres. Pourquoi à Saint-Paul ? Car il s’agit
d’une étude de faisabilité comprenant son lot
d’interrogations. « On veut acquérir beaucoup
de données dans un endroit libéré d’activités
nautiques. Le site de plongée le plus proche sera situé
à un kilomètre », justifie David Guyomard. Les
appâts seront renouvelés deux fois par jour afin qu’ils
conservent leur efficacité. Cette méthode, inspirée
de l’expérience du KwaZulu Natal Shark Board (Afrique
du Sud), contraint le professionnel à être sur le qui-vive
en permanence.
« On fait dans le plus écologique possible
»
Et pour cause, ces drumlines dernière génération,
dites « intelligentes » et « de protection »
sont agrémentées de balises GPS et d’un système
de transmission d’information en temps réel en cas
de capture. De quoi limiter la mortalité des animaux marins.
« On fait dans le plus écologique possible »,
indique Loris Gasbarre. Les espèces ciblées, requin-tigre
et requin bouledogue, seront relâchées si leur taille
est inférieure à 1,50 mètre ou si l’individu
est marqué. Ces prises contribueront au programme ciguatera
2 si leur taille s’avère supérieure. Ces quatre
bouées seront par ailleurs équipées de stations
d’écoute et de caméras sous-marines afin de
pouvoir évaluer la fréquentation des squales dans
la zone. Un processus mis en œuvre par l’association
Squal’idées. « Nous voulons voir l’impact
des appâts sur l’attractivité des dispositifs
», explique David Guyomard.
Autre technique employée pour cette étude CapRequins,
la palangre de fond, mise au point dans le cadre de Charc et qui
a fait ses preuves. Une ligne de pêche équipée
d’environ 400 hameçons a été immergée
à une cinquantaine de mètres de profondeur au large
de Saint-Paul. Aux commandes pour ce volet, Thierry Gazzo. Il est
là également question de prélever 50% des requins
capturés afin d’alimenter l’étude ciguatera
2 et atteindre à terme le quota des 88 exigé par l’Etat.
À travers cette double opération, à laquelle
la Ligue de surf est aussi partie prenante, les usagers de la mer
connaissent un regain d’enthousiasme, espérant effectuer
un grand bond en avant dans la sécurisation des activités
nautiques et notamment du surf. Avec la volonté non masquée
d’éliminer une quinzaine d’individus identifiés
comme étant les plus accidentogènes. Des informations,
selon PRR, livrées par une station d’écoute
installée depuis un an en baie de Saint-Paul et destinée
au programme Charc.
(*)
Prévention requin Réunion. D.F.B
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Mercredi
15 Janvier 2014 - 07:41 - Zinfos974.com - Cap requins : Quatre drumlines
ont été posées dans la baie de St-Paul
Ca y est. Le projet Cap requins commence
après des derniers ajustements d'ordre administratif qui
ont retardé sa mise en place en décembre 2013. Hier,
quatre drumlines ont été posées en baie de
Saint-Paul.
Piloté par le Comité Régional des Pêches
Maritimes et des Elevages Marins (CRPMEM) de La Réunion,
ce programme doit permettre d'étudier la faisabilité
de la technique des "drumlines" à La Réunion.
Cette méthode s'inspire de l'expérience sud-africaine
du KwaZulu Natal Shark Board qui a permis de protéger substantiellement
une partie de la côte de Durban.
Techniquement, des lignes verticales munies d'appâts sont
fixées au fond de l'océan. Pour cette phase de test
en baie de Saint-Paul, les quatre drumlines sont disposées
et sont séparées de 500 mètres les unes des
autres. L'attirance des requins bouledogues pour les eaux troubles
sera testée grandeur nature puisque ces drumlines feront
face à l'embouchure de l'étang Saint-Paul.
Comme évoqué il y a quelques mois à l'annonce
du projet, l'objectif du CRPMEM sera d'éviter le plus possible
des prises accessoires. Raison pour laquelle un système innovant
de drumline intelligente (smart drumline) donnera l'alerte en temps
réel aux pêcheurs mandatés pour Cap requins.
Christophe Perry en sera le chef de file avec son bateau le Cocha
Cossa, et ce 24h sur 24. Il devra se rendre sur zone dès
qu'une prise sera signalée automatiquement. Les requins de
moins d'1,5 mètre seront relâchés mais balisés.
Les gros spécimens seront prélevés et complèteront
le programme ciguatera 2. Thierry Gazzo et son bateau, le Wayan,
effectuera quant à lui des opérations parallèles
selon la technique de la palangre de fond qui a également
fait ses preuves pour le ciblage des requins bouledogues.
La technologie s'invite résolument dans ce programme de captures
puisque les quatre drumlines disposeront de caméras sous-marines
et de stations d'écoute acoustique entrant dans le dispositif
CHARC de compréhension des déplacements des squales.
David Guyomard, chargé de mission "Etudes et expérimentations"
au CRPMEM, se félicite de l'effectivité du programme
Cap Requins largement facilitée par la volonté de
son "président Jean-René Enilorac, de rassembler
l'ensemble des partenaires" (PRR, l'association initiatrice
du programme, le KZNSB, la Ligue de Surf, Squal’idées).
De cette manière, c'est "le comité des pêches
et la filière qui oeuvrent à cette mission de service
public", ajoute-t-il.
Les financeurs du programme sont l'Etat, la Région et la
commune de Saint-Paul. Le comité des pêches se donne
deux mois pour évaluer ses premières sorties en mer. |
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25/08/2014
- arrêté préfectoral 426 Cap Requins
Arrêté
préfectoral n° 2694 du 17 janvier 2014 - réglementant
la navigation maritime, le stationnement, le mouillage, la pratique
de la pêche et (le la plongée sous-marine pendant la
durée du projet expérimental CapRequins sur une partie
du littoral de la commune de Saint-Paul de La Réunion
LE
PREFET DE LA REGION ET DU DEPARTEMENT DE LA REUNION
CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR
OFFICIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE
VU les articles 131-13, 1° et R 610-5 du code pénal ;
VU l'article L5242-2 du code des transports ;
VU l'article 63 du code disciplinaire et pénal de la marine
marchande ;
VU le décret n°2005-1514 du 6 décembre 2005 relatif
à l'organisation outre-mer (le l'action de l'État
en mer ;
VU l'arrêté préfectoral n° 1821 du 27 septembre
2013 portant réglementation temporaire de la baignade et
de certaines activités dans la bande des 300 mètres
à partir du littoral du département de La Réunion
;
VU l'autorisation d'occupation temporaire du domaine public maritime
n° 2014029 du 15 janvier 2014 relative à la mise
en oeuvre du projet expérimental « CapRequins »
en baie de Saint Paul ;
CONSIDERANT la nécessité d'organiser et de réglementer
la navigation maritime, le stationnement, le mouillage, la pratique
de la pêche et de la plongée sous-marine sur une partie
du littoral de la commune de Saint-Paul pour assurer la sécurité
pendant la durée du projet expérimental CapRequins
;
SUR proposition de M. le directeur de cabinet,
ARRETE
ARTICLE 1:
Il est créé une zone réglementée destinée
à assurer la sécurité pendant la durée
du projet expérimental CapRequins sur une partie du littoral
de la commune de Saint-Paul.
ARTICLE 2 :
La zone réglementée est délimitée par
4 points dont les coordonnées sont les suivantes (en système
WGS 84) :
–A : 20058,5446 S – 055°16,5735 E
–B : 20058,5935 S – 055°16,9017 E
–C : 20°59,6791 S – 055°16,6937 E
–D : 20059,6341 S – 055°16,3815 E
ARTICLE 3 :
Dans la zone définie à l'article 2 sont interdits
la navigation, le stationnement et le mouillage de tout navire ou
embarcation, ainsi que la pratique de la pêche et de la plongée
sous-marine.
ARTICLE 4:
Le présent arrêté s'applique du mardi 14 janvier
2014 au dimanche lundi 13 juillet 2014.
ARTICLE
5 :
Une carte représentant l'implantation de la zone
définie à l'article 2 est annexée au présent
arrêté.
ARTICLE 6 :
Les dispositions du présent arrêté ne sont pas
opposables aux navires et engins nautiques en mission de service
public, ainsi qu'aux moyens utilisés par le titulaire de
l'autorisation d'occupation temporaire du domaine public susvisée
ou ses sous-traitants désignés pour intervenir dans
la zone définie à l'article 2 pour les besoins du
projet expérimental CapRequins.
ARTICLE 7 :
Un avis aux navigateurs sera diffusé par le CROSS de La Réunion.
ARTICLE 8 :
Les infractions au présent arrêté exposent leurs
auteurs aux poursuites et peines prévues par les articles
131-13 et R 610-5 du code pénal et par l'article L5242-2
du code des transports.
ARTICLE 9 :
Le présent arrêté peut faire l'objet d'un recours
contentieux auprès du Tribunal administratif de Saint Denis
dans un délai de deux mois à compter de sa publication
au recueil des actes administratifs.
ARTICLE 10 :
Le directeur du cabinet, la Sous-préfète de Saint-Paul,
le colonel, commandant le groupement de gendarmerie de la Réunion,
le commandant de zone maritime, le directeur de la mer Sud océan
indien et le directeur du centre régional opérationnel
de surveillance et de sauvetage (CROSS) de la Réunion, sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution
du présent arrêté qui sera publié au
recueil des actes administratifs de la préfecture.
LE PREFET
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Clicanoo.re
- publié le 20 janvier 2014 - 05h59 - L’Australie se
lance dans l’abattage de requins
Face à la recrudescence des attaques de requin,
l’Australie a décidé d’employer la méthode
forte. Les squales de plus de trois mètres, repérés
à moins d’un kilomètre des côtes pourront
être éliminés. Les écologistes tentent
de faire front.
MER
À l’image de la Réunion, l’Australie subit
de plein fouet la crise requin. Sept attaques mortelles ont ainsi
été enregistrées en trois ans. La dernière
en date remonte au 30 novembre, touchant un jeune surfeur à
Campbells Beach, dans la région de Coffs Harbour, au nord
de l’État de la Nouvelle-Galles-du-Sud (côte
Est). Selon un article publié hier sur lemonde.fr, ce vaste
état a décidé de ne plus s’embarrasser
de considérations écologiques. De fait, le gouvernement
vient de présenter un plan radical, ciblant toutes les espèces
de requin de plus de trois mètres et évoluant à
moins d’un kilomètre des côtes. Le programme
comprend la mise en place de 70 hameçons autour des plages
à risques, tandis que les pêcheurs, équipés
d’armes à feu, pourront traquer les squales. Les prémices
d’un abattage en règle, qui ont suscité un tollé
auprès des organisations écologiques. Et pour cause,
cette mesure constitue une grande menace sur l’écosystème
et sur la survie du requin blanc, identifié comme étant
responsable des deux dernières attaques fatales. Les défenseurs
de l’environnement rappellent à juste titre que ce
prédateur, protégé depuis 2001 par l’Australie,
est inscrit à l’annexe 2 de la Convention sur le commerce
international des espèces de faune et de flore sauvages menacées
d’extinction.
des doutes sur l’efficacité du plan
Une indignation exprimée dans tous le pays à travers
des manifestations dont une récente a rassemblé 4
000 personnes à Perth. L’Association des Australiens
de l’Ouest pour la sauvegarde des requins a même lancé
un appel à aller filmer les mises à mort. Face à
l’intransigeance des dirigeants, les écologistes plaident
pour la mise en place de mesures alternatives comme l’installation
de filets autour des zones de baignade. Ils exhortent le gouvernement
à poursuivre sur la voie modérée de la prévention
dont il a déjà fait preuve par des méthodes
innovantes. Exemple : le balisage de 320 requins -grand blanc, tigre
et baleine- et l’envoi via Twitter de messages d’alerte
quand ceux-ci s’approchent des côtes.
Dans cette polémique qui divise actuellement l’Australie,
des scientifiques mettent en avant les nombreux doutes pesant sur
l’efficacité du plan. Les appâts pourraient même
attirer les squales. Une question à laquelle la Réunion
va tenter de répondre grâce au projet CapRequins lancé
la semaine dernière.
Il y a enfin la question des “victimes collatérales
? d’un tel dispositif. De grands poissons prédateurs
en feront très certainement les frais.
Autant d’arguments auquel le gouvernement fédéral
de M.Abott reste pour l’heure insensible, même si le
ministre local de la pêche Troy Buswell tente d’obtenir
la mise en place de mesures plus douces. D.F.B |
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Zinfos974.com
- Mercredi 22 Janvier 2014 - 13:41 Cap requins: Deux requins tigres
prélevés grâce aux drumlines
Une semaine après le lancement
du dispositif Cap requins, deux premiers requins ont été
capturés grâce aux drumlines posées en baie
de Saint-Paul.
Le premier requin tigre a été remonté le 21
janvier, il mesurait 3,5 mètres. Le second specimen a été
prélevé le 22 janvier, toujours sur la même
ligne immergée n°2 sur les quatre disposées en
face de l'embouchure de l'étang. Ce requin tigre mâle
mesurait 4 mètres.
Rappelons que si la taille des squales est jugée trop petite
- en deça de 1,5 mètre - ils doivent être relâchés
mais sont tagués pour en connaître les déplacements.
Les autres prises remontées doivent quant à elle être
versées dans le dispositif Ciguatera II.
Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 22/01/2014
à 11h46 - Dans le cadre du projet Cap Requins Deux requins
tigres capturés en baie de Saint-Paul
Cap
requins
D’après l’info.re, deux requins tigres
ont été pêchés ce mardi 21 janvier 2014
sur les drumlines installées en baie de Saint-Paul, une semaine
après le démarrage du projet Cap Requins. Le site
de la préfecture info-requin.re confirme en effet la capture
d’un mâle de 4 mètres et d’un autre squale
de 3,50 mètres, sur la drumline n° 2.
Une semaine après la pose des premières palangres
et de quatre drumlines en baie de Saint-Paul maraquant le lancement
officiel du projet Cap Requins, les deux premiers squales ont donc
été pêchés ce mardi. Ils devraient servir
à alimenter le programme ciguatera 2.
L’objectif de cette première phase du projet, qui doit
s’étaler sur six mois, est de tester l’efficacité
de ces deux méthodes de pêche combinées, afin
de marquer davantage de squales et d’alimenter le programme
ciguatera 2. À plus long terme, le but est de "mettre
une pression de pêche à la côte pour sécuriser
les usagers", et d’étendre le dispositif aux zones
des Roches Noires et de Boucan Canot. |
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23/01/2014
- Le C4R va se réunir ...
Bonjour,
- Vous trouverez ci-joint l'invitation à participer à
la prochaine réunion du Comité Réunionnais
de Réduction du Risque Requin (C4R) qui se tiendra le Mercredi
5 février 2014, sous la présidence de M. le Préfet,
à 14h30 au CFA de Ste Clotilde. La confirmation
(auprès de l'AAPSGB ) de votre présence à cette
réunion (ou celle de votre représentant) est attendue
dès réception de la présente, auprès
du secrétariat de l'Etat Major de Zone ou par retour de mail.
Merci par avance.
Qui
veut représenter l'AAPSGB ? |
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Zinfos974.com
- Jeudi 23 Janvier 2014 - 14:26Drumlines: Déjà deux
requins tigre, deux requins marteau et requin nourrice capturés
Mis en place le 14 janvier, le dispositif Cap requins annonce déjà
la capture de cinq squales sur les drumlines disposées en
baie de Saint-Paul. Voici le communiqué:
"Après une première
semaine d’opérations en mer, essentiellement orientées
sur le test des drumlines en baie de Saint Paul par leurs appâtages
alternatifs chaque jour au lever puis au coucher du soleil, le projet
Cap Requins apporte déjà des avancées et de
premiers enseignements significatifs.
L’utilisation des caméras sous-marines et les différents
essais d’appâtage (calibrage, montage des hameçons,
horaires) ont déjà permis d’améliorer
le protocole que l’expérimentation continuera d’affiner
encore dans les prochaines heures et semaines.
Le système de déclenchement des alertes en temps réel
lors d’une capture sur les drumlines, l’innovation technologique
et écologique de ce projet, a jusqu’à présent
parfaitement fonctionné.
Depuis le 14 janvier, six alertes de captures ont été
reçues par le coordonnateur de Cap Requins qui s’est
immédiatement rendu sur zone pour remonter les spécimens
suivants :
- une carangue gros-tête de 36 kg, capturée vivante
le jeudi 16 janvier à 09h40 puis prélevée pour
être versée aux échantillons d’analyse
sur la déprédation des espèces côtières
;
- un requin tigre mâle de 3,19 m et d’un poids de 186
kg, capturé vivant le lundi 21 janvier à 23h44 puis
prélevé pour être valorisé dans le cadre
du programme de réévaluation du risque sanitaire "Ciguatera
2" ;
- un requin tigre mâle de 3,53 m et d’un poids estimé
de 360 kg, capturé vivant le mardi 22 janvier à 20h58
puis prélevé pour être valorisé dans
le cadre du programme de réévaluation du risque sanitaire
"Ciguatera 2" ;
- un requin marteau mâle de 2,50 m et d’un poids estimé
de moins de 100 kg, capturé vivant le mercredi 22 janvier
à 00h09 puis relâché après un marquage
externe de type "spaghetti" non acoustique ;
- Un requin marteau mâle d’environ 3m, capturé
le mercredi 22 janvier à 19h49 mais retrouvé mort
malgré l’intervention dans les deux heures après
déclenchement de l’alerte. Des échantillons
de tissus ont été prélevés sur l’animal
pour analyses biologiques et éco-trophiques ;
- Un requin nourrice mâle de 3,05m, capturé vivant
le mercredi 22 janvier à 20h25 puis relâché
après un marquage externe de type "spaghetti" non
acoustique.
Le
déploiement réussi des stations d’écoute
acoustique autour des drumlines en début de semaine dernière
et les relevés de données qui seront réalisés
dans les prochains jours permettront d’évaluer rapidement
l’évolution de la fréquentation de la zone par
les requins déjà marqués et d’aborder
l’influence des drumlines sur l’attractivité
des requins sur cette partie de la Baie de Saint Paul. Le suivi
de l’évolution des captures dans le temps complètera
par la suite le test de faisabilité qui est réalisé
sur l’intérêt des drumlines comme démarche
de protection.
En complément de la valorisation des deux premiers requins
prélevés au titre de "Ciguatera 2", des
analyses sur la biologie, la reproduction, la croissance, l’écologie
trophique, les paramètres médicolégaux….
des spécimens capturés enrichiront les données
acquises dans le cadre des projets scientifiques
conduits localement, et notamment Charc.
Le Comité régional des pêches maritimes et des
élevages marins (CRPMEM) et ses partenaires dans Cap Requins
- Squal’idées, Prévention Requin Réunion,
Kwazulu Natal Sharks Board et la Ligue réunionnaise de surf
– redoublent leurs efforts pour poursuivre leur mission d’intérêt
général visant à la réduction du
risque requins à La Réunion.
L’amélioration en continu du protocole d’expérimentation
du projet Cap Requins va notamment porter dans les prochaines heures
sur la réduction du temps d’intervention sur zone après
déclenchement de l’alerte pour diminuer encore davantage
le risque de mortalité des captures accessoires, dont une
diversité de grandes espèces fréquentent régulièrement
la baie de Saint-Paul.
Ce premier bilan sera suivi de points réguliers selon un
rythme mensuel." |
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Clicanoo.re
- publié le 24 janvier 2014 - 07h24 - CapRequins : "Diminuer
le risque de mortalité des captures accessoires"
environnement
Le premier bilan de CapRequins, programme mis en œuvre la semaine
dernière, suscite le tollé des associations écologistes
qui n’hésitent pas à parler de “catastrophe"
Et pour cause, un requin-marteau mâle, une espèce protégée
non ciblée par cette opération et capturée
le 22 janvier à 22h49, a été retrouvé
mort “malgré l’intervention dans les deux heures
après le déclenchement de l’alerte ?, comme
l’indique un communiqué du comité des pêches.
“Des échantillons de tissus ont été prélevés
sur l’animal pour analyse biologique et éco-trophique
?, lit-on par la suite. Ces drumlines dites “intelligentes
? et placées face à l’embouchure de l’étang
Saint-Paul nous ont pourtant été présentées
comme “une innovation technologique et écologique ?…
Pas tant que cela semble-t-il.
“des avancées ?
Face à cet imprévu et afin de ne pas trop réveiller
les défenseurs de l’environnement, le comité
des pêches s’engage à concentrer ses efforts
sur “la réduction du temps d’intervention sur
zone après déclenchement de l’alerte pour diminuer
encore davantage le risque de mortalité des captures accessoires,
dont une diversité de grandes espèces fréquentent
régulièrement la baie de Saint-Paul" Mise à
part ce requin-marteau mâle, Christophe Perry, pêcheur
mandaté, est intervenu à cinq reprises. Pour divers
prélèvements : une carangue gros-tête de 36
kilos dont des échantillons vont servir à une étude
sur la déprédation des espèces côtières,
deux requins tigre mâle (3,19 m et 186 kg pour l’un,
3,53 m et 360 kg pour l’autre) destinés au programme
Ciguatera 2. À noter également qu’un requin-marteau
mâle de 2,5 m pour moins de 100 kg ainsi qu’un requin
nourrice mâle de 3,05 mètres ont été
marqués. Au final, pas un seul bouledogue, principale espèce
incriminée dans les attaques mortelles, ne s’est laissé
piéger...
Malgré ces aléas, les acteurs engagés dans
ce projet se montrent plutôt satisfaits de cette première
semaine, assurant que CapRequins “apporte déjà
des avancées et des premiers enseignements significatifs"
Par ailleurs, l’utilisation des caméras sous-marines
et les différents essais d’appâtage “ont
déjà permis d’améliorer le protocole"
Le déploiement des stations d’écoute acoustique
autour des drumlines est jugé réussi. “Les relevés
de données permettront d’évaluer rapidement
l’évolution de la fréquentation de la zone par
les requins déjà marqués et d’aborder
l’influence des drumlines sur l’attractivité
des squales sur cette partie de la Baie de Saint Paul. Le suivi
de l’évolution des captures dans le temps complètera
par la suite le test de faisabilite ? qui est réalisé
sur l’intérêt des drumlines comme démarche
de protection ?, conclut le communiqué. Des points d’étape
seront désormais effectués chaque mois. D.F.B |
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Zinfos974.com
- Vendredi 24 Janvier 2014 - 14:24 - Risque requins, nouveau point
d'étape en Préfecture
Ce jeudi 23 janvier s’est tenue la réunion du Comité
opérationnel de réduction du risque requins à
La Réunion (CO4R). A cette occasion, un état d’avancement
des différents sujets figurant à l’ordre du
jour a été effectué. En voici les grandes lignes
dans un communiqué rédigé par les services
de la Préfecture:
Risque requins, nouveau point d'étape en Préfecture
1°) Point d’information générale : situation
de la ferme aquacole.
La situation de la ferme aquacole a évolué au cours
de ces dernières semaines. Après la liquidation de
la société aquacole des Masacareignes (SAM) et les
dégâts causés par le cyclone BEJISA, l’Association
réunionnaise de développement de l’aquaculture
(ARDA) a entrepris, avec l’accord du mandataire judiciaire,
le démantèlement des équipements constituant
un danger pour la navigation. Ces travaux de sécurisation
ont débuté à la mi-janvier 2014 et se poursuivront
dans les prochaines semaines.
2°) Point relatif à la mise en œuvre par les mairies
des dispositions de la lettre-circulaire du 22 août 2013 relative
à l’information des populations et à l’application
de l’arrêté préfectoral n°1821 du
27 septembre 2013 portant réglementation temporaire de la
baignade et de certaines activités dans la bande des 300
mètres à partir du littoral du département
de La Réunion.
Le travail de suivi des actions réglementaires des communes
se poursuit dans le cadre de l’application de l’arrêté
préfectoral n°1821 du 27 septembre 2013 portant réglementation
temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques
dans la bande des 300 mètres à partir du littoral
du département de La Réunion.
Les communes ont présenté les mesures qu’elles
ont mises en oeuvre ou prévoient d’adopter pour la
gestion du risque requin, tant dans le domaine réglementaire
qu’en matière d’aménagement des sites
de pratique d’activités nautiques.
Les services de l’Etat poursuivent leur travail d’accompagnement
auprès de ces collectivités dans le cadre de l’élaboration
de leur plan de balisage : la dernière commission nautique
locale qui s’est tenue le 16 décembre 2013 a été
consacrée à l’aménagement des zones de
baignade de Saint-Paul et l’Etang-Salé.
3°) Point d’étape relatif aux projets en cours
Projet "CAP REQUINS"
Le projet « Cap Requins », porté par le Comité
régional des pêches maritimes et des élevages
marins (CRPMEM), visant à expérimenter le recours
à certaines techniques de capture et de marquage des requins,
est mis en oeuvre depuis la mi-janvier 2014. Cette première
semaine d’opération en mer, en baie de Saint-Paul,
apporte déjà quelques enseignements qui permettront
les adaptations nécessaires pour améliorer les techniques
employées.
Soutenu par l’Etat et les collectivités locales (la
Région et la mairie de Saint-Paul), ce dispositif utilise
des systèmes innovants de déclenchement d’alerte
en temps réel qui se révèlent, jusqu’à
présent, efficaces. En parallèle, les stations d’écoute
et caméras déployées sur la zone sont actives
et permettront de compléter les données pour évaluer
l’évolution de la fréquentation du site.
Ce projet est conduit avec le concours scientifique et opérationnel
des experts sud-africains du Kwazulu Natal Sharks Board et d’un
comité d’experts locaux et nationaux qui se réunira
début février 2014 en vue d’un premier bilan.
Programme de réévaluation du risque Ciguatera
La seconde phase de ce programme qui vise le développement
d’une filière d’appoint pour la petite pêche
réunionnaise est engagée avec le concours du comité
régional des pêches de La Réunion. Il s’appuiera
dans un premier temps sur les captures réalisées dans
le cadre du dispositif Cap Requins, les requins et les autres espèces
prélevés faisant l’objet d’analyses scientifiques
menées par l’Agence pour la recherche et la valorisation
marines (ARVAM).
Il est prévu dans un second temps que les prélèvements
soient également réalisés sur l’ensemble
du littoral de La Réunion afin de disposer d’un plan
d’échantillonnage conforme aux recommandations des
autorités sanitaires.
Evaluation du dispositif "Vigies requins"
Cette étude pilote associant la ligue de surf, l’Institut
de recherche pour le développement (IRD) et soutenue par
la Région et par la direction de la jeunesse, des sports
et de la cohésion sociale (DJSCS) a été engagée
au début du mois de janvier par une phase de pré-campagne
(recrutement de la coordinatrice, acquisition des matériels,
élaboration des protocoles...).
La phase de terrain, durant laquelle sera testée l’efficacité
des vigies immergées à l’aide de technologies
innovantes, est prévue pour début février.
Sa durée minimale sera de trois mois. L’ensemble des
données sera consolidé dans un rapport d’évaluation
qui sera établi à la fin du mois de juin 2014.
Point relatif à l’étude participative sociale
et économique relative à la prévention et à
la gestion du risque requin : « Mieux connaître pour
mieux agir »
Les deux prestataires retenus ont présenté les grandes
lignes de leur mission, qui vise à élaborer une stratégie
de communication, d’information et de sensibilisation s’appuyant
sur l’analyse des dimensions sociale et économique
du risque requin.
Un travail participatif conduit tant à La Réunion
qu’en métropole démarre, à l’aide
d’une équipe projet comptant quatre intervenants disposant
de compétences complémentaires. A La Réunion
(Sagis, 1997, Saint-Denis) : Arnold Jaccoud, psycho-sociologue,
pour organiser et animer le travail des groupes et Philippe Fabing
pour l’analyse économique. Au national (Le Public Système,
1993, Paris) : Fabien Contino, spécialiste des médias
(traditionnels + web) et Emmanuel Beaurepaire, expert en communication.
L’étude qui conduira les intervenants à prendre
contact avec les acteurs et le public se déroulera de janvier
à décembre 2014.
4°)
Communication relative à la prise en compte du risque requin
dans la gestion de la Réserve Nationale Naturelle Marine
de La Réunion (RNNMR)
Le GIP-RNNMR a intégré la dimension du risque requin
dans son plan gestion. Cette prise en compte se traduit notamment
par une participation aux instances de gouvernance du dispositif
réunionnais de gestion du risque requin, la participation
au programme CHARC et aux expérimentations menées
dans le périmètre géographique de la réserve
et par la conduite d’études spécifiques dont
les résultats seront prochainement communiqués (mesure
de l’impact de la réserve sur la biodiversité
corallienne).
5°)
Points divers
Il est rappelé que la mesure d’interdiction de la baignade
et de certaines activités nautiques, reconduite par arrêté
du 27 septembre 2013 et applicable jusqu’au 15 février
2014, est la seule qui permette, à ce stade, de garantir
la sécurité des usagers de la mer et d’éviter
les accidents. Cette interdiction doit être strictement respectée. |
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Source
: www.ipreunion.com - Publié le 27/01/2014 à 05h00
- L’interdiction hors du lagon devrait être prolongée
au-delà du 15 févrierBaignade et activités
nautiques : le risque requin toujours élevé
Le 15 février 2014, l’arrêté
préfectoral interdisant la baignade et certaines activités
nautiques en dehors du lagon et des zones surveillées arrivera
à terme. Mais tous les indicateurs demeurent au rouge, le
niveau du risque demeurant élevé en raison d’une
présence toujours importante de requins près des côtes
et du manque d’avancement des études (CHARC, ciguatera
2) ou projets (Cap Requins, vigies) en cours. Dans ces conditions,
on ne voit pas comment pourrait être levée l’interdiction
qui dure depuis déjà six mois.
Se dirige-t-on vers une pérennisation de l’interdiction
de baignade et de certaines activités nautiques à
La Réunion en dehors du lagon ? Une chose est sûre
à l’heure actuelle : les conditions – à
tous les niveaux – ne semblent pas réunies pour lever
l’arrêté préfectoral pris le 26 juillet
2013 et prolongé le 27 septembre jusqu’au 15 février
2014. Tout porte en effet à croire qu’une nouvelle
prolongation sera décidée par la préfecture,
même si quelques aménagements sont toujours possibles.
Le préfet Jean-Luc Marx avait justifié la prolongation
de l’interdiction en octobre dernier par un "niveau élevé
de risque", constaté du fait du "nombre constant
de signalements de requins à proximité des côtes",
de "l’impossibilité de formuler des conclusions
définitives issues des études en cours" ou encore
de "la nécessité de disposer des premiers résultats
de certains projets en cours". Or sur l’ensemble de ces
points, la situation n’a guère évolué,
comme a pu le confirmer la dernière réunion du CO4R
(Comité opérationnel de réduction du risque
requin à La Réunion) ce jeudi 23 janvier. À
l’issue de celle-ci, la préfecture a d’ailleurs
rappelé que "la mesure d’interdiction de la baignade
et de certaines activités nautiques est la seule qui permette,
à ce stade, de garantir la sécurité des usagers
de la mer et d’éviter les accidents". La situation
sera-t-elle différente dans trois semaines ?
Le projet Cap Requins et par concomitance le programme ciguatera
2 viennent tout juste de démarrer il y a une dizaine de jours.
Le dispositif des vigies-requins entrera dans une phase d’étude
au début de ce mois de février, les conclusions étant
attendues pour le mois de juin. Quant à l’étude
CHARC, Antonin Blaison, de l’IRD (Institut de recherche pour
le développement), indique que "nous n’avons aucune
conclusion définitive et nous n’aurons pas de résultats
avant la fin 2014". Bref, si les choses avancent petit à
petit, il faudra encore du temps et probablement de longs mois avant
d’envisager un retour à la normale.
"Selon moi, il est peu recommandable de rouvrir s’il
n’y a pas véritablement d’effort de pêche
sur les spots les plus chauds", estime ainsi Loris Gasbarre,
président de l’association PRR (Prévention requin
Réunion), une des chevilles ouvrières du projet Cap
Requins. "Les marquages nous indiquent que la présence
de requins est toujours très forte, mais le plus alarmant
est que cela représente à peine 5 à 10 % de
la population estimée", ajoute-t-il.
Vers un surpeuplement du lagon
Depuis le lancement de Cap Requins, avec la pose de palangres et
de quatre drumlines en baie de Saint-Paul le mardi 14 janvier, cinq
squales – dont deux tigres de plus de 3 mètres –
ont déjà été capturés. Par ailleurs,
un requin bouledogue avait été aperçu le 8
janvier tout proche de la zone de baignade de l’Etang-Salé,
un requin tigre observé le 21 janvier à Saint-Gilles
dans le secteur des Brisants et un autre requin indéterminé
le lendemain à Boucan-Canot. Des prises et des observations
qui n’ont toutefois "rien d’étonnant, ni
d’alarmant" selon Antonin Blaison.
"Ça grouille !", estime-t-on en revanche du côté
de l’association OPR (Océan prévention Réunion),
également partisane du retour d’une "pression
traditionnelle de pêche". "On a laissé installer
cette situation en stoppant la pression de pêche, alors que
La Réunion est une île à requins depuis toujours,
de par sa spécificité et son biotope exceptionnel",
explique l’association, selon laquelle il faut "mettre
en place des dispositifs complémentaires et que les gens
se responsabilisent, mais on ne pourra pas retourner dans l’eau
comme ça de manière insouciante".
La Réunion doit donc se préparer à voir ses
activités nautiques – et notamment la filière
surf – tourner au ralenti pour encore quelque temps. Tout
comme elle doit s’habituer à voir les amateurs de mer
et de baignade se concentrer sur son lagon, avec tous les risques
que cela comporte, même s’il n’y a pas eu d’effets
néfastes encore observés. "Même s’il
y a beaucoup de monde, les gens restent généralement
sur les zones sableuses et il y a peu d’impact sur les récifs",
précise ainsi Michaël Rard, président de l’Observatoire
marin de La Réunion, ajoutant tout de même "qu’il
y a toujours des suspicions sur l’impact des crèmes
solaires ou de l’augmentation des déchets".
Le préfet Jean-Luc Marx a encore trois semaines pour faire
le choix de prolonger l’arrêté, de l’aménager
ou de le suspendre. Si la première hypothèse demeure
la plus probable, "il n’y a pas de décision encore
prise pour la suite", indique-t-on du côté de
la préfecture.
La dernière attaque de requin à La Réunion
remonte au 26 octobre 2013, au spot du Tournant à l’Étang-Salé.
Un baigneur de 24 ans avait frôlé la mort et vu sa
jambe sectionnée par le squale. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 05/02/2014
à 12h16 - Cap Requins: Un requin tigre de 3,85 m capturé
ce mardi en baie de Saint-Paul
Un nouveau requin tigre - un mâle
de 3,85 m - a été capturé ce mardi 4 février
2014 sur une des quatre drumlines installées en baie de Saint-Paul
dans le cadre du projet Cap Requins, indique le site de la préfecture
info-requin.re. Par ailleurs, une opération palangres de
fond sera menée ce mercredi 5 février de 15 heures
à 23 heures, tandis qu’une réunion du C4R (Comité
réunionnais de réduction du risque requin) doit se
tenir cet après-midi pour faire le point sur les dernières
captures réalisées.
Le 23 janvier dernier, le comité régional des pêches
maritimes et des élevages marins (CRPMEM) avait indiqué
que cinq squales avaient déjà été capturés,
dont un requin tigre mâle de 3,19 mètres et d’un
poids de 186 kilos, et un autre de 3,53 mètres pour un poids
estimé de 360 kilos, mais aussi deux requins marteau et un
requin nourrice.
Le projet Cap Requins est rentré dans une première
phase expérimentale en baie de Saint-Paul depuis le 14 janvier
2014. |
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Zinfos974.com
- Jeudi 6 Février 2014 - 07:29 - L'arrêté préfectoral
interdisant la baignade et les activités nautiques reconduit
Au
cours de la 3e réunion du Comité Réunionnais
de Réduction du Risque Requins (C4R), qui s'est tenue hier,
le préfet Jean-Luc Marx a confirmé que l'arrêté
préfectoral interdisant la baignade en dehors du lagon et
des zones surveillées et certains activités nautiques
serait "reconduit au-delà du 15 février, selon
des modalités qui seront définies très prochainement".
Par ailleurs, la Préfecture dresse un compte rendu des différents
sujets figurant à l'ordre du jour.
Un point d'étape a notamment été fait sur le
projet Cap Requins, le programme d'expérimentation de pêche
ciblée des requins, Voici le communiqué :
1/ Point d’information générale
Le préfet a ouvert la séance en rappelant
que le risque d’attaque sur le littoral réunionnais
est connu depuis plusieurs décennies. En revanche, depuis
2011, la concentration dans le temps et dans l’espace de ce
phénomène est exceptionnelle (16 attaques, dont 5
mortelles).
La majorité des attaques récentes a concerné
plusieurs catégories d’usagers de la mer, et plus particulièrement
les pratiquants des sports de glisse. Elles ont eu lieu dans la
bande des 300 mètres à l’intérieur de
laquelle les maires disposent d’un pouvoir de police spéciale
vis-à-vis de la baignade et des activités nautiques.
Sur la période récente, le secteur Ouest de l’île
de La Réunion s’est avéré particulièrement
exposé.
A noter que la dernière attaque mortelle, survenue le 15
juillet 2013 en baie de Saint-Paul en dehors des espaces surveillés,
a concerné une baigneuse.
2/
Rappels réglementaires
Cette dernière attaque mortelle a conduit la préfecture
à établir un arrêté temporaire portant
interdiction des activités nautiques les plus exposées
au risque (sports de glisse et baignade) en dehors des espaces aménagés
et surveillés.
Cet arrêté, dont le bien-fondé a été
confirmé par l’ordonnance du Conseil d’Etat du
13 août 2013, a été reconduit par arrêté
préfectoral n°1821 du 27 septembre 2013, applicable jusqu’au
15 février 2014, date à laquelle il sera probablement
reconduit à nouveau, dans l’attente de résultats
probants issus des actions en cours.
Les services de l’Etat accompagnent les efforts entrepris
par les communes en matière d’information et de sécurisation
des lieux de pratique de la baignade ou d’activités
nautiques. Cet accompagnement porte notamment sur les aspects techniques
et réglementaires (soutien à l’élaboration
et à la diffusion de la réglementation communale,
instructions de demandes d’implantation d’installations
en mer de filets de baignade).
A noter également qu’un arrêté préfectoral
pris en date du 18 juillet 2012 a permis d’encadrer le rejets
des déchets de poissons en bande côtière. Applicable
à la pêche professionnelle et de plaisance, il prévoit
qu’aucun rejet n’est possible à une distance
inférieure à 2,5 milles des côtes (environ 4
kilomètres).
3/
Bilan synthétique des actions entreprises par l’Etat
et les collectivités
Au plan financier, l’intervention de l’Etat
sur les projets financés depuis 2011 représente 1,4
Millions d’€, soit 60 % du montant total des interventions
publiques, montant auquel il convient d’ajouter le financement
d’emplois dédiés (CUI-CAE ).
Cet effort très significatif est amplifié par l’intervention
des collectivités locales, au premier rang desquelles les
communes, chargées d’exercer leur pouvoir de police
spéciale dans la bande des 300 mètres. Le Préfet
a salué l’effort des communes présentes lors
de cette réunion, notamment la commune de Saint-Paul, pleinement
engagée dans la démarche de réduction du risque
requins depuis 2011.
Par ailleurs, en lien avec le SGAR, le conseil régional,
en charge du développement économique et de la promotion
touristique du territoire, a mis en place un régime d’aide
spécifique visant à soutenir les solutions innovantes
susceptibles de permettre de limiter les risques d’attaques
: répulsifs acoustiques ou électriques, caméras
sous-marines, surveillance aérienne...
Cet effort est également accompagné par les moyens
du FEDER, selon les règles d’intervention de la participation
communautaire.
4/
Présentation des actions en cours
Le processus engagé depuis 2011 s’appuie sur
3 piliers principaux que constituent l’amélioration
de la connaissance scientifique, l’expérimentation
puis le soutien des projets de sécurisation, et la prévention
et l’information des populations littorales.
Ces orientations ont donné lieu à de nombreuses actions,
qui se poursuivent dans le cadre défini par le plan gouvernemental
du 19 juillet 2013 « Pour une politique active de prévention
du risque requins » :
- Bilan intermédiaire de l’étude CHARC (Connaissance
de l’écologie et de l’Habitat de deux espèces
de Requins Côtiers sur la côte Ouest de La Réunion)
Les résultats relatifs à l’analyse du comportement
des requins bouledogue et des requins tigre sur la période
2012-2013 ont été présentés en séance.
Les résultats intermédiaires indiquent que la fréquentation
des requins à La Réunion pourrait être liée
à des comportements de reproduction ou de repos.
Concernant le comportement des 39 requins bouledogue marqués
sur la zone côtière de La Réunion, les résultats
préliminaires indiquent que ces requins fréquentent
la côte davantage l’hiver austral (avril–août)
que l’été (octobre–février). Pour
la plupart, les requins marqués explorent l’ensemble
de la zone d’étude (sud-ouest) et sont donc très
mobiles. Ils sont de plus capables d’explorer tout le pourtour
de l’île et de se déplacer en grande profondeur
au large des côtes. Leur présence près des côtes
est le plus souvent ponctuelle et occasionnelle. Elle est principalement
constatée sur trois sites du littoral ouest : baie de St
Paul, large de St Gilles et Etang du Gol. La présence de
quelques individus est plus marquée au cours des périodes
de transition saisonnière (mars et septembre).
Ces éléments restent à approfondir et à
valider au cours des analyses à venir. A terme, l’étude
CHARC devrait permettre de disposer d’informations précieuses
dans la perspective de réduction du risque (niveau de fidélité
au site privilégiées observés, part de l’effet
des comportements de repos et de reproduction dans l’occupation
des sites, effet des facteurs environnementaux, interactions entre
espèces, régime alimentaire...).
-
Opération de réévaluation du risque Ciguatera
(phases 1 et 2)
Afin de permettre une éventuelle reprise de la commercialisation
des requins tigre et bouledogue, il a été décidé
de mener une campagne de prélèvement visant à
mesurer l’atteinte de ces espèces par la toxine «
Ciguatera ». La présence possible de cette toxine dans
la chair de ces deux espèces a en effet entraîné
en 1999, dans le cadre de la prévention du risque sanitaire,
l’interdiction de leur commercialisation par voie d’arrêté
préfectoral.
Le dispositif s’est traduit par le prélèvement
d’une première série de 24 requins tigre et
bouledogue (espèces impliquées dans les attaques),
qui n’a pas donné lieu à la découverte
de toxines potentiellement dangereuse pour l’homme selon le
protocole établi par l’ARVAM.
Le prélèvement d’une seconde série de
90 requins a été engagé en janvier 2014. Le
dispositif s’appuie sur un protocole établi avec le
Comité régional des pêches maritimes et des
élevages marins, qui met en œuvre des navires de pêche
professionnels pour les opérations de capture.
Projet
« Cap Requins »
Le projet « Cap Requins », mis en œuvre depuis
le 14 janvier 2014 et porté par le Comité régional
des pêches maritimes et des élevages marins, vise à
expérimenter le recours à certaines techniques de
capture et de marquage des requins dans un objectif de sécurisation.
Soutenu par l’Etat et les collectivités locales (Conseil
régional et mairie de Saint-Paul), ce dispositif utilise
des systèmes innovants de déclenchement d’alerte
en temps réel qui se révèlent, jusqu’à
présent, efficaces dans la zone initiale d’expérimentation
(Baie de Saint-Paul). Ce dispositif permet le prélèvement
des requins potentiellement dangereux pour l’homme, mais également
la relâche des captures accessoires (autres espèces
de requins, poissons...).
Des stations d’écoute et caméras sont déployées
sur la zone et permettent de compléter les données
pour évaluer l’évolution de la fréquentation
du site.
Ce projet est conduit avec le concours scientifique et opérationnel
des experts sud-africains du Kwazulu Natal Sharks Board et d’un
comité d’experts locaux et nationaux réuni pour
la première fois le 03 février 2014.
Présentation
de l’évaluation du dispositif Vigies immergées
Le recours à la technique des vigies requins, expérimentée
en 2012, présentait un caractère inédit, résultant
d’initiatives prises par les acteurs locaux, à la lumière
de leur expérience de terrain.
Dans ce cadre, le ministère de l’Ecologie, du Développement
durable et de l’Energie a sollicité le recours à
des experts nationaux et internationaux qui ont recommandé
l’engagement d’une évaluation du dispositif sous
contrôle scientifique pour en mesurer l’impact au plan
opérationnel et ses éventuelles limites (exposition
des vigies et des pratiquants au risque).
Cette évaluation, portée par la Ligue de surf avec
le soutien financier du Conseil régional et de la DJSCS,
est engagée depuis le début du mois de janvier 2014.
Elle prévoit une expérimentation de terrain d’une
durée minimale de trois mois, prenant notamment appui sur
des moyens innovants (caméras sous-marines notamment).
L’ensemble des données sera consolidé dans un
rapport d’évaluation qui sera établi à
la fin du mois de juin 2014.
Mise
en œuvre du dispositif post-attaque
En lien avec un large panel d’acteurs, la direction de la
Mer Sud Océan Indien (DMSOI) a conduit une réflexion
sur les mesures à prendre à la suite d’une attaque.
Cette réflexion a abouti à la mise en place d’un
cadre réglementaire prévoyant la réalisation
d’opérations de capture de requins dans un espace et
sur une période limités en cas d’attaque.
Le dispositif « post attaque » conduit avec le concours
du Comité régional des pêches maritimes et de
l’association Squal’idées a été
mis en œuvre à deux reprises en 2013, à la suite
des attaques mortelles sur les secteurs de Saint-Gilles (Les Brisants)
et de la baie de Saint-Paul
Ouverture
du site internet « requins »
Développé par les services de l’Etat (direction
de la Mer Sud Océan Indien, direction de l’Environnement,
de l’Aménagement et du Logement, direction de la Jeunesse,
des Sports et de la Cohésion sociale et Préfecture),
un site Internet dédié à l’information
sur le risque requin a été ouvert le 01 octobre 2013.
Pleinement opérationnel, ce site présente les dernières
informations disponibles relatives aux démarches de réduction
du risque requin à La Réunion, dans l’ensemble
des domaines.
Engagement
d’une étude sociologique autour du risque « requins
»
Une étude participative sociale et économique relative
à la prévention et à la gestion du risque requin,
dénommée « Mieux connaître pour mieux
agir », est engagée sous maîtrise d’ouvrage
de l’Etat (direction de l’Environnement, de l’Aménagement
et du Logement). Elle s’appuie sur le recours à deux
sociétés spécialisées, qui conduiront
leurs travaux jusqu’en décembre 2014.
Les deux prestataires retenus ont présenté les grandes
lignes de leur mission, qui vise à élaborer une stratégie
de communication, d’information et de sensibilisation s’appuyant
sur l’analyse des dimensions sociale et économique
du risque requin.
En
conclusion de cette réunion, le Préfet a tenu à
rappeler que la mesure d’interdiction de la baignade et de
certaines activités nautiques, reconduite par arrêté
du 27 septembre 2013 et applicable jusqu’au 15 février
2014, est la seule qui permette, à ce stade, de garantir
la sécurité des usagers de la mer et d’éviter
les accidents.
Par ailleurs, le Préfet a précisé que cet arrêté
préfectoral sera reconduit au-delà du 15 février,
selon des modalités et pour une durée qui seront définies
très prochainement.
La
mise en place d’un cadre approprié et durable de gestion
du risque requins constitue une priorité d’action.
Tel est l’objet du projet de mise en place d’un observatoire
du risque « requin » à La Réunion, centre
de ressources et d’appui prévu par le plan gouvernemental
du 19 juillet 2013. Une réflexion est engagée afin
de définir les missions de cette structure et les modalités
de son financement, en lien avec les collectivités locales. |
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Zinfos974.com
- Vendredi 7 Février 2014 - 11:45 - Un requin aperçu
à l'Etang-Salé, drapeau rouge hissé
Hier, aux environs de 14 heures, un requin a été observé
conjointement par un pêcheur et par les maitres-nageurs sauveteurs
(MNS), nous confirme-t-on au poste de MNS de la plage de l'Etang-Salé.
Le spécimen aurait été aperçu à
près de 5 mètres du bord. Le drapeau rouge est depuis
hissé.
Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié
le 07/02/2014 à 11h41 - Risque squaleÉtang-Salé
: deux requins observés près du rivage ce jeudi
Ce jeudi 6 février 2014, deux requins ont été
signalés à proximité de la plage de l’Étang-Salé,
a rapporté un usager de la mer au site 7lamlamer.net. L’observation
a eu lieu vers 14 heures au lieu-dit "Le simulateur".
Il s’agirait de requins bouledogues, note le site d’information.
Selon 7lamlamer.net, d’autres témoignages signalent
la présence de squales au niveau de la Pointe, dans l’entourage
immédiat de la zone de baignade de Bassin Pirogue. "Plusieurs
riverains pointent les récents rejets d’eaux usées
en mer, qui pourraient expliquer la présence des deux individus,
inhabituellement proches de la côte, dans une profondeur de
quatre mètres d’eau seulement", rapporte le site
d’information. |
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Zinfos974.com
- Vendredi 14 Février 2014 - 11:11 - Baie de St-Paul: Un
requin bouledogue pêché ce matin
Selon le site de la Préfecture, www.info-requin.re,
un requin bouledogue a été capturé, aujourd'hui,
dans le cadre du projet cap requins. La capture, réalisée
sur drumline en baie de Saint-Paul, fait état d'un spécimen
mâle de 2,7 mètres. Le requin a été prélevé.
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Clicanoo.re
- publié le 14 février 2014 - 16h19 - Interdiction
de baignade : des restrictions "incontournables" selon
la préfecture
Le nouvel arrêté préfectoral interdisant
la baignade en dehors des zones prévues n’est pas une
surprise. Le préfet Jean-Luc Marx l’avait d’ores
et déjà annoncé lors de sa présentation
des voeux à la presse, le mois dernier. Ces restrictions
apparaissent dans un contexte de "maintien du niveau élevé
de risque", explique la préfecture.
Celle-ci rappelle "la persistance d’une présence
régulière de requins potentiellement dangereux sur
le littoral réunionnais", sur la base des études
en cours et des signalements collectés.
Elle rappelle également les projets en cours autour de la
problématique requin. A savoir Cap Requins conduit par le
Comité régional des Pêches maritimes depuis
le 14 janvier. Mais aussi le programme ciguatera qui dans sa deuxième
phase a un objectif d’échantillonnage de 90 requins
supplémentaires. Autre projet en cours, le dispositif vigies-requins,
qui doit encore bénéficier d’une étude
pilote portée par la Ligue de surf (avec la Région
et la DJSCS), depuis janvier dernier. Ce même mois de janvier
a débuté une autre étude participative sociale
et économique baptisée "Mieux connaître
pour mieux agir".
La préfecture attend également le "retour d’expérience
sur les projets innovants de certaines communes", et
Enfin, pour rappel, un observatoire du risque requin à la
Réunion est aussi en chantier, comme l’a prévu
le plan gouvernemental du 19 juillet 2013. "Il s’agira
d’un centre de ressources et d’appui, qui sera à
la prévention du risque requin l’équivalent
du CEDRE (Centre de Documentation de Recherche et d’Expérimentations
sur les pollutions accidentelles des eaux), basé à
Brest, en matière de lutte anti-pollution", explique
le communiqué.
En attendant, les informations relatives au risque requin et aux
démarches afin de le réduire sont accessibles sur
le site internet dédié www.info-requin.re
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Zinfos974.com
- Vendredi 14 Février 2014 - 15:45 - Risque requins : L'arrêté
préfectoral prolongé jusqu'au 15 septembre 2014
Le Préfet prolonge l'arrêté portant réglementation
temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques,
jusqu’au 15 septembre 2014. Voici le communiqué:
Jean-Luc
Marx, préfet de La Réunion, a pris ce jour un nouvel
arrêté portant réglementation temporaire de
la baignade et de certaines activités nautiques, applicable
jusqu'au 15 septembre 2014. Cet arrêté entrera en vigueur
le 16 février 2014, date à laquelle le précédent
arrêté préfectoral (arrêté n°1821
du 27 septembre 2013) cessera de produire ses effets.
Cet arrêté, comme le précédent, a pour
objectif d’interdire, dans la bande des 300 mètres
du littoral du département de La Réunion, sauf dans
le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés
et les zones surveillées définies par arrêté
municipal, les activités les plus exposées au risque
requin.
Ce nouvel arrêté préfectoral s’inscrit
dans le prolongement du précédent.
I. Les activités interdites (en dehors du lagon, des espaces
aménagés et des zones surveillées)
Les activités interdites restent identiques à celles
visées par le précédent arrêté,
à savoir :
· la baignade, y compris lorsqu’elle s’effectue
à l'aide d'un équipement de type palmes, masque et
tuba ;
· les activités nautiques utilisant la force motrice
des vagues (surf, bodyboard, bodysurf, longboard, paddleboard).
Les mesures d’interdiction prévues par ce nouvel arrêté
préfectoral ne sont pas exclusives de la prise ou de l’existence
éventuelle d’arrêtés municipaux plus restrictifs.
Le Préfet rappelle que la liste des activités interdites
en dehors du lagon, des espaces aménagés et des zones
surveillées est limitative.
II.
Les activités possibles (en dehors du lagon, des espaces
aménagés et des zones surveillées)
S’agissant des activités non interdites (plongée,
pêche sous marine, etc…), en l’absence d’une
réglementation spécifique plus restrictive, elles
demeurent possibles et s’effectuent aux risques et périls
de leurs usagers. Le Préfet recommande aux pratiquants d’effectuer
ces activités en groupe, sous l’encadrement et la responsabilité
des professionnels de la mer.
III.
Contexte rendant nécessaire la prolongation des mesures de
restriction
La
reconduction de ces mesures temporaires de restriction s'avère
incontournable dans un contexte de maintien du niveau élevé
de risque, notamment caractérisé par :
· la persistance d'une présence régulière
de requins potentiellement dangereux sur le littoral réunionnais,
attestée par les études scientifiques en cours et
les signalements collectés.
· l’insuffisance, à ce jour, d’éléments
probants issus des études en cours (étude CHARC notamment)
qui permettraient de revenir sur ce principe d’interdiction,
· la nécessité de disposer des premiers résultats
de certains projets en cours, notamment :
- le projet expérimental CAPREQUINS conduit par le Comité
régional des Pêches Maritimes de La Réunion,
qui a débuté le 14 janvier 2014,
- la 2e phase du programme « ciguatera », actuellement
en cours, qui permettra de disposer d’un échantillonnage
plus représentatif de 90 requins supplémentaires,
- l’approfondissement de l’évaluation du dispositif
vigies-requins, au regard des particularités de cette technique
de sécurisation, par la réalisation d’une étude
pilote portée par la Ligue de surf avec le soutien financier
du Conseil régional et de la DJSCS, engagée depuis
le début du mois de janvier 2014.
- le retour d’expérience sur les projets innovants
initiés par certaines communes en partenariat avec la collectivité
régionale et l’Etat
- l’étude participative sociale et économique
relative à la prévention et à la gestion du
risque requin, dénommée « Mieux connaître
pour mieux agir », qui a débuté en janvier 2014.
IV.
Mise en place d’un centre de ressources et d’appui relatif
au risque requin
La mise en place d'un cadre approprié et durable de gestion
du risque requins constitue une priorité d’action.
Tel est l'objet du projet de mise en place d'un observatoire du
risque requin à La Réunion, prévu par le plan
gouvernemental du 19 juillet 2013. Il s’agira d’un centre
de ressources et d’appui, qui sera à la prévention
du risque requin l’équivalent du CEDRE (Centre de Documentation
de Recherche et d'Expérimentations sur les pollutions accidentelles
des eaux), basé à Brest, en matière de lutte
anti-pollution.
Une réflexion est engagée afin de définir les
missions de cette structure et les modalités de son financement,
en lien avec les collectivités locales.
Le Préfet recommande la plus grande prudence à l’ensemble
des pratiquants d’activités nautiques et rappelle que
le risque « zéro » n’existe pas, y compris
lorsque ces activités se pratiquent dans des espaces aménagés
et des zones surveillées
Toutes les informations relatives aux démarches de réduction
du risque requin à La Réunion, dans l'ensemble des
domaines, sont disponibles sur le site Internet dédié
: www.info-requin.re
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Clicanoo.re
- publié le 15 février 2014 - 08h20 - Trois-Bassins
: enquête sur une attaque de requin
TROIS-bassins
L’épais dossier, déposé sur
le bureau du procureur du tribunal de Saint-Pierre fin octobre,
a semble-t-il convaincu le magistrat. Suite à la plainte
contre X déposée par la sœur d’une victime
d’une attaque de requin, et après étude de ses
arguments, Laurent Zuchowicz a chargé la section de recherche
de la gendarmerie d’une enquête préliminaire
pour homicide involontaire, comme révélé par
nos confrères du Quotidien.
La procédure vise à déterminer si les autorités
comme des personnes physiques connaissaient l’existence du
risque requin. Et surtout, si elles ont manqué à un
devoir de prévention. Ses résultats, quels qu’ils
soient, ne manqueront pas de faire polémique. D’où
la grande discrétion observée par les enquêteurs
comme par les magistrats, qui planchent sur le sujet depuis fin
novembre. Les résultats devraient être connus à
la fi du mois de mai.
La sœur d’Alexandre Rassiga, jeune surfeur mort des suites
d’une attaque au large de Trois-Bassin en juillet 2012, n’est
pas la seule à avoir déposé plainte. L’association
« Protégez nos enfants » avait entamé
en même temps qu’elle des démarches suite à
l’attaque de Tanguy G., un body surfer attaqué près
de la plage d’Etang-Salé en octobre dernier. Elle avait
déposé plainte contre X pour mise en danger de la
vie d’autrui (lire Jir du 31/10/2013), et lancé un
appel aux familles des victimes d’attaques de requins à
faire de même. E.Z.
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 17/02/2014
à 14h41 - Neuf squales ont été pêchés
en un mois en baie de Saint-PaulCap Requins : Sea Shepherd appelle
à "stopper cette ineptie"
Après
un peu plus d’un mois d’expérimentation et neuf
squales pêchés en baie de Saint-Paul (dont quatre tigres
et un bouledogue), l’association Sea Shepherd dresse son propre
bilan du projet Cap Requins. Un bilan à charge, puisque selon
l’ONG, ce programme "n’est pas structuré
autour d’une démarche scientifique claire" et
va "à l’encontre des constats scientifiques"
du programme CHARC. Selon Sea Shepherd, l’installation des
drumlines an baie de Saint-Paul augmenterait ainsi le "risque
d’une présence accrue des requins près des côtes",
l’association demandant aux acteurs de la crise requins de
"stopper cette ineptie".
Dans un communiqué publié le 14 février dernier,
l’association Sea Shepherd communique donc ce "point
d’étape" sur le projet Cap Requins "à
partir des informations recueillies lors des dernières réunions
officielles organisées par les institutions".
Pour l’association, le projet "n’est pas structuré
autour d’une démarche scientifique claire qui viserait
à répondre à des questions claires : Cap Requins
est décrit comme un programme scientifique, mais aucun protocole
scientifique digne de ce nom n’a été présenté".
Aussi Sea Shepherd considère qu’ "il s’agit
finalement d’un simple programme de pêche à outrance
visant tous les requins présents durablement à la
côte".
L’ONG estime également que Cap Requins "n’est
pas encadré par un comité scientifique indépéndant
qui serait seul à pouvoir entériner et vérifier
le postulat de départ" et qu’il n’est pas
non plus "supervisé par des observateurs indépendants
issus d’associations de protection de l’environnement
(alors que ceci était une condition préalable au financement
par la mairie de St-Paul)."
"Par ailleurs, ce programme et ceux qui le dirigent ont décidé
prioritairement de prélever les animaux (tigres et bouledogues)
jusqu’à atteindre le quota des 90 requins demandés
par l’ARVAM (Agence recherche valorisation marine) ; le but
est de réévaluer la présence dans la chair
de ces requins des toxines ciguatera, carchatoxine et de métaux
lourds. Or, le programme avait pris l’engagement de marquer
un requin sur deux dans le but de pouvoir vérifier leurs
hypothèses à savoir : les animaux sont-ils attirés
par ce dispositif de pêche, et une fois pris et relâchés
sont-ils effarouchés ?", poursuit le communiqué
de l’association.
"Jusqu’à présent, les appâts prévus,
à chair maigre (car peu attractifs), n’étaient
pas utilisés. Ils ont été remplacés
par des bonites, des poissons à chair grasse. La graisse
transmet les odeurs qui sont détectées par les requins
à plusieurs kilomètres. Ce type d’appât
attire donc les requins près des côtes, requins qui
ne seraient autrement probablement pas venus. De plus, ce type d’appât
attire tous les requins qui, hameçonnés, deviennent
des proies potentielles pour des requins plus gros qui sont attirés
à leur tour : risque d’une présence accrue des
requins près des côtes. Les appâts " conformes
au programme " n’ont semble-t-il été réceptionnés
(et utilisés ?) qu’à partir du 6 février
2014", ajoute encore Sea Shepherd.
L’ONG poursuit son bilan : "Après quatre semaines
de pêches, un seul bouledogue a semble-t-il été
pris sur ces lignes ! En revanche, le bilan est le suivant pour
les trois premières semaines : 4 requins tigres dont trois
tués pour alimenter la "recherche ; 2 requins marteaux,
dont un est mort (de quelle espèce s’agit-il ?) ; 2
requins nourrices ; 1 raie guitare ; 3 raies pastenagues (espèces
indéfinies, " il fallait les relâcher rapidement
") ; 2 carangues gros tête (mortes à la remontée
de la ligne apparemment)."
"Le projet Cap Requins, motivé par une présupposée
surpopulation de requins bouledogues à l’ouest de la
Réunion, va à l’encontre des constats scientifiques
(programme CHARC), qui font état d’une population capable
de migrer avec une mobilité très importante à
la fois côtière et pélagique. Il semble que
ce soit des animaux occupant des territoires très vastes,
sur lesquels ils se déplacent selon des critères encore
mal connus. Ils sont présents sur toute la Réunion
et sont plus souvent aux côtes en hiver et aux intersaisons
(transition été/hiver)", continue Sea Shepherd.
"Les pêches ont lieu essentiellement la nuit (de 23h
à 4h du matin) ; ce qui en dit long, là aussi, sur
l’effet protecteur de ce dispositif pour une activité
(le surf) qui se pratique uniquement le jour. Alors que les expertises
médico-légales, menées sur les victimes, mettent
en cause de manière quasi exclusive les requins bouledogues,
les requins tigres restent une cible de ce projet insensé.
Pourtant il est avéré que cette espèce montre
un caractère migrateur encore plus marqué que chez
le bouledogue. Ces requins se tiennent d’après les
recherches scientifiques en permanence au large… pourtant
ce sont eux qui sont pêchés sur les lignes de Cap Requin
en baie de St-Paul ! La question de l’attractivité
de ces lignes paraît donc bien réelle et cette question
laisse pour nous peu de doutes : ces lignes appâtées
attirent ces grands requins près des côtes", estime
l’association.
Au final, pour Sea Shepherd, "ce programme glisse chaque jour
davantage vers un scandale à la fois financier, sécuritaire
et écologique : l’argent du contribuable est gaspillé
afin de vérifier des hypothèses (lubies) définies
par le CRPMEM, évaluées par le CRPMEM, sans protocole
et sans aucune transparence". Et d’ajouter que "ces
pêches montrent clairement leur dangerosité, aussi
bien parce qu’elles rapprochent les grands requins près
des côtes (quid de la sécurité ?!) et qu’elles
occasionnent de nombreuses prises accessoires, notamment des requins
de récif (requins nourrices)."
"Nous appelons les acteurs de la crise requin à stopper
cette ineptie et à orienter l’argent public vers des
solutions réelles et durables, qui bénéficieraient
à l’ensemble des Réunionnais ; pour la sécurité
du surf, pour la Réserve Marine et pour la conservation des
espèces marines essentielles aux équilibres océaniques…",
conclut Sea Shepherd.
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Clicanoo.re
- publié le 19 février 2014 - 10h51 - Réserve
Marine de la Réunion : le préfet demande une correction
au ministère de l’écologie
Thierry Robert, le député-maire de Saint-Leu a attiré
l’attention du préfet sur la définition de la
zone de protection intégrale de la pointe des Châteaux
(commune de Saint-Leu).
Le décret portant création
de la Réserve Naturelle Nationale Marine de La Réunion
donne des références géographiques précises
pour délimiter les différentes zones de la réserve
naturelle nationale marine de La Réunion. En particulier,
il donne des références pour l’une des bornes
de la zone de protection intégrale de la pointe des Châteaux
(point PS6) qui sont identiques aux références d’une
des bornes de la zone de protection intégrale de la Varangue
(point BS6).
Cette erreur manifeste ne figure pas sur la carte présentant
l’ensemble des zonages de la réserve, jointe au texte
du décret. Cette carte, sur le fondement de laquelle ont
été mis en place les balisages actuels de la réserve,
est depuis l’origine le document de référence
des contrôles qui peuvent s’exercer sur cet espace marin
protégé. D’ailleurs, les documents préparatoires
à la création de la réserve naturelle nationale
marine de La Réunion, notamment ceux qui ont été
soumis à la consultation des collectivités, décrivent
un périmètre de zone de protection intégrale
identique à celui actuellement balisé.
Considérant la nécessité de lever toute ambiguïté,
Jean-Luc Marx, préfet de La Réunion, a saisi le ministère
en charge de l’écologie d’une demande de correction
de cette erreur matérielle figurant à l’article
24 du décret de 2007 afin de mettre en concordance les coordonnées
du point PS6 avec les documents préparatoires et les cartes
jointes au décret. Les données du point PS6 sont les
suivantes : longitude est : 55° 16’ 28,65’’
; latitude sud : 21° 09’ 02,42’’.
"Si les références du point PS6 figurant dans
le texte du décret étaient justes, la zone de protection
intégrale dite, dans le même décret, de la pointe
des Châteaux, ne serait plus située au droit de cette
pointe mais en face de la ravine de la Chaloupe et du port de Saint-Leu
"Compte tenu de la réglementation applicable aux zones
de protection intégrale, il ne pourrait plus y avoir de mouvement
de bateau dans le port de Saint-Leu" écrit la préfecture
dans un communiqué.
Zinfos974.com - Mercredi 19 Février 2014 - 10:44 - Balisage
de la Réserve marine à St-Leu: Le préfet saisit
le ministère de l'Ecologie
La Préfecture de la Réunion publie un communiqué
suite à l'erreur de balisage soulevée par Thierry
Robert pour délimiter les différentes zones de la
réserve naturelle nationale marine à Saint-Leu. Le
préfet, Jean-Luc Marx, annonce avoir "saisi le ministère
en charge de l’écologie d’une demande de correction
de cette erreur matérielle". Voici ce communiqué:
Par courrier du 7 février 2014, M. le député-maire
de Saint-Leu a attiré l’attention du préfet
sur la définition de la zone de protection intégrale
de la pointe des Châteaux (commune de Saint-Leu). Le décret
portant création de la Réserve Naturelle Nationale
Marine de La Réunion donne des références géographiques
précises pour délimiter les différentes zones
de la réserve naturelle nationale marine de La Réunion.
En particulier, il donne des références pour l’une
des bornes de la zone de protection intégrale de la pointe
des Châteaux (point PS6) qui sont identiques aux références
d’une des bornes de la zone de protection intégrale
de la Varangue (point BS6).
Cette
erreur manifeste ne figure pas sur la carte présentant l’ensemble
des zonages de la réserve, jointe au texte du décret.
Cette carte, sur le fondement de laquelle ont été
mis en place les balisages actuels de la réserve, est depuis
l’origine le document de référence des contrôles
qui peuvent s’exercer sur cet espace marin protégé.
D’ailleurs, les documents préparatoires à la
création de la réserve naturelle nationale marine
de La Réunion, notamment ceux qui ont été soumis
à la consultation des collectivités, décrivent
un périmètre de zone de protection intégrale
identique à celui actuellement balisé.
Considérant la nécessité de lever toute ambiguïté,
Jean-Luc Marx, préfet de La Réunion, a saisi le ministère
en charge de l’écologie d’une demande de correction
de cette erreur matérielle figurant à l’article
24 du décret de 2007 afin de mettre en concordance les coordonnées
du point PS6 avec les documents préparatoires et les cartes
jointes au décret. Les données du point PS6 sont les
suivantes : longitude est : 55° 16’ 28,65’’
latitude sud : 21° 09’ 02,42’’.
Si les références du point PS6 figurant dans le texte
du décret étaient justes, la zone de protection intégrale
dite, dans le même décret, de la pointe des Châteaux,
ne serait plus située au droit de cette pointe mais en face
de la ravine de la Chaloupe et du port de Saint-Leu (cf. carte ci-dessous).
Compte tenu de la réglementation applicable aux zones de
protection intégrale, il ne pourrait plus y avoir de mouvement
de bateau dans le port de Saint-Leu
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Clicanoo.re
- publié le 19 février 2014 - 18h34 - Cap Requins
: des experts scientifiques d’Afrique du Sud attendus
Dans un long communiqué, la préfecture fait
le point sur le projet Cap Requins.
Engagé depuis le 15 janvier 2014, le projet « Cap Requins
» est porté par le Comité régional des
pêches maritimes et des élevages marins. Il vise à
expérimenter le recours à certaines techniques de
capture et de marquage des requins en vue de l’évaluation
scientifique de leur impact. Ce projet s’inscrit également
dans le cadre de la réévaluation du risque «
ciguatera ».
Soutenu par l’Etat, le conseil régional de La Réunion
et la mairie de Saint-Paul, ce dispositif met en œuvre des
techniques innovantes, telles que la « smart drumline »
ou « palangre intelligente », afin de permettre la relâche
systématique des captures accessoires (requins non dangereux,
poissons...).
Ce projet participe à la mise en œuvre du dispositif
réunionnais de réduction du risque requins, résultant
d’une combinaison de différents projets en cours, faisant
appel à des technologies innovantes et visant notamment à
la sécurisation des activités nautiques.
Deux avancées récentes sont à relever dans
le cadre de ce projet expérimental, d’une durée
de 6 mois :
- Comité scientifique : afin de réaliser un suivi
indépendant de la conduite de ce projet, il a été
décidé de constituer un comité scientifique,
garant de la méthodologie mise en œuvre et de son évaluation
Ce conseil scientifique s’est réuni le 3 février
dernier. Il est constitué de 5 scientifiques français,
présentant des compétences reconnues dans les domaines
de l’écologie halieutique, de l’écologie
comportementale marine, de l’écologie récifale
et de l’écologie marine.
Des experts scientifiques d’Afrique du Sud vont également
contribuer aux travaux de ce conseil scientifique, la démarche
s’insérant ainsi dans une coopération internationale
bienvenue.
Lors de la première réunion du comité scientifique
ont été examinés les critères d’évaluation
du comité, qui sera appelé à suivre les différentes
étapes du projet, en vue d’émettre un avis indépendant
sur la méthode mise en œuvre dans le cadre de l’expérimentation,
et sur ses résultats.
- Embarquement d’observateurs : l’embarquement d’observateurs
à bord des navires de pêche professionnelle mandatés
pour intervenir dans le cadre du projet, dont le principe avait
été acté lors de la présentation du
projet auprès des membres du Comité Opérationnel
de Réduction du Risque Requins (CO4R), a débuté
dès le démarrage des opérations.
Ces embarquements vont se poursuivre, sur la base d’une liste
élargie d’observateurs, prenant en compte les nombreuses
candidatures en cours de recensement par le Comité régional
des pêches maritimes. Ils devront être réalisés
dans le strict respect des règles applicables en matière
de sécurité à bord des navires professionnels.
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Zinfos974.com
- Jeudi 20 Février 2014 - 07:21 - T.Robert veut que la Réserve
marine intègre la notion de sécurisation
Le député-maire de
Saint-Leu réagit au communiqué du préfet de
La Réunion paru ce 19 février. Dans celui-ci, Jean-Luc
Marx interpellait le ministère de l'Ecologie pour que l'erreur
de balisage de la réserve marine au large de Saint-Leu soit
corrigée.
S'il prend acte de cette demande, Thierry Robert en remet une couche
et demande cette fois-ci au représentant de l'Etat d'appuyer
sa demande de redéfinition de la Réserve prenant en
compte la sécurité des personnes dans le décret
validant son existence.
Son communiqué :
T.Robert veut que la Réserve marine intègre la notion
de sécurisation
"A la suite du communiqué que Monsieur le Préfet
a jugé utile de faire publier sur la réserve marine
et ses erreurs, je note avec regret que la demande du Préfet
adressée au ministre de l’Ecologie ne porte que sur
la modification d’une prétendue erreur matérielle
sur l’emplacement d’une bouée et non sur la problématique
de la sécurité des usagers de la mer dans le périmètre
de la réserve.
Je lui avais pourtant rappelé ses obligations en la matière
en même temps que je lui signalais une anomalie grave dans
le positionnement d’une balise caractérisant une zone
sanctuaire. Je rappelais également à Monsieur le Préfet
que des décisions de justice ont été rendues
ces derniers mois, qu’elles portent sur la sécurité
de la population et que l’on ne peut plus attendre encore
des années pour régler ces difficultés; sauf
à vouloir gérer cette crise requin avec le même
niveau de compétence que celui de la Région Réunion
pour le développement économique et touristique de
l’ile (L’IRD = L’IRT = 0% de croissance pour la
Réunion).
C’est la raison pour laquelle je viens d'adresser à
Monsieur Le Premier ministre une demande contentieuse d’abrogation
du décret portant sur la réserve marine, en ce qu’il
n’a pas prévu les mesures de sécurité
qu’impliquait l’implantation d’une réserve
marine dans les zones balnéaires de l’Ouest.
Cette demande n’a pas pour objet d’obtenir une suppression
définitive de la Réserve, mais son adaptation aux
nécessités de notre pratique de la mer et de notre
développement touristique. En d‘autres termes, la demande
d’abrogation du décret tend à obtenir la définition
précise des mesures de sécurité qui devront
être prises pour protéger la population des risques
auxquels elle est exposée par la présence en surnombre
de certains requins.
Ces précisions devront également porter sur les responsabilités
des pouvoirs publics, s’ils persistent comme aujourd’hui
à ne rien faire." Thierry
Robert - Député-maire de Saint-Leu
Clicanoo.re
- publié le 20 février 2014 - 04h30 - Réserve
marine à Saint-Leu : Thierry Robert écrit au Premier
ministre
Thierry Robert a tenu, dans un communiqué, à
apporter des précisions sur le communiqué du Préfet.
« A la suite du communiqué que Monsieur le Préfet
a jugé utile de faire publier sur la réserve marine
et ses erreurs, j’ai l’honneur de porter à votre
connaissance les informations suivantes. Je note avec regret que
la demande du Préfet adressée au ministre de l’Ecologie
ne porte que sur la modification d’une prétendue erreur
matérielle sur l’emplacement d’une bouée
et non sur la problématique de la sécurité
des usagers de la mer dans le périmètre de la réserve
», écrit-il.
« Je lui avais pourtant rappelé ses obligations en
la matière en même temps que je lui signalais une anomalie
grave dans le positionnement d’une balise caractérisant
une zone sanctuaire. Je rappelais également à Monsieur
le Préfet que des décisions de justice ont été
rendues ces derniers mois, qu’elles portent sur la sécurité
de la population et que l’on ne peut plus attendre encore
des années pour régler ces difficultés. Sauf
à vouloir gérer cette crise requin avec le même
niveau de compétence que celui de la Région Réunion
pour le développement économique et touristique de
l’ile (L’IRD = L’IRT = 0% de croissance pour la
Réunion) », ajoute-t-il encore. « C’est
la raison pour laquelle je viens d’adresser à Monsieur
Le Premier ministre une demande contentieuse d’abrogation
du décret portant sur la réserve marine, en ce qu’il
n’a pas prévu les mesures de sécurité
qu’impliquait l’implantation d’une réserve
marine dans les zones balnéaires de l’Ouest. Cette
demande n’a pas pour objet d’obtenir une suppression
définitive de la Réserve, mais son adaptation aux
nécessités de notre pratique de la mer et de notre
développement touristique, précise le député-maire
de Saint-Leu. En d‘autres termes, la demande d’abrogation
du décret tend à obtenir la définition précise
des mesures de sécurité qui devront être prises
pour protéger la population des risques auxquels elle est
exposée par la présence en surnombre de certains requins.
» « Ces précisions devront également porter
sur les responsabilités des pouvoirs publics, s’ils
persistent comme aujourd’hui à ne rien faire, »
conclut-il.
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Clicanoo.re
- publié le 23 février 2014 - 05h00 Requin : Creissen
demande l’ouverture de la pêche en dehors de la réserve
marine Dans une lettre ouverte adressée au préfet, l’avocat
Philippe Creissen remet en cause l’efficacité de l’étude
CHARC et demande l’ouverture de la pêche au requin en
dehors de réserve marine. Seule solution selon lui pour éviter
un surpeuplement d’une espèce animale dangereuse pour
l’homme et pour notre économie. Retrouvez la lettre dans
son intégralité ci-dessous.
"En vos éminentes
qualités d’organisateurs et de financeurs des programmes
d’études CHARC sur le requin, en vue de sortir de la
crise, ne pensez-vous pas que les études livrées le
17 février 2014 sont suffisamment éloquentes pour engager
dès maintenant la mise en ouvre de solutions simples, durables
et à moindre frais , ou pensez-vous qu’il est préférable,
selon vos usages administratifs, d’attendre la fin de ces premières
études pour conclure que de nouvelles études seront
nécessaires avant de vous décider à agir
S’il est maintenant acquis que l’objectif de 600 000 touristes
à l’horizon 2015 était une farce électoraliste,
le report annoncé de cet objectif à 2020 ne sera possible
qui si vous agissez dès maintenant. Il ne suffit pas d’annoncer,
en assises, un plan Marshall pour le tourisme pour que vos illusions
se réalisent. Le présent nous le montre que trop bien
!
Votre résultat de 2013, qui est le fruit de la politique que
vous venez de revendiquer (en dépit des critiques objectives
de la Cour des comptes qui est parfaitement indépendante et
compétente) est de l’ordre de - 100 000 voyageurs en
comparaison de 2012 qui était déjà bien en deçà
de 2011 ; l’année record de 2011 devant être attribuée
aux efforts de l’ancienne équipe régionale et
non à l’actuelle dont les premières mesures depuis
mars 2010 n’ont pu, raisonnablement, produire d’effet
immédiat.
Au rythme actuel de votre compréhension de l’ampleur
de cette crise requin qui a conduit a une profonde crise touristique
et économique pour les acteurs de la filière, je crains
que le seul Objectif pour la Réunion à votre portée
d’ici 2020 soit ZERO touriste.
Les études intermédiaires livrées au mois de
février 2014 mettent clairement en évidence que la problématique
requin se pose à l’échelon régional et
non communal ; les requins bouledogues ne sont pas inféodés
à une commune mais à notre région.
Cette crise relève donc de la compétence régionale
et notamment par le biais de son interventionnisme dans les aides
à la pêche
Ces études CHARC indiquent très clairement que "
les individus (sic) [les bouledogues]dit « nomades » ont
des déplacements importants sur l’ensemble du réseau
[de la Réunion] . Ils sont détectés sur tous
le réseau du Nord au Sud y compris sur les sites de Sainte-Marie
et de Sainte-Rose. Les quatre zones principales d’occupation
de ces requins nomades sont la sortie du port de Sainte-Marie, l’étang
Saint-Paul, les zones littorale et large côtière de Saint-Gilles
et l’étang du Gol. Ils représentent 55% du nombre
d’individus marqués".
J’en déduis donc qu’un requin bouledogue pêché
à Sainte-Marie est un requin en moins susceptible d’attaquer
un baigneur aux Roches Noires ; il conviendrait alors de vous mettre
à pêcher les requins dans les zones situées en
dehors de la Réserve pour commencer une amorce de solution
à notre problème ; cela toucherait déjà
un requin sur deux !
Les pêcheurs de Sainte-Marie pourraient donc avant la fermeture
programmée de leur port apporter leur contribution au règlement
de la crise actuelle.
Ce n’est pas tout, l’étude indique que " les
individus qui ont des déplacements plus restreints, sont inféodés
à deux zones celle au Nord autour des sites du large Saint-Gilles
et au Sud autour du site de l’étang du Gol. Ils représentent
24% du nombre d’individus marqués" ;
L’étude CHARC ajoute qu’ "Il est également
à noter que parmi les 10 individus qui se fixent le plus longtemps
sur des sites spécifiques, la majorité (7) sont des
requins qui explorent toute la zone d’étude. Ce sont
donc les individus nomades qui sont, paradoxalement, ceux qui se fixent
le plus longtemps sur des sites privilégiés" ..
Et que ce résultat laisse supposer que les comportements des
requins marqués sont représentatifs des comportements
de cette espèce à La Réunion ;
Dans ces conditions est-il nécessaire d’avoir fait science-po
ou des études de professeur d’histoire-géo, pour
comprendre qu’il faudrait, sans plus tarder, effectuer des pêches
dans deux zones ciblées de l’Ouest et du Sud (Saint-Gilles
et Etang du Gol) et organiser la pêche depuis le Port, jusqu’à
Sainte-Rose, c’est-à-dire hors réserve marine
et sa réglementation de pêche très contraignante,
pour éviter un surpeuplement d’une espèce animale
dangereuse pour l’homme et pour notre économie.
80% des requins bouledogues présents à la Réunion
seraient concernés par ces pêches ; selon vos études.
N’est ce pas là un indice sérieux et simple pour
obtenir une réduction acceptable des risques, tout en poursuivant
vos études à l’intérieur de votre réserve.
Je vous remercie d’apporter une réponse à ce questionnement,
qui est celui de tous les usagers de la mer, par des mesures concrètes". Philippe
Creissen
Zinfos974.com
- Samedi 22 Février 2014 - 17:12 - Requins : Creissen demande
l'ouverture de la pêche en dehors de la Réserve marine
L'avocat Philippe Creissen, dans une lettre ouverte adressée
conjointement au préfet de La Réunion et au président
de la Région, remet en cause l'efficacité du programme
CHARC et demande d'étendre la pêche de squales en dehors
du périmètre de la Réserve marine.
"Est-il nécessaire d’avoir fait science-po ou
des études de professeur d’histoire-géo, pour
comprendre qu’il faudrait, sans plus tarder, effectuer des
pêches dans deux zones ciblées de l’Ouest et
du Sud (Saint-Gilles et Etang du Gol) et organiser la pêche
depuis le Port, jusqu’à Sainte-Rose, c’est-à-dire
hors réserve marine et sa réglementation de pêche
très contraignante, pour éviter un surpeuplement d’une
espèce animale dangereuse pour l’homme et pour notre
économie", écrit notamment Philippe Creissen.
Nous publions sa lettre dans son intégralité. ( lire
au dessus )
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Dimanche
2 Mars 2014 - 10:14 - Cap Requins désormais "pleinement
opérationnel"
Dans un communiqué, Cap Requins annonce que son dispositif
est "mis en oeuvre de manière complète" et
que "son protocole est pleinement opérationnel".
- le
lancement des opérations avec la technique de pêche
à la palangre de fond du programme WEST est intervenu le
4 février. D’ores et déjà, 9 sorties
ont été réalisées;
- les appâts «milkfish» pour les «drumlines»
ont été reçus le 10 février. Leur utilisation
permettra de comparer l’influence sur l’efficacité
et l’attractivité des dispositifs des différents
appâts utilisés depuis le lancement du projet;
- l’équipe de marquage interne de Squal’idées
a été constituée le 24 février et sa
première sortie dès le lendemain s’est conclue
par un requin bouledogue femelle de 3 m pêché, marqué
acoustiquement puis relâché au large de Saint-Gilles
;
- le comité scientifique indépendant a été
constitué par les pouvoirs publics le 3 février, sa
réunion de lancement a permis d’arrêter les termes
de référence et la méthodologie d’évaluation.
Ses travaux se sont poursuivis aujourd’hui par la validation
du protocole scientifique de CAPREQUINS ;
- des bénévoles issus d’associations écologistes
et d’usagers de la mer ont complété depuis le
19 février à bord des navires de pêche le dispositif
d’observateurs constitués jusqu’alors de personnels
du CROSS Réunion. Les observateurs assistent les pêcheurs
dans la prise de photographies et d’images, d’une part,
et témoignent du bon déroulement des opérations,
d’autre part;
- de nouvelles stations d’écoute ont été
immergées le 26 février et sont venues finaliser le
réseau de détection acoustique autour des «smart
drumlines» dont les données permettront d’analyser
les déplacements des requins marqués de manière
plus précise autour des dispositifs.
S’agissant
de la technique des «smart drumlines», l’innovation
technologique et écologique de ce projet, le système
de déclenchement des alertes en temps réel lors d’une
capture continue à parfaitement fonctionner. Si aucun déclenchement
n’est survenu depuis 14 jours, 10 nouvelles captures ont été
traitées après alertes par le coordonnateur de CAPREQUINS
depuis le 23 janvier 2014. Elles ont concerné lesspécimens
suivants :
- un requin tigre femelle, capturé le 23 janvier à
9h00 mais échappé vivant suite à une manipulation
maladroite d’un individu extérieur à CAPREQUINS,
sur zone avant l’arrivée du coordonnateur;
- une raie pastenague d’environ 1,20 m, capturée le
24 janvier à 6h25 et relâchée vivante;
- une raie pastenague d’environ 1 m, capturée le 27
janvier à 10h20 et relâchée vivante;
- une carangue gros-tête capturée le 28 janvier à
13h15 puis relâchée vivante après marquage externe
(marque «spaghetti» non acoustique);
- une raie guitare de 3,47 m, capturée le 30 janvier à
19h50 puis relâchée vivante après marquage externe
(marque «spaghetti» non acoustique);
- un requin nourrice fauve mâle d’environ 3,50 m, capturé
le 31 janvier 2014 à 19h50 puis relâché vivant
après marquage externe (marque «spaghetti» non
acoustique);
- un requin tigre mâle de 3,85 m, capturé le 4 février
à 5h00 et remonté vivant puis prélevé
pour être valorisé dans le cadre du programme de réévaluation
du risque sanitaire« Ciguatera 2 »;
- une raie pastenague d’environ 1 m capturée le 4 février
à 7h02 et relâchée vivante;
- une raie pastenague d’environ 1,70 m, capturée le
10 février et relâchée vivante;
- un requin bouledogue mâle de 3 m capturé le 14 février
à 1h05 et remonté vivant puis prélevé
pour être valorisé dans le cadre du programme de réévaluation
du risque sanitaire «Ciguatera 2».
Le
taux de survie global après captures sur les «smart
drumlines» atteint ainsi plus de 93% depuis le début
du projet CAPREQUINS(1 seul animal retrouvé mort après
capture le 22 janvier).
L’identification
précise des espèces capturées est rendue possible
grâce aux photographies, aux vidéos et aux prélèvements
de peau réalisés pendant les opérations. Des
mesures biométriques de l’animal sont prises lorsque
les conditions météorologiques le permettent. Tous
les hameçons sont enlevés des animaux au moment de
leur remontée et avant leur relâche.
S’agissant
de la technique de la palangre de fond du programme WEST, les sorties
ont donnélieu à plusieurs captures, dont un requin
tigre déjà marqué par le programme CHARC, qui
a été libéré viable dans le milieu.
D’autres requins tigre de petite taille (moins de 2 mètres)
et des captures accessoires ont été relâchés
vivants et sans marquage compte tenu notamment de conditions météorologiques
défavorables. De nouvelles opérations interviendront
dans les prochaines semaines.
S’agissant
des données des stations d’écoute acoustique
immergées autour des drumlines, leur première analyse
permet de rendre compte d’une faible fréquentation
générale de la zone d’étude par les requins
marqués depuis le début du projet. Ces éléments
corroborent les observations faites à la même période
en 2013 par le programme CHARC. Néanmoins, on constate des
apparitions plus longues de requins tigre, inhabituelles au vu des
observations de l’année précédente, plusieurs
jours avant la pose des «smart drumlines».
Des
analyses plus détaillées des données de captures
et d’effort de pêche, couplées à celles
des détections acoustiques, permettront dans les prochaines
semaines d’avancer, sous l’égide du Comité
scientifique, dans la compréhension des phénomènes
liés à la capturabilité des deux espèces
de requins étudiées.
Le
Comité régional des pêches maritimes et des
élevages marins (CRPMEM) et ses partenaires du projet CAPREQUINS
-Squal’idées, Prévention Requin Réunion,
Kwazulu Natal Sharks Board et la Ligue réunionnaise de surf
–préparent dans les prochains jours des embarquements
à destination des médias aux fins de montrer aux réunionnais
le déroulement en mer des opérations réalisées."
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Zinfos974.com
- Mercredi 12 Mars 2014 - 07:50 - CAP Requin-Ciguatera 2 est "une
mascarade" selon Longitude 181
"Où sont donc passés les requins bouledogues qui
infestaient les eaux réunionnaises ?", décoche
en guise de remarque cinglante l'association Longitude 181 fondée
par François Sarano, océanographe, connu pour avoir
été chef d'expédition et ancien conseiller scientifique
du commandant Cousteau. Il était de passage dans l'île
fin 2013. Longitude 181 fait part de ses doutes quant à la
viabilité du programme Cap-Requin dans un communiqué
:
Le CRPMEM, Comité Régional des Pèches Maritimes
et des Élevages Marins, et les promoteurs du programme Cap
Requin se glorifient du succès de l’opération
dans les eaux réunionnaises. Pourtant cette opération
Cap Requin – ciguatera 2, destinée à vérifier
si les requins bouledogues sont ou non porteurs de la maladie ciguatera,
lancée depuis plus d’un mois, ferait rire, si elle n’était
tragique et mensongère.
La ciguatera est une forme particulière d’ichtyosarcotoxisme
(du grec ichtyos : poisson, sarcos : chair, toxicon : toxique), c'est-à-dire
une intoxication alimentaire par les chairs de poissons contaminés
par la microalgue benthique Gambierdiscus toxicus présente
dans les récifs coralliens. Elle se développe notamment
lors de la destruction de ceux-ci.
Le propos de l’étude réunionnaise est de faire
une série de prélèvements pour que, à
la fin de cette série, si les résultats sont négatifs,
le préfet puisse autoriser la pêche en vue de la commercialisation
pour la consommation humaine. Ceci étant totalement contraire
au principe de précaution régissant la sécurité
sanitaire alimentaire en vigueur. En effet, il est scientifiquement
prouvé que les requins circulent entre Madagascar (zone infectée
ayant connu encore récemment des cas mortels d’intoxication)
et La Réunion. Donc quand bien même les résultats
seraient tous négatifs, il suffirait à l’avenir
d’un seul spécimen infecté et péché
dans les eaux réunionnaises pour provoquer une intoxication
grave de plusieurs dizaines de personnes ! Ces prélèvements
sont donc dénués de tout fondement scientifique dans
le cadre de la ciguatera.
Financée à grands frais, 160.000 euros dans un premier
temps, 250.000 euros pour la suite, par l’Etat, pour capturer
des requins bouledogues responsables des accidents et voir si ces
requins sont porteurs de ciguatera, Cap Requin tourne à la
gabegie scandaleuse : un seul requin bouledogue a été
capturé malgré un très intense effort pour les
attirer avec les appâts les plus attractifs, mais 14 autres
raies et requins ont été pris. Raies guitares, requins
nourrice, requins marteaux… et requins tigre ont fait les frais
de ce programme d’élimination des requins . Le bilan
officiel à ce jour :
- 1 requin bouledogue, mâle, 2,7 mètres (14 février)?-
1 requin tigre, mâle, 3,85 mètres (4 Février)?-
2 requins Tigre, 3,2 mètres et 3,5 mètres, mâles
(21- 22 janvier)?- 1 requin marteau 3 mètres, mâle, "prise
accessoire" (22 janvier) en passant sous silence les autres captures
accessoires raies et raies guitares.
Cela démontre, s’il en était encore besoin, que
les eaux réunionnaises ne sont pas infestées de requins
bouledogues comme ceux qui veulent les éliminer le clament.
D’autres part, les captures ont toutes été faites
de nuit, ce qui va à l’encontre de l’un des objectifs
du programme : arrêter les requins sur leur trajet vers les
zones de baignade et de surf pendant la journée pour éviter
les accidents. Cela laisse fortement supposer que les appâts
attirent même les requins tigres du large vers la côte,
ce qui est un comble pour un programme dit de sécurisation
par "effarouchement des requins".
Plus grave, les responsables du programme agissent dans la plus grande
opacité, sans respecter les engagements pris :
- utilisation d’appât maigre pour éviter d’attirer
les requins vers les zones de baignades et de surf.
- embarquement d’observateurs indépendants pour contrôler
le travail des pêcheurs payés par l’Etat.??L'association
Longitude 181 Nature, représentant des milliers de plongeurs
et de citoyens, exige :
- l’arrêt du massacre des requins financé par l’Etat
sous couvert d’une pseudo étude scientifique ne menant
à rien et sans attendre l’avis de l’AFSSA sur la
question Ciguatera.
- les protocoles scientifiques du programme Cap Requin dirigé
par le CRPMEM
- la transparence sur l’argent dépensé dans ce
fiasco
"Nous espérons toutefois que le requin bouledogue dont
la capture a coûté plus de 100.000 euros a été
naturalisé et exposé au musée du grand gaspillage
des fonds publics ! Les escroqueries ont des limites CapRequin, les
a largement dépassé !
François Sarano, Fondateur L181N - Patrice Bureau,
Président L181N |
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Zinfos974.com
- Mercredi 12 Mars 2014 - 15:16 - Sea Shepherd autorisé à
positionner ses observateurs sur les bateaux Cap Requins
C'est fait, l'ONG Sea Shepherd s'immisce dans le programme
de capture Cap Requin. Récemment, "nous avons enfin obtenu
l'autorisation de mandater trois de nos bénévoles afin
d'observer, à bord des bateaux, les opérations de pêches
du programme Cap Requins", confirme l'antenne locale de Sea Shepherd
qui sort peu à peu d'une longue période inactive faute
de trouver un remplaçant à son ancien coordonnateur
sur place. Ce droit de regard doit néanmoins se réaliser
sous condition.
"Cette présence est en revanche conditionnée à
notre silence le plus complet au sujet de tout ce que nous pourrions
voir et penser des opérations en cours, sous peine d’exclusion
de nos observateurs", ajoute l'équipe remobilisée
de Sea Shepherd.
Un verrou qui ne manquera pas de sauter au terme des six mois de la
phase expérimentale de capture entamée le 14 janvier
en baie de Saint-Paul.
Le programme vise à mieux comprendre la "capturabilité
des requins" à l'aide de différents engins de pêche,
dont celle inédite des drumlines positionnées en face
de l'embouchure de l'étang de Saint-Paul. Une partie des captures
doit servir à améliorer la connaissance du risque de
toxicité alimentaire de la chair de requins. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 13/03/2014
à 07h00 - Risque requin aux Roches Noires - Des barrières
électromagnétiques pour éloigner les requins
Spot des Roches Noires
Après Cap Requins, la baie de Saint-Paul testera un
nouveau dispositif. La municipalité de l’ouest et la
région se sont entendues ce mercredi 12 mars 2014 au sujet
de l’installation de barrières électromagnétiques.
Une phase d’expérimentation sera mise en place dans les
prochaines semaines pour éloigner les requins avec cette technique
innovante. Interrogé par Radio Festival, Emmanuel Séraphin
indique que "ce dispositif englobera la zone de baignade, mais
aussi la zone de surf sur les Roches Noires." L’adjoint
en charge de l’aménagement précise que la réserve
marine sera également impliquée "pour faire l’état
des lieux avant l’installation, et le suivi pendant l’expérimentation."
Si un accord a été trouvé ce mercredi entre la
mairie de Saint-Paul et la région Réunion, le fait est
assez rare pour être souligné. En effet, la commune a
longtemps rejeté les propositions faites par la Pyramide Inversée,
une situation qu’explique Emmanuel Séraphin : "la
région essayait souvent de nous mettre sur des dispositifs
qui ne nous paraissaient pas pertinents." L’adjoint ajoute
: "au niveau de Saint-Paul, on est très pragmatique et
on essaie vraiment d’essayer les dispositifs qui ont une chance
de fonctionner. Et là, on est vraiment sur quelque chose qui
pourrait à terme nous apporter des points positifs." |
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Zinfos974.com
- Jeudi 13 Mars 2014 - 17:14 - Des filets électromagnétiques
de protection contre les requins en test aux Roches Noires
Dans le panel des solutions innovantes appuyées par
la collectivité régionale, celle d'une protection par
des filets électromagnétiques entre dans sa phase de
faisabilité technique.
Une réunion s'est tenue hier avec la mairie, une représentante
de la sous-préfète de Saint-Paul et le prestataire spécialisé
dans les travaux sous-marins, la société Seanergy. C'est
la solution technique présentée par la société
Aquatek Technology qui sera testée.
Cette barrière électromagnétique engloberait,
en plus de la zone de baignade, celle de la zone de surf. L'expérimentation
s'intéresse pour l'instant au seul spot de Roches Noires.
Les deux prestataires doivent livrer sous quelques semaines une première
esquisse de la faisabilité d'un tel "dispositif expérimental".
Ce retour technique livrera par la même occasion une estimation
financière des sommes à engager pour permettre cette
sécurisation.
Comme pour tous les autres projets qui nécessitent l'accord
de la Réserve marine, puisque celui-ci empiètera forcément
sur cette zone de protection marine, la collaboration se fera "en
bonne intelligence" avec le GIP, part confiante la mairie.
L'objectif du dispositif de barrière électromagnétique,
qui envoie des ondes électriques, sera d'effaroucher et donc
de garder à distance les intrusions dans les zones de surf
et de baignade des requins.
La méthode d'ancrage du périmètre et son caractère
fixe ou non à l'approche des fortes houles ou des cyclones
seront eux aussi évalués par les prestataires. Optimiste,
la mairie table sur un premier rendu d'ici 3 à 4 semaines.
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 18/03/2014
à 05h00 - Débutée le 1er février, la phase
d’étude se heurte à l’absence des prédateurs
Vigie requins
Le 1er février 2014 a démarré la phase de terrain
de l’étude sur l’efficacité des vigies-requins
renforcées, portée par la ligue de surf en collaboration
avec l’IRD. Depuis un mois et demi, au large de la plage des
Roches Noires de Saint-Gilles-les-Bains, scientifiques et plongeurs
tentent d’observer et de mesurer l’effet répulsif
de la présence des vigies, grâce à un dispositif
innovant muni d’une dizaine de caméras sous-marines.
Un travail de longue haleine, nécessitant de nombreuses heures
de travail mais surtout beaucoup de patience. Car si l’objectif
est d’atteindre une vingtaine d’interactions entre une
vigie et un requin, les squales - pourtant présents aux alentours
- se font très discrets dans la zone d’étude...
Il est 14 heures ce lundi 17 mars 2014. Le bateau de l’équipe
chargée de l’étude sur l’efficacité
des vigies-requins arrive sur la zone de test, autour de la bouée
des Roches Noires, à près de 300 mètres du rivage,
face à la plage. À son bord, Antonin Blaison, spécialiste
du comportement des requins à l’IRD et directeur de l’étude,
Juliette Robert, coordinatrice du programme et collaboratrice de l’IRD,
et des membres de la ligue de surf.
Depuis le 1er février, leur activité quotidienne consiste
à mettre à l’épreuve le dispositif et son
effet répulsif sur les squales, dans le but de le pérenniser
afin de sécuriser les spots de surf. Dans un carré de
30 mètres de côté cerné de caméras,
il s’agit de tenter de provoquer – d’ici fin avril
– une vingtaine d’interactions entre une vigie (un apnéiste)
et un requin afin d’obtenir des données fiables sur la
réaction des prédateurs. Ils sont épaulés
pour cela par une trentaine de plongeurs bénévoles se
relayant à leurs côtés.
Si le principe est a priori assez simple, sa mise en œuvre s’avère
bien plus complexe. Surtout car jusqu’ici, aucun requin ne s’est
présenté… Les détections effectuées
grâce aux marquages indiquent bien leur présence dans
les environs, mais pas un n’a succombé aux "attractants"
installés au cœur de la zone. "Pour l’instant
ce n’est pas si alarmant que ça, car d’après
les données du programme CHARC le pic de présence aux
Roches Noires commence mi-mars, début avril", estime toutefois
Antonin Blaison. "On espère que dans les prochains jours,
on commence à avoir des requins qui viennent au contact",
ajoute-t-il.
"Ce n’est pas de l’appâtage"
Ce lundi est ainsi une nouvelle journée d’espoirs. Depuis
un mois et demi, l’impatience grandit de pouvoir enfin observer
une interaction entre une vigie et un requin. Mais les contraintes
sont nombreuses et le comportement d’un animal sauvage difficilement
prévisible. Alors il faut prendre son mal en patience.
Comme chaque jour, le protocole débute par une première
plongée pour étudier la visibilité. Ce lundi
en début d’après-midi, l’eau est claire
en profondeur, mais trop épaisse en surface pour installer
les caméras. Il faut attendre.
Vers 15 heures, les conditions sont réunies. Les plongeurs
retournent à l’eau, munis de corps morts équipés
chacun de deux caméras. Mais le courant est fort, l’installation
n’est pas aisée, demande du temps et des efforts.
Une fois la tâche finalement accomplie, il est alors temps de
placer les "attractants" au cœur du carré d’étude
: un attractant auditif – un enregistrement de bruits de carangue
– et un attractant olfactif – des maquereaux disposés
dans un tambour de machine à laver. "Le but n’est
pas d’attirer les requins, mais seulement de forcer ceux qui
sont déjà sur place à faire un détour",
explique Julie Robert. "Ce n’est pas de l’appâtage",
insiste-t-elle. "Il n’y a pas d’accès à
la nourriture, mais uniquement des odeurs et des sons."
La pollution, un nouveau paramètre
Tout le dispositif est installé, mais il faut encore patienter,
le temps que les odeurs de poisson se diffusent. Si un requin se présente,
un mannequin sera immergé pour tester la réaction du
squale. Vers 16h30, les plongeurs redescendent pour une vérification,
caméras vissées sur la tête. Mais ils n’auront
rien à filmer, si ce n’est des dizaines de poissons morts
flottants à la surface, de plus en plus nombreux ces jours
derniers. Cette pollution dont l’origine est encore indéterminée
est un nouveau paramètre à prendre en compte. L’équipe
n’avait sans doute pas besoin de ça. "Ça
n’a jamais été aussi sale…", constate
d’ailleurs Antonin Blaison.
Vers 16h50, la pluie commence à tomber, la visibilité
redevient mauvaise. Décision est prise de relever les caméras
et les attractants. La première interaction ne sera pas pour
ce lundi, mais il reste encore à visionner – comme chaque
soir – les vidéos enregistrées.
Attendre, c’est le lot quotidien des membres de l’étude.
Mais c’est toute l’histoire des vigies-requins qui est
une affaire de patience. Né en 2012 à l’initiative
de la ligue de surf à l’Etang-Salé, le dispositif
avait offert quelques promesses d’efficacité. Mais une
mission interministérielle avait jugé l’année
suivante qu’il ne présentait pas suffisamment de garanties,
notamment sur la sécurité. Manquait également
une caution scientifique et technologique.
C’est en ce sens qu’a été lancée
cette étude des vigies "renforcées", avec
de nombreuses caméras et l’apport de l’IRD. Si
l’équipe parvient à obtenir suffisamment d’interactions
probantes, le dispositif sera étendu aux différents
spots de surf avec l’objectif de relancer les activités
nautiques. À terme, les vigies pourraient également
être équipées de pistolets répulsifs.
Devenir
un "modèle" dans la réduction du risque
On n’en est pas encore là, même si Fabienne Couapel-Sauret,
vice-présidente de la Région – qui finance le
projet à hauteur de 85 % –, veut se montrer optimiste.
"On sait qu’il y a des requins marqués et d’autres
non marqués autour du littoral de La Réunion, donc il
appartient aux pouvoirs publics de mettre les moyens pour prendre
des mesures efficaces pour réduire le risque requin, et j’estime
que vigie-requin fait partie des meilleures solutions aujourd’hui",
confie-t-elle. "À travers vigie-requin, on montre le modèle
que peut devenir La Réunion dans la réduction du risque
requin", poursuit-elle.
Si le système des vigies a déjà été
ponctuellement utilisé en Australie, seule La Réunion
envisage en effet de l’installer de matière pérenne
pour sécuriser des spots de surf. Mais encore faut-il des garanties.
Si les membres de l’équipe chargée de l’étude
ne désespèrent pas, atteindre la vingtaine d’interactions
nécessaires d’ici la fin avril apparaît malgré
tout compliqué.
L’étude pourrait alors être prolongée, ce
qui nécessiterait de nouvelles discussions entre les différents
partenaires. Les surfeurs n’ont peut-être pas encore fini
d’attendre… Guilhem
George pour |
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Zinfos974.com
- Mercredi 19 Mars 2014 - 10:58 - Melanie Roddier - Crise requin à
la Réunion: Les propos erronés d'une chroniqueuse de
D8 font réagir
Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, c'est
ce qu'aurait dû faire une chroniqueuse de l'émission
"Est-ce que ça marche?", sur la chaîne D8,
à qui il a semblé intéressant de donner son opinion
sur la crise requin qui touche notre île.
"On jette des carcasses de moutons et de vaches près des
côtes de la Réunion!", dévoile-t-elle comme
une information inédite aux téléspectateurs et
devant ses collègues de plateau qui semblent séduits
par cette "explication": "Ah d'accord, c'est intéressant",
réagit la présentatrice, Ariane Massenet.
Rapidement, la toile s'est agitée face à ces propos
erronés et bien réducteurs au sujet d'une crise qui,
à 10.000 kilomètres d'elle, occupe les esprits de représentants
de l'Etat, de politiques, de scientifiques, de surfeurs, d'associatifs,
de citoyens... et a plongé plusieurs familles dans le deuil.
Une page Facebook s'est ainsi créée pour demander "qu'Emilie
Albertini-D8 présente ses excuses aux réunionnais".
Plus de 1800 personnes ont déjà adhéré
à cette page qui réclame des excuses "pour arrêter
la prolifération de clichés sur la Réunion dans
les médias nationaux".
La chroniqueuse s'est excusée via son compte Twitter: "Amis
réunionnais, désolée de vous avoir froissé
avec cette histoire de requins! Je mangerai du cari poulet toute la
semaine!!". Son apparent brin d'humour n'a pas permis de faire
passer la pilule, et elle a désormais bien du mal à
stopper la vague déferlante de réactions à son
encontre: "Je ne vois pas d'autres réponses! C'est le
3ème tweets d'excuses!" publiera-t-elle plus tard.
Certains demandent désormais que ses excuses soient formulées
à l'antenne.
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Clicanoo.re
- publié le 20 mars 2014 06h14 - La crise requins vue par D8
soulève une vague d’indignations
Où Émilie Albertini, chroniqueuse dans l’émission
"Est-ce que ça marche ?" sur D8, a-t-elle pêché
une pareille explication de la crise requins qui frappe la Réunion
depuis plus de deux ans ? Revenant sur les attaques que notre
île a connu, elle a livré aux téléspectateurs
une version qui a aussitôt soulevé une vague d’indignations
dès que ces propos ont commencé à toucher nos
côtes, via les réseaux sociaux.
"C’est parce qu’on rejette des carcasses de moutons
et de vaches auprès des côtes et donc du coup les requins
ils viennent bouffer, se nourrir", lâche sûre d’elle
la chroniqueuse de cette émission présentée par
Ariane Massenet. Et de poursuivre ses explications de la crise requins
sur le même registre : "et bing, toi t’es surfeur,
tu ressembles à un petit phoque avec tes petites pattes au-dessus
de ta planche. Ils te mangent". Puis de conclure sa magistrale
présentation par un "c’est un peu la faute de l’homme".
Des propos très maladroits qui ont bien évidemment fini
par arriver jusqu’à nos côtes, via zap.re qui a
diffusé l’extrait vidéo en question, aussitôt
repris par tous les sites de presse en ligne dont Clicanoo et sur
les réseaux sociaux. Il n’en fallait pas tant pour déclencher
la colère des Réunionnais. Surfant sur cette vague d’indignations,
une page facebook demandant à Emilie Albertini de présenter
ses excuses aux réunionnais a été créée.
En milieu de journée, plus de 7 000 de personnes y avait adhéré !
L’IRT n’avait pourtant pas besoin d’une telle contre-publicité,
truffée d’informations totalement farfelues mais qui
risquent une fois de plus d’écorner l’image de
la Réunion.
De son côté, Thierry Robert, toujours prompt à
réagir à la moindre polémique, s’est emparé
du sujet. "Émilie Albertini diffuse auprès des
téléspectateurs une image complètement faussée
de La Réunion. La population de La Réunion n’a
pas à supporter de tels clichés. Rappelons aussi la
place qu’occupe le tourisme dans l’économie réunionnaise
et les dégâts que peuvent avoir ces paroles bien mal
inspirées", souligne le député-maire de
Saint-Leu qui réclame des excuses et invite les équipes
de la chaine D8 à venir à La Réunion.
Même les présidents de collectivité ont exprimé
leur indignation. Nassimah Dindar, la présidente du conseil
général, sur Twitter : “Mme Albertini,
grand émoi suite à vos propos. Des excuses sincères
seraient un minimum. Si ç’avait été la
Corse aussi mal traitée ?” Didier Robert, au nom
de la Région, s’est insurgé "contre une désinformation
caractérisée, qui en plus d’insulter la population
réunionnaise, porte atteinte à l’image et à
l’économie touristique de l’île". Et
d’inviter lui aussi la chroniqueuse à venir découvrir
"la Réunion et son patrimoine mondial".
Face à cette levée de boucliers venant du net, la chroniqueuse
s’est excusée sur son compte Twitter : "Amis
réunionnais, désolée de vous avoir froissé
avec cette histoire de requins ! Je mangerai du cari poulet toute
la semaine !!". Un mea culpa à l’humour bien
maladroit qui a bien du mal à calmer les esprits. |
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Zinfos974.com
- Jeudi 20 Mars 2014 - 14:36Cap Requins : Un deuxième bouledogue
pêché
Un requin bouledogue femelle de 2,10 mètres a été
prélevé ce mercredi 19 mars mars dans la baie de Saint-Paul.
La dernière prise remontait au 14 février.
Cette nouvelle prise porte à cinq le nombre de requins capturés
dans le cadre du programme Cap Requins en place depuis le 14 janvier.
Cette pêche s'est faite sur la drumline n°4, située
en face de l'embouchure de l'étang Saint-Paul.
Il s'agit du deuxième requin bouledogue pêché,
trois autres requins tigres l'avaient été précédemment,
sans compter des prises accessoires de raie guitare, requin nourrice
et requins marteau. |
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Zinfos974.com
- Jeudi 20 Mars 2014 - 17:10 - Crise requin vue par D8: L'IRT monte
au créneau et demande réparation
La crise requins vue par D8 continue de faire des vagues à
la Réunion. Si le web local et les réseaux sociaux se
sont enflammés suite aux propos tenus par une chroniqueuse,
Emilie Albertini, de l'émission "Est-ce que ça
marche", l'IRT a décidé, par la voie de sa présidente
Jacqueline Farreyrol, de réagir à son tour. Cette dernière
réclame des "réparations". Voici l'intégralité
de son communiqué.
En tant que Présidente de l’Ile de La Réunion
Tourisme (IRT) et au titre de Sénatrice de La Réunion,
je tiens à dénoncer fermement les propos honteux tenus
par la chroniqueuse de l’émission Est-ce que ça
marche diffusée sur la chaîne D8. L’île de
La Réunion est un département français et européen
et, à ce titre, répond aux mêmes normes sanitaires
en matière de gestion, de traitement des carcasses d’animaux,
d’équipement et de contrôles* que toute autre région
de France métropolitaine. Les allégations sans fondement,
portées par la chaîne nationale D8, portent atteinte
aux valeurs d’un département aussi développé
que le nôtre ; une insulte aux habitants de l'île.
L’île de La Réunion est une île tropicale
aux multiples atouts : mer, montagne, volcan, soleil, accueil, métissage
et authenticité, que nous ne cessons de relayer au travers
d'actions de promotion et de campagnes de communication. Notre stratégie
de conquête des marchés européens et internationaux
implique de lourds investissements et cette valorisation d'envergure
est hélas entachée par certains médias qui relaient
des messages erronés, notamment depuis que nous sommes confrontés
à une "crise requin".
L’image de notre île s'en trouve lourdement impactée.
Ce genre de critiques infondées annihile le travail d’envergure
entrepris par l’ensemble des acteurs du tourisme réunionnais
que nous soutenons ardemment dans cette période critique, notamment
les professionnels de la filière mer. Nous ne laisserons pas
ces détracteurs abimer l’image de notre île et
demandons réparation, comme le réclament par ailleurs
les amoureux de notre île qui se sont déjà largement
mobilisés sur les réseaux sociaux, en réponse
à la diffusion de cette désinformation.
Par ailleurs, nous sollicitons le précieux soutien de nos ambassadeurs
d'honneur afin qu’ils communiquent de manière positive
sur la destination aux côtés des habitants de l’île
de La Réunion.
Jacqueline FARREYROL - Présidente de l'Ile
de La Réunion Tourisme (IRT) et Sénatrice - * Direction
de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Forêt
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Zinfos974.com
- Vendredi 21 Mars 2014 - 07:40 - Les filets des Roches noires ont
subi des dégradations volontaires
Les
filets formant un périmètre de surveillance aux Roches
noires ont été la cible de personnes mal intentionnées.
Lors des contrôles quotidiens effectués par les maîtres
nageurs sauveteurs ce jeudi 20 mars pour la maintenance des filets,
ils ont constaté que des actes de dégradation volontaires
ont été perpétrés sur les filets installés
sur zone.
La commune de Saint-Paul a fait appel à son prestataire afin
que des réparations soient engagées dans les meilleurs
délais.
Dans un communiqué, la mairie tient à indiquer qu’une
plainte sera déposée auprès de la gendarmerie.
La municipalité "regrette et condamne ces faits".
Malgré ces dégradations, les baigneurs sont informés
que la sécurité à l’intérieur
de la zone de baignade n’est absolument pas remise en cause.
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Clicanoo.re
- publié le 21 mars 2014 - 10h36 - D8 : Emilie Albertini
présente ses excuses sur le plateau d’EQCM
Probablement le dernier épisode de cet amer feuilleton
que nous a proposé D8 et Emilie Albertini cette semaine.
Après avoir fourni son explication farfelue de la crise requin
à la Réunion dans sa chronique de l’émission
"Est-ce que ça marche", et avoir ainsi provoqué
un tollé à la Réunion, la journaliste s’était
excusée sur Twitter.
Des plates excuses qui n’étaient guère plus fournies
que celles présentées hier sur le plateau d’"Est-ce
que ça marche". Au début de l’émission,
Emilie Albertini s’est donc fendue de quelques mots à
"nos amis Réunionnais" : "Je voulais leur
dire que j’étais désolée de leur avoir
fait de la peine bien malgré moi, et que je regrette, voilà".
Et c’est tout.
Et oui, rien de plus, aucune rectification des explications erronées,
aucun aveu de s’être trompée. Les Réunionnais
devront donc s’en contenter, malgré les demandes pressantes
d’excuses et de réparations de nos élus. |
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Clicanoo.re
- publié le 22 mars 2014 - 07h10 - Le filet des Roches Noires
vandalisé -
SAINT-GILLES
Quand ce n’est pas la houle qui les abîme, ce
sont des vandales qui s’en chargent. Les filets de protection
de la zone de bain ont été volontairement dégradés
dans la nuit de mercredi à jeudi aux Roches Noires.
C’est ce qu’assure la mairie de Saint-Paul. “Lors
de leur vérification quotidienne ce jeudi, les MNS ont remarqué
des dégâts anormaux sur le filet et sur une bouée.
Ils nous ont remonté l’information ?, explique Gina Hoarau,
directrice de la sécurité à la mairie.
Les services communaux ont alors mandaté l’entreprise
chargée de l’entretien du dispositif.
Après avoir plongé et photographié le filet,
les spécialistes ont estimé que les dégradations
ne pouvaient pas être d’origine naturelle. “Ils
ont remarqué qu’une maille avait été coupée
et deux autres coupures franches sur la bouée. Or, ce sont
des matériaux extrêmement résistants ? poursuit
Gina Hoarau.
La ville de Saint-Paul a déposé hier après-midi
une plainte pour dégradations volontaires. Mais elle assure
que la sécurité des baigneurs n’est pas remise
en cause.
L’entreprise spécialisée devait d’ailleurs
intervenir dès hier pour remettre l’installation en état.
Pour rappel, ce filet des Roches Noires est le troisième du
genre et surtout le plus grand installé depuis le début
de la crise requins.
Mis au point en fin d’année dernière, il avait
du être retiré avant le passage de Bejisa. Ses points
de fixation avaient alors été endommagés et la
réparation avait pris plus de temps que prévu. Le filet
n’a finalement été réinstallé qu’il
y a une dizaine de jours environ. R.
Lt. |
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Clicanoo.re
- publié le 4 avril 2014 - 05h48 - Des ailerons signalés
dans le lagon -
l’ermitage-les-bains La présence « d’ailerons
» dans le lagon a été signalée par quelques
témoins, mercredi après-midi, vers 17 h 45, dans le
lagon de l’Ermitage-les-Bains à hauteur du camping. Dans
la foulée, deux gendarmes et le responsable des MNS de Saint-Paul,
alertés par le Cross, se sont rendus sur place sans rien constater.
Hier matin, par précaution, les maîtres nageurs ont effectué
plusieurs patrouilles en kayak dans la zone du lagon, ainsi qu’entre
Roches-Noires et Boucan Canot. « Rien n’a été
observé », indique Eric Pesnel, le coordonnateur des
MNS, qui a lui-même procédé à une reconnaissance
visuelle sur site « par marée basse ».
Sur les réseaux sociaux, un témoin a fait remonter l’information
en suspectant la présence de requins bouledogues. Selon Eric
Pesnel, le recoupement des témoignages recueillis sur place
laisse penser « qu’il s’agit plutôt de raies
». « Ce n’est pas la première fois qu’il
y a cette confusion », souligne le représentant de la
mairie, en précisant les MNS n’étaient plus sur
site au moment de l’observation. V.B. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 07/04/2014
à 10h43 - L’étude de terrain prolongée
jusqu’au mois de mai - Vigies requin : les squales se font toujours
attendre aux Roches Noires
Pilotée par la ligue de surf en partenariat avec l’IRD
(Institut de recherche pour le développement), l’étude
de l’efficacité des vigies requin renforcées tarde
à donner ses premiers résultats. Et pour une bonne raison
: l’absence des squales dans la zone des Roches Noires. Aucune
interaction entre une vigie et un requin n’a pu être observée
depuis le lancement de l’étude le 1er février.
En conséquence, la phase de terrain qui devait s’achever
à la fin du mois d’avril devrait être prolongée
jusqu’au mois de mai.
Ce n’est pas un hasard si le site des Roches Noires,
à Saint-Gilles-les-Bains, a été choisi comme
lieu d’étude de l’efficacité du dispositif
vigies requin renforcées. La zone était, en théorie,
une aire privilégiée de présence des squales
à cette époque de l’année. "Ces deux
dernières années, le pic de présence a été
observé en mars, ou fin mars-début avril", explique
Antonin Blaison, spécialiste du comportement des requins à
l’IRD et directeur de l’étude.
Mais en depuis le début de l’étude le 1er février
2014, les requins se font toujours attendre... Cela fera ainsi bientôt
deux mois et demi que les responsables du projet tentent de provoquer
des interactions entre une vigie et un squale à l’aide
d’attractants. En vain. "Cette année le pic de présence
aux Roches Noires n’est toujours pas arrivé", confie
Antonin Blaison. "Et sans requin, c’est un peu difficile...
On a fait un relevé plus au large qui confirme qu’ils
sont très peu là", poursuit le scientifique de
l’IRD, qui s’avoue "un peu étonné qu’il
n’y ait plus autant de requins qu’avant". "C’est
peut-être dû aux variations intersaisonnières,
le pic de présence sera peut-être décalé
à mi-avril ou fin avril cette année", avance-t-il.
En attendant, l’équipe est obligée de s’adapter
à cette situation imprévue. "On essaye d’améliorer
le dispositif, on a rajouté des caméras tournées
vers l’extérieur de la zone d’étude et réduit
le nombre de fils dans l’eau", détaille Antonin
Blaison. "Si un requin approche, on utilisera un récepteur
acoustique en temps réel pour voir s’il stoppe son approche
quand une vigie se met à l’eau. C’est un peu un
plan B pour avoir des résultats, car pour l’instant on
n’a pas les images qu’on voudrait", souligne le directeur
de l’étude.
Face à cette situation, le calendrier devrait également
être modifié. À l’origine, l’étude
de terrain devait s’achever fin avril, suivie de deux mois d’analyses.
Celles-ci devraient être un peu avancées, tandis que
l’expérimentation aux Roches Noires devrait se voir prolongée
jusqu’au mois de mai. Mais le résultat final est toujours
prévu pour le mois de juin. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 07/04/2014
à 15h55 - Le programme de pêche se poursuit en baie
de Saint-Paul - Cap Requins : quatre squales capturés depuis
le 28 février
Cap requins
Le comité régional
des pêches (CRPMEM) publie ce lundi 7 avril 2014 un nouveau
point d’étape du programme Cap Requins, qui "
se poursuit à un rythme régulier ". Depuis le
28 février, quatre squales ont été capturés
: un requin nourrice déjà pêché auparavant,
un requin tigre marqué puis relâché, un requin
bouledogue prélevé pour le programme ciguatera et
un requin marteau halicorne retrouvé mort. Le CRPMEM indique
toutefois que le taux de survie global après capture sur
les "smart drumlines" installées en baie de Sain-Paul
a été évalué à 91 %.
Zinfos974.com - Lundi 7 Avril 2014 - 16:06 - Cap requins:
Six nouvelles captures depuis le 28 février dernier, un
marquage en vidéo
Dans un communiqué de presse, les acteurs du projet Cap requins
dressent un bilan au 2 avril 2014 des opérations menées
en mer.
Les intervenants dans le projet Cap requins présentent
un point d'étape ce jour par le biais d'un communiqué
de presse. Ils affirment que, trois mois après sa mise en
œuvre, "le programme Cap requins se poursuit à
un rythme régulier".
L'effectif des observateurs indépendants de Cap requins,
tous usagers du milieu marin, a grossi. Un premier bilan réalisé
par des bénévoles embarqués après un
mois d'observations des opérations en mer n'a pas révélé
d'anomalies dans leur bon déroulement, nous informe-t-on.
Du coup, pas de nouveaux aménagements de Cap requins.
Les dispositifs de drumlines ont été levés
le 4 mars dernier pendant une demi-journée suite à
la capture d'un requin marteau halicorne de 13 kilos, retrouvé
mort sur la ligne sans que le système d'alerte en temps réel
ne se soit déclenché. Le montage des "smart drumlines"
a fait l'objet d'une adaptation afin de le rendre plus sensible
aux captures d'individus de petite taille. Ce nouveau montage donne
d'ores et déjà des résultats satisfaisants
puisqu'il n'a plus provoqué de capture sans déclenchement
depuis sa réinstallation. Depuis le 28 février 2014,
six nouvelles captures ont été traitées après
alertes par le coordonnateur de Cap requins.
Elles
ont concerné les spécimens suivants:
- Un requin nourrice fauve mâle capturé une première
fois le 31 janvier et de nouveau capturé le 4 mars à
21h40. Reconnu grâce à la marque "spaghetti"
externe qui lui avait été appliquée lors de
sa première capture. Cette prise confirme la survie à
long terme de l'animal suite à sa première capture
après avoir été relâché. Ce spécimen
de 3 mètres a de nouveau été relâché.
- Un requin tigre mâle de 2,80 mètres, capturé
le 7 mars à 3 heures, et relâché vivant et bien
vif, après marquage acoustique externe. C'est la première
opération de ce type menée sur une "smart drumline"
dans le cadre de Cap requins, qui devra permettre d'évaluer
l'hypothèse de l'"effarouchement" sur cet animal
capturé puis relâché au large de la zone d'étude.
- Une raie guitare d'environ 1m50, capturée le 18 mars à
17h, un animal relâché vivant et bien vif immédiatement
après capture grâce à la présence sur
zone du pêcheur en charge du renouvellement des appâts
sur les "smart drumlines".
- Un requin bouledogue de 2,05 mètres, capturé le
19 mars à 20h et remonté vivant et bien vif, puis
prélevé pour être valorisé dans le cadre
du programme de réévaluation du risque sanitaire "Ciguateras
2".
- Une raie pastenague d'environ 80 cm capturée le 19 mars
à 22h30 et relâchée vivante et bien vive.
- Une raie pastenague d'environ 1 mètre, capturée
le 25 mars à 21h55 et relâchée vivante et bien
vive.
Le taux de survie global après capture sur les "smart
drumlines" a été réévalué
à 91% informe le communiqué de presse. Sur les 23
animaux capturés, seuls deux requins marteau halicorne ont
été retrouvés mort après déclenchement.
Concernant les animaux libérés, les hameçons
sont systématiquement enlevés avant leur relâche
afin de maximiser leurs chances de survie à long terme, y
compris sur les raies pastenague pour lesquelles l'opération
à réaliser est considérée comme dangereuse
de par le dard venimeux dont elles sont pourvues.
Concernant la technique de la palangre de fond du programme West,
les opérations sont suspendues depuis 15 jours suite à
une avarie moteur sérieuse du navire habilité. Depuis
le 28 février, une seule nouvelle sortie a été
réalisée. Les opérations reprendront dès
la fin des réparations.
S 'agissant des données des stations d'écoute acoustique
immergées autour des drumlines, la faible fréquentation
générale constatée depuis le début du
projet de la zone d'étude par les requins marqués
se prolonge. On note juste deux nouveaux passages furtifs de requins
bouledogues, l'un le week-end, hors période d'appâtage
des dispositifs, et l'autre à une distance de plus de 200
mètres au large des "smart drumlines".
Le comité scientifique indépendant s'est de nouveau
réuni pour analyser les deux premiers mois de données
collectées dans le cadre de Cap requins. Il a invité
le Comité régional des pêches maritimes et des
élevages marins à compléter les données
d'expérimentation en baie de Saint-Paul aux fins de confirmer
ou d'infirmer dans les prochaines semaines les premières
interprétations proposées.
Les premiers résultats seront présentés lors
de la Conférence de référence sur l'étude
des requins, "Shark International II", du 2 au 6 juin
à Durban, en Afrique du Sud. Les Comité régional
des pêchés maritimes et des élevages marins,
Squal'idées, Prévention Requin Réunion, Kwazulu
natal Sharks Board et la ligue réunionnaise de surf pourront
ainsi communiquer sur ce projet et ses effets. |
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Clicanoo.re
- publié le 9 Avril 2014 - 05h57 - Peu de squales à
l’hameçon -
PROGRAMME CAPREQUINS
Les captures de requins restent rares dans la baie de Saint-Paul.
Et les prises survivent à la technique de pêche des “smarts
drumlines" Tels sont les principaux enseignements du dernier
point d’étape concernant le programme Caprequins piloté
par le Comité régional des pêches de la Réunion
(CRPMEM).
En cours depuis trois mois, le dispositif a permis la capture de six
spécimens. Cinq ont été relâchés
vivants : un requin nourrice fauve mâle, un requin-tigre mâle
de 2,80 mètres - qui a fait l’objet d’un marquage
acoustique externe - une raie guitare d’environ 1,50 mètre
et deux raies pastenague. Seul un requin-bouledogue de 2,05 mètres
a été prélevé dans le cadre du programme
de réévaluation du risque sanitaire « Ciguatera
2 ».
“Le taux de survie global après capture sur les smart
drumlines a ainsi été réévalué
à 91% depuis le lancement de l’opération, souligne
le comité des pêches dans un communiqué. Sur les
23 animaux capturés, seuls deux requins marteau halicorne ont
été retrouvés morts. Concernant les animaux libérés,
les hameçons sont systématiquement enlevés avant
leur relâche afin de maximiser leurs chances de survie à
long terme"
L’analyse des stations d’écoute acoustique immergées
autour des drumlines confirme la faible fréquentation des requins
marqués dans la zone d’étude. Seuls deux nouveaux
passages furtifs de requins-bouledogue - “l’un le week-end,
hors période d’appâtage des dispositifs et l’autre
à une distance de plus de 200 mètres au large des «
smart drumlines » - ont été constatés.
En l’état, les données restent donc insuffisantes
pour réellement évaluer la capacité d’effarouchement
des drumlines.
À noter que de nouveaux bénévoles, usagers du
milieu marin, ont rejoint le rang des observateurs inde?pendants de
Caprequins. “Leur premier bilan n’a pas révélé
d’anomalies dans le bon déroulement du protocole?, souligne
le CRPM.
Confortés par les encouragements du comité scientifique,
les opérateurs du programme entendent compléter les
données d’expérimentation en baie de Saint-Paul.
Avant d’en présenter les résultats lors de la
conférence sur l’étude des requins, « Sharks
International II », organisée par le KwaZulu Natal Shark
Board, du 2 au 6 juin, en Afrique du Sud. V.B. |
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Clicanoo.re
- publié le 10 avril 2014 - 04h28 - Plus de risques requins
en hiver austral : il faut être encore plus vigilant
Les rapports intermédiaires de l’étude
CHARC (Connaissance de l’Habitat des Requins Côtiers de
La Réunion) soulignent que la présence côtière
de requins potentiellement dangereux pour l’homme augmente significativement
en période d’hiver austral.
Ce phénomène est plus particulièrement constaté
au cours des périodes de transition (été-hiver
/ hiver-été), caractérisant la situation météorologique
actuellement observée à La Réunion.
Cette augmentation saisonnière de l’exposition au risque
requin est corroborée par les détections enregistrées
récemment par les stations d’écoute déployées
aux abords des zones de pratique d’activités nautiques.
Egalement confirmée par les observations de requins collectées
par le Centre régional de surveillance et de sauvetage (CROSS
Réunion), cette situation doit inciter à la plus grande
vigilance.
Dans ce contexte, le Préfet de La Réunion rappelle la
mesure d’interdiction temporaire de la baignade et de certaines
activités nautiques en dehors des lagons, des espaces aménagées
et des zones surveillées définies par arrêté
municipal actuellement en vigueur. Reconduite par arrêté
préfectoral du 12 février 2014 et applicable jusqu’au
15 septembre 2014, cette mesure est la seule qui permette, à
ce stade, de préserver la sécurité des usagers
de la mer et de limiter les risques d’accident.
Cette interdiction doit être strictement respectée. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 15/04/2014
à 05h00 - La crainte d’une prochaine attaque évoquée
par plusieurs associations d’usagers de la mer - Risque requin
: "il ne faut pas se mettre à l’eau, même
dans le lagon"
Alors que les derniers résultats du programme Cap Requins tendraient
à prouver son efficacité en baie de Saint-Paul, les
stations d’écoute disposées sur les autres sites
de l’Ouest font état d’une présence accrue
de squales à l’approche de l’hiver austral, incitant
les associations d’usagers de la mer à multiplier les
messages d’alerte. Si du côté de Prévention
Requins Réunion, on demande l’extension de Cap Requins,
du côté de Protégez nos enfants on estime qu’il
ne faut "vraiment pas se mettre à l’eau, même
dans le lagon", pointant une nouvelle fois la responsabilité
de la préfecture et des scientifiques de l’IRD dans cette
crise.
Le mercredi 9 avril dernier, la préfecture lançait
un appel à "la plus grande vigilance" concernant
le risque requin à l’approche de l’hiver austral.
Une première du genre qui n’est pas anodine. L’inquiétude
est bel et bien réelle, du fait d’une présence
des squales confirmée par les stations d’écoute
et d’un arrêté préfectoral qui n’est
que partiellement respecté.
"On sait qu’il y a une présence à la côte
des bouledogues accrue et l’arrêté préfectoral
n’est pas du tout mis en application. De toute façon
c’est un parapluie qui n’a vocation qu’à
protéger Monsieur le préfet...", lance Renaud Daron.
Le président de l’association Protégez nos enfants
donne le ton du sentiment partagé par certains usagers de la
mer.
Leurs cibles sont toujours les mêmes : la préfecture
donc, mais aussi l’IRD (Institut de recherche pour le développement).
Les scientifiques sont notamment accusés de faire de "la
rétention d’information" dans le cadre du programme
CHARC, Renaud Daron promettant des "nouvelles informations"
à venir dans les prochaines semaines sur ce sujet. "Ils
ont menti sur l’interprétation des balises, mais d’autres
éléments vont bientôt être apportés
et ça va plus loin que tout ce qu’on imaginait. Cela
relève du droit pénal, c’est gravissime",
prévient-il, n’hésitant pas à qualifier
les membres de l’IRD "d’escrocs absolus".
Des
requins marqués responsables des attaques ?
Les termes sont sévères, mais le président
de Protégez nos enfants insiste : "Ce n’est pas
du ressenti ou des a priori, nous savons des choses et c’est
scandaleux." D’ailleurs pour lui, "la crise requin
n’est pas une fatalité, c’est un scandale !"
Il développe : "On aurait pu éviter des morts.
Il y avait notamment deux requins marqués qui avaient un comportement
dangereux et qui auraient dû être pêchés.
Mais ils ont préféré ne pas prévenir,
pour préserver leurs expérimentations." Ainsi selon
lui, "des requins marqués par l’IRD sont revenus
et ont tué plusieurs personnes".
"Quand on a des informations qui peuvent sauver des gens et qu’on
ne les donne pas, il y a clairement de la rétention d’information.
Il y a un refus de participer à la sécurité,
les scientifiques sont sur une autre planète", accuse
encore Renaud Daron, qui anticipe les éventuelles critiques
: "On nous présente comme des hystériques face
à la sagesse scientifique, mais nous on fait notre job, on
fait de la prévention forte auprès des usagers quitte
à se faire traiter d’oiseaux de mauvais augure."
Et il ajoute : "Bientôt tout le monde pourra constater
que les scientifiques sont incompétents, voire pire..."
Au-delà de cette violente charge envers l’IRD, Renaud
Daron estime qu’il n’y a "aucun site sécurisé"
aujourd’hui à La Réunion. "Nous disons qu’il
ne faut plus aller à l’eau du tout, donc nous faisons
un travail qui va dans le sens des autorités", explique-t-il.
"Aucun spot, aucune plage n’est sécurisé,
même le lagon", renchérit-il.
Des
requins dans le lagon ?
Même le lagon ? "Par définition, le requin bouledogue
adore les lagons. Il y a quelques jours, des personnes ont observé
deux ailerons de requins à l’Ermitage et des gens qui
n’étaient même pas là nous ont expliqué
que c’était des raies... Mais il y a eu aussi plusieurs
observations de requins dans le lagon de Saint-Leu", affirme-t-il.
Les filets installés aux Roches Noires, à Boucan Canot
et bientôt à l’Étang-Salé ne trouvent
pas non plus grâce à ses yeux : "Ce ne sont pas
trois petits bouts de cordes qui vont permettre de sécuriser
une plage. Ça peut avoir un rôle pour quelques baigneurs,
mais ça n’a rien à voir avec les filets mis en
place en Afrique du Sud ou en Australie. Ici, ils ne tiennent pas
la houle et sont installés sur des zones tellement minuscules..."
Dans ce constat alarmiste, seul le programme Cap Requins semble apporter
quelques réponses satisfaisantes à ces usagers de la
mer en colère. "Depuis le 19 mars, les stations d’écoute
n’ont relevé aucune présence sur les 2 kilomètres
de la zone d’expérimentation", révèle
Loris Gasbarre, président de l’association PRR (Prévention
risque requin) et cheville ouvrière du projet. Mais pendant
que la baie de Saint-Paul où sont installées les drumlines
est désertée par les squales, "ça bipe beaucoup
ailleurs, à Boucan, aux Aigrettes, aux Brisants...", explique-t-il.
Cap
Requins, un dispositif efficace ?
Ces derniers résultats, qui doivent encore être
confirmés par le conseil scientifique, tendraient donc à
prouver la capacité d’effarouchage du dispositif de pêche
du programme Cap Requins, où en tout cas à réfuter
son caractère attractif. "On voit qu’à partir
du moment où il y a un dispositif de pêche, les requins
ne sont plus là", reprend Loris Gasbarre, qui espère
désormais étendre ce procédé à
d’autres sites comme à Boucan ou aux Roches Noires. "Il
serait bon de passer à la phase 2 en milieu récifal,
c’est même impératif ! Il est temps, on ne peut
pas uniquement rester en baie de Saint-Paul", souligne-t-il.
Car comme Renaud Daron, le président de PRR s’inquiète
lui aussi de l’arrivée du pic de présence des
squales à l’approche de l’hiver austral. "On
sait qu’il y a des surfeurs qui vont tous les jours à
l’eau et on craint que la prochaine attaque soit imminente.
On ne cesse pas la prévention, mais il faut aussi passer à
l’action", juge-t-il. Et son homologue de Protégez
nos enfants d’insister : "On ne veut pas faire du catastrophisme,
mais il ne faut vraiment pas se mettre à l’eau..."
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Zinfos974.com
- Mercredi 16 Avril 2014 - 13:37 - La Ligue de surf lève le
voile sur la détection "préoccupante" des
requins marqués
La
Préfecture rappelait le 10 avril dernier les consignes de
prudence à avoir lors de l'intersaison concernant le comportement
des requins. Les stations d'écoute disposées le long
de la côte Ouest depuis deux ans parlent. La Ligue de surf,
qui bénéficie d'un droit de regard sur ces résultats
de l'IRD et du CRESSM (qui possède ses propres balises),
lance un message préventif qu'elle espère dissuasif
vis-à-vis des passionnés qui continuent à se
mettre à l'eau.
"Ces consignes ne sont pas le fruit d'une interprétation",
signale d'emblée Eric Sparton, le président de la
Ligue Réunionnaise de Surf. S'il avoue ne pas être
adepte du catastrophisme à tout-va, il ne peut passer sous
silence certaines données connues que d'un petit cercle de
bénévoles en lien avec ces partenaires sportif et
scientifique. "Nous pouvons extraire les données des
balises du Comité régional d’études et
des sports sous-marins sans aucune restriction. Le président
du CRESSM, Jean-Marc Charel, et moi-même avons un accord inter-mouvement
sportif". Malgré le contrat de confidentialité
qui le lie avec l'IRD, le président de la Ligue se réserve
le droit, dit-il, quand il le faut, de sortir de ce cadre, pour
informer.
"Depuis mi-mars, on constate une augmentation alarmante de
la présence des requins marqués", signale-t-il.
"Nous avons déjà constaté ces pics dans
le passé, ce sont des périodes où les risques
d’accidents augmentent".
Sur 31 requins bouledogues marqués encore actifs, 10 restent
le long des côtes, de Trois Bassins à Boucan Canot,
au mois d’avril. Ce qui constitue une forte augmentation par
rapport aux mois précédents. "On ne parle que
de requins marqués car nous n’avons pas d’estimations
sur le nombre réel de requins présents", ajuste-t-il
naturellement.?
Des bips à toute heure de la journée
Depuis le début avril, aux Roches Noires, mais également
à la passe des Aigrettes ou à Trois Bassins, les bénévoles
qui se relayent pour relever les résultats "au moins
une fois par semaine" constatent une augmentation significative
des passages en journée.?? Aux Roches Noires en début
avril, deux requins sont présents le 9 entre 6h00 et 15h00.
Ces requins sont également détectés par la
bouée de l’entrée du port de Saint-Gilles. Ils
sont de passage à 6h00, à 7h00, à 10h00 puis
à 14h00. "Nous n’avions pas constaté de
passage près du port depuis des mois", compare Eric
Sparton.
Ces requins "bipent" à nouveau à la passe
de l’Ermitage certains jours d'avril à 12h ou encore
à 15h. Aux Aigrettes, mercredi 9 avril, un mâle de
3 mètres est détecté à 9h00 du matin.
A Trois Bassins, les passages près des côtes le matin
sont fréquents.
Toujours début avril, les équipes constatent la présence
d’une femelle le jeudi 3 avril à 10h. Une autre le
lendemain à 6h00, puis une troisième le même
jour à 14h00.
L'ensemble de ces relevés concerne des stations d'écoute
disposées le long de la côte par 10 à 20 mètres
de profondeur, autant dire que la population de requins bouledogues
"est à l'affût de quoi que ce soit".
Message de prudence au-delà des licenciés
Malgré les appels à la prudence, le président
de ligue admet que "des passionnés sont prêts
à tout pour pratiquer leur sport". Parmi eux, "j'ai
des amis et je n'ai pas envie de vivre un drame surtout que les
présences sont vérifiées, les chiffres sont
là".
Son message s'adresse donc, au-delà des 500 licenciés
de la ligue, aux 8.000 pratiquants évalués sur le
département. "La Ligue Réunionnaise de Surf appelle
l’ensemble des pratiquants de nos disciplines, licenciés
et non licenciés, à respecter l’interdiction
des activités nautiques", répète Eric
Sparton en guise d'avertissement.
L'interprétation fastidieuse des enregistrements des balises
est rendue possible par l'action de bénévoles (Bruno
Raybaud, Alexis Gazzo, Ludovic Villedieu, Bertrand Simon) qui consacrent
de leur temps, en dehors de leur activité professionnelle,
à la compréhension du phénomène. "Les
gens l'oublient souvent, président de ligue ne veut pas dire
directeur. C'est donc bénévolement que nous participons
à ces analyses", assure Eric Sparton.
Lorsqu'elles sont significatives, "nous devons passer ces infos
le plus souvent possible", car, dit-il, y avoir accès
et ne pas les communiquer serait intenable, même avec un contrat
de confidentialité.
Enfin, si la présence actuelle de ces bouledogues "est
préoccupante", les stations sont également à
l'écoute des 31 tigres marqués ces derniers mois.
"Mais ils sont beaucoup moins présents près de
nos côtes".
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Clicanoo.re
- publié le 17 avril 2014 - 12h21 - Risque requins : l’appel
à la vigilance de la mairie de Saint-Paul
Dans un communiqué, la ville de Saint-Paul invite
les usagers de la mer "à faire preuve de la plus grande
vigilance et à respecter les interdictions actuellement en
vigueur".
"Dans le cadre de la gestion du risque requin, des relevés
de balises sont régulièrement effectués afin
de suivre l’évolution des requins sur les côtes
réunionnaises", souligne la mairie.
Ces relevés ainsi que les différentes observations réalisées
par le Comité régional de surveillance et de sauvetage
de La Réunion indiquent une recrudescence de squales sur nos
côtes à l’aune de cette période de transition
climatique.
Consciente de l’urgence de la situation et de la nécessité
de sécuriser la baignade et les activités nautiques,
’la Municipalité de Saint-Paul entend assumer pleinement
ses responsabilités. Ainsi, divers dispositifs sont actuellement
en phase d’expérimentation en baie de Saint-Paul, des
palangres de fond et des smart drumlines, dont l’efficacité
est testée avant d’être étendus aux zones
des Roches Noires et de Boucan Canot’.
Parallèlement, la commune s’engage à mener, en
collaboration avec les différents partenaires institutionnels
et associatifs, un important programme de sensibilisation et d’information
auprès des usagers afin de réduire les risques d’accident.
Dans l’attente de ces mesures, la ville de Saint-Paul invite
les usagers de la mer à faire preuve de la plus grande vigilance
et à respecter les interdictions actuellement en vigueur. |
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Zinfos974.com
- Mercredi 23 Avril 2014 - 17:29 - Pointée du doigt en raison
d'un recrutement tendancieux, la Réserve marine s'explique
L'embauche
à la Réserve marine de Myriam Dupuis, présidente
de Tendua, association de défense de la biodiversité,
"amie et partenaire de Sea Shepherd et de la fondation Brigitte
Bardot", selon les associations d'usagers de la mer, passe
difficilement auprès de ces dernières. Interrogée
sur ce recrutement qui pourrait faire naître un conflit d'intérêt,
Soraya Issop-Mamode, la directrice du groupement d'intérêt
public, détaille les étapes de ce recrutement qui
soulève une polémique sur le "manque de neutralité
de la Réserve".
Pointée du doigt en raison d'un recrutement tendancieux,
la Réserve marine s'explique
Zinfos974 : Mme Myriam Dupuis a-t-elle pris son poste et pour une
mission de combien de temps ?
Soraya Issop-Mamode : Cette embauche est effective depuis le 2 avril
2014 et se terminera le 31 décembre 2014 car l'agent a été
recrutée sur un CDD plein temps et d’une durée
de 9 mois, rémunéré au Smic.
Comment s'est réalisé ce recrutement ?
Dans le cadre du programme "Islands" démarré
en 2011 et financé par l’Europe auprès de notre
groupement, le projet "Sentinelles du récif" a
pour objectif l’élargissement du réseau de sentinelles
mis en place par notre structure au niveau local, à l’échelon
du Sud-Ouest de l’océan Indien. Les Sentinelles du
récif, créé en 2012, ont vocation à
être en veille sur le milieu marin et faire remonter aux gestionnaires
de la Réserve marine tout élément exceptionnel
constaté, positif ou négatif. Ce réseau participatif
permet ainsi aux usagers de prendre part aux missions de la structure.
Ainsi, en 2014, le réseau a permis d’avoir un grand
nombre de données pour pouvoir déterminer l’impact
de la mortalité de poissons sur l’aire marine protégée.
Financé à 75% par le FEDER et à 25% par la
Région, le projet prévoyait l’ouverture d’un
poste en 2014 de "Chef de projet du réseau".
Quelles étaient les compétences que vous attendiez
sur ce poste ?
La Réserve Nationale Marine de la Réunion a procédé
au recrutement des candidats via Pôle Emploi. Les conditions
administratives requises demandaient d’être titulaire
d’un Bac + 4 a minima, avec une bonne maîtrise de l’anglais
et des compétences en gestion administrative et budgétaire.
Les candidats devaient envoyer leur CV et leur lettre de motivation
à Pôle Emploi, avant d’être reçus
par la RNMR.
Quel est le degré "d'affinités"
entre cette personne et Sea Shepherd ? Cela pose-t-il un conflit
pour vous ?
Je ne pourrais pas répondre à la place de
cette personne sur ses affinités avec des ONG ou non. Nous
n'étions pas au courant de ces éléments avant
son recrutement. Six candidats ont répondu à l'annonce
parue au Pôle Emploi et tous ont été reçus
en entretien. Dans un souci d’équité, une grille
d’évaluation a été établie et
les mêmes questions posées à tous les candidats
qui se sont présentés.
Cette grille d’évaluation, complétée
de manière collégiale par l’attribution de points
en fonction des compétences recherchées pour le poste
et des qualités des candidats, a permis la pré-sélection
de trois profils. Le choix de la candidate proposée par la
direction du GIP/RNMR sur la base du profil présentant le
plus de compétences en gestion administrative et opérationnelle
de projets a été soumis au Conseil d’Administration
de la RNMR qui l’a approuvé.
Quelle est la fiche de poste de cette nouvelle recrue ?
Le chef de projet, rattaché à la Cellule Connaissance
Gestion et Protection du Patrimoine Naturel, sera amené à
faire vivre les outils permettant au réseau des usagers de
la Réserve de se développer. De nouveaux outils seront
créés à cet effet. Son rôle sera de faire
vivre le réseau et de l’élargir tant au niveau
local avec les autres usagers, car le réseau a été
créé au départ avec les plongeurs, qu’au
niveau régional avec les autres pays de la zone océan
Indien. Ce challenge ne pourra être couronné de succès
qu’avec la participation de tous. Il est l’opportunité
de montrer que le gestionnaire et les usagers de toutes pratiques
sont capables de travailler ensemble pour la Réserve.
Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 19/04/2014
à 04h55 - Risque squaleLa Réserve marine embauche
une défenderesse de la cause requin
La
Réserve Marine de La Réunion qui a fort à faire
avec la protection des lagons, entre autres zones sensibles, vient
d’embaucher un "chef de projet du réseau sentinelles
du récif". Une information communiquée sur la
page faceBook dudit réseau Sentinelles le 31 mars 2014, à
la veille du jour du poisson d’avril. Il apparaît que
cette personnalité se nomme Myriam Dupuis et qu’elle
est connue pour s’être notamment illustrée aux
côtés de Sea Shepherd et Latitude 181, dans la défense
et l’illustration de la cause "requins", suite aux
drames qui ont endeuillé La Réunion.
Myriam Dupuis est Parisienne, engagée dans le militantisme
pro-requin, en phase avec la Shark Alliance mais, selon son curriculum
vitae dénuée de toute compétence en matière
de biologie marine, exceptée par sa pratique de la plongée
sous-marine. Cela n’a pas rebuté les décideurs
de la Réserve qui l’ont préférée
à quatre autres candidatures possiblement locales.
Le choix d’une telle personnalité n’est pas sans
susciter quelques interrogations et énervement, notamment
du côté du Collectif pour le maintien des activités
au coeur de La Réunion (CMAC) ou d’Océan Prévention
Réunion qui relaie la réaction première du
CMAC. En effet, le recrutement, pour un CDD (contrat à durée
déterinée) de huit mois, d’une personne connue
pour être la présidente de l’association Tendua
et animatrice du blog Protection Requins, est perçue comme
une cooptation partisane. Or le Groupement d’intérêt
public - Réserve nationale marine de La Réunion (GIP-RNMR)
est par nature au service du public.
Il doit donc être dénué, de près ou de
loin, de tout positionnement politique ou partisan. Il est en effet
financé par l’Etat (40%) et les collectivités,
à savoir le Conseil régional (28%), le Conseil général
(19%), la commune de Saint-Paul (5%), le TCO (5%), Saint-Leu (2,5%)
et Trois Bassins (0,5%) à hauteur de plus d’un million
d’euros par an. L’essentiel de cette somme - 655 000
euros en 2013 et environ 700 000 sur le budget 2014 -, va à
la rémunération du personnel. Le GIP-RNMR doit être
d’autant plus neutre dans le sens d’une approche service
public, que son conseil d’administration est présidé
par le Préfet de La Réunion, actuellement Jean-Luc
Marx ou, par délégation, par Chantal Amboise sous-préfète
de Saint-Paul ; la vice-présidence étant assurée
par Fabienne Couapel-Sauret, pour la Région Réunion.
"Le braconnage de requins qui n’a pas cessé
depuis 3 ans "
Or Myriam Dupuis, es qualité de présidente de l’association
pour la protection de la biodiversité Tendua, ou en tant
qu’animatrice du blog Protection Requins, montre une rude
opposition à toutes les politiques de l’Etat ou de
la Région Réunion visant à sécuriser
les pratiques nautiques ou balnéaires aux dépens des
squales, bouledogues et tigres…
Exemple de l’un des écrits de Myriam Dupuis en date
du 15 mai 2013, s’agissant d’une action de la Région
: "La Réunion : 250 000 euros pour décimer les
requins ! La Vice-Présidente du Conseil régional de
la Réunion a expliqué lors d’une interview donnée
ce jour que la Région (donc les contribuables) s’apprêtait
à débloquer 250 000 euros afin de mettre en oeuvre
rapidement des mesures anti-requins. Elle base son argumentaire
sur des avis scientifiques qui, selon ses propos, abondent dans
le sens d’une population de requins en augmentation et dont
l’agressivité croissante est confirmée. C’est
une inpetie ! On a l’impression que les propos des scientifiques
sont tout simplement détournés et l’information
manipulée. Ces déclarations n’ont aucune caution
scientifique. Soit la Vice-Présidente répète
des informations telles qu’on les lui a présentées,
de façon erroné donc, soit elle est au courant et
dans ce cas, c’est une autre affaire…"
Le 25 janvier 2014 Myriam Dupuis écrit de nouveau : "La
Réunion, Cap Requins : déjà 3 requins morts
/ 3 sharks dead. Les premières prises ont eu lieu cette semaine
: 2 requins tigres adultes ont tout de suite été tués
pour le programme Ciguatera-2 : verrons-nous un jour la publication
des résultats des analyses de toxicité aux métaux
lourds et aux toxines qui concernent ces requins mais aussi d’autres
poissons comme l’espadon, le thon, et les 17 autres espèces
concernées ? On l’espère mais ce ne serait pas
une très bonne publicité pour la pêche locale…
même si nous payons pour savoir (…) depuis le début
de cette "crise", c’est probablement plus de 3 millions
d’euros qui ont été engloutis sans présenter
de solutions pérennes. En revanche, certains savent profiter
de cette manne…. N’aurait-il pas été possible
de résoudre la question du rejet des eaux sales avec un tel
budget ? D’interdire le dépeçage de grands poissons
dans les ports ? D’augmenter les contrôles afin de lutter
contre le braconnage de requins qui n’a pas cessé depuis
3 ans : c’est-à-dire punir ceux qui ont pratiqué
le chumming (mélange de sang et huile de poissons) et autres
types de pêches, y compris dans la réserve, alors que
c’était interdit par les autorités, pour attirer
et tuer des requins, au détriment des risques qu’ils
ont fait courir aux autres usagers de la mer comme les baigneurs
et les surfeurs ?"
Deux exemples parmi tant d’autres…
Myriam Dupuis est en relation suivie avec Sea Shepherd, Latitude
181, le réseau Shark Alliance… Elle se présente
elle-même de cette façon sur le site de Tendua : "voyageuse
et passionnée par la nature sauvage, je pratique la photo
animalière terrestre et sous-marine. Je défends la
cause de la biodiversité et j’anime des conférences
à ce sujet (…) je propose de développer des
projets originaux, créant du lien entre biodiversité,
entreprises et associations. Je fais des conférences sur
la nature et j’anime un blog pour la protection des requins."
"Nous ne sommes pas des biologistes…"
Des requins, qu’elle présente comme suit : "Le
requin n’attaque pas l’homme délibérément.
Maigre consolation pour ceux qui en ont été victimes,
me direz-vous. Mais ne renversons pas les rôles : ce sont
bien les requins qui sont nos victimes, plus que nous ne sommes
les leurs. Ils méritent d’être mieux connus,
et protégés car l’homme a besoin des grands
prédateurs : si ces derniers venaient à disparaître,
il signerait alors son propre arrêt de mort. Ainsi est née
cette envie de partager sur cet animal fabuleux. Merci de votre
indulgence : nous ne sommes pas des biologistes."
Si les associations ont le droit de dire et de défendre à
peu près tout et n’importe quoi, ce n’est pas
le cas de la Réserve Marine. Comme le montre son curriculum
vitae librement accessible en ligne, Myriam Dupuis n’est pas
biologiste, ni océanologue, ni même scientifique. Son
expérience tourne autour de la pratique de la langue russe,
de l’aéronautique, de la programmation neuro-linguistique,
sans oublier une expérience professionnelle récente
d’un an et quelques mois acquise chez "Consequitur"
pour : "Accompagner les équipes et dynamiser les parcours
professionnels. Faire évoluer le modèle managérial
grâce à la mise en place d’un leadership collaboratif
via une immersion dans la nature".
Nous avons cherché à joindre la direction de la Réserve
Marine pour obtenir quelque lumières sur les critères
qui ont préludé à la sélection de la
candidature de Myriam Dupuis. Il nous a été expliqué
que la directrice attendait l’autorisation du préfet
avant de nous parler. Philippe
Le Claire pour |
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Clicanoo.re
- publié le 25 avril 2014 - 05h36 - Programme CHARC : la mise
au point de l’IRD
Ce n’est un secret pour personne. Le dossier requins soulève
les passions. C’est ainsi que les travaux de l’Institut
de recherche pour le développement (IRD) dans le cadre du programme
Connaissances de l’écologie et de l’habitat de
deux espèces de requins côtiers sur la côte ouest
de La Réunion (CHARC) ont été pointés
du doigt. Dans ce contexte, l’IRD a tenu à faire une
mise au point que nous publions dans son intégralité
ci-dessous. L’Institut y réaffirme son engagement pour
l’amélioration des connaissances scientifiques et l’appui
à la décision des pouvoirs publics et rappelle que les
résultats finaux seront rendus publics au terme du programme
qui doit se terminer en fin d’année.
Fin 2011, l’Etat et le Conseil régional de La Réunion
ont confié à l’IRD le pilotage d’une étude
sur les requins à La Réunion. Le programme CHARC est
conduit en partenariat avec l’Université de La Réunion
(laboratoire ECOMAR), l’Observatoire des tortues marines (Kélonia),
le Groupe local d’observation et d’identification des
cétacés (Globice), l’Institut français
de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), la Réserve
nationale marine de La Réunion (RNMR) et le Comité régional
des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM)
depuis décembre 2011.
Il a pour objectif d’étudier l’écologie
de deux espèces de requins côtiers de La Réunion
(requins tigre et bouledogue), afin de définir les caractéristiques
et la dimension de leurs habitats respectifs et d’observer leur
évolution dans le temps. Il s’agit de réaliser,
pour la première fois, un état des lieux des connaissances
sur ces requins et sur leur présence aux abords des côtes
réunionnaises. Les recherches visent plus précisément
a` :
• Identifier les micro-habitats de ces espèces (où
ils se reposent, où ils chassent) ainsi que les périodes
d’occupation de ces micro-habitats.
• Etablir les relations entre les caractéristiques biologiques
et comportementales des deux espèces de requin et les conditions
environnementales observées dans ces micro-habitats -qui peuvent
varier selon la saison- pour construire un modèle de présence/absence
de ces deux espèces (basé sur les connaissances actuelles
sur leur habitat essentiel respectif, leur comportement alimentaire
et les variations saisonnières et journalières de leur
activité) afin de contribuer à la mise en place par
les autorités décisionnaires d’un outil de gestion
du risque requin àLa Réunion.
Il ne s’agit pas d’un programme de prévention du
risque requin en tant que tel - les mesures de prévention et
d’information du grand public ne relèvent pas de la responsabilité
des chercheurs - mais de fournir des données essentielles qui
serviront par la suite à la prise de décision des pouvoirs
publics.
CHARC répond à une commande publique. C’est pourquoi
les résultats du programme sont transmis régulièrement
aux autorités compétentes. Cependant, en raison des
enjeux particuliers de cette étude, l’IRD a le souci
de communiquer régulièrement au grand public les résultats
et avancées du programme, toujours en cours, au fur et à
mesure de leur disponibilité, aussi rapidement que possible
après une phase de validation préliminaire.
Les résultats finaux seront rendus publics, en accord avec
les partenaires, au terme du programme (fin 2014). Pour l’heure,
dans un souci de transparence et sans attendre les conclusions du
programme, tous les résultats et rapports intermédiaires
sont disponibles dans un espace dédié sur le site internet
de l’IRD a` La Réunion : www.la-reunion.ird.fr/le-programme-charc.
Depuis le début du programme, l’IRD a ainsi diffusé
11 documents faisant état de l’avancée du programme
et des résultats. |
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Zinfos974.com
- Vendredi 25 Avril 2014 - 11:58 - Quatre requins tigres marqués,
un prélevé grâce à la technique de la palangre
Ces marquages ont pu être réalisés à
l'aide de la technique de la palangre de fond dans le cadre du programme
"Cap Requin - West Palangre".
Le 21 avril, deux requins tigres ont été marqués
coup sur coup. Le premier, une femelle de 20kg pour une taille de
1,03 m, a été marqué au large de Saint-Gilles
- Pointe des Aigrettes. Le deuxième, sur le même secteur
des Aigrettes, est un mâle de 20 kg pour 1,04 mètre.
Le 22 avril, au large de Saint-Gilles, un tigre femelle de 3,97 m
a été muni d'un marquage par balise V16. L'observation
s'est faite par 55 mètres de fond. Enfin, le 23 avril, c'est
au large de Trois-Bassins qu'un quatrième requin tigre d'1,08
mètre a été équipé d'un marquage
acoustique.
A noter que le 14 avril, une capture réalisée sur le
même procédé de la palangre s'est faite sur un
requin bouledogue femelle de 3 mètres. Il a été
cette fois-ci prélevé. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 28/04/2014
à 12h30 - Étude ciguateraUn requin bouledogue capturé
à l’Étang-Salé -
Ce lundi 28 avril 2014, un requin bouledogue a été
capturé à l’Étang-Salé, sur une
palangre. Selon le site de la préfecture info-requin.re, il
s’agit d’une femelle de 3 mètres pesant 150 kilos.
Il s’agit du deuxième requin bouledogue "prélevé"
à l’Étang-Salé cette année dans
le cadre de l’étude ciguatera. Un mâle de 2,50
mètres avait déjà été pêché
le 8 février dernier. Trois requins bouledogues ont par ailleurs
déjà été pêchés dans le cadre
du programme Cap Requins en baie de Saint-Paul. |
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Zinfos974.com
- Jeudi 1 Mai 2014 - 13:49 - La réunion du CO4R: les projets
de gestion du risque requins élargis
La réunion CO4R s'est tenue hier. Les communes ont présenté
les mesures de gestion du risque requin adoptées, comme les
filets et les barrières électromagnétiques. Le
projet "Cap requins", les captures et le dispositif "vigies
requins" ont aussi été analysés. Plusieurs
communes souhaitent voir le "Cap requins" étendu
à d'autres sites. Voici le communiqué de la préfecture:
" Ce jour s’est tenue la
réunion du Comité Opérationnel de Réduction
du Risque Requins à La Réunion (CO4R). A cette occasion,
un état d’avancement des différents sujets figurant
à l’ordre du jour a été effectué.
1°) Point relatif à la mise en œuvre par les mairies
des dispositions de la lettre-circulaire du 13 mars 2014 relative
à l’information des populations et à l’application
de l’arrêté préfectoral du 12 février
2014 portant réglementation temporaire de la baignade et de
certaines activités dans la bande des 300 mètres à
partir du littoral du département de La Réunion.
Le travail de suivi des actions réglementaires des communes,
dans le cadre de l’application de l’arrêté
préfectoral du 12 février 2014 portant réglementation
temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques
dans la bande des 300 mètres à partir du littoral du
département de La Réunion, se poursuit.
Les communes ont présenté les mesures qu’elles
ont mises en œuvre ou prévoient d’adopter pour la
gestion du risque requin, tant dans le domaine réglementaire
qu’en matière d’aménagement des sites de
pratique d’activités nautiques : protection par filet
des zones de baignade de Boucan Canot et des Roches-Noires, projet
de mise en place de barrière électromagnétique
dans les mêmes zones. Par ailleurs, la commune de Saint-Leu
a indiqué, dans le cadre de l’appel d’offre européen
lancé pour la sécurisation de son littoral, que les
notifications sont actuellement en cours.
Les services de l’Etat poursuivent leur travail d’accompagnement
auprès de ces collectivités, notamment dans le cadre
de l’élaboration de leur plan de balisage. Une nouvelle
commission nautique locale est programmée le 15 mai 2014 et
traitera de projets en lien avec la gestion du risque requin, dans
le but de délimiter notamment deux zones de bain à Saint-Leu
(plage du centre ville et plage 46).
Il est indispensable que la mise en place d’une signalétique
appropriée se poursuive sur tous les lieux où se pratiquent
les activités nautiques. Il s’agit en effet d’un
élément essentiel de prévention rappelé
par le Conseil d’Etat dans son ordonnance du 13 août 2013.
2°)
Point d’étape relatif aux projets en cours
Projet "CAP REQUINS"
Le projet « Cap Requins », porté par
le CRPMEM, visant à expérimenter le recours à
certaines techniques de capture et de marquage des requins dans
une perspective de réduction du risque, est mis en oeuvre
depuis la mi-janvier 2014 en baie de Saint-Paul. Soutenu par l’Etat
et les collectivités locales (la Région et la mairie
de Saint-Paul), ce dispositif se révèle jusqu’à
présent efficace, tant sur les requins marqués que
sur les captures accessoires (lesquelles sont systématiquement
relâchées ou marquées). En parallèle,
le réseau des stations d’écoute a été
étendu, pour permettre de mieux évaluer l’évolution
de la fréquentation du site et l’efficacité
des techniques de pêche. Ce projet est conduit avec le concours
scientifique et opérationnel des experts sud-africains du
Kwazulu Natal Sharks Board et d’un comité d’experts
locaux et nationaux qui se réunit tous les mois pour un suivi
de l’expérimentation.
A ce jour, 8 requins ont été prélevés
dans le cadre de CAP REQUINS : 3 bouledogues et 5 tigres. Au regard
des premiers résultats intermédiaires, qui apparaissent
encourageants mais qui doivent être consolidés, plusieurs
communes ont manifesté leur intérêt pour un
déploiement du projet sur de nouveaux sites.
Programme de valorisation des captures
La seconde phase du programme "ciguatéra", qui
vise le développement d’une filière d’appoint
pour la petite pêche réunionnaise est engagée
avec le concours du comité régional des pêches
de La Réunion. A ce jour, sur un échantillon de 90
requins, 11 ont ainsi été analysés, dont les
8 prélevés dans le cadre de CAP REQUINS. Plus de 30
mesures biométriques sont réalisées par l’ARVAM
sur chaque animal : évaluation des contaminants organiques
- toxines - et non organiques - métaux lourds -, génétique,
reproduction, recherches médico-légales... Il est
prévu que des prélèvements complémentaires
soient réalisés sur l’ensemble du littoral de
La Réunion afin de disposer d’un plan d’échantillonnage
conforme aux recommandations des autorités sanitaires. Il
a été précisé que la reprise de la commercialisation
à des fins de consommation humaine ne constitue pas la seule
perspective, l’objectif général du programme
consistant à rechercher la réintégration de
la pêche de requins dans le modèle économique
de la petite pêche côtière réunionnaise.
A cet effet, les analyses effectuées sont bancarisées
et pourront être mobilisées pour envisager d’autres
débouchés à forte valeur ajoutée.
Évaluation du dispositif "Vigies requins"
Cette étude pilote associant la ligue de surf, l’IRD
et soutenue par la Région et par la DJSCS, a été
engagée sur le site des Roches-Noires (commune de Saint-Paul),
au début du mois de janvier 2014. Actuellement, le dispositif
est entré dans sa phase de terrain, durant laquelle est testée
l’efficacité des vigies immergées, notamment
grâce au recours à des technologies innovantes. Afin
d’optimiser ses conditions d’expérimentation,
ce dispositif pourrait être prochainement déployé
sur de nouveaux sites, situés dans d’autres communes.
Point relatif à l’étude
participative sociale et économique relative à la
prévention et à la gestion du risque requin : "Mieux
connaître pour mieux agir"
L’analyse socio-économique de la crise requin "mieux
connaître pour mieux agir" se poursuit, après
80 entretiens conduits avec les acteurs locaux. A ce jour, elle
a permis d’identifier plusieurs grandes thématiques
sur lesquelles des ateliers participatifs seront prochainement organisés,
permettant de contribuer à une stratégie de sensibilisation
au risque requin.
3°)
Mise en place du centre de ressources et d’appui sur le risque
requin
Parallèlement aux nombreux chantiers ouverts et conformément
au plan interministériel "pour une politique active
de prévention du risque requin à La Réunion",
l’Etat est engagé dans une démarche de création
d’un observatoire, centre de ressources et d’appui dans
le domaine de la gestion du risque requin. L’objectif consiste
à construire, en collaboration avec l’ensemble des
collectivités locales et des partenaires, une entité
de référence à vocation opérationnelle
et scientifique, tenant compte des particularités du contexte
réunionnais. Une phase de préfiguration débutera
en septembre prochain pour examiner les conditions de mise en place
de cette structure.
Il est rappelé que la mesure d’interdiction de la baignade
et de certaines activités nautiques, reconduite par arrêté
du 12 février 2014 et applicable jusqu’au 15 septembre
2014, est la seule qui permette, à ce stade, de garantir
la sécurité des usagers de la mer et d’éviter
les accidents. Cette interdiction doit être strictement respectée.
Les activités nautiques non interdites, telles la plongée
ou la pêche sous marine, en l’absence d’une réglementation
spécifique plus restrictive, demeurent possibles et s’effectuent
aux risques et périls de leurs usagers. Le Préfet
recommande aux pratiquants d’effectuer ces activités
en groupe, sous l’encadrement et la responsabilité
des professionnels de la mer."
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Clicanoo.re
- publié le 8 mai 2014 - 06h30 - Détections de requins
en hausse, le préfet appelle à la vigilance
La préfecture a relayé hier les rapports intermédiaires
de l’étude CHARC (Connaissance de l’habitat des
requins côtiers de la Réunion) soulignant une augmentation
« significative » de la présence de requins potentiellement
dangereux pour l’homme en cette période d’hiver
austral naissant.
Le phénomène est d’autant plus constaté
durant les périodes de transition saisonnière (été-hiver
et hiver-été) telle que celle que traverse la Réunion
actuellement.
Cette augmentation est corroborée, selon la préfecture,
par « les détections enregistrées récemment
par les stations d’écoute déployées aux
abords des zones de pratiques nautiques, notamment à Saint-Leu
et Trois-Bassins. » Dans ce contexte, le préfet rappelle
la mesure d’interdiction temporaire de la baignade et certaines
activités nautiques en dehors des lagons, des espaces aménagées
et des zones surveillées définies par arrêté
toujours en vigueur. Pour les services de l’État, «
cette mesure est la seule qui permette, à ce stade, de préserver
la sécurité des usagers de la mer et limiter les risques
d’accident. Cette interdiction doit être strictement respectée,
notamment en cette période de vacances. » |
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Zinfos974.com
- Lundi 19 Mai 2014 - 16:26 - Cap Requins s'étend à
Saint-Leu
Cap Requins étend son programme
au Sud-Ouest. Le dispositif ne concerne que la palangre de fond. Les
drumlines restent pour l'heure limitées à la baie de
Saint-Paul, en face de l'embouchure de l'étang.
"A la demande de la mairie de Saint-Leu, il a été
décidé en CO4R d'intervenir sur Saint-Leu car il y avait
pas mal de requins détectés par les stations d'écoute",
fait savoir Thierry Gazzo, responsable de West Palangre.
Cette autorisation d'extension plus au Sud est tombée il y
a un mois mais la première sortie a été réalisée
la semaine dernière. "Je suis sorti encore hier pour la
deuxième fois mais sans prise à l'heure actuelle",
affirme Thierry Gazzo.
Tous programmes confondus (Charc, Ciguatera et donc Cap requins),
Thierry Gazzo comptabilise 150 captures de requins tigres, 52 de bouledogues.
Des chiffres dont il faut néanmoins tempérer l'ampleur
puisque certains d'entre eux ont été capturés,
relâchés, puis recapturés plusieurs fois.
Pour le responsable de West Palangre, les requins tigres demeurent
des "prises accessoires car l'espèce la plus responsable
d'attaques sont les requins bouledogues."
Le périmètre d'action de West Palangre s'étend
donc aujourd'hui du Cap Lahoussaye à Bois blanc, ravine des
sables à Saint-Leu.
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 23/05/2014
à 09h31 - Après 4 mois d’expérimentation
en baie de Saint-Paul - Vers un déploiement de Cap Requins
dans les zones d’activités nautiques
Ce
vendredi 23 mai 2014, le comité régional des pêches
(CRPMEM) et ses partenaires publient un nouveau point d’étape
du programme Cap Requins, mis en place depuis quatre mois en baie
de Saint-Paul. Il en ressort notamment une très faible fréquentation
des squales dans la zone où sont installées les "smart
drumlines". Aussi le CRPMEM prépare-t-il désormais
la phase de déploiement de ce dispositif dans les zones d’activités
nautiques, "conformément aux étapes définies
dans ce programme".
Concernant le dispositif des "smart drumlines", le comité
régional des pêches note qu’"après
quatre mois d’activité du programme Cap Requins, le
taux de survie global après capture atteint les 91,7 % (le
taux de survie spécifique est réévalué
à 50% pour les requins marteau halicorne et à 75%
pour les carangues gros-tête)".
Depuis début avril 2014, 13 nouvelles captures ont été
traitées. Elles ont concerné les spécimens
suivants :
- 6 raies pastenague entre 90 cm et 1 m environ, capturées
entre le 9 et le 15 avril, toutes relâchées vivantes
et bien vives, dont deux après marquage "spaghetti"
externe ;
- 3 grandes raies guitare femelles de 1,80 m à 2,45 m, capturée
entre le 10 et le 29 avril, toutes relâchées vivantes
et bien vives après marquage "spaghetti" externe
;
- 2 carangues gros-tête de 1,10m et 1,38 m, capturées
le 29 avril et le 16 mai, dont une a été retrouvée
morte et l’autre relâchée vivante et bien vive
après marquage "spaghetti" externe ;
- un juvénile
de requin tigre d’environ 0,80 m, retrouvé vivant le
30 avril à 7h00 et relâché vivant et bien vif
;
- un requin marteau halicorne mâle de 2,80 m, capturé
le 13 mai à 1h50, puis relâché vivant et bien
vif après marquage "spaghetti" externe.
Voici
la vidéo de ce marquage :
"S’agissant de la technique de la palangre de fond du
programme WEST, le rythme des sorties s’est accéléré
après la réparation de l’avarie moteur du navire
Wayan. Jusqu’au 23 avril 2014 (date de la dernière
fiche de marée transmise par le programme WEST au CRPMEM
de La Réunion), un total de 21 sorties avait ainsi pu être
réalisé, au cours desquelles 66 poissons ont été
capturés, avec un taux global de survie après capture
de 94 % (la mortalité est surtout due à la déprédation
sur les captures par les requins)", poursuit le comité
des pêches.
Il indique que les principales espèces capturées sont
les carangues gros-tête (15 individus), les raies pastenague
(14 individus), les requins tigre (14 individus, dont 11 juvéniles
d’à peine ou de moins de 1 mètre, dont 6 ont
été marqués "spaghetti" en externe)
et les raies guitare (8 individus). Deux requins bouledogue ont
également pu être capturés, dont un a fait l’objet
d’une valorisation dans le cadre de la réévaluation
du risque "ciguatera".
Jusqu’à cette même date, l’équipe
de marquage de Squal’idées s’était associée
à 7 sorties à la palangre de fond du programme WEST,
au cours desquelles 1 requin bouledogue, 2 requins tigre adultes
et une carangue gros-tête ont été marqués
en acoustique. Par ailleurs, un requin pointe-blanche de récif
ainsi qu’une raie guitare ont été marqués
en externe.
Faible présence de requins marqués dans la zone d’étude
S’agissant des données des stations d’écoute
acoustique immergées autour des "smart drumlines",
le comité régional des pêches souligne que "la
très faible fréquentation de la zone se confirme".
Seuls des animaux n’ayant jusqu’à présent
jamais été détectés ont effectué
des passages rapides sur la zone. Deux requins tigre (dont le mâle
marqué suite à sa capture sur une "smart drumline"
le 7 mars) ont été détectés entre fin
avril et début mai, très au large de la zone d’étude,
sur une courte période et à des profondeurs de nage
de 60 mètres (soit à plus de 500 mètres au
large des "smart drumlines").
Par ailleurs, alors qu’aucun requin bouledogue n’avait
été détecté dans la zone depuis le 19
mars (soit 50 jours sans aucune détection), une femelle bouledogue,
marquée par Squal’idées dans ce programme, qui
n’avait jamais été détectée auparavant,
est passée dans la zone le 8 mai, au cours de la semaine
pendant laquelle les dispositifs de pêche avait été
justement relevés pour tester l’influence de leur absence
sur le retour des animaux marqués… La femelle tigre
détectée début mai a de nouveau été
détectée plusieurs jours de rang, mais toujours à
des périodes où les engins de pêche appâtés
n’étaient pas en place.
Le comité scientifique indépendant, qui s’est
de nouveau réuni pour examiner le second rapport intermédiaire
du programme Cap Requins a relevé lui aussi la faible présence
de requins marqués dans la zone d’étude au cours
du mois de mars 2014, de manière plus marquée que
sur les autres stations du littoral ouest (Trois Bassins notamment).
L’apprentissage ("par facilitation") des requins
bouledogue à éviter la zone côtière équipée
de "smart drumlines" suite aux captures de congénères
et d’individus d’autres espèces constitue selon
ces experts une hypothèse de travail à approfondir
sur les prochaines semaines. De la même manière, s’agissant
du suivi de l’efficacité des dispositifs et de leur
non-attractivité à longue distance, les premières
tendances doivent être confirmées sur un nombre plus
représentatif d’observations.
Appel à la plus grande vigilance
En accord avec les financeurs de Cap Requins, le CRPMEM prépare
désormais la phase de déploiement des "smart
drumlines" dans les zones d’activités nautiques
conformément aux étapes définies dans ce programme.
Cette phase de déploiement en zone corallienne fait actuellement
l’objet d’études préliminaires sur cartes.
Elle va se poursuivre ces deux prochaines semaines, sous l’égide
de la mairie de Saint Paul, par une concertation avec les autres
usagers de la mer avant le dépôt par le CRPMEM des
demandes d’autorisations administratives au titre du domaine
public maritime (DPM).
Le CRPMEM et ses partenaires – Squal’idées, Prévention
Requin Réunion, Kwazulu Natal Sharks Board et la Ligue réunionnaise
de surf – invitent enfin les usagers de la mer à la
plus grande vigilance en ce début d’hiver austral où,
par expérience, la fréquentation de la bande côtière
par des requins potentiellement dangereux pour l’homme augmente
significativement, telle que les dernières détections
le confirment.
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Zinfos974.com
- Vendredi 23 Mai 2014 - 13:19 - Réserve marine: Les détracteurs
d'hier entrent dans le conseil d'administration
La Réserve naturelle marine de La Réunion change
de visage. Un conseil d'administration a validé, hier, la venue
de nouveaux membres issus des changements politiques intervenus dans
les municipalités de l'Ouest.
A Saint-Paul, Jean Erpeldinger est remplacé par Patrick Florès.
A Trois-Bassins, Alexandre Thomas remplace Françoise Rivière,
et à Saint-Leu, c'est Christophe Mulquin qui remplace Raymond
Claude Crescence.
Le jeu de chaise musicale s'étend même du côté
de l'intercommunalité puisque Mélissa Cousin laisse
sa place à Thierry Martineau.
La présidence du conseil d'administration de la Réserve
est assurée de droit par le préfet de La Réunion,
mais représentée par la sous-préfète de
Saint-Paul Chantal Ambroise, par délégation.
Fabienne Couapel-Sauret, vice-présidente du Conseil régional
demeure la vice-présidente du CA. Jean-Claude Melin, conseiller
général de Saint-Paul, poursuit ses missions au sein
du groupement d'intérêt public.
Conséquence de ce chamboulement, Soraya Issop-Mamode, la directrice
de la Réserve qui avait pris ses fonctions en février
2012, est remerciée. Elle quitte ses fonctions à la
fin du mois pour réintégrer son poste d'origine au sein
de la mairie de Saint-Paul.
L'entrée dans le conseil d'administration de personnalités
du monde du surf particulièrement actives contre la Réserve,
ces dernières années, offre aux usagers de la mer la
garantie d'être en prise directe sur ses décisions.
Une plus grande visibilité des usagers ainsi que la réintroduction
de la chasse sous-marine font partie des pistes de réflexion
apportées par les deux élus issus des municipalités
de Saint-Paul et de Saint-Leu. Ces intentions, pour certaines des
engagements de campagne, devront être précisées
lors des prochaines réunions du bureau. |
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Zinfos974.com
- Lundi 12 Mai 2014 - 15:51 - Attaque de requins à la Réunion:
Canal + a enquêté, diffusion le 29 mai
Le 29 mai prochain, Canal + Réunion diffusera en première
exclusivité le nouveau film de Rémy Tézier :
Attaques de requins à la Réunion - Enquête.
Ce film, dont Canal + Réunion est l’un des co-producteur,
nous propose de plonger en plein coeur de la crise requin au cours
d’une enquête qui, au gré des
témoignages et des analyses des différents acteurs,
tentera de trouver des pistes et des explications à ce phénomène
qui touche notre île.
Dix attaques de requins et cinq morts
La présentation de cette enquête explique que
"en un peu plus de deux ans, la Réunion connaît
une série noire sans précédent. Ces attaques
font rapidement le tour de la planète et les conséquences
ne se font pas attendre : les plages se vident, l’économie
balnéaire est touchée, peu à peu la psychose
s’installe sur l’île. Alors que les autorités
tergiversent et ouvrent le parapluie, les esprits s’échauffent
à la recherche de boucs émissaires. Dans cette cacophonie,
un journaliste se lance dans une enquête au long cours. Pourquoi
les squales s’approchent-ils si près de la côte
? Que se passe-t’il dans ce petit périmètre où
se concentrent les attaques ?"
À travers le regard du journaliste, l’enquête nous
mène dans les pas "douloureux des rescapés et témoins
des attaques, sur la trace des pêcheurs, des surfeurs... Nous
voilà bientôt embarqué avec l’équipe
scientifique qui tente elle aussi de comprendre. Pose des balises
acoustiques, marquages risqués de requins en pleine mer….
Vite, il faut dresser un portrait-robot, déterminer le mobile,
vérifier les hypothèses. De fausses pistes en découvertes,
l’enquête avance et se resserre. Pendant ce temps, les
requins frappent encore et encore". |
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Zinfos974.com
- Lundi 26 Mai 2014 - 12:05 - Les filets anti-requins emportés
par la houle dans l'Ouest
La houle de ce week-end a provoqué quelques dégâts
dans l'Ouest de l'île, à commencer par les conséquences
sur les filets "anti-requins" ou filets de "sécurisation".
A Boucan Canot, les filets n'ont pas du tout résisté
à la houle et ont été emportés, confirment
les maîtres-nageurs-sauveteurs ce lundi matin.
Du côté des Roches Noires, les dégâts ont
été constatés peu avant le week-end, les filets
sont partiellement déchirés.
Ces informations sont confirmées par l'office du tourisme de
l'Ouest. |
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Zinfos974.com
- Vendredi 30 Mai 2014 - 11:28 - Melanie Roddier - Requins: Le père
d'Alexandre Rassiga n'a "pas pu continuer à regarder"
le documentaire
Diffusé en exclusivité,
hier soir sur Canal Plus Réunion, le documentaire "Attaques
de requins à la Réunion" retrace les grandes périodes
de ce qui est communément appelé sur l'île, "la
crise requin".
Le documentaire, très nourri, permet aux Réunionnais
de mieux connaître les tenants et aboutissants de cette problématique
qui a tant agité, et encore aujourd'hui, surfeurs, professionnels
de la mer, chercheurs, politiques,…
Et si cette enquête pouvait être périlleuse dans
un contexte où chacun a son avis sur la question, où
les opinions s'opposent et les débats sont passionnés,
elle apporte des réponses concrètes à l'arrivée
de cette crise, des réponses où l'homme n'est jamais
bien loin...
Jean Rassiga, le père d'Alexandre, mort des suites d'une attaque
de requins, a vainement tenté de regarder le documentaire dans
son intégralité. Au lendemain de sa diffusion, il accepte
quand même de répondre à nos questions:
Zinfos974: M. Rassiga, vous avez participé à ce documentaire.
Qu'en avez-vous pensé?
Je n'ai pas souhaité me rendre à l'avant première
du film au cinéma, à Saint-Paul. Et hier, chez moi,
j'ai voulu le regarder. Vous savez, je suis toujours en contact avec
l'équipe qui a réalisé ce documentaire, ils ont
fait un travail sérieux. Mais arrivé à mon histoire,
je n'ai pas pu continuer à regarder. J'ai vu les amis d'Alexandre,
je me suis vu de dos… j'ai arrêté là.
Cela
vous replonge, on s'en doute, dans des souvenirs douloureux. Pour
la partie que vous avez pu regarder, avez-vous appris des choses?
Je ne suis pas du tout un spécialiste de la question, et
oui j'ai appris des choses. Par exemple que c'était une erreur
de penser que le requin tigre peut être mis en cause, ou encore
que le requin bouledogue est un spécimen très peu
connu, peu étudié.
Le
documentaire montre que l'homme a favorisé, par de multiples
façons, le développement de zones attractives pour
les requins…
L'homme est responsable. Les rejets, la surpopulation et d'autres
éléments sont à l'origine d'une modification
de l'environnement.
Les
recherches scientifiques permettent aujourd'hui de comprendre plusieurs
de ces aspects, et d'apporter des réponses aux questions
que l'on se pose. Pouvait-on selon vous agir plus tôt?
Ce qui est sûr, ce que je m'en suis personnellement voulu
de ne pas avoir été assez ferme. Le danger on le connaissait,
Mathieu Schiller nous avait quitté. Alexandre continuait
à y aller, je trouvais ça inconscient. Quand on en
parlait, il se fichait un peu de moi. Il était capable de
me dire: "Je préfère mourir comme ça que
dans un bureau!" Et aujourd'hui encore, je suis inquiet pour
les autres.
Pourquoi?
Je ne le souhaite pas mais ça peut encore péter !
Les spots de surf sont pleins. Et je ne peux m'empêcher de
penser que l'an dernier, à la même période qu'aujourd'hui,
le 8 mai exactement, une touriste se faisait attaquer. C'était
la première attaque depuis celle de mon fils. Les attaques
je les connais toutes, la petite fille, le chien happé, l'Etang-Salé…
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Zinfos974.com
- Vendredi 30 Mai 2014 - 16:21 - JD - Saisonnalité et reproduction:
Une première piste sur la présence des requins bouledogue
à la Réunion ?
Hier soir, Canal+ Réunion a diffusé "Attaques
de requins à la Réunion". Ce documentaire a donné
la parole aux familles et proches des victimes des dernières
attaques de requin sur les côtes de la Réunion (voir
ici : Requins: Le père d'Alexandre Rassiga n'a "pas pu
continuer à regarder" le documentaire), mais également
aux scientifiques, notamment l'IRD (Institut de recherche pour le
développement) et Marc Soria, en charge du programme CHARC
(Connaissance de l'écologie et de l'habitat de deux espèces
de requins côtiers sur la côté Ouest de la Réunion).
Lors de la diffusion, Marc Soria n'était pas devant sa télévision.
Le chargé de recherche avait pu voir la version quasi-finalisée
du documentaire, il y a un mois. "A force d'entendre des choses
négatives, j'ai été très content du résultat.
Positif à mes yeux. L'enquête était bien menée
et la progression permanente. On a pu faire la part des choses".
D'autant que le documentaire s'attachait aussi bien à l'aspect
humain que scientifique. "Il était important de relater
les deux", explique-t-il.
"On partait de zéro"
Il aura fallu près de deux ans de tournage pour voir le résultat
diffusé hier sur Canal+ Réunion. Le documentaire a pu
avancer des pistes sur la présence des requins bouledogue à
la Réunion, notamment la saisonnalité, liée certainement
à la période de reproduction. Mais ces avancées
sont encore trop précipitées pour Marc Soria, tant que
l'ensemble des données scientifiques n'auront pas parlé.
Lors de la mise en place du programme CHARC, la Réunion n'avait
aucune connaissance sur les requins tigre et bouledogue présents
le long des côtes de notre île. "On partait de zéro.
Avec les moyens et le travail fourni on a pu commencer à obtenir
des résultats, à les consolider. Il reste encore des
pistes à explorer. Recueillir des données en milieu
ouvert est toujours plus difficile qu'en milieu fermé avec
des animaux vivants, il y a une notion d'intégration des variabilité,
plus nombreuses. Mais on peut tirer une première conclusion,
sans certitude, il y a une présence de saisonnalité",
poursuit Marc Soria. Une piste à approfondir pour le scientifique.
De là à parler de cycle, il est encore trop tôt
pour le dire. Mais cette notion, associée à la biologie,
s'apparente à la période de reproduction. "On pourra
l'affirmer sur plusieurs années", souligne-t-il.
Les relevés de l'ensemble des stations d'écoute récupérés
la semaine dernière
D'autres pistes ne sont pas écartées par l'IRD, le réchauffement
et changement climatique ou la réduction des ressources. Actuellement,
l'équipe du programme CHARC travaille sur le relevé
de l'ensemble des stations d'écoute, tâche effectuée
la semaine dernière. "Je suis en train de rassembler et
de synthétiser. Il faut faire combiner les observations comportementales
aux observations environnementales. Un gros travail qui va durer plusieurs
mois", précise Marc Soria.
Parties de rien, les équipes de recherches du programme CHARC
commence à trouver les pistes qui pourraient amener à
une explication rationnelle de la présence de ces requins le
long de nos côtes. Quand ? Impossible de le dire aujourd'hui.
Marc Soria souhaiterait étendre les observations sur la zone
océan Indien. "On pense que ces requins appartiennent
à une population plus vaste sur le Sud de l'océan Indien.
Il y a une nécessité de mener des observations ailleurs,
en Afrique du Sud, à Madagascar ou encore aux Seychelles",
ajoute-t-il.
Il s'agit pour l'IRD d'ici fin 2014 ou début 2015 de continuer
son travail avec ses partenaires. "Nous allons apporter de l'aide
sur les décisions prises par les institutions publiques",
rappelle-t-il. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 02/06/2014
à 10h30 - Suite à une "erreur de transcription
des coordonnées géographiques" Pointe des Châteaux
: l’État "rectifie" la délimitation
de la réserve marine
Lagon de Saint-Leu
Ce lundi 2 juin 2014, le préfet Jean-Luc Marx indique que "le
décret n° 2014-542 modifiant le décret n° 2007-236
du 21 février 2007 portant création de la réserve
naturelle nationale marine de La Réunion a été
publié au journal officiel le 28 mai dernier". Il ajoute
que "ce texte rectifie une erreur de transcription des coordonnées
géographiques de la réserve naturelle nationale marine
de La Réunion définissant un des quatre points délimitant
la zone de protection intégrale de la Pointe des Châteaux
(point BS6), rétablissant ainsi l’exacte délimitation
de la réserve". Le problème avait été
soulevé par le député-maire de Saint-Leu Thierry
Robert le 7 février dernier.
Le 7 février 2014, Thierry Robert convoquait la presse afin
de signaler des irrégularités dans la délimitation
de la réserve marine de La Réunion, contestant le "périmètre
apparent de la zone sanctuaire de la Pointe des Châteaux, que
l’Etat a matérialisé par la pose de bouées
et de poteaux".
Dans un courrier adressé au préfet, il soulignait que
"l’on peut voir très clairement que la partie de
mer qui se trouve face au site Kélonia n’est pas comprise
dans le périmètre du sanctuaire et qu’il est donc
possible d’y effectuer à la fois des activités
nautiques à moteur et des activités de pêche et
notamment de pêche aux requins", précisant "qu’une
telle situation ne devrait pas manquer d’intéresser les
pêcheurs dont les zones d’activités ont été
considérablement réduites à l’occasion
de la création de la réserve marine".
Quelques jours plus tard, le 19 février, la préfecture
annonçait avoir saisi le ministère de l’Écologie
afin de "lever toute ambigüité" et de demander
une "correction de cette erreur matérielle figurant à
l’article 24 du décret de 2007 afin de mettre en concordance
les coordonnées du point PS6 avec les documents préparatoires
et les cartes jointes au décret." Depuis ce 28 mai 2014,
cette correction est donc effective.
Pas sûr toutefois que cela ne satisfasse totalement le député-maire
de Saint-Leu, qui avait écrit au Premier ministre dès
le 20 février, regrettant "que la demande du préfet
adressée au ministre de l’Ecologie ne porte que sur la
modification d’une prétendue erreur matérielle
sur l’emplacement d’une bouée et non sur la problématique
de la sécurité des usagers de la mer dans le périmètre
de la réserve". |
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Clicanoo.re
- publié le 9 juin 2014 - 05h55Les spots de surf de Saint-Leu
évacués suite à l’observation de requins
Plusieurs
requins ont été observés en mer au large de
la Pointe au Sel hier matin selon nos confrères de l'Info.re.
Dans la foulée, les différents spots de surf sur lesquels
évoluaient des passionnés ont dû être
évacués par principe de précaution.
Mobilisés, les gendarmes de la section
aérienne ont effectué un vol de reconnaissance dans
le secteur concerné. Depuis plusieurs semaines, les surfeurs
et bodyboarders ont à nouveau investi les spots afin de s'adonner
à leur pratique dans un contexte marqué par un appel
à la prudence.
Le 10 avril dernier, le préfet Jean-Luc Marx avait mis en
avant une "augmentation saisonnière de l'exposition
au risque requin (...) corroborée par des détections
enregistrées récemment par les stations d'écoute
déployées aux abords des zones de pratiques d'activités
nautiques".
Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 08/06/2014
à 13h59 - Les spots de surf ont été évacuésTrois
requins observés à Saint-Leu
Surf à Saint-Leu
Trois requins ont été observés au
large de la Pointe au Sel à Saint-Leu, indique ce dimanche
8 juin 2014 le site Linfo.re. Les spots de surf ont été
évacués tandis qu’un hélicoptère
de la gendarmerie a effectué une reconnaissance aérienne.
Au niveau du lagon, la baignade est toujours autorisée, le
drapeau est au vert. Ces observations de squales confirment l’appel
à la vigilance émis par le préfet le mois dernier.
Les rapports de l’étude CHARC soulignaient que "la
présence côtière de requins potentiellement
dangereux pour l’homme augmente significativement en période
d’hiver austral." |
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Zinfos974.com
- Jeudi 26 Juin 2014 - 14:21 - Baie de St-Paul: Un requin bouledogue
et un requin tigre pêchés à la drumline
Deux requins ont été capturés dans la
journée du 25 juin en sortie d'embouchure de l'étang
Saint-Paul. Le premier est un requin bouledogue femelle de 2.60 mètres.
Le second est un tigre femelle mesurant 3.20 m.
Les deux requins pêchés à l'aide de la technique
de la drumline, du dispositif Cap requins, seront analysés
à des fins de compréhension du risque ciguatera. |
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Clicanoo.re
- publié le 27 juin 2014 - 15h05 - Requins sur la côte
saint-pauloise : la mairie appelle à la prudence
Ce
matin, la mairie de Saint-Paul a publié un communiqué
alertant les usagers de la mer de la présence de requins
potentiellement dangereux sur la côte.
Les derniers relevés des stations d’écoute effectués
à la à la fin du mois de juin ont, en effet, révélé
la présence à la côte (entre 0 et 8 m d’eau)
de requins bouledogues dans la zone allant des Roches Noires à
la Baie de Saint-Paul.
A noter qu’hier, deux requins ont été capturés
sur les drumlines en baie de Saint-Paul dans le cadre du programme
Cap requins. Il s’agit d’un requin bouledogue femelle,
de 3,60 mètres et un requin tigre mâle de 3,20m. C’est
le quatrième requin tigre et le cinquième bouledogue
pêchés depuis le lancement du dispositif en janvier
2014. Les deux spécimens serviront à l’étude
Ciguatera.
Ce matin, la mairie de Saint-Paul a rappelé l’interdiction
préfectorale temporaire jusqu’au 15 septembre de la
baignade et de certaines activités nautiques en dehors des
lagons, des espaces aménagés et des zones surveillées
définies par arrêté municipal actuellement en
vigueur.
Dans l’attente du déploiement du programme Cap Requin
sur les zones d’activités nautiques de Roches Noires
et Boucan Canot, les autorités invitent les usagers de la
mer à faire preuve de la plus grande vigilance et à
respecter les interdictions actuellement en vigueur.
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 30/06/2014
à 10h37 - Crise requinLes professionnels du tourisme réclament
des mesures d’urgence
Surf
Dans un communiqué publié ce dimanche 29 juin
2014, les professionnels du tourisme à La Réunion réclament
"des mesures spécifiques et urgentes pour faire face à
la crise requin." Avec l’arrivée de l’hiver
austral et des squales, la baisse de la fréquentation touristique,
et le non respect de l’arrêté préfectoral
d’interdiction de certaines activités nautiques... Dix
organisations demandent aux autorités de mettre en oeuvre des
"solutions immédiates." Elles réclament notamment
un projet de dispositif de surveillance des spots de surf, de renforcer
la sécurisation de la baignade, d’accélérer
les actions de Cap Requin et d’accompagner financièrement
les écoles privées de surf.
A l’approche de l’hiver austral et pour lutter contre
la crise requin, les professionnels du tourisme montent au créneau.
Pas moins de 10 organisations et associations ont signé un
communiqué commun : le Club de tourisme, le SYPRAL (Syndicat
des professionnels des activités de loisirs), l’UHR (Union
des hôteliers de La Réunion), l’UMIH (Union des
métiers et des industries de l’hôtellerie), le
SNAV (Syndicat national des agences de voyages), le MEDEF, la CGPME
(Confédération générale des PME), l’association
DEFIT (Défense des indépendants du tourisme), le SICR
(Syndicat de l’importation du commerce de La Réunion)
et le GPP (Groupement des professionnels de plongée).
"Conscients des initiatives en cours", tous souhaitent alerter
les autorités et l’ensemble des élus de La Réunion
"sur l’urgence de la situation et la nécessité
de mettre en œuvre aujourd’hui des mesures d’extrême
urgence permettant de tenter de sauver des vies humaines et les activités
nautiques à La Réunion." Les signataires réclament
des solutions immédiates "visant à réduire
le risque d’attaques et assurer la protection des usagers de
la mer."
Les professionnels ont décidé de prendre la plume après
une succession d’événements distincts : l’arrivée
de l’hiver austral "propice aux attaques de requins",
le non respect de l’arrêté préfectoral par
les usagers de la mer, l’absence de sécurisation des
spots de surf "hautement fréquentés", la baisse
de la fréquentation touristique… Pour les organisations,
la situation économique des entreprises d’activités
nautiques est "très fragile", et les enjeux pour
La Réunion "multiples."
Pour un plan global de prévention, de surveillance, d’alerte
et de secours
D’après les professionnels du tourisme, la pose des filets
sur les plages de Roches Noires et de Boucan Canot "nécessite
une surveillance renforcée". Les organisations constatent
également que "la plage de l’Etang-Salé est
désertée" depuis la dernière attaque de
requin, le 26 octobre 2013. "La pose de filet sur quelques mètres
est insuffisant au regard de la fréquentation potentielle",
ajoutent-ils.
Concernant la protection des activités de surf, un comité
de pilotage technique a été mis en place. Les professionnels
réclament l’application d’un plan global intégrant
"prévention, information, surveillance alerte et secours."
Ils proposent la pose de bouées d’ancrage de bateaux
de plongée "pour une meilleure occupation de la colonne
d’eau", d’accélérer l’activité
des vigies, et de confier la gestion du risque requin à une
structure "dédiée à l’opérationnalité,
la recherche de cofinancements et l’évolution nécessaire
du cadre juridique."
Les professionnels du tourisme réclament également la
mise en place de fonds d’indemnisation pour les entreprises
de surf et de plongée "directement touchées par
cette crise." D’après les organisations, ce soutien
financier - qui apporterait "un espoir de reprise" - est
une attente "exprimée depuis plusieurs mois et sans réponse
à ce jour."
Les professionnels du secteur indiquent notamment qu’une étude
d’évalution des impacts économiques liés
à la crise requin est actuellement pilotée par la DEAL.
"Au vu de l’urgence de la situation, une communication
positive à l’échelle européenne à
l’image de ce qui avait été fait pour le Chick,
est plus que nécessaire", soulignent les signataires.
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Zinfos974.com
- Jeudi 3 Juillet 2014 - 15:02 - Cap requins: Deux requins tigre pêchés
en 48 heures
Une femelle de 3.87 mètres a été capturée
le 1er juillet. Le second, toujours une femelle, l'a été
au large des Aigrettes à Saint-Gilles. Il mesurait 2,55 mètres
et a été capturé grâce à la technique
de la palangre. Les deux spécimen doivent compléter
l'étude ciguatera. Lancé
le 14 janvier dernier, ce programme d'expérimentation de
capture s'achève le 14 juillet.
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 03/07/2014
à 15h11
À l’Étang-Salé et Saint-Gilles-les-BainsCinq
nouveaux requins tigres capturés en trois jours sur des palangres
Requins
Au total, cinq nouveaux requins tigres ont été capturés
sur le littoral Ouest entre ce mardi 1er et ce jeudi 3 juillet 2014,
dans le cadre du programme Cap requins et de l’étude
" VALO requin ", nouveau nom de l’étude Ciguatera
2. Ces nouvelles captures interviennent alors que la mairie de Saint-Paul
vient de réitérer son appel à la vigilance
auprès des usagers, le 27 juin dernier, indiquant que les
dernières analyses des stations d’écoute révélaient
la présence de requins bouledogues dans une zone allant des
Roches Noires à la baie de Saint-Paul.
Le comité régional des pêches (CRPMEM) devrait
obtenir dans les jours qui viennent une réponse quant à
l’extension du programme Cap Requins en milieu récifal
et pour l’installation de nouvelles drumlines au large des
Roches Noires et de Boucan Canot à Saint-Gilles-les-Bains.
"On est toujours dans l’attente des autorisations d’occupation
temporaire (AOT)", confie Ludovic Courtois, secrétaire
général du CRPMEM.
En attendant, cinq nouveaux prélèvements de squales
ont eu lieu cette semaine, entre ce mardi 1er juillet et ce jeudi
3 juillet 2014. Si l’un entrait dans le cadre de Cap Requins,
avec la capture d’un tigre de 2,55 mètres sur une palangre
de fond au large de Saint-Gilles, les quatre autres ont été
réalisées à destination de l’étude
Ciguatera 2, rebaptisée "VALO requin" : une femelle
tigre de 3,87 mètres mardi à l’Étang-Salé,
deux autres mercredi de 2,57 mètre et 3,47 mètres
au large de Saint-Gilles et enfin une dernière de 3 mètres
ce jeudi, toujours sur des palangres.
"L’étude Ciguatera 2 a été renommée
VALO requin car les analyses vont être menées au-delà
de la seule commercialisation à des fins alimentaires, pour
étudier d’autres potentialités de valorisation
des squales comme la pet food, l’artisanat...", explique
Ludovic Courtois.
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Clicanoo.re
- publié le 4 juillet 2014 - 02h11 - Requins : la préfecture
rappelle les mesures de sécurité à l’approche
des vacances
La saison hivernale étant propice à l’augmentation
de la présence de requins dans nos eaux, la préfecture
a devancé tout incident en rappelant les réglementations
en vigueur concernant la baignade et certaines activités
nautiques.
Plusieurs éléments indiquent, comme l’année
précédente à la même période,
la présence accrue de requins bouledogue sur les côtes
ouest de l’île pendant cet hiver austral. A commencer
par les derniers relevés effectués depuis le début
de l’année par la Ligue de surf sur les stations d’écoute
de l’IRD, de Saint-Paul à Saint-Leu, mais aussi l’observation
d’un requin aux Roches Noires par le CROSS tout récemment.
Ajoutons que trois requins-tigres ont été capturés
dans l’ouest très récemment, dans le cadre des
opérations ValoRequins et Cap Requins.
Autant de conditions qui amènent le préfet à
réitérer ses recommandations de vigilance aux usagers
de la mer, à l’orée des vacances scolaires,
avec une insistance toute particulière envers ceux qui pratiquent
des activités nautiques à risque.
Voici, pour rappel, ces consignes de prudence :
I. Rappel de la réglementation en vigueur
L’arrêté préfectoral du 12 février
2014 portant réglementation temporaire de la baignade et
de certaines activités nautiques, est applicable jusqu’au
15 septembre 2014.
Cet arrêté, comme le précédent, a pour
objectif d’interdire, dans la bande des 300 mètres
du littoral du département de La Réunion, sauf dans
le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés
et les zones surveillées définies par arrêté
municipal, les activités les plus exposées au risque
requin, à savoir :
· la baignade, y compris lorsqu’elle s’effectue
à l’aide d’un équipement de type palmes,
masque et tuba ;
· les activités nautiques utilisant la force motrice
des vagues (surf, bodyboard, bodysurf, longboard, paddleboard).
Cette liste est limitative : toute autre activité nautique,
notamment la plongée et la pêche sous marine, demeure
possible (en l’absence d’une réglementation spécifique
plus restrictive) et s’effectue aux risques et périls
de leurs usagers.
Les mesures d’interdiction prévues par cet arrêté
préfectoral ne sont pas exclusives de la prise ou de l’existence
éventuelle d’arrêtés municipaux plus restrictifs.
II. Rappel des dispositifs de prévention et de surveillance
en vigueur
D’une manière générale, la signalisation
traditionnellement utilisée pour la baignade sur les plages
surveillées est la suivante :
· un drapeau rouge vif signifiant : « interdiction
de se baigner » ;
· un drapeau jaune orange signifiant « baignade dangereuse
mais surveillée » ;
· un drapeau vert signifiant « baignade surveillée
et absence de danger particulier »
Ce dispositif est complété, sur certaines plages,
d’une signalétique spécifique relative au risque
requins :
· si la présence d’un requin est signalée
ou observée, la flamme rouge représentant un requin
est hissée ;
· le drapeau avec la flamme orange représentant un
requin indique quant à lui que les conditions météorologiques
sont propices à la présence de requins.
III. Conseils de sécurité et de prudence
Avant de se mettre à l’eau
· vérifier la couleur du pavillon hissé et
consulter les panneaux d’informations ;
· recueillir les informations utiles auprès des services
compétents, comprenant les éventuelles mesures d’interdiction
auprès des municipalités ainsi qu’auprès
du Centre régional opérationnel de surveillance et
de sauvetage (CROSS) de La Réunion ;
· se renseigner auprès des maîtres nageurs sauveteurs
du poste de surveillance de la plage sur les dangers éventuels
: courants, conditions météorologiques (forte houle,
orage, intempéries), qualité de l’eau (eaux
troubles, pollution) ;
· Ne jamais se mettre à l’eau dans une zone
interdite ou signalée dangereuse.
Une fois à l’eau
· ne pas relâcher sa vigilance : le risque «
zéro » n’existe pas, y compris lorsque l’on
pratique une activité nautique dans un espace aménagé
et surveillé ;
· ne pas se baigner en cas de blessure ;
· privilégier la pratique collective des activités
nautiques, sous l’encadrement et la responsabilité
des professionnels de la mer ;
· en cas de pêche sous marine, ne pas conserver ses
prises sur soi : les déposer le plus rapidement possible
sur sa bouée ou dans son bateau.
Pour terminer, la préfecture demande aux usagers de la mer
que toute observation de requin soit rapporté auprès
d’un poste de surveillance ou du CROSS Réunion, au
0262 43 43 43.
Toutes les informations relatives aux démarches de réduction
du risque requin à La Réunion, dans l’ensemble
des domaines, sont disponibles sur le site Internet dédié
: www.info-requin.re
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Zinfos974.com
- Jeudi 10 Juillet 2014 - 20:21 - Julien Delarue - Risque requin
: "Les drumlines ont un rôle de dissuasion"
Nouvelle réunion du CO4R (Comité risque requins)
ce jour à la Préfecture de la Réunion. L'occasion
pour le préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx, de faire
un point sur les chantiers en cours du comité. Drumlines,
vigies requins, centre de ressources et d'appui… Tout a été
passé en revue et plusieurs dispositifs commencent à
porter leur fruit en matière de lutte contre le risque requin.
Avec l'hiver austral, la Réunion est entrée dans la
période la plus propice aux attaques de requins. C'est dans
ce contexte que le CO4R s'est réuni en préfecture.
Autour de la table, l'Etat, représentants des collectivités,
scientifiques ou encore associations et usagers de la mer ont fait
le point sur les chantiers du comité depuis sa mise en place.
Cinq axes ont été rappelés pendant la réunion.
"Nous sommes une sorte de carrefour dans la gestion de ce risque.
D'où l'importance de communiquer sur le rappel à la
vigilance, avec une sensibilité particulière affichée
autour des partenaires du risque requin", explique le préfet
Jean-Luc Marx. Si le préfet s'est permis en introduction
de recadrer la FEDOM, coupable à ses yeux d'avoir véhiculé
des "informations fallacieuses" sur la problématique
requin, Jean-Luc Marx s'est surtout attardé à développer
les grands chantiers du CO4R.
Drumlines : Résultats probants pour le CO4R
Cinq chantiers pour mieux comprendre, appréhender et trouver
les bonnes solutions sur le risque requins à la Réunion.
Cap Requin, Ciguetara et prélèvements, vigies requins,
étude sociologique des usagers de la mer ou encore mise en
place du centre de ressources et d'appui, tout a été
disséqué pendant la réunion du CO4R.
Première information, la pose des drumlines au large de Saint-Paul
arrive au bout de la première phase de test. "La grande
leçon que je tire, c'est que les drumlines ont un rôle
de dissuasion. Les résultats sont probants à ce stade
de l'expérimentation", précise Jean-Luc Marx.
Résultat, la pose des drumlines au large des côtes
de la Réunion devraient se poursuivre et s'étendre
à d'autres communes de l'île, notamment Saint-Pierre,
l'Etang-Salé ou encore Saint-Benoît. "On ne sait
pas dire si les drumlines attirent les requins. Mais avec les résultats
des stations d'écoute, on remarque une décrue de leur
présence. Se pose alors la question de l'effet d'effarouchement.
Pour le moment les scientifiques poursuivent l'expérimentation",
ajoute Chantal Ambroise, sous-préfète de Saint-Paul.
Bientôt du rouge à lèvre made in requin
de la Réunion ?
Autre grand chantier, le prélèvement de requins. Si
90 requins ont été prélevés lors de
la première phase d'étude sur la Ciguatera. Il reste
75 squales à pêcher pour les besoins scientifiques.
Si la question "sanitaire" reste primordiale lors des
prélèvements de requins, d'autres idées émergent
au sein du CO4R pour l'utilisation des requins pêchés.
Idées parfois étonnantes. "Peut-on se servir
de telle ou telle partie du requin pour faire par exemple des produits
de beauté ou encore de la nourriture pour les animaux ?",
s'interroge le préfet. La Chambre des Métiers et de
l'Artisanat a été mise dans la boucle pour réfléchir
à cette problématique.
Si le résultat de l'étude sociologique, toujours en
cours, sur les usagers de la mer n'est pas encore connue, la Préfecture
a également fait le point sur les vigies requins et le futur
centre de ressources et d'appui.
Pour les vigies, le CO4R attend la production du rapport conclusif
d'expérimentation mené entre janvier et juillet 2014.
"Le rapport produit à la fin août sera intéressant.
Il sera soumis à l'analyse du Muséum d'Histoire Naturelle",
explique Jean-Luc Marx. En tout, 71 sorties ont eu lieu et 800 heures
de vidéo ont été tournées.
Pas de levée de l'arrêté préfectoral
d'interdiction de baignade et d'activités nautiques
Concernant le futur centre de ressources et d'appui, à l'origine
baptisé observatoire du risque requin, il entre dans le cadre
du plan gouvernemental de 2013 autour du risque requin. Sur le même
principe que le CEDRE (Centre de ressources et d'appui de Brest
installé après la marée noire du tanker Amoco
Kadiz échoué en mars 1978), spécialisé
dans les risques de pollution maritime, la Préfecture souhaite
en faire un outil "fédérateur. "Certains
maires se sont montrés intéressés, comme à
Saint-Paul. Joseph Sinimalé a même proposé d'en
assurer l'implantation géographique sur son territoire",
souligne le préfet. L'objectif est de voir ce centre opérationnel
en septembre 2015.
Quant à l'éternelle question du retrait de l'arrêté
préfectorale d'interdiction de baignade et d'activités
nautiques en dehors des zones surveillées, le préfet
a répondu par la négative pour le moment. "Nous
sommes toujours sous la contrainte de l'arrêt du Conseil d'Etat",
conclut-il.
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Clicanoo.re
- publié le 11 juillet 2014 - 05h10 - Bientôt des drumlines
à Saint-Benoît
C'est l'une des décisions annoncées hier
après le CO4R (comité opérationnel réunionnais
de réduction du risque requins) : les smart drumlines, qui
ont fait leurs preuves dans la baie de Saint-Paul, seront étendues
à d'autres sites. Autres projets : une valorisation économique
du requin, notamment en nourriture pour animaux et produits de beauté,
et la création d'un vrai métier de vigie.
Cap Requins
"Les smart drumlines ont un rôle de dissuasion, c'est
probant". Après la réunion du comité opérationnel
réunionnais de réduction du risque requins (CO4R)
hier après-midi, le préfet de La Réunion Jean-Luc
Marx résumait les débats entre les 40 participants.
En premier lieu, c'est confirmé, les "smart drumlines"
(palangres fixes) de la baie de Saint-Paul ont fait leurs preuves.
Selon le préfet, l'expérience de "Cap Requins"
sera prochainement étendue aux sites de Boucan-Canot et Roches-Noires,
ainsi qu'à Saint-Benoît. Les communes de Saint-Pierre
et L'Etang-Salé ont également montré leur intérêt
pour installer ce dispositif.
Chantal Ambroise, sous-préfète de Saint-Paul, assure
: "Le conseil scientifique y est favorable. Avec les drumlines,
il y a une décrue de la fréquentation des requins".
La deuxième thématique évoquée par ce
CO4R est celle de "Valo Requins", basée sur des
"prélèvements" (pêche de requins)
afin d'étudier la présence éventuelle de la
toxine de la ciguatera. Sur les 90 requins prévus (45 tigres
et 45 bouledogues), seulement 15 ont pu être pêchés
jusqu'à présent. Outre l'objectif sanitaire, cette
pêche s'élargira à une valorisation économique,
en concertation avec la Chambre de métiers et de l'artisanat.
"Nous avons des contacts avec Qualitropic", précise
Mme Amboise. Avec notamment des projets de fabrication de pet food
(nourriture pour animaux) et produits de beauté. Nicolas
Le Biannic, directeur du Cross Réunion (Centre régional
opérationnel de surveillance et de sauvetage) souligne :
"Chaque capture de requin permet de faire une trentaine d'analyses",
qui prennent du temps et autorisent diverses utilisations.
Troisième thème abordé : celui de "Vigie
Requins", dispositif qui fait l'objet d'un prochain rapport
sur les observations menées entre janvier et juillet 2014.
Les vigies (toutes bénévoles) ont réalisé
71 sorties et 800 heures de vidéo… sans rencontrer
un seul requin. Le préfet en conclut : "La présence
de l'homme est dissuasive par rapport au requin". L'expérience
doit selon lui se prolonger : "Il y a l'idée de créer
un statut, un métier, une professionnalisation de la vigie,
un peu comme les maîtres nageurs sur les plages". Selon
M. Le Biannic, il existe aussi un projet de vigies en surface.
Pas d'activités nautiques hors lagon
Enfin, suite à ce CO4R, le préfet annonce un "Centre
de ressources et d'appui" à la place de l'"Observatoire
risque requins" prévu par le plan gouvernemental de
juillet 2013. Jean-Luc Marx a une idée précise : "Je
pense à une structure qui ressemblerait au Cedre, le "Centre
de documentation, de recherche et d’expérimentations
sur les pollutions accidentelles des eaux" situé à
Brest. C'est une association loi 1901, qui réunit l'ensemble
des compétences pour savoir ce qu'il faut faire en cas de
marée noire. Notre futur centre de ressources aurait cette
fonction : rassembler tout ce qu'on sait sur le risque requins".
Questionné sur l'engagement financier de l'État, le
préfet est resté hier très évasif. Il
a plutôt insisté sur l'engagement de la Région,
et approuve les projets des communes de Saint-Pierre et Saint-Leu,
qui vont engager des appels d'offres pour que des entreprises privées
assurent la sécurité dans la bande des 300 mètres
(toutes activités nautiques).
M. Marx s'est montré guère plus précis sur
le futur centre de ressources : "L'État mettra à
disposition une personne à partir du 1er septembre 2014 pour
préfigurer ce centre. Le maire de Saint-Paul est prêt
à offrir une implantation géographique, ce qui est
beaucoup. Mais la Région émet des réserves
: quel statut et quel financement ?" reconnaît le préfet.
Une certitude persiste, et elle est majeure : "L'arrêté
d'interdiction d'activités nautiques (hors du lagon) jusqu'au
15 septembre ne sera pas levé. Au stade actuel, ce serait
invraisemblable !" assure le préfet. Véronique
Hummel |
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Zinfos974.com
- Vendredi 11 Juillet 2014 - 14:05 - LG - Bientôt Cap Requins
2 et la création de médiateurs à St-Paul
Le 9 septembre 2013, au comité régional des
pêches, était présenté le dispositif
drumlines en présence du sud-africain Geremy Cliff. L'idée,
portée par l'association Prévention Requin Réunion,
s'était matérialisée le 14 janvier 2014 en
baie de Saint-Paul.
La phase expérimentale du projet avait débuté
avec la pose de quatre drumlines en face de l'embouchure de l'étang
Saint-Paul. Six mois plus tard, un bilan positif a été
tiré par le préfet Jean-Luc Marx. L'association PRR
se dit "satisfaite" que le dispositif ait pu "convaincre
l'Etat" et demeure aujourd'hui attentive à ce que "son
extension se concrétise dans d'autres communes".
"Je suis très heureux qu'au bout de six mois de test
en baie de Saint-Paul, son extension soit envisagée en zone
récifale dans nos deux stations balnéaires qui en
ont bien besoin", affirme Loris Gasbarre, président
de PRR. Il assure au passage un remerciement appuyé au "professionnalisme
et au travail de terrain du comité des pêches"
dans la mise en place de ce dispositif inédit à La
Réunion.
Le préfet a évoqué hier le fait que des communes
de l'Est et du Sud s'étaient montrées intéressées
dans l'optique d'adopter à leur tour le procédé
drumlines (lire ici). Cette deuxième phase à plus
grande échelle portera tout simplement le nom de Cap Requins
2 et devrait débuter à partir d'octobre prochain.
En attendant que les autres communes littorales emboitent le pas
à ce qui s'est fait à Saint-Paul, Prévention
Requin Réunion en est à un stade avancé avec
cette ville.
Prévention là où les engins de pêche
seront positionnés
L'association "engagera sept ou huit emplois de MSP",
entendez par là des médiateurs de surveillance et
de prévention, dans les semaines qui viennent. Leur rôle
sera, comme son nom l'indique, de prévenir "les usagers
récalcitrants" des dangers encourus, explique Loris
Gasbarre. En zodiac, ces médiateurs "sillonneront les
zones où les engins de pêche seront positionnés"
car cette deuxième phase de Cap Requins s'avère tout
aussi inédite à la Réunion.
Jusqu'à présent, les dispositifs fixes d'hameçonnage
"smart drumlines" ont été fixés en
baie de Saint-Paul, en face de l'embouchure de l'étang où
aucune activité nautique de surf ou de baignade n'est constatée.
En face de Roches Noires et de Boucan Canot, cette dimension entrera
forcément en ligne de compte. La distance par rapport à
la côte des drumlines reste à préciser.
Une convention va être rédigée en ce sens avec
le CRPM. Les fiches de poste des MSP sont déjà calées
avec la mairie de Saint-Paul. Patrick Florès, adjoint de
quartier à Saint Gilles et la Saline les Bains, confirme
que "la politique de la mairie est de continuer à travailler
avec les associations" impliquées sur cette thématique.
Il s'agira pour la mairie d'"utiliser les crédits ouverts
par l'Etat" pour créer ces postes de MSP, plus une secrétaire.
"Comme PRR est à l'initiative des drumlines et impliquée
sur les vigies, il était normal qu'elle continue", explique
Patrick Florès.
Le mix financier devrait voir l'Etat intervenir à hauteur
de 85 à 95% du coût de ces nouveaux contrats, comme
cela se fait habituellement. Le delta revenant à la municipalité.
Autre info en passant, le président de Prévention
Requin Réunion n'exclut pas, avec son association, de faire
revenir le spécialiste sud-africain Geremy Cliff. Les contacts
n'ont d'ailleurs jamais cessé avec le biologiste marin depuis
le lancement de la phase d'expérimentation en janvier dernier.
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Zinfos974.com
- Vendredi 11 Juillet 2014 - 17:51 - LG - Saint-Paul: Des filets
anti-requins pour protéger trois spots de surf
"On
a déposé deux concepts de filets au service juridique
de la mairie", expose Patrick Florès, adjoint de quartier
en charge de la gestion du risque requin.
Sans en dévoiler trop sur des projets qui doivent encore
franchir la barrière administrative, l'adjoint explique simplement
que l'un des deux concepts se présentera sous la forme d'un
dispositif "aimanté" anti-requin vraiment écolo,
sans filet maillant. "On sait que les requins sont hyper sensibles
grâce à leurs ampoules de Lorenzini", explique
l'adjoint.
Dans la même veine, le second dispositif est conceptualisé
de telle sorte à effaroucher les requins de la zone protégée.
Il s'agira cette fois-ci d'un filet électromagnétique.
Trois sites devraient en être équipés : Roches
noires, les Aigrettes et Boucan.
Des plongeurs bouteille sur des créneaux dédiés
Même s'il assure ne pas maîtriser "le temps administratif",
il garde espoir pour une application à moyen terme. "Nous
en sommes au stade de l'instruction, en octobre on fabrique et en
novembre on monte les filets", avance-t-il très optimiste.
Hormis ce projet conséquent, d'autres demeurent réalisables
dans des délais raccourcis. La mairie planche actuellement
sur la mise en place de créneaux horaires de pratique sécurisée
du surf sur son littoral. Cette sécurisation sera effectuée
par des plongeurs bouteille deux fois par semaine. Là encore,
le projet mérite d'être peaufiné.
Enfin, sur le site spécifique de Boucan canot, Patrick Florès
informe que le filet de baignade qui a eu raison de la houle est
en réparation. Mais lors de sa pose, il sera question de
le "décaler derrière la vague pour les éviter
mais aussi éviter le backwash", c'est-à-dire
le retour des vagues. Un positionnement qui devrait améliorer
sa durée de vie. |
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Zinfos974.com
- Vendredi 11 Juillet 2014 - 18:58 - Julien Delarue - Produits à
base de requin: Une idée déjà dans les tiroirs
de la Chambre des métiers
Hier, en marge de la réunion du CO4R (Comité
risque requin) le préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx,
a avancé l'idée de fabriquer des produits dérivés
à base de requin, comme de la nourriture pour animaux ou
des produits de beauté. Et comme porteur de projets, le préfet
a ciblé la Chambre des métiers et d'artisanat.
Contacté, le président de la Chambre des Métiers
et de l'Artisanat, Bernard Picardo, parle d'un projet déjà
"imaginé" par la chambre consulaire il y a "quelques
années". "On était surtout parti sur le
traitement et la revalorisation de la peau de requin à l'époque.
Cela permettait de mettre en avant les métiers d'arts et
le développement de l'artisanat. Une réflexion menée
il y a quelques années. Mais le traitement de la peau était
compliqué car il fallait passer par la métropole",
explique Bernard Picardo.
Pour lui, cette idée avancée par le préfet
de la Réunion découle directement du COS (Comité
opérationnel stratégique) du Tourisme. La Chambre
de métiers s'était proposée d'être porteur
de projets dans la réalisation de produits issus des requins
prélevés à la Réunion. Mais entre le
projet et la réalité, il y a encore un fossé.
L'annonce du préfet Marx en marge du comité CO4R ressemble
à s'y méprendre à de la précipitation.
"Nous n'avons pas eu de rendez-vous entre le comité
requin et le préfet. Mais tout est lié au COS. On
veut faire de la Chambre la tête de file de l'artisanat touristique
à la Réunion. Il y a du potentiel, même avec
des entreprises qui existent actuellement dans l'île. C'est
de la valeur ajouté et de la création d'emploi pour
la Réunion", poursuit Bernard Picardo.
Pour ce qui est de la réutilisation de la peau et des dents
de requins prélevés, le projet ne semble pas insurmontable.
Mais pour ce qui est de la nourriture pour animaux et la production
de produits de beauté, c'est une autre histoire. A l'heure
actuelle, Bernard Picardo ne voit pas d'entreprises artisanales,
sous le giron de la Chambre, capables d'entrer dans un process comme
celui-là. A suivre.
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 17/07/2014
à 16h50 - Baie de Saint-Paul - Cap Requins : une femelle
tigre de 3,80 m capturée
Requins
Ce jeudi 17 juillet 2014, un requin tigre femelle de 3,80 m a été
capturé en baie de Saint-Paul dans le cadre du programme
Cap Requins. Le squale a été pêché à
4h30 "sur le sec de Saint-Paul" et sera destiné
à l’étude Ciguatera. Il s’agit du sixième
requin tigre prélevé ce mois de juillet. Ce nouveau
prélèvement confirme la recrudescence de squales au
large des côtes réunionnaises pendant l’hiver
austral. Lors de la dernière réunion du comité
opérationnel de réduction du risque requin à
La Réunion (CO4R), le préfet Jean-Luc Marx a annoncé
que 75 requins devraient être capturés " au plus
vite. " La préfecture a mis en place un dispositif participatif
avec une trentaine de pêcheurs pour atteindre ce but.
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Zinfos974.com
- Vendredi 18 Juillet 2014 - 10:15 - LG - Malgré l'arrêté,
les surfeurs continuent de se mettre à l'eau
L'interdiction n'y change rien. Surfeurs et bodyboardeurs continuent
de s'adonner à leur passion pendant l'hiver austral. Le tout,
malgré l'arrêté préfectoral d'interdiction
reconduit depuis le 26 juillet 2013. Associatifs et élus
en appellent de nouveau à la prudence.
Voilà un an que l'arrêté préfectoral
de restriction des activités nautiques à La Réunion
a été publié. Le texte, qui se présentait
comme celui d'une "interdiction temporaire", a été
prolongé sans discontinuer, faute de garantie de sécurité.
Le 4 juillet dernier, le préfet de la Réunion, Jean-Luc
Marx, émettait un nouvel avis de vigilance à la pratique
d'activités nautiques à la Réunion. Un énième
message qui prend appui sur les données des stations d'écoute
relevant les passages des requins marqués. Si les consignes
de prudence sont majoritairement respectées, qui plus est
en période hivernale, braver l'interdiction demeure l'exception.
Mais associatifs et élus de la côte Ouest confirment
que les sorties à l'eau n'ont en fait jamais réellement
cessé.
Dans l'Ouest, les spots habituels restent fréquentés,
certes beaucoup moins qu'avant. Loris Gasbarre, de l'association
PRR, en fait rapidement le tour: "A l'Ermitage, quand les conditions
sont bonnes, des surfeurs s'y rendent. A Roches noires, de bonne
heure, ils sont une dizaine à se mettre à l'eau. A
Trois Bassins n'en parlons pas, c'est là où il y a
la plus forte affluence, jusqu'à 20 ou 30 usagers. Il m'est
arrivé d'en voir quelques uns esseulés aux Aigrettes",
raconte-t-il. Parmi ses connaissances, "quelques camarades
ont eu des PV", confirme Loris Gasbarre avant de rappeler dans
la foulée qu'il faut "faire preuve de la plus grande
prudence malgré le fait que les surfeurs estiment que de
bonnes conditions soient réunies. Il reste quand même
cette présence…".
Désormais en position d'élus, Patrick Florès
à Saint-Paul et Christophe Mulquin pour la ville de Saint-Leu
envoient sensiblement le même écho. "Malgré
l'interdiction, ça continue. Ça ne devrait pas",
déplore Patrick Florès. "J'en vois encore qui
pratiquent au coucher de soleil. Je déconseille cela même
si dans l'ensemble, je pense que les surfeurs sont plus méfiants
qu'avant", constate le conseiller municipal.
Confiant sur l'aboutissement de solutions de protection du risque
d'ici la fin de l'année, il s'inquiète de voir un
autre drame intervenir dans cet intervalle. "Nos solutions
de filets sont en cours d'instruction par les services juridiques
de la mairie. Je ne maîtrise pas le temps administratif mais
les autorisations d'occupation du domaine public (AOT) sont en cours,
il reste quelques mois avant que ça n'aboutisse, ça
serait dommage qu'un drame arrive d'ici là".
Patrick Florès illustre son inquiétude par les "derniers
relevés de la ligue de surf (sur les stations d'écoute)
qui sont inquiétants". Selon lui, même si l'interprétation
doit être prise avec mesure, la pression de pêche des
drumlines du côté de Saint-Paul explique peut-être
les chiffres de présence plus prononcés à Trois-Bassins
et Saint-Leu. A confirmer dans le temps.
"Ils
prennent leur responsabilité"
Après Saint-Paul, Saint-Leu ne peut que constater une forme
d'oubli face aux risques. "Bien sûr qu'il y a toujours
des surfeurs qui y vont quand les conditions sont bonnes mais les
conduites sont plus prudentes, les gens qui bravent l'interdiction
font très attention. Maintenant, en se mettant à l'eau,
ils prennent leurs responsabilités", se désengage
Christophe Mulquin, conseiller municipal aux Activités nautiques
et Mer de Saint-Leu. De son côté, il devait réceptionner
ces derniers jours les conclusions de la phase 1 d'un bureau d'étude
sur la sécurisation du surf à Saint-Leu.
Si la clémence des gendarmes a pu prévaloir dans les
premiers jours suivants la publication de l'arrêté
préfectoral limitant la pratique d'activités nautiques
et de baignade, la dissuasion pécuniaire s'opère systématiquement
désormais. La compagnie de Saint-Paul, dont le rayonnement
d'action va de la Possession jusqu'à Saint-Leu, à
l'exception du Port, ne privilégie aucun spot en particulier.
"Notre surveillance pour des relevés d'infraction se
poursuit", confirme le commandant Lionel Héchard de
la compagnie de gendarmerie de Saint-Paul. "Quand on constate
des pratiques qui interviennent en dehors des conditions prévues
dans l'arrêté préfectoral du 12 février
2014, on dresse des PV car tous les surfeurs ont désormais
connaissance de l'arrêté", signale-t-il.
L'amende de 1ère classe qui attend les contrevenants est
de l'ordre de 38 euros. Son application est fixée par l'officier
du ministère public qui donne suite, ou pas, au PV dressé
par les gendarmes. Aucune comptabilité particulière
n'a été tenue dans ce registre depuis l'application
du premier arrêté préfectoral de 2013
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Clicanoo.re
- publié le 22 juillet 2014 - 05h15 - L’étude
ciguatera contestée par des associations
JIR
Dans une note de synthèse adressée ce matin par Jean-Bernard
Galvès pour le collectif des associations environnementalistes
à la Réunion, l’étude Ciguatera 2 est
la proie de vives critiques, accusée de ne pas pouvoir "répondre
à la question du risque que représenterait la consommation
de ces requins", ce malgré les 114 animaux pêchés
à des fins de recherche.
En
effet, les associations environnementalistes font remarquer plusieurs
défauts, notamment l’absence, selon elles, de fondements
scientifiques à cette étude, ou encore le fait que
l’agence de sécurité alimentaire n’ait
toujours pas validé de protocole. "Et pour cause, la
commercialisation constituerait une prise de risque énorme
que les autorités sanitaires ne peuvent assumer", écrit
Jean-Bernard Galvès. D’où la redirection vers
la consommation animale, observe-t-il.
L’idée de croquettes pour animaux à base de
chair de requins, voilà qui ne plaît guère.
"Avec des requins payés au pêcheur 4 ou 5 euros
du Kg et des pêcheurs défrayés 50 euros de l’heure
s’ils ne pêchent pas de requins (ils sont par contre
autorisés à pêcher pendant ce temps pour leur
compte tout en étant défrayés) les croquettes
pour chien risquent d’avoir le prix d’un produit de
luxe..." avance-t-il. Pire, lesdites croquettes pourraient
s’avérer dangereuses pour les animaux, ceux-ci n’étant
pas écartés du risque d’intoxication. Pour preuve,
il ressort des chiffres de l’institut Pasteur de Madagascar
dans les années 90, faisant mention de la mort de chiens
et de chats lors des intoxications à la ciguatera sur des
humains.
Il rappelle d’ailleurs que l’enjeu de la consommation
d’un requin de 200 à 300 kgs peut être l’intoxication
de centaines de personnes, "avec des dizaines de décès
possibles".
Or, si ce risque est ou fut présent à Madagascar,
il l’est aussi à la Réunion, selon cette note
de synthèse. "La Réunion se trouve en zone d’endémie
ciguatérique. L’IRD a montré une circulation
des requins tigres (espèce impliquée) entre la Réunion
et Madagascar et une probable circulation des requins bouledogues
entre ces iles, (programme Charc)", justifient les quelques
pages.
"Les éléments à disposition permettent
de conclure à l’impossibilité de commercialisation
des espèces concernées ; leur consommation pouvant
entrainer un accident majeur", termine la note de synthèse
des associations environnementalistes. Elles jugent le protocole
de l’étude ciguatera inefficace, ne permettant pas
"d’apprécier plus justement ce risque", et
ne considèrent pas l’idée de la transformation
en aliments pour animaux comme une solution valable, au vu des possibles
intoxications sur des chiens et des chats.
Jean-Bernard Galvès estime, pour terminer, que la pêche
de 90 requins prévue par l’étude ciguatera 2,
mais aussi des 24 individus de ciguatera 1, est "totalement
arbitraire", puisque ces animaux ne seraient pas représentatifs
de la population des requins tigres et bouledogues. Ceux-ci, circulant
entre la Réunion et Madagascar notamment, ne peuvent être
dénombrés, selon ses arguments.
Zinfos974.com Lundi 21 Juillet 2014 - 11:32 - Les doutes des associations
sur la valorisation de la chair de requin
Dans
un communiqué, Jean Bernard Galvès, pour le collectif
des associations environnementalistes, tente de démontrer
que l'étude Ciguatera 2, devenue "Valo requin",
et d'un montant de 260.000 euros, "ne repose sur rien de fiable".
Selon lui, "l'agence de sécurité alimentaire
n'en a toujours pas validé le protocole, et pour cause, sa
commercialisation constituerait une prise de risque énorme
que les autorités sanitaires ne peuvent assumer. Le programme
pourtant déjà financé a donc modifié
ses objectifs pour viser à une commercialisation animale.
La pêche a commencé dans la précipitation, sans
l'avis de la commission", déplore-t-il une nouvelle
fois.
Les croquettes pour chien, qui risquent d'avoir le prix d'un produit
de luxe à raison de la rémunération au kilo
et du défraiement qui reviennent à chaque pêcheur,
"représente pour nos amis à 4 pattes un risque
mortel".
Sa démonstration repose sur les études de l'Institut
Pasteur de Madagascar sur la période 1993/1996, mentionnant
la mort de chiens et chats lors des intoxications humaines. Plus
récemment, les deux derniers accidents recensés à
Madagascar remonteraient à novembre 2013, où 150 intoxications
ont débouché sur la mort de 15 personnes, et à
février dernier avec 9 intoxications dont un mort.
Pour les associations, le risque n'est pas à exclure localement
puisque la circulation des requins entre les îles commence
à être établie.
Par ailleurs, "la mise à mort de 90 requins de plus
que les 24 déjà pêchés dans le cadre
de Ciguatera 1 est totalement arbitraire. Ce nombre ne peut être
considéré comme représentatif car la population
des requins tigre et bouledogue n'est pas connue", poursuit
le communiqué qui en retient aussi "l'effet désastreux
en terme d'image pour La Reunion". |
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Clicanoo.re
- publié le 22 juillet 2014 - 05h24 - 800 000 euros pour
déployer les drumlines sur onze sites.
Alors que l'installation de drumlines est imminente à Boucan
et aux Roches-Noires, ce programme expérimental va vers une
nouvelle phase. Sept communes pour onze sites sont candidates à
Cap requins 2. Qui va payer une facture qui se monte à 800
000 euros ?
MER
Le programme Cap requins, piloté par le comité
des pêches, teste des drumlines intelligentes depuis plus
de six mois. Avec des tendances positives en termes d'effarouchement
des squales, mises en avant par le préfet le 10 juillet (lire
nos précédentes éditions), toutes les conditions
sont réunies pour voir les dispositifs gagner du terrain.
Aux quatre installés en baie de Saint-Paul vont se joindre,
c'est sûr, des engins à Boucan et aux Roches-Noires
(entre 300 et 600 m des côtes). Les autorisations d'occupation
temporaire du domaine maritime sont attendues dans les jours à
venir. L'installation, annoncée pour fin juin dans un premier
temps, suivra dans la foulée.
Mais déjà un Cap requins 2 est dessiné et confirmé.
Sept communes, pour onze sites, sont intéressées.
Saint-Paul en tête voudrait étendre son maillage sur
trois sites dont l'Ermitage et la pointe des Aigrettes. Saint-Leu
veut deux périmètres sécurisés face
au cimetière et pour la gauche. Saint-Pierre vise la pointe
du Diable et Terre-Sainte. Saint-Joseph, Manapany. Enfin, Trois-Bassins,
l'Étang-Salé et Saint-Benoît sont également
sur les rangs. Il est question, selon le comité des pêches,
de 30 à 40 drumlines installées autour de l'île.
Les réunions vont bon train. D'autant que l'investissement
en termes de matériel et de suivi n'est pas neutre. Le montant
global pour l'installation et un an de fonctionnement avoisine les
800 000 euros selon nos informations.
Cap requins 1, en cours, bénéficie d'un budget de
160 000 euros.
Or, se pose la question de qui va régler l'addition permettant
de déployer ce dispositif ? L'État a pris en charge
50 % dans Cap requins 1, la Région 25 % et la commune de
Saint-Paul 25 %.
"L'État
ne doit pas se désengager"
Le tour de table est engagé. Fabienne Couapel-Sauret, vice-présidente
de la Région en charge de la problématique requins,
n'entend pas voir cette clé de répartition changée.
"Il n'est pas convenable que l'État se désengage.
Il est très présent dans le financement et le pilotage.
Il est d'ailleurs compétent dans ce domaine tout comme les
communes". Le message est clair à quelques jours de
la visite du président de la République, dont le programme
ne semble pas intégrer une séquence sur le risque
requins.
La conseillère régionale martèle : "Nous
maintiendrons le niveau de nos subventions à 25 %. Pas au-delà.
Nous sommes sollicités pour tout afin de contrer le risque
requins. C'est par exemple 85 % du dispositif vigies requins. Nous
entendons exercer la solidarité envers l'ensemble du territoire,
pas nous substituer ni à l'État ni aux communes".
L'élue, qui ne s'appuie sur aucune déclaration de
l'État, préfère prévenir que guérir.
Et elle estime "urgent" d'agir "pour sécuriser
les sites afin de rassurer la population, les touristes et enclencher
le redémarrage de l'activité économique. C'est
la priorité". Pourtant, ces volets-là semblent
s'éterniser et l'interdiction de baignade devoir se prolonger.
Les vigies requins attendent une validation nationale, les dossiers
de dispositifs innovants (barrière électromagnétique
à Saint-Pierre) tardent également à se concrétiser.
Cap requins a, lui, pris le large rapidement même si le comité
des pêches souligne que "c'est une des solutions du problème,
pas la seule, il faut une complémentarité des actions".
Quoi qu'il en soit, le syndicat professionnel estime que ce déploiement
est indispensable pour déterminer notamment si "les
drumlines installées ne déplacent pas le problème". Bruno
Graignic
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Source
: www.ipreunion.com - Publié le 22/07/2014 à 15h25
- Le quinquagénaire est blessé grièvement à
la jambe et au poignet _ Saint-Leu : un surfeur attaqué par
un requin
Attaque
Un surfeur a été attaqué par un requin ce mardi
22 juillet 2014 à Saint-Leu. La victime, âgée
de 51 ans et originaire de la Saline, a été sévèrement
mordue au mollet et au poignet droits. Les secours, rapidement arrivés
sur place, ont transporté l’homme atteint de plaies
graves vers le centre hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul.
"Ces jours ne seraient pas en danger" a indiqué,
au micro de RTL Réunion, Lionel Hechard, commandant de la
compagnie de gendarmerie de Saint-Paul. "Il a pu sortir de
l’eau tout seul en donnant un coup de pied au squale. Il a
réussi à gagner le rivage et a été récupéré
par des gens sur place qui ont prévenu les pompiers",
a déclaré Thierry Robert, maire de la commune, sur
Radio Freedom. Le drame s’est produit sur le spot de surf
face à la mairie, dans une zone interdite à la baignade
et aux activités nautiques par arrêté préfectoral,
alors que les conditions climatiques étaient "assez
dégradées". Une procédure judiciaire a
été ouverte pour déterminer les circonstances
exactes de l’attaque. Cette attaque - qui est la première
de l’année - confirme la recrudescence de requins aux
larges des côtés réunionnaises pendant l’hiver
austral. (photos Elodie Georges/RTL Réunion)
L’attaque a eu lieu en début d’après-midi
à Saint-Leu, sur le spot de surf près de la mairie.
Un surfeur de 51 ans, originaire de la Saline, a été
mordu par un requin au poignet et au mollet. "Les blessures
sont sérieuses, mais il a pu sortir de l’eau par ses
propres moyens hors. Il est resté debout en attendant que
les pompiers arrivent", raconte Lionel Hechard toujours au
micro de RTL Réunion.
Présentant de graves plaies, le quinquagénaire a été
pris en charge par les secours et transporté rapidement vers
le centre hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul. "Il semblerait
que ses jours ne soient pas en danger", a commenté l’officier
de gendarmerie. "Tout s’est passé très
vite. Il a eu beaucoup de chance, contrairement à d’autres
auparavant", a immédiatement réagit Thierry Robert,
maire de Saint-Leu, sur les ondes de Radio Freedom.
Une procédure judiciaire a été ouverte pour
déterminer les circonstances exactes du drame. "Nous
sommes en train de faire les constatations d’usage et les
premières investigations pour déterminer exactement
d’où provient le matériel et savoir avec qui
était le surfeur. Nous en sommes encore aux prémices
de l’enquête", a tempéré le chef
d’escadron Lionel Hechard. La planche a d’ailleurs été
saisie par les services de la gendarmerie.
Le surfeur a été attaqué dans la zone interdite
à la baignade et aux activités nautiques. Ce spot
de Saint-Leu est soumis à un arrêté préfectoral
depuis le 26 juillet 2013, réglementant notamment les activités
de surf dans la bande des 300 mètres à partir du littoral.
Les conditions météorologiques étaient également
"assez dégradées", avec un mauvais temps
et un océan agité, indique en substance l’officier
de gendarmerie.
13
attaques de requin depuis 2011
L’attaque de ce mardi est la treizième depuis février
2011. La dernière en date remonte au 26 octobre 2013. Tangui,
un body surfeur de 23 ans, avait eu la jambe sectionnée par
un requin à l’Etang-Salé, dans le spot le Tournant.
Le 15 juillet 2013, Sarah Roperth, une jeune fille d’une quinzaine
d’année a été chargée et tuée
par un requin au niveau du cimetière marin en baie de Saint-Paul.
En vacances à La Réunion, la victime se baignait à
5 mètres du bord lorsqu’elle a été attaquée.
Deux mois auparavant, le 8 mai 2013, une nouvelle attaque mortelle
avait eu lieu sur le spot des Brisants à Saint-Gilles. Stéphane
Berhamel, un touriste métropolitain de 36 ans en voyage de
noces, avait été mordu alors qu’il faisait du
bodyboard. Le 23 avril 2013, un jeune surfeur de 20 ans était
chargé par un squale sur le spot de la jetée à
Saint-Pierre. Il n’a pas été blessé.
C’était la première grosse alerte depuis près
d’un an.
Le dimanche 5 août 2012, en fin d’après-midi,
le surfeur Fabien Bujon était attaqué par un squale
sur le spot de Saint-Leu. Il a survécu, mais l’animal
est parvenu à lui arracher la main et le pied droits. 15
jours plus tôt, le lundi 23 juillet 2012, Alexandre Rassiga,
21 ans, avait été tué par un squale alors qu’il
surfait sur le spot de Trois Bassins. Le lundi 5 mai 2012, Gérard
Itéma, un bodyboarder de 31 ans, avait été
attaqué aux abords du Port de la marine de Saint-Benoît
vers 14 heures 30. Sa planche avait été mordue à
deux reprises. L’homme n’avait pas été
blessé
En 2011, six attaques de requins avaient été recensées.
Le vendredi 11 novembre 2011, un pêcheur apnéiste avait
alors été surpris par un requin au large de l’anse
des Cascades à Sainte-Rose. Alors qu’il s’apprêtait
à rejoindre son embarcation, l’homme, un Saint-Joséphois
de 42 ans, a été blessé au pied gauche. Le
mercredi 5 octobre aux alentours de 10h15, un kayakiste avait été
attaqué par un requin au large du Cap la Houssaye (Saint-Paul).
Il n’avait pas été blessé.
Le lundi 19 septembre 2011, Mathieu Schiller, ancien champion de
La Réunion de bodyboard disparaissait suite à l’attaque
d’un squale alors qu’il surfait à quelques mètres
du rivage de la plage de Boucan Canot. Le mercredi 6 juillet, c’est
un jeune surfeur qui avait été attaqué à
Saint-Gilles-les-Bains. Il s’en sortait sain et sauf avec
une partie de sa planche arrachée. Le mercredi 15 juin, un
bodyboarder, Eddy Auber, avait été tué au large
de Ti Boucan. Ce drame s’était produit à la
tombée de la nuit après une période de fortes
pluies ayant entraîné une pollution des eaux.
Le 19 février 2011, un touriste, arrivé le jour même
à La Réunion, avait été attaqué
par un squale au large de Grand Fond. Le vacancier a eu la vie sauve
mais la jambe sectionnée. Les faits s’étaient
produits à la tombée de la nuit dans une eau trouble.
Avant cette dramatique série, il n’y avait plus eu
d’attaque de requin depuis celle d’un surfeur le 27
mars 2010 sur le spot du Butor à Saint-Benoît. L’homme
s’en était sorti avec quelques égratignures
et une planche déchiquetée.
Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 22/07/2014
à 15h25 - La victime est blessée à la jambe
et au poignet
Saint-Leu : un surfeur attaqué par un requin
Un
surfeur a été attaqué par un requin ce mardi
22 juillet 2014 à Saint-Leu. La victime a été
mordue à la jambe et au poignet droit. Les pompiers, rapidement
arrivés sur place sur le spot de surf face à la mairie,
a transporté l’homme blessé vers le CHU de Saint-Pierre.
"Il a pu seul sortir de l’eau en donnant un coup de pied
au squale. Il a réussi à gagner le rivage et a été
récupéré par des gens sur place. Les pompiers
ont été prévenus sur place. Tout s’est
passé très vite. Il a eu beaucoup de chance, contrairement
à d’autres auparavant", a déclaré
Thierry Robert, maire de la commune, sur Radio Freedom. Cette attaque
- qui est la première de l’année - confirme
la recrudescence de squales aux larges des côtés réunionnaises
pendant l’hiver austral. |
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Clicanoo.re
- publié le 22 juillet 2014 - 16h00 - En onze ans, la Réunion
a connu 17 attaques requins
Cet après-midi, un surfeur a été attaqué
par un squale sur la plage de Saint-Leu. Blessé à
la jambe et au poignet, l’homme serait parvenu à sortir
de l’eau seul, échappant à l’animal. Ce
dernier drame porte à 17 le nombre d’attaques survenus
depuis ces onze dernières années dont six étaient
mortelles. Voici l’historique des cinq dernières attaques
mortelles enregistrées au cours de ces quatre dernières
années
- Le 15 juin 2011, un surfeur de 30 ans se fait arracher le bras
par un squale et décède sur la plage de Boucan-Canot.
- Le 19 septembre 2011, un bodyboarder de 32 ans, professeur et
dirigeant d’une école de surf, est mortellement attaqué
à Boucan-Canot.
- Le 23 juillet 2012, un surfeur de 23 ans, mordu à la jambe
sur le spot de Trois-Bassins, décède malgré
l’intervention des secours.
- En août 2012, un surfeur avait eu une jambe et un bras arrachés
à Saint-Leu. Il a survécu.
- Le 8 mai 2013, un touriste de 36 ans qui faisait du bodyboard
à 50 m de la plage des Brisants à Saint-Gilles a été
attaqué à la jambe et au poignet droit. Stéphane
Berhamel est décédé des suites de ses blessures.
- Sarah, 15 ans, est morte le 15 juillet 2013, attaquée alors
qu’elle se baignait dans la baie de Saint-Paul.
- Le 26 octobre 2013 Tangui Gicquel 23 ans est attaqué aux
abords de la Ravine Mula , secteur du Tournant commune de l’Etang
Salé. Sauvé in extremis, le jeune homme sera quand
même amputé de sa jambe au niveau de la hanche et de
deux doigts.
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Zinfos974.com
- Mardi 22 Juillet 2014 - 19:53 - La procédure post-attaque
de requin activée
Dans un communiqué de presse, la Préfecture
annonce l'enclenchement de la procédure post-attaque prévue
dans le dispositif de gestion du risque requins:
Ce jour, vers 14h45 (heure de La Réunion), une attaque de
requin s’est produite aux abords du spot de surf de la Gauche
de Saint-Leu. La victime, un surfeur âgé de 51 ans
résidant à La Réunion, présente des
plaies au poignet et au mollet droit. Consciente, elle a été
transférée à l’hôpital Gabriel
Martin de Saint-Paul. Son pronostic vital n’est pas engagé.
La procédure post-attaque telle que prévue dans le
dispositif réunionnais de gestion du risque Requins a été
activée par le Préfet de la Réunion. Ce dispositif
prévoit la réalisation d’opérations de
pêche ciblées aux alentours immédiats du lieux
de l’attaque. Le comité régional des pêches,
en charge de sa mise en œuvre, a mobilisé plusieurs
navires de pêche professionnelle.
Le Préfet rappelle que La Réunion demeure exposée
au risque requin, surtout en cette période d’hiver
austral. Un arrêté préfectoral est en vigueur
afin d’interdire les activités les plus exposées
au risque requin, dans la bande des 300 mètres du littoral
du département de La Réunion, sauf dans le lagon et,
en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les
zones surveillées définies par arrêté
municipal.
Reconduite par arrêté préfectoral du 12 février
2014 et applicable jusqu’au 15 septembre 2014, cette mesure
est la seule qui permette, à ce stade, de préserver
la sécurité des usagers de la mer et de limiter les
risques d’accident.
Cette interdiction doit être strictement respectée.
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Clicanoo.re
- publié le 23 juillet 2014 - 02h50 - Saint-Leu : le surfeur
blessé à l’avant-bras et à la jambe
Attaque de requin à la Réunion.
Il était environ 14h45 hier après-midi quand
un surfeur a été attaqué par un squale sur la
gauche de Saint-Leu, au niveau des rondavelles.
Alors que l’homme de 51 ans attendait une vague, il a été
happé par un requin. L’animal l’a ainsi mordu à
l’avant-bras droit, avant que le surfeur ne riposte par un coup
de pied. Une action qui a réussi à repousser le squale
certes, mais qui s’est soldée par une autre morsure,
au niveau du mollet droit cette fois. Blessé, le quinquagénaire
est toutefois parvenu à regagner le rivage seul.
Cette première attaque de l’année s’est
déroulée en présence de nombreux témoins.
C’est d’ailleurs un des habitués des lieux qui
a dans un premier temps porté secours au surfeur blessé,
en effectuant un point de compression. Il a été rapidement
relayé par les pompiers et le SMUR, qui ont médicalisé
le surfeur sur place pendant quelques temps.
Il a finalement été transféré à
l’hôpital Gabriel Martin avec des blessures qui n’engagent
toutefois pas son pronostic vital. On peut ajouter que ce surfeur
a eu beaucoup de chance cet après-midi : les conditions pour
la pratique de cette activité n’étaient pas optimales,
puisque la houle était montante et la couverture nuageuse importante.
A noter que le spot de Saint-Leu était sous le coup d’un
arrêté préfectoral interdisant depuis plusieurs
mois les activités les plus exposées au risque requin
dans la bande des 300 mètres du littoral réunionnais,
ce jusqu’au 15 septembre. Les exceptions restant le lagon, les
zones aménagées et les zones surveillées définies
par arrêté municipal, où ces activités
sont encore praticables.
Il y a quelques semaines, le préfet Jean-Luc Marx rappelait
par ailleurs les risques d’attaques en cette période
hivernale, propice à l’augmentation de la présence
de requins dans nos eaux.
La dernière attaque de requin remonte au 26 octobre dernier
sur la plage de l’Etang-Salé : le jeune homme de 23 ans
avait été grièvement blessé, mais avait
survécu.
La dernière attaque mortelle de squale quant à elle,
date du 15 juillet 2013 : Sarah, une adolescente de 15 ans, se baignait
à quelques mètres du rivage dans la baie de Saint-Paul
quand elle a été happée.
Plus d’informations dans votre édition du Journal de
l’Ile d’aujourd’hui. |
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Zinfos974.com
- Mercredi 23 Juillet 2014 - 06:25 - Thierry Robert: "Il n'aurait
pas dû aller en mer mais on ne peut pas tout interdire"
Le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert,
a déploré ce mardi 22 juillet une deuxième
attaque de requin en l'espace de deux ans sur sa frange littorale.
"En théorie, il (le surfeur) n'aurait pas dû aller
en mer mais je vois aussi qu'aujourd'hui on est en train de tout
interdire. Je vois que pour se protéger, on sort systématiquement
le parapluie", revient-il à l'offensive lorsqu'il s'agit
d'évoquer l'arrêté préfectoral d'interdiction
de baignade et d'activités nautiques. "Si on ne peut
plus aller en mer sur une île, alors autant vivre sur un continent",
finit-il par juger, désabusé.
Fidèle à son discours de ces deux dernières
années, le maire de Saint-Leu appelle de nouveau l'Etat à
mettre les bouchées double pour endiguer les attaques de
requins.
"On fait beaucoup de réunions mais au final dans l'opérationnel
on avance à pas de tortue", déplore-t-il une
nouvelle fois.
Se plaçant en précurseur sur la question des campagnes
de prélèvements, il se félicite du virage opéré
tout récemment par l'Etat. "La gestion de la crise a
été très politisée. Il y a une nouvelle
direction qui est donnée depuis le mois de mars dernier et
on voit bien que lorsque j'avais proposé les prélèvements
de requins, tout le monde était debout pour dire non. Depuis
mars, même l'Etat a changé un peu d'avis en disant
qu'on va aller dans cette direction maintenant", prend-t-il
bien note.
Un
appel d'offres qui devrait aboutir sur du concret
En parlant de mesures concrètes, Saint-Leu ambitionne de
pouvoir solutionner à moyen terme la sécurisation
de son spot mythique. Comme nous avons pu l'évoquer la semaine
dernière, la ville a lancé fin 2013 un appel d'offres
européen sur les possibilités de sécurisation
de la gauche de Saint-Leu.
"La première restitution de cette étude opérationnelle
devrait se faire plus probablement la semaine prochaine et nous
allons arriver à une solution concrète. On aura mis
6, 7 mois alors que le problème dure depuis 3, 4 ans",
s'en réjouit-il par avance.
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Zinfos974.com
- Mercredi 23 Juillet 2014 - 06:50 - Il aurait repoussé le
requin en lui mettant un coup de pied
Hier, en début d'après-midi,
Vincent, 51 ans, est à l'eau à Saint-Leu, lorsqu'un
requin est en approche.
Lui et quelques autres surfeurs s'apprêtent à regagner
le rivage mais l'action est trop rapide. Vincent, cambré
sur l'avant de sa planche est touché au poignet droit et
au mollet droit.
Quelques heures après l'attaque et pendant que Vincent est
pris en charge à l'hôpital Gabriel Martin, ses proches
ébruitent la nouvelle: C'est en lui assénant un coup
de pied que Vincent s'en sort avec des blessures, certes profondes,
mais juste des blessures...
La préfecture confirmera que le pronostic vital de Vincent
n'est pas engagé.
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Zinfos974.com
- Mercredi 23 Juillet 2014 - 09:26 - LG - St-Leu: Le surfeur ne
sera pas forcément verbalisé
Le surfeur blessé par une
attaque de requin à Saint-Leu fait l'objet d'une procédure
judiciaire établie par les gendarmes comme pour tout accident
intervenu sur le domaine public.
Cela ne signifie pas pour autant que Vincent Rintz, le surfeur,
risque des poursuites. "Il reviendra à l'officier du
ministère public de donner suite, ou pas, au non respect
d'un arrêté préfectoral", explique le commandement
de la compagnie de gendarmerie de Saint-Paul, compétente
sur toutes les villes de l'Ouest à l'exception du Port.
Le surfeur a enfreint l'arrêté préfectoral interdisant
la pratique d'activités nautiques sur les zones littorales
non surveillées. A ce titre, il risque en théorie
une amende de 1ère classe de l'ordre d'une quarantaine d'euros.
Là encore, l'appréciation de suivre, ou pas, le constat
dressé par les gendarmes reviendra au parquet.
Rappelons que le surfeur, professeur de maths de 51 ans, s'adonnait,
avec au moins 3 ou 4 autres surfeurs, à sa passion sur la
gauche de Saint-Leu. Le surfeur a été attaqué
"au niveau du reef", nous décrivaient les habitués
du spot, soit à environ 150m du bord.
Selon ses connaissances, il aurait eu le réflexe de donner
des coups de pied en direction de l'animal après avoir vu
le squale arriver. "Je ne suis pas étonné, Vincent
c'est quelqu'un au mental solide, il savait ce qu'il avait à
faire", raconte un habitué et connaissance de la gauche
de Saint-Leu.
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Zinfos974.com
- Mercredi 23 Juillet 2014 - 10:05 - LG - Attaque de requin à
St-Leu: Deux bateaux de pêche sur zone depuis hier, aucune
prise pour l'heure
Le dispositif de pêche "post-attaque" est
en place depuis 17h45 hier. Dans la foulée, deux pêcheurs
mandatés se sont immédiatement rendus sur la zone
de l'attaque de requin à Saint-Leu. Après avoir effectué
un peu plus de 12 heures de pêche entre hier après-midi
et ce mercredi matin, un premier tandem constitué de deux
bateaux de pêche est rentré sans prise vers 8h45 au
port de Saint-Gilles.
Mais le dispositif sera maintenu trait pour trait dans les prochaines
minutes. Un premier bateau se dirige actuellement vers le spot de
Saint-Leu (9h25). Un second doit le rejoindre sur zone dans la foulée
afin de maintenir un quadrillage avec toujours deux embarcations,
confirme Ludovic Courtois du Comité régional des pêches
maritimes et des élevages marins de la Réunion, qui
coordonne ces opérations.
Le dispositif post-attaque de requin a été mis en
place depuis 2013 par la préfecture. Il autorise le prélèvement
ciblé de requins se trouvant dans un périmètre
proche de celui de l'attaque. Un dispositif exceptionnel autorisé
pendant 72 heures.
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Clicanoo.re
- publié le 24 juillet 2014 - 07h15 - Le surfeur hors de danger
Vincent Rintz pourrait quitter l’hôpital aujourd’hui
ou demain.
Vincent Rintz, victime d’une attaque de requin mardi après-midi
sur le spot de Saint-Leu, était toujours en soins hier soir
au Centre hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul. Malgré
des blessures sérieuses à l’avant bras et au mollet,
ses jours ne sont pas en danger. « Il est conscient mais toujours
sous le choc », indique la direction de l’établissement,
en précisant que le surfeur ne souhaite pas donner suite aux
nombreuses sollicitations médiatiques dont il fait l’objet.
Vincent Rintz, 51 ans, pourrait quitter l’hôpital aujourd’hui
ou demain. De nombreux messages de soutien lui ont été
adressés sur les réseaux sociaux par la communauté
des surfeurs. Sur le terrain, le dispositif post-attaque déclenché
par la préfecture n’a rien donné. Dans la nuit
de mardi à mercredi, deux bateaux de pêche ont quadrillé
la zone de l’accident, à 150 mètres du rivage,
en déployant des palangres verticales et en changeant régulièrement
d’appâts. En vain. « Aucune touche ni capture n’a
été réalisée », indique le comité
des pêches, en charge de l’opération. Par précaution,
suite aux mauvaises conditions météorologiques (vent
et houle), le dispositif a été suspendu en fin de journée.
Il pourrait être réactivé ce matin. Requin tigre
ou bouledogue ? Aucune certitude pour l’heure concernant l’identité
du spécimen à l’origine de l’attaque. La
douzième en trois ans sur le littoral Sud-Ouest. V.B. |
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Zinfos974.com
- Vendredi 25 Juillet 2014 - 10:14 - Cap Requin : Deux tigres pêchés
Deux requins tigres ont été pêchés
les 22 et 23 juillet 2014. Le premier l'a été sur le
sec de Saint-Paul, il mesurait 3.12 m, une femelle, tout comme le
second specimen pêché lui au large de l'Ermitage. Il
mesurait 3.55 m.
Les deux prises ont été réalisées à
l'aide de la technique de la drumline. Les requins tués viennent
compléter l'étude ciguatera 2 appelée Valorequin. |
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Zinfos974.com
- Vendredi 25 Juillet 2014 - 16:53 - Fin du dispositif post-attaque
de requin, une seule prise
Dans un communiqué de presse, la Préfecture
annonce la fin du dispositif post-attaque qui avait été
déclenché à la suite de l'attaque par un requin
d'un surfeur à Saint-Leu, ce 22 juillet.Le dispositif n'a permis
qu'une prise, celle d'un jeune requin tigre:
Le dispositif activé à la suite de l’attaque par
un requin d’un surfeur à Saint-Leu le 22 juillet 2014
peu avant 15 heures a pris fin ce vendredi à 15 heures 30,
à l’échéance du délai de 72 heures
prévu pour l’opération post-attaque.
Dès mardi 22 juillet en fin d’après-midi, trois
navires de pêche professionnelle mandatés par le Comité
régional des pêches maritimes et des élevages
marins (CRPMEM) de La Réunion se sont relayés pour mouiller
des engins de pêche dans la zone d’un mile autour du point
de l’attaque.
La dégradation des conditions météorologiques
avec le grossissement de la houle et l’apparition de rafales
de vent du sud-ouest ont nécessité pour des raisons
évidentes de sécurité de la navigation, la suspension
pendant 20 heures du dispositif dans la nuit de mercredi et jusqu’à
jeudi midi. Les trois navires mandatés ont repris leur séquence
de pêche en ce début de journée.
Au total ce sont 86 heures de présence sur zone qui ont ainsi
été opérées avec la mise en pêche
de plus de 300 hameçons appâtés déployés
sur la période considérée.
Malgré un quadrillage serré de la zone d’attaques,
les pêcheurs professionnels n’ont eu aucune autre touche
ou capture qu’un requin tigre juvénile d’1,40 mètres
et 15 kg, qui a été prélevé vendredi 25
à 15 heures 25 puis relâché viable dans le milieu
après avoir été marqué.
Le préfet de La Réunion salue de nouveau l’engagement
des pêcheurs professionnels dans ce dispositif et appelle chacun
à la plus grande vigilance en cette période d’hiver
austral, propice aux changements des conditions de mer avec la houle
et, consécutivement, à la présence de requins
aux abords des côtes de La Réunion. |
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Zinfos974.com
- Mardi 29 Juillet 2014 - 16:54 - Un robot qui détecte les
requins bientôt testé à La Réunion
Et si des robots pouvaient protéger nos spots de surf d'attaques
de requins? Alors qu'une attaque s'est encore produite à Saint-Leu
la semaine dernière, l'entreprise Tecdron met au point le Cyberjet
185, "un robot de reconnaissance et d'observation aquatique (USV)".
Selon Tecdron, qui fabrique des robots utilisés dans les secteurs
de sécurité défense, sécurité civile,
et d’industrie, le robot "est capable d’effectuer
des actions en mer à longue distance. Mode télé-opéré
ou mode autonome, il apportera un soutien important pour effectuer
des rondes, de l’inspection, de la surveillance, faire des mesures,
sonder les fonds marins..."
Plusieurs caméras seraient implantées au cœur du
Cyberjet 185, ainsi que des capteurs comme un GPS, une station météo,
des capteurs de températures et des sondeurs. Le robot, qui
pèse 65 kg et doté d'une autonomie, pourrait également
être équipé d'un répulsif pouvant éloigner
les squales.
"Une équipe de Tecdron devrait arriver à La Réunion
au mois de novembre", confirme l'entreprise, pour une démonstration
de l'utilité de la machine. |
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Zinfos974.com
- Mardi 5 Août 2014 - 19:12 - JD - Quand la "crise requin"
à la Réunion devient une "crise identitaire"...
Nombreux sont les internautes qui n'ont pas pu rester insensibles
à la publication, ce jour, d'un article sur la problématique
requin à la Réunion sur le site internet d'information
Slate.fr.
Dans un article intitulé "Comment la crise requin à
la Réunion s'est transformée en une crise identitaire"
(voir ici), le site d'actualité dresse un portrait pour le
moins caricatural de la Réunion opposant les "blancs"
d'un côté et les "Réunionnais" de l'autre,
autour de la pratique du surf, tout en usant d'un raccourci réducteur
sur l'histoire de notre île, multiculturelle, multiethnique
et fragilisée par la colonisation. De quoi faire bondir sur
les réseaux sociaux.
Dans l'article, deux camps s'opposent, les "zoreys" et les
"créoles". "Les premiers considèrent
les requins comme triplement "coupables" –coupables
de la mort de leurs proches, coupables de les empêcher de surfer
les vagues parfaites de l’ouest de l’île et coupables
de la crise économique qui affecte la Réunion avec la
baisse du tourisme. Les deuxièmes ne se sentent pas concernés
par cette affaire qui fait de l’ombre à leurs propres
problèmes, et notamment les problèmes que rencontrent
les agriculteurs réunionnais", peut-on lire.
Nous n'avons pas eu connaissance d'un sentiment exaspéré
des membres de la filière agricole, en proie, il est vrai,
à une interrogation sur l'avenir de sa filière en 2017,
vis-à-vis des surfeurs qui leur feraient de l'ombre...
Des communiqués sortis de leur contexte
Certes les attaques de requin - la plus récente remonte au
22 juillet dernier - alimentent les "tensions" sur les réseaux
sociaux. "La dernière attaque du 22 juillet 2014 n'a fait
qu'exacerber les tensions racistes et anti surfeurs, et ce, plus particulièrement
sur les réseaux sociaux, où les insultes ont fusé
envers les surfeurs qui bravent l’interdiction de la baignade",
lit-on dans l'article. Il faut raison garder car celles-ci ne sont
le fait que d'une infime frange de la population locale.
De là en faire une généralité et à
transformer cette problématique en "crise identitaire"
! Pour appuyer ses dires, l'auteur de cet article s'appuie sur plusieurs
communiqués repris et "sortis de leur contexte" de
son propre aveu. Tout comme les témoignages qui semblent avoir
été pris ici et là sur les réseaux sociaux,
pas de quoi faire avancer véritablement le débat.
"Depuis les attaques des squales, toutes les préoccupations
de la Réunion convergent vers la crise requin parce que, selon
les Réunionnais installés sur les terres depuis longtemps,
l’Etat ne daigne qu’écouter les revendications
des blancs. La boîte de Pandore de la colonisation semble s’être
rouverte: certains créoles craignent que les "zoreys"
se réapproprient encore une fois la terre en octroyant un droit
supplémentaire – la conquête de l’océan",
explique encore l'auteur.
Un raccourci dangereux
Si la colère affichée des surfeurs face aux décisions
de l’État est légitimement retranscrite, aucune
parole n'a été donnée aux scientifiques ou à
l’État lui-même. Les réunions du CO4R, le
programme CHARC, les solutions proposées pour tenter de protéger
les spots de surf, l'étude sociologique sur l'approche des
Réunionnais face à la mer... Rien de tout cela n'est
évoqué. Bien dommage.
Les raccourcis sont même parfois dangereux. "D’autres,
emportés dans une folie protectionniste, voient d’un
mauvais œil le nombre croissant d'Européens qui s’installent
sur l'île, attirés par le climat agréable, l’exotisme
et l'emploi facile, en profitant de la fuite de cerveaux locaux qui
partent faire leurs études supérieures en métropole,
et qui y restent", peut-on également lire.
Et de conclure que "certains parlent même de "déportation
ethnique" ou de "génocide par substitution"
(…) pour décrire le remplacement des populations locales
par des gens venus d’ailleurs. Dans cette logique, les métropolitains
sont vus comme des intrus qui s’installent sur les côtes
de l’île et qui, en conséquence, font monter le
foncier et le prix des loyers, créant de fait une exclusion
sociale et raciale". |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 06/08/2014
à 12h33 - Baie de Saint-PaulCap Requins : un bouledogue de
3 mètres capturé
Requins
Un requin bouledogue mâle de 3 mètres a été
capturé ce mercredi 6 août 2014, à 4 heures du
matin, sur l’une des drumlines installées en baie de
Saint-Paul dans le cadre du programme Cap Requins. Il s’agit
du sixième bouledogue "prélevé" depuis
le lancement de ce dispositif de pêche et d’effarouchage
en janvier 2014. |
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Clicanoo.re
- publié le 6 août 2014 - 16h58 - La Réunion vue
comme une île aux requins par France 2
voir
Décidément, la crise requins inspire les médias
nationaux. Et la dernière attaque qui a eu lieu à Saint-Leu
a bien évidemment remis le sujet sur le tapis dans les rédactions
en mal de sujet en cette période estivale. Une publicité
dont la Réunion se serait bien passée. D’autant
que les derniers reportages sur le sujet surfent sur les plus gros
clichés qu’un tel sujet peut inspirer.
C’est ainsi qu’après Enquête exclusive qui
qualifiait les plages de la Réunion comme "les plus dangereuses
du monde", c’est au tour d’Envoyé Spécial
sur France 2 (à voir le 7 août à 22 heures 45)
de proposer aux téléspectateurs une plongée au
cœur de l’île aux requins. La présentation
du reportage donne le ton de l’enquête. "Plages de
sable blanc, soleil, hospitalité, la carte postale est idéale
pour passer des vacances de rêve à l’Ile de la
Réunion… mais dans l’eau, une autre histoire est
en train de s’écrire, le danger rôde… L’histoire
de prédateurs aux dents aiguisées qui sèment
la terreur parmi les adeptes des sports nautiques", peut-on lire
sur le site de France. Bref, un sujet qui ne va sûrement pas
inciter les touristes à venir croiser dans notre région.
Toujours sur le même sujet : un article de Slate diffusé
hier a suscité de vives réactions sur la toile. Il est
vrai que le thème, à savoir comment la « crise
requin » à La Réunion s’est transformée
en une crise identitaire, a de quoi faire des vagues. "Suite
à ces attaques à répétition, un conflit
a éclaté entre les « zoreys » (les Français
venus de métropole, soit des Blancs, souvent surfeurs) et les
créoles (dit « locaux »). Les premiers considèrent
les requins comme triplement « coupables » –coupables
de la mort de leurs proches, coupables de les empêcher de surfer
les vagues parfaites de l’ouest de l’île et coupables
de la crise économique qui affecte la Réunion avec la
baisse du tourisme. Les deuxièmes ne se sentent pas concernés
par cette affaire qui fait de l’ombre à leurs propres
problèmes, et notamment les problèmes que rencontrent
les agriculteurs réunionnais", peut-on lire.
Et pour étoffer ces propos, le journaliste met en avant des
citations souvent sorties de leur contexte. Comme ce communiqué
du collectif Océan prévention Réunion (OPR) qui
explique que "les activités nautiques balnéaires
sont de culture blanche. Elles ont été introduites avec
l’arrivée de nombreux Français dans le cadre de
la départementalisation de 1946... Ces fonctionnaires avaient
emmené avec eux, dans leurs bagages, toute cette culture nautique
récréative dans le prolongement d’une "civilisation
des loisirs" en devenir... Notre île était ainsi
devenue un des lieux les plus convoités de la planète
pour les activités nautiques. D’autre part, les logiques
distinctives culturelles ont amené notre unique zone balnéaire
à être habitée principalement par des blancs."
Un traitement que certains internautes n’ont guère apprécié.
"C’est assez affligeant pour quelqu’un qui se dit
journaliste d’écrire ce genre d’article. Réduire
l’identité réunionnaise à un simple conflit
entre "les locaux" et les surfeurs "zoreys", c’est
vraiment mal connaitre la culture réunionnaise. Une culture
qui est ouverte a la différence et au dialogue". |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 07/08/2014
à 12h08 - Étude "Valorequin" - Un requin tigre
de plus de 3 mètres pêché au large de l’Ermitage
Requins
Ce mercredi 6 août 2014, un requin tigre mâle
de 3,16 mètres a été capturé au large
de l’Ermitage, dans le cadre de l’étude "Valorequin"
(nouveau nom de l’étude ciguatera). Un peu plus tôt
le même jour, un requin bouledogue de 3 mètres avait
été pêché en baie de Saint-Paul sur une
des drumlines installées dans le cadre du programme Cap Requins. |
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Clicanoo.re
- publié le 13 août 2014 - 02h30 - Le comité
des pêches riposte
Baleines
Une baleine harponnée par une bouée rouge. L’image
a fait le tour des médias et a suscité des réactions
chez les écologistes. Certains d’entre eux ont pointé
le fait que la bouée traînée par le cétacé
provenait des drumlines en test installées en baie de Saint-Paul.
Certaines ONG ont même conclu à la dangerosité
de ces engins mis en place pour contrer le risque requin dans le
cadre du projet Cap requins.
Le comité des pêches, porteur du programme, a tenu
à réagir face aux critiques par la voix de son président.
Jean-René Enilorac confirme : "Aucun matériel
de Cap requins n’a été perdu depuis son lancement".
Par ailleurs, il dit regretter "la manipulation de l’information
à laquelle se livrent les représentants de ces associations
écologiques pour témoigner de leur opposition à
ce programme". Il poursuit : "Sans qu’ils ne proposent
par ailleurs de solutions alternatives concrètes à
la réduction du risque requin à La Réunion".
Le président du CRPMEM rappelle : "Le dispositif de
sécurisation des activités nautiques en cours d’expérimentation
redouble de vigilance sur les prises accessoires au travers d’un
protocole de suivi scientifiquement et d’une innovation technologique
d’alerte en temps réel des captures".
Clicanoo.re
- publié le 12 août 2014 - 10h09 - Une baleine avec
une bouée : le Comité des pêches parle de manipulation
Le président du Comité régional des
pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) de
La Réunion, Jean René Enilorac, réagit aux
accusations portées la semaine dernière par un groupe
d’associations écologiques sur la dangerosité
des drumlines pour les baleines, dont un des spécimens a
été aperçu trainantune bouée au large
de Saint Gilles. Au delà de confirmer qu’aucun matériel
de Cap Requins n’a été perdu depuis son lancement,
Jean René Enilorac regrette "la manipulation de l’information
à laquelle se livrent les représentants de ces associations
pour témoigner leur opposition à ce programme, sans
qu’ils ne proposent par ailleurs de solutions alternatives
concrètes à la réduction du risque requins
à La Réunion."
Le président du CRPMEM rappelle, "s’il le fallait
encore, que le dispositif de sécurisation des activités
nautiques en cours d’expérimentation redouble de vigilance
sur les prises accessoires au travers un protocole suivi scientifiquement
et une innovation technologique d’alerte en temps réel
des captures. "
Ne souhaitant pas nourrir davantage la polémique, Jean René
Enilorac "préfère ne retenir que l’union
qui se dégage autour du projet Cap Requins, dont les premiers
résultats encourageants tendent à laisser entrevoir
prochainement une sortie de crise à La Réunion, où
le ballet des baleines le long du littoral va continuer à
émerveiller les yeux des petits et grands."

Zinfos974.com
- Dimanche 10 Août 2014 - 16:04 - SH - Baleine accrochée:
Une drumline trouvée devant Saint-Gilles
Une drumline a été trouvée le 6 août
devant Saint-Gilles. Il pourrait s'agir de celle qu'une baleine
traînait derrière elle depuis quelques jours le long
de nos côtes:
Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 10/08/2014
à 08h08 - Associations de défense de l’environnement
- Une géante des mers victime d’une drum line - "À
La Réunion on tue des baleines en voulant tuer des requins"
Une
baleine a été accrochée par une drum line et
depuis plusieurs jours maintenant elle évolue près
des côtes de La Réunion en s’épuisant
à trainer derrière elle cet engin de pêche à
priori destiné à capturer les requins. "Le monde
entier retiendra qu’à La Réunion on tue des
baleines en voulant tuer des requins" s’indignent plusieurs
associations de défense de l’environnement. L’ASESB
(association de sauvegarde de l’Etang Salé les Bains),
l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages),
la Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin intégration,
Sauvegarde des requins, Sea Shepherd, Tendua, et Vague ont publié
ce samedi 2 août 2014 un communiqué condamnant le maintient
du dispositif des drum lines malgré que l’on soit en
période de migration des baleines.
"Ces derniers jours une baleine s’épuisait devant
les plages réunionnaises à trainer un engin de pêche
de type drum line ou palangre , d’origine inconnue .
Cette baleine est condamnée à une lente agonie si
cette situation dure, ne serait ce que quelques jours", écrivent
les associations. L’effort de trainer cet engin augmente sa
consommation énergétique et l’épuisement
de ses réserves énergétiques la condamne à
mourir de faim et de fatigue sur le chemin de l’Antarctique,
même si elle parvient à terme à se libérer,
dit encore le collectif. "En effet, les baleines ne se nourrissent
pas dans nos eaux tropicales où elles viennent uniquement
se reproduire et donner naissance ; elles doivent pour cela retourner
en Antarctique, à des milliers de kilomètres de La
Réunion au terme d’un voyage harassant qui consomme
toute leurs réserves" note le communiqué.
Une drum line (ligne à requins) très semblable à
celle que tirait la baleine vient d’être retrouvée
à proximité. Son propriétaire ne s’est
bien entendu pas fait connaître, relèvent les associations
de défense de l’environnement. "Que cette drum
line soit officielle ou d’initiative privée, qu’elle
soit ou non estampillée Cap Requin, qu’elle soit ou
non la drum line concernée, il n’en demeure pas moins
qu’une drum line est un piège mortel pour de nombreuses
espèces, dont les baleines" insiste le collectif.
"En Afrique du Sud , filets et drum lines sont retirés
lorsque la migration des sardines amène baleines et dauphins
prés des côtes. À La Réunion, au contraire,
trente pêcheurs viennent d’être mandatés,
au frais du contribuable, dans le cadre du programme Valo requin
pour installer des drum lines avec l’objectif de "valoriser"
les requins en croquettes pour chiens les porteurs du projets estiment
sans doute que c’est un juste retour des choses dans une ile
qui a déjà été injustement accusée
de pratiquer la pêche du requin avec des chiens" s’indignent
les associations.
"En parallèle, dans le cadre du programme Cap requin
le comité des pêches, toujours au frais du contribuable,
s’apprête à installer des lignes à requins
à proximité des plages, sous le prétexte d’effaroucher
les requins… avec des appâts ! C’est aussi sérieux
que d’imaginer effaroucher des voleurs avec des liasses de
billets de 100 euros et cela met davantage en danger ceux qui feraient
confiance à de telles stupidités. Et tout cela en
pleine saison des baleines" ne décolèrent pas
les associations.
Le collectif écrit ensuite qu’il est important de rappeler
les deux points suivants : l’agence de sécurité
alimentaire n’a pas cautionné l’étude
ciguatera 2 devenue depuis Valo requins" et "les scientifiques
se sont retirés du projet Cap requin ne voulant pas cautionner
les conclusions farfelues de ce programme. "Malgré ces
désaveux, l’Etat a lancée à La Réunion
une pêche intensive au requin, au risque de tuer aussi des
baleines et bon nombre d’autres espèces menacées
comme les tortues, dans le cadre de ces programmes hautement fantaisistes"
s’étonne le collectif.
"Le monde entier retiendra qu’à La Réunion,
on tue des baleines en voulant tuer des requins sous le prétexte
de les "valoriser" en croquettes pour chiens et qu’on
appâte les requins pour les effaroucher ! Il est impossible
de faire pire en termes de destruction de l’image de la Réunion.
Pendant ce temps, une baleine agonise…" termine le communiqué.
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Zinfos974.com
- Mercredi 13 Août 2014 - 11:56 - Etude Valorequin: Un requin
tigre de près de 4 mètres prélevé
Un requin tigre femelle a été prélevé
dans la matinée du mardi 12 août par une palangre de
fond au large des côtes Ouest de l'île.
Il mesurait 3.90 m et a été tué dans le cadre
de l'étude Valorequin, le nom adopté pour l'étude
"ciguatera 2" portant sur l'évaluation de la toxicité
de chair de requin. |
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Zinfos974.com
- Mercredi 13 Août 2014 - 15:34 - Réactions à
Envoyé Spécial sur les requins: Une pétition
en ligne, Thierry Robert demande un droit de réponse
Après
la diffusion du reportage d'Envoyé Spécial sur la
Réunion "L'île aux requins", les réactions
des internautes ont été pour le moins virulentes .
Mais depuis le 9 août dernier, une pétition circule
sur internet pour exiger du diffuseur France 2 des "excuses"
pour l'image véhiculée par le reportage sur la Réunion.
Une pétition à laquelle il faut ajouter, dès
aujourd'hui, un courrier officiel du député-maire
de Saint-Leu, Thierry Robert, réclamant également
un droit de réponse.
Baptisée "Pour que France 2 s'excuse de l'image donnée
de La Réunion dans Envoyé Spécial", cette
pétition recueille près de 1.000 signatures (981 à
l'heure où nous écrivons ces lignes) et est adressée
au PDG de France Télévisions. "Jeudi dernier,
le 7 août, votre chaîne de télévision
France 2 diffusait à 20h45 dans le cadre des Carnets de Voyage
d'Envoyé Spécial, un reportage intitulé "L'île
aux requins" au sujet de la Réunion. Vous y déclarez
que La Réunion est la destination de vacances "la plus
dangereuse au monde" après l'Afrique du Sud. Votre émission
est à plusieurs titres une compilation d'approximations,
d'informations erronées et de clichés d'un autre temps
sur La Réunion !", peut-on lire sur le site mesopinions.com,
où est hébergé la pétition.
David, auteur de cette pétition, explique que la diffusion
du reportage lui est restée en travers de la gorge : "La
Réunion est un département et une région française
à part entière qui offre des tas de merveilles complètement
passées sous silence lors de votre reportage. Elle mérite
d'être traitée de façon impartiale et honnête
comme n'importe quelle autre région, sans être dépeinte
de la sorte".
S'il demande à ce que "la crise requin" ne soit
pas "minimisée" par les médias, c'est belle
et bien la manière qui dérange. "La (crise ndlr)
réduire et la décrire comme elle l'a été
durant toute la durée votre l'émission est un coup
de poignard supplémentaire porté à ses habitants
que l'on monte les uns contre les autres, et au tourisme qui alimente
en grande partie l'économie de l'île", explique-t-il.
Avec cette pétition, les signataires demandent à France
2 de faire des "excuses" sur l'image donnée de
la Réunion. "Votre statut de chaîne publique financée
en grande partie par la redevance de la France entière et
donc de notre département, vous oblige à une honnêteté
intellectuelle qui sera fortement appréciée par les
Réunionnais et leur amis", conclut la pétition.
Quant au député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert,
il réclame un droit de réponse suite à la diffusion
du reportage. Parlant d'un documentaire véhiculant un "raccourci
malheureux, une image erronée et complètement négative"
de la Réunion, Thierry Robert n'a, en outre, pas apprécié
l'intervention d'un biologiste marin pointant du doigt la commune
de Saint-Leu comme étant un mauvais exemple dans le traitement
des eaux usées.
Thierry Robert rappelle que la commune a investi 16 millions d'euros
dans le retraitement des eaux et qu'il n'a pu répondre "aux
accusations" car non contacté par les journalistes en
charge du reportage.
Ci-dessous, la demande de droit de réponse faite à
France 2.
droit_de_reponse___pdt_france_tv.pdf
Droit de re´ponse - Pdt France TV.pdf (292.67 Ko
Clicanoo.re
- publié le 13 août 2014 - 10h55 - La crise requin
vue par France 2 : une pétition pour demander des excuses
La
Réunion fait souvent la "une" des médias
nationaux. Malheureusement plus pour ses travers que ses superbes
paysages. Ce fut la crise du Chik il y a quelques années,
plus médiatisée que celle qui sévit actuellement
aux Antilles.
Actuellement c’est la crise requin et ses reportages à
la "sensationnelle" qui défrayent les chroniques.
Le dernier en date ? Le reportage d’Envoyé Spécial
diffusé par France 2. Notre sulfureux député-maire
de Saint-Leu, Thierry Robert a demandé un droit de réponse.
Notre ex-speakerine nationale (d’Antenne 2 à l’époque),
Gilette Aho, s’est exprimé sur le sujet dans le Le
Huffington Post. "Même pas peur", écrit-elle
dans la rubrique "Blog à la Une".
Une pétition en ligne demande des excuses et "rétablir
l’équilibre sur les atouts que présente aussi
et incontestablement La Réunion." Car "Vous y déclarez
que La Réunion est la destination de vacances "la plus
dangereuse au monde" après l’Afrique du Sud. Votre
émission est à plusieurs titres une compilation d’approximations,
d’informations erronées et de clichés d’un
autre temps sur La Réunion !" peut on lire.
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Clicanoo.re
- publié le 15 août 2014 - 05h49 - Requins à la
Réunion : enquête sur des tueurs en série sur
Arte
La première victime de la "série noire"
a été Eric Dargent. En février 2011, assis sur
sa planche de surf à la Réunion, il a "senti quelque
chose qui s’accrochait" à sa jambe. "Je me
suis penché (...) et j’ai vu le requin en appui sur le
fond, positionné à la verticale". Victimes, pêcheurs,
scientifiques, plongeurs... Un à un, le journaliste Laurent
Bouvier a récolté témoignages et expertises pour
tenter de démêler l’énigme de la soudaine
augmentation d’attaques de requins à la Réunion
il y a plus de trois ans (13 dont 5 mortelles). Une enquête
quasi policière qui sert de trame au documentaire de Rémy
Tezier diffusé le 19 août sur Arte à 20H50. Le
coupable est le requin-bouledogue, aux "dents triangulaires finement
crénelées" sur la mâchoire supérieure
"qui laissent une ligne de section continue" quand celles
du bas laissent "une ligne en arc de cercle espacée de
perforations et lacérations". Un animal à la "couleur
gris bleuté luisant" et aux "petits yeux", raconte
un rescapé dont l’embarcation a été croquée
par un squale. Mais quel est le mobile ? Pourquoi ces attaques répétées
lors de l’hiver austral, dont la dernière date du 22
juillet dernier quand un surfeur a été attaqué
au large de la plage de Saint-Leu ? Le journaliste creuse les différentes
pistes.
les scientifiques font avancer l’enquête à grands
pas
Il se penche, avant de l’exclure, sur celle de la ferme aquacole
de la baie de Saint Paul qui attirerait les requins, ou celle de la
"Réserve naturelle marine" accusée de servir
de garde-manger pour les squales. Il s’intéresse en revanche
de près à l’arrêt de la pêche professionnelle
au requin depuis 15 ans, et surtout au port de Saint Paul construit
il y a 25 ans où carcasses de poissons et déchets en
tous genres sont jetés à l’eau, ainsi qu’à
l’urbanisation croissante qui fait ruisseler l’eau douce
dans la baie pour le plus grand bonheur des requins-bouledogue. Mais
ce sont les scientifiques, mobilisés après les premières
attaques pour expliquer le phénomène, qui font avancer
l’enquête à grands pas. En fixant des balises dans
le ventre de plusieurs requins, repérables ainsi par 44 émetteurs
installés sur 50 km de côte, ils sont intrigués
par la présence de deux femelles, Estelle et Fanny, à
proximité de plusieurs scènes de crime... Petit à
petit, si le film n’apporte pas de réponse définitive
- les scientifiques continuent d’accumuler données et
hypothèses-, il exclut les "boucs émissaires"
désignés trop rapidement par une population paniquée
et en colère, et amène hommes et squales sur le banc
des accusés. D’un côté, des requins qui
s’approchent des côtes réunionnaises en période
de reproduction, y sont donc plus agressifs, de l’autre, des
hommes qui ont déséquilibré l’écosystème,
rompant l’équilibre d’une fragile cohabition. |
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Zinfos974.com
- Vendredi 15 Août 2014 - 11:19 - LG - Un requin observé
en train d'agoniser au large de cap Homard
Info Zinfos974 : Observation inédite ce mardi pour
un groupe de plongeurs au large de Saint-Paul. Après avoir
dérivé des Aigrettes vers Boucan, des plongeurs ont
croisé la route d'un requin bouledogue, immobile voire agonisant
au fond de l'eau.
La vision, qui a pu être filmée, s'est faite à
hauteur de Cap Homard. "Il avait un hameçon dans la gueule
auquel tenait un câble d'environ 5 mètres", raconte
ce gérant de club de plongée du port de Saint-Gilles,
qui a lâché un groupe de passionnés ce mardi 12
août dans la matinée pour une session sur le site du
cercle des Aigrettes.
A leur retour, la palanquée croise la route d'un bateau de
la réserve marine. Le premier signalement est donné.
C'est ensuite un membre du bureau de la FFESSM Réunion (Fédération
française d'études et de sports sous-marins) qui est
prévenu. Le CROSS Réunion (centre régional opérationnel
de surveillance et de sauvetage) sera alerté dans la foulée.
Selon les plongeurs, le requin, qui "ne présentait pas
les traits d'un requin tigre", mesurait environ 2,50 mètres.
Selon toute vraisemblance, il avait dû "batailler pendant
longtemps" après avoir mordu à un hameçon.
Immobile au fond de l'eau, "ses branchies bougeaient encore un
peu", décrit le moniteur de plongée. "Le requin
doit bouger pour se ventiler", confirme la fédération
de plongée qui a pu visionner la vidéo.
24 heures après cette rencontre rarissime - "nos plongeurs
n'auraient jamais aperçu ce requin s'ils n'avaient pas été
en dérivante depuis les Aigrettes" - les hommes de la
gendarmerie maritime se rendent sur les lieux indiqués, mais
sans repère de géolocalisation précis. "Nous
avons été appelés après ce signalement
émanant d'un club de plongée mais une fois sur place
nous n'avons rien vu", explique la brigade nautique du Port.
Le requin se trouvait entre 300 à 400 mètres du rivage
et par 25 à 30 mètres de profondeur. Reste à
déterminer par quel type d'engin de pêche il a été
hameçonné. |
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Zinfos974.com
- Samedi 16 Août 2014 - 08:58 - Interrogations autour d'un
nouveau chien hameçonné
Une nouvelle histoire de chien hameçonné.
Ce royal bourbon d'environ 6 mois a été retrouvé
par un agent de sécurité d'un dépôt de
BTP à la Grande chaloupe ce vendredi matin.
L'hameçon, de petite taille, a-t-il été introduit
dans la babine du jeune chien par une main malveillante, pour une
partie de pêche - ce qui semble peu probable au vu de la taille
de l'hameçon - ou bien la chienne a-t-elle pu se planter
elle-même l'hameçon en traînant non loin d'un
site prisé par les pêcheurs à la gaulette, en
face du village de Grande chaloupe ?
Cette dernière hypothèse ne convainc pas l'association
Tara et sa présidente Angeline Teston qui privilégie
l'action humaine. L'association qui a pris en charge l'animal, baptisée
Lucie, hier matin, attend de trouver une nouvelle famille aimante
pour cette rescapée.
Pour la petite histoire, ce sont des pêcheurs présents
sur site hier qui ont procédé à l'enlèvement
de l'engin de pêche de la gueule du chien après avoir
été alertés par le vigile. "Les pêcheurs
qui étaient sur les lieux ont réussi non sans mal
et en limitant les dégâts à le lui enlever.
Ils étaient tous aussi choqués que nous !" témoigne
l'association Tara "pour les coeurs sans chaîne de la
réunion" sur sa page facebook.
Mon
commentaire: Allez, plus c'est gros, plus ça fait vendre
du papier! |
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Zinfos974.com
- Lundi 18 Août 2014 - 16:56 - Etang-Salé : Un pêcheur
signale un requin
Ce dimanche à 10h15 à l'Etang Salé,
un pêcheur en palmes, masque et tuba a signalé aux
MNS la présence d'un requin de type bouledogue dont il avait
observé la présence quelques minutes plus tôt.
A la recherche de zourites, l'homme a pu constater la présence
de l'animal "qui a tourné dans les environs pendant
environ dix minutes" selon le témoignage donné
aux maîtres nageurs.
Le secteur de cette observation est plus proche de la zone de baignade
que de la ravine Mula, comme l'indique le site dédié
Info requin. Le drapeau rouge requin avait alors été
fort logiquement dressé. |
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Zinfos974.com
- Mardi 19 Août 2014 - 00:03 - Les attaques de requins à
la Réunion sur Arte
Après France 2 et son émission emblématique
Envoyé Spécial, c'est la chaîne Arte qui diffuse
ce soir le documentaire "Attaques de requins à La Réunion
: l’enquête", du réalisateur Rémy
Tezier.
"Pourquoi les requins, en particulier les bouledogues incriminés,
s'approchent-ils si près de la côte et dans un périmètre
très localisé, du côté de Saint-Gilles
et de Boucan Canot ? Entre récits douloureux de rescapés
mutilés et ceux des témoins, pêcheurs et surfeurs,
l’enquête accompagne l’équipe scientifique
chargée de comprendre la recrudescence des prédateurs.
Balises acoustiques, marquages risqués des requins en pleine
mer… De fausses pistes en découvertes, entre responsabilité
de l’homme et lois de la nature, vérifier les hypothèses
prend du temps alors que les bouledogues frappent encore. Menée
sur le terrain, une enquête haletante bat en brèche
quelques idées reçues", annonce le speech du
documentaire de de 97 minutes.
Diffusé en avant-première sur Canal+ Réunion
le 29 mai et sur Réunion 1ère le 4 juin, le documentaire
est repris sur Arte ce 19 août en prime time en métropole,
à 22h50 localement. |
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Vendredi
22 Août 2014 - 15:16 - Maëlys Peiteado - Zinfos974.com
- Requins : Une drumline aux Roches-Noires
Le
dispositif Cap Requins 2 est enclenché. Dès la semaine
prochaine, une première smart drumline va être installée
à 350 mètres du bord des Roches Noires, à Saint-Gilles
les Bains. L'opération de déploiement de drumlines
dans la zone corallienne de l'île est le prolongement de la
phase expérimentale du projet débutée en 2013
et va de pair avec la pose de filets anti-requins.
Du lundi matin au jeudi soir, des pêcheurs veilleront à
l'hameçonnage et aux interventions sur les possibles prises
des drumlines installées. Dans un rayon de 50 mètres
autour de la bouée, la zone sera sanctuarisée par
arrêté préfectoral afin "de ne pas perturber
les opérations". La plongée reste possible mais
les plongeurs devront être informés de l'emplacement
des drumlines et de l’affluence probable de requins enregistrée
sur la période.
Équipée d'une station d'écoute permanente,
la drumline est contrôlée fréquemment par le
Comité de pêche. Des patrouilles seront déployées
afin de rappeler aux usagers de la mer les différents arrêtés,
et de faire passer les dernières informations, surtout en
cas de hausse de fréquentation observée par le Comité
régional des pêches maritimes et des élevages
marins de La Réunion (CRPMEM) et le CROSS (Centre Régional
Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage).
Jusqu'ici tout va bien
Ce déploiement "progressif" et "suivi scientifiquement"
a, selon Patrick Flores, adjoint du quartier de Saint-Gilles et
de la Saline-les-Bains "déjà fait ses preuves".
Depuis le 15 janvier 2014, la drumline placée dans la baie
de Saint-Paul aurait déjà permis aux acteurs concernés
par le projet d'avancer sur plusieurs pistes. Comme l'explique Nicolas
Le Bianic, directeur du CROSS Réunion, "l'opération
Cap Requin 1 dans la baie de Saint-Paul n'a reçu aucun avis
négatif". Selon le Comité de pêche, ce
dispositif n'entraînerait "pas plus de détection
autour de la drumline" par rapport "à la population
témoin de 80 requins marqués dans l'opération
SHARK".
Aussi, "très peu de dégâts ont été
enregistrés sur d'autres espèces". 93% des poissons
capturés avec la drumline sont encore vivant dans l'heure
où les pêcheurs interviennent. Parmi tous ceux appâtés,
1/4 sont des espèces ciblées (requin tigre et bouledogue)
le reste, ce sont souvent des carangues, requin marteaux, nourrices
ou des raies guitares qui sont relâchés.
"Il faut agir maintenant"
Un filet anti-requins a déjà été commandé
pour la plage de Boucan-Canot, et son installation ne dépendra
que "de la volonté des communes" souligne la vice-présidente
de la Région Réunion Fabienne Couapel-Sauret. Elle
affirme que le complément proposé par la Ligue de
surf pour sécurisé les zones sur-fréquentées
par les requins sur la côte, les vigies, est une alternative
à ne pas négliger et à mettre en place rapidement.
"Il faut agir maintenant" selon elle et "l'engagement
de l’État est indispensable" car "pour sortir
de la crise requin il faut le faire de manière collective"
tandis que "l'État a l'argent et le pouvoir, mais ne
partage pas".
La Région Réunion exige "plus de transparence"
de la part de celui-ci qu'elle accuse de "rétention
d'information", puisqu'il "faut rassurer les usagers,
prendre en compte la réflexion de tous et mieux respecter
les collectivités". Une source proche de La Ligue de
surf réunionnaise affirme que "si les vigies sont rejetées,
elle mettra la clef sous la porte".
Patrick Flores laisse entendre qu'à l'horizon 2015, les usagers
de la mer pourront "espérer une sécurisation
de la zone", voire même "la reprise des activités"
du point de vue de la Région.
Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 22/08/2014
à 13h56 - Le dispositif de pêche va se déployer
en zone récifaleCap Requins s’installe aux Roches Noires
Cap Requins
Après
7 mois d’une première phase d’expérimentation
positive en baie de Saint-Paul, le programme Cap Requins et ses
"smart drumlines" vont se déployer la semaine prochaine
en zone récifale au large des Roches Noires, avant de s’étendre
également à Boucan Canot, puis éventuellement
à la baie de Saint-Leu. Une nouvelle étape vers la
sécurisation des zones d’activités nautiques.
Le programme Cap Requins, lancé au début
du mois de janvier 2014, va entrer dans une nouvelle phase. Les
7 mois d’expérimentation en baie de Saint-Paul ont
en effet permis de tirer des enseignements suffisamment concluants
pour que les partenaires du projet – le comité régional
des pêches, l’association PRR, la ligue de surf, la
mairie de Saint-Paul, l’Etat et la Région – envisagent
le déploiement des dispositifs de pêche en zone récifale.
Dès la semaine prochaine, des smart drumlines feront donc
leur apparition au large des Roches Noires, à Saint-Gilles-les-Bains,
dans le cadre d’un "déploiement progressif sécurisé
et sous suivi scientifique", a expliqué ce vendredi
22 août 2014 Patrick Florès, adjoint à la mairie
de Saint-Paul.
Contrairement à la baie de Saint-Paul, la plage des Roches
Noires est une zone d’affluence touristique et d’activités
nautiques. C’est pourquoi "des médiateurs de surveillance
et de prévention seront recrutés par l’association
PRR, financés par l’Etat et la commune de Saint-Paul,
afin de sensibiliser les usagers à la présence des
drumlines, prévenir les comportements à risque et
sécuriser la zone d’expérimentation", a
souligné Patrick Florès. D’autre part, ce déploiement
des drumlines sera couplé avec la pose de filets de baignade.
Pour l’élu saint-paulois, "la présence
de smart drumlines près de la zone d’activité
des Roches Noires n’augmentera donc pas le risque de présence
de requins dangereux pour les pratiquants raisonnés et avertis".
C’est que l’expérimentation en baie de Saint-Paul
a permis de répondre à pas mal d’interrogations
concernant ce dispositif, comme l’a expliqué Nicolas
Le Bianic, directeur du CROSS.
"La première question, c’était la capacité
de ce dispositif de pêche à capturer les deux espèces
de requins qui nous intéressent, les requins tigres et les
requins bouledogues. Et on peut dire qu’effectivement il y
a eu plusieurs captures de requins bouledogues et de requins tigres,
donc c’est un dispositif qui marche sur ces espèces",
a-t-il souligné.
"La deuxième question, c’était de savoir
si ces dispositifs permettaient de garantir la survie des espèces
non ciblées. On s’est donné une capacité
opérationnelle à les relâcher, notamment avec
un système d’astreinte qui mobilise des pêcheurs
professionnels. C’est comme ça qu’on arrive à
un chiffre de 93 % de survie. On a eu très peu de dégâts
sur les autres espèces que sur les requins qui nous intéressaient",
a-t-il détaillé.
"La troisième question, c’est celle de l’attractivité
: savoir si les drumlines risquaient d’attirer des requins
plus au large vers la côte. Et ce que l’on peut dire,
c’est qu’il n’y a pas d’effets d’attractivité
avérée à ce stade, même si c’est
une tendance qui doit être confirmée", a poursuivi
Nicolas Le Bianic.
"Enfin, la dernière question c’était de
savoir si les drumlines entraînaient un effet d’effarouchement
des requins, et on a plutôt une tendance intéressante
de ce point de vue là. Mais il faudra certainement encore
quelques semaines, quelques mois, voire même quelques années
d’évaluation en continu pour s’en assurer",
a-t-il conclu.
Bref, pour le directeur du CROSS, "on est aujourd’hui
très optimistes, et les tendances sont très intéressantes".
De son côté, Patrick Florès confirme "qu’il
n’y a pas eu d’avis négatifs sur cette expérimentation"
après de multiples réunions avec le comité
scientifique.
Pour l’instant, seule la zone des Roches Noires sera équipée
de drumlines. Boucan Canot devrait suivre. Quant à Saint-Leu,
la municipalité a fait part de son intérêt pour
expérimenter à son tour le système, mais cela
ne devrait pas se faire avant plusieurs mois. |
|
Le
26/08/2014 - Un mail de Michel BERNARD
Bonjour,
Je
vous adresse en pj (copie ci-dessous), un arrêté préfectoral
réglementant la navigation maritime, le stationnement, le
mouillage, la pratique de la pêche et de la plongée
sous-marine pendant la durée du projet expérimental
"CAPREQUINS" - secteur "Boucan Canot" et "Roches
Noires". Transmis pour affichage et diffusion, - Cordialement
Liberté
• Égalité • Fraternité
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
PREFET DE LA REUNION
Direction de la mer Sud océan indien Arrêté
préfectoral n°426 - du 25 août 2014
réglementant la navigation maritime, le stationnement, le
mouillage, la pratique de la pêche et de la plongée
sous-marine pendant la durée (lu projet expérimental
CapRequins – Boucan Canot et Roches Noires - (commune de Saint-Pan/
de La Réunion)
LE PREFET DE LA REGION ET DU DEPARTEMENT DE LA REUNION
OFFICIER DE LA LEGION D'HONNEUR
CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE
VU les articles 131-13, 1° et R 610-5 du code pénal ;
VU l'article L5242-2 du code des transports ;
VU le code rural et de !a pêche maritime ;
VU l'article 63 du code disciplinaire et pénal de la marine
marchande ;
VU le décret n°2005-1514 du 6 décembre 2005 relatif
à l'organisation outre-mer de l'action de l'État en
mer ; VU le décret 2007-236 du 21 février 2007 portant
création de la réserve naturelle marine de La Réunion
;
VU l'arrêté préfectoral modifié n°
1744 du 15 juillet 2008 portant réglementation générale
de ia circulation des navires, des engins de plage et des sports
nautiques dans les eaux maritimes de La Réunion ;
VU l'arrêté préfectoral n° 2856 du 12 février
2014 portant réglementation temporaire de la baignade et
de certaines activités dans la bande des 300 mètres
à partir du littoral du département de La Réunion
;
VU l'autorisation d'occupation temporaires du domaine public maritime
n° 2014-363 du 11 juillet 2014 relative à la mise en
oeuvre du projet expérimental « CapRequins »
dans les zones de Boucan Canot et Roches Noires – commune
de Saint-Paul ;
CONSIDERANT la nécessité d'organiser et de réglementer
la navigation maritime, le stationnement, le mouillage, la pratique
de la pêche et de la plongée sous-marine sur une partie
du littoral de la commune de Saint-Paul pour assurer la sécurité
pendant la durée du projet dans les zones de Boucan Canot
et de Roches Noires ;
SUR proposition du directeur de la mer Sud océan indien :
ARRETE
ARTICLE 1er
Il est créé deux zones réglementées
– une à Boucan Canot et une aux Roches Noires
- destinées à assurer la sécurité pendant
la durée du projet « CapRequins ».
ARTICLE 2
Une zone réglementée est délimitée sur
un périmètre d'évitement de 50 mètres
autour des bouées installées sur les sites de Boucan
Canot et Roches Noires ayant les caractéristiques suivantes
:
Boucan Canot :
- bouée portant l'inscription suivante : CRPMEM — BC1
Position : 21' 01. 615- Sud - 055' 13. 340' Lst
Roches Noires :
- lère bouée portant l'inscription suivante : CRPMEM
— RN1 Position : 21'03.190' Sud - 055' 13.050' Est
- 2ème bouée portant l'inscription suivante : CRPMEM
— RN2 Position : 21°03.390' Sud - 055'1 2.990' Est
(en système WGS84)
ARTICLE 3 :
Dans les deux zones définies de l'article 2 sont interdits
la navigation, le stationnement et le mouillage de tout navire ou
embarcation, ainsi que la pratique de la pêche et de la plongée
sous-marine.
ARTICLE 4 :
Le présent arrêté est applicable jusqu'au 31
octobre 2015.
ARTICLE 5 :
Les dispositions du présent arrêté ne sont pas
opposables aux navires et engins nautiques en mission de service
public, ainsi qu'aux moyens utilisés par le titulaire de
l'autorisation d'occupation temporaire du domaine public susvisée
ou ses sous-traitants désignés pour intervenir dans
la zone définie à l'article 2 pour les besoins du
projet expérimental CapRequins.
ARTICLE 6:
Un avis aux navigateurs sera diffusé par le CROSS de La Réunion.
ARTICLE 7 :
Les infractions au présent arrêté exposent
leurs auteurs aux poursuites et peines prévues par les articles
131-13 et R 610-5 du code pénal et par l'article L5242-2
du code des transports.
ARTICLE 8 :
Le présent arrêté peut faire l'objet d'un recours
contentieux auprès du Tribunal administratif de Saint Denis
dans un délai de deux mois à compter de sa publication
au recueil des actes administratifs.
ARTICLE 9:
La Sous-préfète de Saint-Paul, le colonel, commandant
le groupement de gendarmerie de la Réunion, le commandant
de zone maritime, le directeur de la mer Sud océan indien
et le directeur du centre régional opérationnel de
surveillance et de sauvetage (CROSS) de la Réunion, sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution
du présent arrêté qui sera publié au
recueil des actes administratifs de la préfecture.
LE PREFET
Pour Ie préfet
le secrétaire général
Xavier BRUNETIERE
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Zinfos974.com
- Lundi 25 Août 2014 - 15:32 - Trois requins observés
à Trois-Bassins ce matin
Communiqué
de la Préfecture après l'observation de trois requins
ce matin à Trois-Bassins.
Les relevés effectués ces derniers jours sur plusieurs
stations d'écoute installées sur le littoral de la
commune de Saint-Paul, ainsi que l'observation de 3 requins sur
la commune de Trois-Bassins signalée ce jour au Centre régional
opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS), confirment
la forte présence actuelle de requins bouledogues sur les
côtes de La Réunion en cette période d'hiver
austral.
Cette situation conduit le préfet de La Réunion à
recommander la plus grande vigilance aux usagers de la mer, et plus
particulièrement aux pratiquants des activités nautiques
les plus exposées au risque requin.
Le préfet de La Réunion rappelle la mesure d'interdiction
temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques
en dehors des lagons, des espaces aménagés et des
zones surveillées définies par arrêté
municipal actuellement en vigueur. Reconduite par arrêté
préfectoral du 12 février 2014, cette mesure est la
seule qui permette, à ce stade, de préserver la sécurité
des usagers de la mer, et de limiter les risques d'accident.
Cette interdiction doit être strictement respectée. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 26/08/2014
à 10h04 - Cap RequinsUn bouledogue de 3 mètres capturé
en baie de Saint-Paul
Requins
Ce lundi 25 août 2014, un requin bouledogue femelle
de 3 mètres a été capturé par l’une
des drumlines installées en baie de Saint-Paul dans le cadre
du programme Cap Requins. Il s’agit du septième bouledogue
" prélevé " depuis l’installation
de ce dispositif de pêche qui doit être déployé
cette semaine en zone récifale, au large des Roches Noires.
Ce lundi, la préfecture a renouvelé son appel à
la vigilance suite à l’observation de trois requins
bouledogues sur le spot de Trois-Bassins. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 27/08/2014
à 10h48 - Cap requinsUn requin observé à Saint-Paul
Requins
Un requin a été observé ce mardi 26 août
2014 sur le Sec de Saint-Paul. Le squale - dont le type n’a
pas été déterminé - a été
repéré par une bateau de la SNSM (Société
nationale de sauvetage en mer) à 9h53. La veille, la préfecture
avait appelé les usagers de la mer à la "plus
grande vigilance", alors qu’un requin bouledogue femelle
de 3 mètres avait été capturé dans le
même secteur. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 28/08/2014
à 15h38 - Réglementation de la baignade et des activités
nautiquesL’arrêté requin reconduit jusqu’au
15 février 2015
"Compte tenu de la forte présence de requins
tigres et bouledogues à proximité des côtes
réunionnaises (...) et nonobstant les avancées des
différents projets de réduction du risque, les conditions
ne sont pas réunies pour permettre une évolution de
la réglementation de la baignade et des activités
nautiques les plus exposées", indique la préfecture
ce jeudi 28 août 2014. En conséquence, le préfet
a décidé de reconduire la réglementation en
vigueur, par la signature d’un nouvel arrêté
préfectoral applicable à compter du 15 septembre 2014
et jusqu’au 15 février 2015. La baignade et les activités
nautiques resteront donc interdites en dehors du lagon et des zones
surveillées pendant encore près de six mois à
La Réunion.
De l’avis de plusieurs acteurs de la gestion du risque
requin, "on commence à voir le bout du tunnel"
et à envisager le retour de certains activités nautiques
dans des zones sécurisées. Mais pour la préfecture,
l’heure est encore à la précaution et il n’est
pas question d’autoriser de nouveau la baignade, le surf ou
le body-board sur l’ensemble du littoral réunionnais.
Au contraire, l’arrêté préfectoral limitant
ces activités au lagon et à certaines zones surveillées
– encore très limitées – a été
reconduit jusqu’au 15 février 2015.
"Compte tenu de la forte présence de requins tigre et
bouledogue à proximité des côtes réunionnaises
(confortée par les observations de terrain, la persistance
des signalements, les relevés de fréquentation du
littoral par les requins marqués et par les prélèvements
réalisés) et nonobstant les avancées des différents
projets de réduction du risque portés de manière
déterminé par l’Etat, les collectivités,
la ligue de surf et le comité des pêches de La Réunion
(évaluation en cours du dispositif des vigies requins, projet
de déploiement de l’expérimentation Cap Requins...),
les conditions ne sont pas réunies pour permettre une évolution
de la réglementation de la baignade et des activités
nautiques les plus exposées", indique ainsi un communiqué
de la préfecture publié ce jeudi.
Le premier arrêté préfectoral du genre avait
été pris le 26 juillet 2013, quelques jours après
l’attaque de la jeune Sarah en baie de Saint-Paul. Il avait
ensuite été prolongé le 1er novembre 2013,
puis le 14 février 2014 et le sera donc encore le 15 septembre
prochain jusqu’au 15 février 2015.
Malgré cette réglementation restrictive, deux attaques
de squales se sont produites depuis l’entrée en vigueur
de cet arrêté : le 26 octobre 2013 à l’Etang-Salé
et le 22 juillet 2014 à Saint-Leu. |
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Zinfos974.com
- Jeudi 28 Août 2014 - 15:44 - L'arrêté requins
reconduit jusqu'à février 2015
Un nouvel arrêté préfectoral a été
signé afin de reconduire la réglementation en vigueur
interdisant certaines activités nautiques sur une partie
du littoral de l'île. Il est applicable du 15 septembre au
15 février 2015. Pour rappel, sont interdites la baignade
et les activités utilisant la forces des vagues (surf, bodyboard,
bodysurf, longboard, paddleboard) dans la bande des 300 mètres
du littoral. Voici le communiqué de la préfecture.
Le 26 juillet 2013, devant la recrudescence des attaques de requins,
le préfet de La Réunion a pris un arrêté
interdisant certaines activités nautiques sur une partie
du littoral de La Réunion. Dans son ordonnance du 13 août
2013, le juge des référés du Conseil d’Etat
a constaté que "à court terme, seules les mesures
d’interdiction de baignade et d’activités nautiques
sont susceptibles de supprimer le risque d’attaques, à
la condition que ces interdictions soient respectées".
Depuis cette date et en dépit de cette réglementation
spécifique, deux nouvelles attaques sont malheureusement
à déplorer : le 26 octobre 2013 à l'Etang-Salé
et le 22 juillet 2014 à Saint-Leu.
Compte tenu de la forte présence de requins tigre et bouledogue
à proximité des côtes réunionnaises (confortée
par les observations de terrain, la persistance des signalements,
les relevés de fréquentation du littoral par les requins
marqués et par les prélèvements réalisés)
et nonobstant les avancées des différents projets
de réduction du risque portés de manière déterminé
par l’Etat, les collectivités, la ligue de surf et
le comité des pêches de La Réunion (évaluation
en cours du dispositif des "vigies requins", projet de
déploiement de l’expérimentation Caprequins),
les conditions ne sont pas réunies pour permettre une évolution
de la réglementation de la baignade et des activités
nautiques les plus exposées.
Le préfet a donc décidé de reconduire la réglementation
en vigueur, par la signature d'un nouvel arrêté préfectoral
applicable à compter du 15 septembre 2014 et jusqu'au 15
février 2015.
Le préfet a adressé ce jour une lettre circulaire
à l'ensemble des maires des communes littorales de La Réunion
pour leur rappeler leurs principales obligations en matière
d'information de la population :
- Assurer la publicité de ce nouvel arrêté préfectoral
(notamment son affichage à proximité de l’ensemble
des plages, spots de surf et de tout accès à la mer
de leur commune).
- S'assurer de la mise en place et du bon état de la signalétique
spécifique au risque d’attaque de requin sur le littoral
de leur commune.
De nouveau, le préfet recommande la plus grande vigilance
aux usagers de la mer et plus particulièrement aux pratiquants
des activités les plus exposées.
Rappel de la réglementation en vigueur
Sont interdites, dans la bande des 300 mètres du littoral
du département de La Réunion, sauf dans le lagon et,
hors lagon, dans les espaces aménagés et les zones
surveillées définies par arrêté municipal,
les activités les plus exposées au risque requin,
à savoir :
• la baignade, y compris lorsqu’elle s’effectue
à l'aide d'un équipement de type palmes, masque et
tuba.
• les activités utilisant la force des vagues (surf,
bodyboard, bodysurf, longboard, paddleboard).
Rappel des dispositifs de prévention et de surveillance
D’une manière générale, la signalisation
traditionnellement utilisée pour la baignade sur les plages
surveillées reste en vigueur :
• drapeau rouge vif = interdiction de se baigner
• un drapeau jaune orange = baignade dangereuse mais surveillée
• un drapeau vert = baignade surveillée et absence
de danger particulier
Ce dispositif est complété, sur certaines plages,
d’une signalétique spécifique relative au risque
requins :
• flamme rouge représentant un squale = présence
d’un requin signalée ou observée
• flamme orange représentant un squale = présence
de requins favorisée par les conditions météorologiques
Rappel des principaux conseils de sécurité
et de prudence
AVANT de se mettre à l’eau
• vérifier la couleur du pavillon hissé et consulter
les panneaux d’informations ;
• recueillir les informations utiles auprès des services
compétents, comprenant les éventuelles mesures d'interdiction
auprès des municipalités ainsi qu'auprès du
Centre régional opérationnel de surveillance et de
sauvetage (CROSS) de La Réunion ;
• se renseigner auprès des maîtres nageurs sauveteurs
du poste de surveillance de la plage sur les dangers éventuels
: courants, conditions météorologiques (forte houle,
orage, intempéries), qualité de l’eau (eaux
troubles, pollution) ;
• Ne jamais se mettre à l’eau dans une zone interdite
ou signalée dangereuse.
UNE FOIS A L'EAU
• ne pas relâcher sa vigilance : le risque "zéro"
n’existe pas, y compris lorsque l'on pratique une activité
nautique dans un espace aménagé et surveillé
• ne pas se baigner en cas de blessure ;
• privilégier la pratique collective des activités
nautiques, sous l’encadrement et la responsabilité
des professionnels de la mer ;
• en cas de pêche sous marine, ne pas conserver ses
prises sur soi : les déposer le plus rapidement possible
sur sa bouée ou dans son bateau. " |
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Zinfos974.com
- Vendredi 29 Août 2014 - 17:00 - SHL - L'arrêté
requins est une bonne chose à court terme, selon les surfers
Suite à l'annonce de la reconduction de l'arrêté
préfectoral interdisant la baignade et les activités
nautiques dans certaines zones de l'île jusqu'en février
2015, les surfers expliquent qu'il y a "du bon et du mauvais"
dans cette prolongation. L'association Protégez nos enfants
et PRR (Prévention risque requins) maintiennent que l'arrêté
préfectoral doit permettre le développement de mesures
de protection concrètes en parallèle et non simplement
"être prolongé pour protéger les autorités".
Préserver la vie humaine doit être la priorité.
Tous sont d'accord sur ce point. Mais les surfers remettent en cause
la reconduction de l'arrêté préfectoral interdisant
la baignade et les activités nautiques dans certaines zones
de l'île jusqu'en février 2015, "si elle est trop
longue".
Renault Daron, président de l'association Protégez
nos enfants, se dit "pour l'arrêté préfectoral
mais à court terme". Selon lui, le risque phénoménal
d'attaques justifie une interdiction de baignade et d'activités
nautiques mais seulement sur une durée de quelques mois.
"A long terme, comme c'est le cas aujourd'hui, l'arrêté
a deux effets pervers", explique-t-il. Selon lui, les requins
bouledogue se rapprocheraient dangereusement des côtes à
cause du manque d'activité dans l'eau. Une deuxième
conséquence serait le refus des assurances de couvrir les
attaques lorsqu'un arrêté est en place. "Le problème
est que bon nombre de surfers, même s'ils sont pères
de famille, ne peuvent pas s'en empêcher : c'est la passion
du surf".
Renault Daron déplore aussi le manque de solutions proposées
au long de cette période d'arrêté préfectoral.
"Sans autre mesure de fond, l'arrêté n'est pas
utile. Juridiquement, ces mesures doivent limiter les troubles à
l'ordre public de manière provisoire pendant que des solutions
sont trouvées."
"Cette démarche est une façon de protéger
les autorités et le préfet", affirme le président
de l'association, "ce n'est qu'une décision du Conseil
d'état qui force la mise en place de l'arrêté.
La preuve, ajoute-t-il, personne dans l'eau n'est verbalisé".
Il salue le travail de ses "camarades du PRR" pour leurs
drumlines, qui sont une première mesure concrète après
"des années d'inaction".
Les plongeurs se méfient des drumlines
Le président de PRR (Prévention risque requins), Loris
Gasbarre, est d'accord. "Il y a du bon et du mauvais",
confirme-t-il. "Il est préférable de prolonger
l'arrêté si les autres mesures ne sont pas encore en
place. Il vaut mieux ça que rien de tout". Mais un arrêté
qui "ne dure pas trop longtemps" car en tant que citoyen,
il commence à "ressentir le fait d'être privé
de la mer".
Selon lui, l'arrêté pourrait prendre fin seulement
lorsque les mesures seront lancées. "Ce qui n'est pas
prêt d'arriver avec les plongeurs qui freinent le lancement
du projet Cap Requins, par exemple".
En effet, les plongeurs professionnels se sont opposés au
dispositif : les drumlines et appâts attireraient les requins
sur leurs sites de plongée touristique. "C'est facile
pour eux, c'est la seule activité nautique qui peut être
pratiquée", s'indigne-t-il.
Mais Philippe Doki-Thonon, propriétaire du club de plongée
O'Sea Bleu à Saint-Gilles, ne veut pas "commencer à
opposer les activités. Nous avons donné un simple
avis sur ce projet et avons demandé à ce que les drumlines
ne soient pas positionnées trop prêt de nos zones de
plongées, assure-t-il, mais nous ne pouvons certainement
pas aller contre des choses qui essaye de résoudre un problème
qui concerne toute la population".
Apaiser les tensions, trouver des solutions et retrouver la mer,
l'arrêté préfectoral ne doit pas être
éternel, affirment les surfers, comme les plongeurs. |
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Zinfos974.com
- Vendredi 29 Août 2014 - 17:34 - SH - La baignade n'est pas
interdite partout, rappelle l'IRT
Alors
que tous digèrent la prolongation de l'arrêté
préfectoral interdisant la baignade et les activités
nautiques dans certaines zones jusqu'en février 2015, Patrick
Serveaux, président de l'IRT Réunion, rappelle que
la baignade "n'est pas interdite partout" mais autorisée
dans les zones surveillées.
Il dénonce "la communication raccourcie et déformée
et l'information incomplète" des médias nationaux
qui annoncent que l'on ne peut pas se baigner à La Réunion.
"Il faut communiquer positivement, insiste-t-il, sur les zones
où la baignade est autorisée et la plongée".
Il affirme que "la protection est une bonne chose, on peut
profiter de l'eau à La Réunion malgré l'arrêté
et des mesures seront mises en place dans un avenir proche".
Des mesures qui nécessitent les moyens financiers de l’État,
le rappelle-t-il, "sans plus attendre".
"Rester positif" est donc le principe de la communication
sur le tourisme à La Réunion, ce qui "maintiendra
aussi l'activité de la plongée qui n'est pas concernée
par cet arrêté", précise Philippe Doki-Thonon,
propriétaire du club de plongée O'Sea Bleu à
Saint-Gilles. Il est d'accord avec Patrick Serveaux: "Une certaine
image doit être donnée et la communication doit être
réaliste. Tout n'est pas interdit. Il faut que le surf revienne
et La Réunion aura l'image qu'elle mérite". |
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Zinfos.974
- Mardi 2 Septembre 2014 - 11:51 - Maëlys Peiteado - Retard
pour la drumline des Roches-Noires
Le déploiement de drumlines dans le cadre du dispositif
Cap Requins 2, devait débuter la semaine dernière.
Une première drumline devait être installée
aux Roches-Noires. Or, ce mardi, toujours rien en vue.
Pour rappel, la mise en place d'une drumline va de pair avec celle
d'un filet anti-requin. La mairie de Saint-Paul explique que jusqu'à
vendredi dernier "les conditions n'étaient pas favorables
à la pose de filets, à cause de la houle".
"C'est quand-même 200 mètres de filet qu'il faut
installer" souligne-t-elle. Avant cela, "il faut que le
dispositif d'accroche soit remis en état".
Ainsi, "les travaux sont en cours, la chaîne de fond
doit être sortie du sable et ça prend du temps"
insiste le service de sécurité civile de la municipalité.
Une fois la base d'accroche remise en état et les filets
installés, le dispositif Cap Requins 2 doit aussitôt
démarrer. |
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Source
: www.ipreunion.com - Publié le 10/09/2014 à 09h50
- Étude Valorequin - Trois nouveaux requins tigres capturés
Requins
Ces lundi 8 et mardi 9 septembre 2014, trois requins tigres
ont été pêchés dans le cadre de l’étude
Valorequin. Un premier mâle de 2,50 mètres a été
capturé lundi vers 21h30 en baie de Saint-Paul. Dans la nuit,
aux alentours de 4 heures du matin, c’est ensuite un autre
mâle de 3 mètres qui a été pêché,
toujours en baie de Saint-Paul. Enfin, une femelle de 3 mètres
a été "prélevée" mardi à
14h30 en face de Saint-Gilles-les-Bains. La dernière capture
de squale remontait au 25 août dernier. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 10/09/2014
à 16h52 - Risque squales - Un collectif demande l’arrêt
immédiat des programmes Cap Requin et Valo Requins
Le collectif des associations ASESB, ASPAS Fondation Brigitte Bardot,
Longitude 181, Requin Intégration, Sauvegarde des requins,
Sea Shepherd, Tendua, Vague, vient d’adresser au préfet
Dominique Sorain une lettre concernant les dégâts liés
à l’utilisation de filets de pêche type drum
line palangre. Nous publions ci-après le courrier de ce collectif
"Ces derniers jours une baleine s’épuisait devant
les plages réunionnaises à trainer un engin de pêche
de type drum line (ligne à requins) ou palangre, d’origine
inconnue. Cette baleine est condamnée à une lente
agonie si cette situation dure ne serait-ce que quelques jours.L’effort
de trainer cet engin augmente sa consommation énergétique
et l’épuisement de ses réserves énergétiques
la condamne à mourir de faim et de fatigue sur le chemin
de l’Antarctique, même si elle parvient à terme
à se libérer.
En effet, les baleines ne se nourrissent pas dans nos eaux tropicales
où elles viennent uniquement se reproduire et donner naissance
; elles doivent pour cela retourner en Antarctique, à des
milliers de Kms de la Réunion au terme d’un voyage
harassant. Une drum line très semblable à celle que
tirait la baleine vient d’être retrouvée à
proximité. Son propriétaire ne s’est bien entendu
pas fait connaître. Que cette drum line soit officielle ou
d’initiative privée, qu’elle soit ou non estampillée
Cap Requin, qu’elle soit ou non la drum line concernée,
il n’en demeure pas moins qu’une drum line est un piège
mortel pour de nombreuses espèces, dont les baleines.
En Afrique du Sud, filets et drum lines sont retirés lorsque
la migration des sardines amène baleines et dauphins près
des côtes. A La Réunion, trente pêcheurs viennent
d’être mandatés, au frais du contribuable, dans
le cadre du programme Valo Requin pour installer des drum lines
avec l’objectif de "valoriser" les requins en croquettes
pour chiens On estime sans doute que c’est un juste retour
des choses dans une ile qui a déjà été
injustement accusée de pratiquer la pêche du requin
avec des chiens.
En parallèle, dans le cadre du programme Cap Requin le comité
des pêches, toujours au frais du contribuable, s’apprête
à installer des lignes à requins à proximité
des plages, sous le prétexte d’effaroucher les requins…
avec des appâts !
Le collectif demande donc à M. Dominique Sorain, Préfet
de l’Ile de la Réunion, de prendre les mesures nécessaires.
Il est important de rappeler les 2 points suivants :
1- L’agence de sécurité alimentaire n’a
pas cautionné l’étude ciguatera 2 devenue depuis
Valo requins.
2- Les scientifiques se sont retirés du projet Cap requin,
ne pouvant cautionner les conclusions farfelues de ce programme.
Malgré cela l’Etat a lancée à la Réunion
une pêche intensive au requin, au risque de tuer aussi des
baleines, et bon nombre d’autres espèces menacées
comme les tortues, dans le cadre de ces programmes hautement fantaisistes.
Nous permettons respectueusement d’attirer votre attention,
M. Dominique Sorain, sur l’image désastreuse, pour
la Réunion et le rayonnement de la France, de l’instauration
de ces drum lines : il en ressortira qu’à La Réunion,
on tue des baleines en voulant tuer des requins sous le prétexte
de les "valoriser" en croquettes pour chiens ! Il est
impossible de faire plus caricatural et radical en termes de destruction
de l’image de la Réunion dans le monde.
Le collectif lance un appel à la raison d’une République
dont les choix sont fondés sur les acquis de la connaissance
et demande l’arrêt immédiat des programmes Cap
Requin et Valo Requins. ".
Zinfos974.com - Mercredi 10 Septembre 2014 - 15:41 - JD
- Crise requin : Des associations demandent l'arrêt immédiat
des prélèvements
Plusieurs associations (Collectif des associations ASESB,
ASPAS Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin Intégration,
Sauvegarde des requins, Sea Shepherd, Tendua, Vague) ont écrit
au nouveau préfet de La Réunion, Dominique Sorain,
pour demander l'arrêt immédiat des prélèvements
de requins dans le cadre des programmes Cap Requin et Valo Requins.
Pour toutes ces associations, ces programmes ont un impact environnemental
sur la saison des baleines à La Réunion. Une demande
motivée par les dégâts causés par l'utilisation
de filets de pêche de type drumline et palangre au large des
côtes ouest de La Réunion, selon elles.
"Ces derniers jours une baleine s'épuisait devant les
plages réunionnaises à trainer un engin de pêche
de type drumline (ligne à requins) ou palangre, d'origine
inconnue. Cette baleine est condamnée à une lente
agonie si cette situation dure ne serait-ce que quelques jours.
L’effort de traîner cet engin augmente sa consommation
énergétique et l’épuisement de ses réserves
énergétiques la condamne à mourir de faim et
de fatigue sur le chemin de l'Antarctique, même si elle parvient
à terme à se libérer", explique l'association
Longitude 181.
Pour l'association "une drumline est un piège mortel
pour de nombreuses espèces, dont les baleines". Ces
associations prennent exemple sur l'Afrique du Sud qui met en retrait
les systèmes de filets et de drumlines au moment des migrations
de sardines et de la présence plus accrue des dauphines et
baleines près des côtes.
L'association Longitude 181 cible également les deux programmes
Cap Requin et Valorequins, programmes dans lesquels des requins
bouledogue et tigre sont prélevés au large des côtes
Ouest de l'île. "A La Réunion, trente pêcheurs
viennent d'être mandatés, au frais du contribuable,
dans le cadre du programme Valo Requin pour installer des drumlines
avec l'objectif de "valoriser" les requins en croquettes
pour chien. On estime sans doute que c'est un juste retour des choses
dans une île qui a déjà été injustement
accusée de pratiquer la pêche du requin avec des chiens.
En parallèle, dans le cadre du programme Cap Requin le comité
des pêches, toujours au frais du contribuable, s'apprête
à installer des lignes à requins à proximité
des plages, sous le prétexte d'effaroucher les requins…
avec des appâts !", explique l'association Longitude
181.
Dans sa globalité, le collectif d'association demande au
nouveau préfet de La Réunion, Dominique Sorain, de
prendre des "mesures nécessaires" pour mettre un
terme à ses deux programmes. "L'agence de sécurité
alimentaire n'a pas cautionné l'étude ciguatera 2
devenue depuis Valo requins. Les scientifiques se sont retirés
du projet Cap requin, ne pouvant cautionner les conclusions farfelues
de ce programme. Malgré cela l'Etat a lancée à
La Réunion une pêche intensive au requin, au risque
de tuer aussi des baleines, et bon nombre d'autres espèces
menacées comme les tortues, dans le cadre de ces programmes
hautement fantaisistes (…)", précise l'association
avant de conclure : "Nous permettons respectueusement d'attirer
votre attention, M. Dominique Sorain, sur l'image désastreuse,
pour La Réunion et le rayonnement de la France, de l’instauration
de ces drumlines : il en ressortira qu'à La Réunion,
on tue des baleines en voulant tuer des requins sous le prétexte
de les "valoriser" en croquettes pour chiens ! Il est
impossible de faire plus caricatural et radical en termes de destruction
de l'image de La Réunion dans le monde".
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Jeudi
11 Septembre 2014 - 08:39 - Avertis d'une observation de requin,
certains surfeurs se remettent à l'eau -
Ce mercredi 10 septembre à 8h30, un requin a été
aperçu au large de la pointe des Sables, secteur des Brisants
à l’Etang-Salé.
Ce signalement, estimé à environ 500 mètres
du rivage a suffi à faire jouer le principe de précaution
sur l'ensemble des côtes sud-ouest de l'île. En conséquence
de quoi les surfeurs qui étaient présents sur la gauche
de Saint-Leu ont été invités à sortir
de l'eau. Chose faite sous les yeux des gendarmes, avant que la
tentation ne soit trop forte.
Mathieu, chasseur sous-marin, a quant à lui suivi la consigne,
même si à l'entendre le risque n'était pas si
probant. "Un requin aurait été observé
à l'Etang-Salé, on en est même pas sûr",
annonce-t-il, déçu de voir sa partie s'achever mais
néanmoins prudent. Il sortira de l'eau en montant sur un
bateau de plongeur qui passait sur zone.
Le groupe de surfeurs sortira quant à lui à la force
des bras. Une fois sur la plage et les autorités parties,
jusqu'à huit surfeurs au plus fort, vers 12h30, se remettront
à l'eau. Ces derniers ont estimé que les conditions
de pratique étaient toutes réunies hier, et ce malgré
l'alerte.
Rappelons que l'arrêté préfectoral interdisant
la pratique d'activités nautiques en dehors des zones surveillées
a été reconduit en août dernier pour 6 mois. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 11/09/2014
à 13h49 - Un nouveau squale a été capturé
ce jeudi en baie de Saint-PaulUn dixième requin bouledogue
pêché depuis le début de l’année
Requins
Un requin bouledogue mâle de 2,60 mètres et
140 kilos a été capturé vers 2 heures du matin
dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 septembre 2014. Le squale
a été pris par l’une des drumlines installées
en baie de Saint-Paul dans le cadre du programme Cap Requins. Il
s’agit du dixième bouledogue " prélevé
" depuis le début de l’année. Cette semaine,
trois requins tigres avaient déjà été
pêchés pour l’étude Valorequin.
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Zinfos974.com
- Vendredi 12 Septembre 2014 - 10:39 - Un deuxième requin
bouledogue pêché ce 11 septembre
Un requin bouledogue mâle a été pêché
ce 11 septembre en baie de Saint-Paul. Toujours via le dispositif
de drumline installé en face de l'embouchure de l'Etang.
La prise a été effectuée hier, à 6h30.
Le squale mesurait 2,90m pour 220 kg. Il vient compléter
l'étude Valo Requins. Dans la même journée d'hier,
un autre bouledogue avait été pêché.
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Zinfos974.com
- Vendredi 12 Septembre 2014 - 15:25 - A propos des drumlines et
des requins -
Communiqué // Crise requin : droit de réponse aux
agissements du collectif d'associations environnementales des Sentinelles
de la mer.
Droit de réponse suite aux propos du Collectif des associations
ASESB, ASPAS Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin Intégration,
Sauvegarde des requins, Sea Shepherd, Tendua, Vague.
Depuis 3 ans La Réunion essuie une vague d'attaques de squales,
préjudiciable à l'image de l’île. Il est
d’autant plus urgent et vital de sortir de la spirale de désinformation
orchestrée depuis 3 années par ce collectif d’associations
environnementales, qui salit un peu plus chaque jour l'image de
La Réunion, tout en sabotant les possibilités d’échanges,
d’émergence de solutions constructives, et véhiculent
(beaucoup) trop de stigmatisations.
Existe t-il un massacre de requins à La Réunion
?
Non.
Par mesure de précaution suite à un épisode
d'intoxication en 1999 à Madagascar (car La Réunion
importe souvent du poisson depuis la grande île) la commercialisation
de la chair des requins tigres et bouledogues fut interdite. Depuis
14 ans La Réunion laisse les populations de ces deux grands
squales tranquilles. Si aucune étude scientifique n’a
encore été menée pour valider une augmentation
de la population de ces requins, il est cependant possible que cette
interdiction ait permis une reconstitution des populations, en diminuant
le nombre d’animaux pêchés.
Cela semble avoir fonctionné ici : les observations des pêcheurs
ainsi que les attaques et interactions régulières
depuis quelques années mériteraient que l’on
y porte plus d’attentions, et devraient faire l’objet
d’études.
C’est pourquoi, parallèlement aux tests et évaluations
des dispositifs de sécurisation (CAP Requins et Vigies),
l'état à commandé une étude sur la présence
de toxines ciguatériques (la gratte) dans la chair des requins
tigres et bouledogues pour envisager une levée de cet arrêté,
sans pour autant que cela ne soit une pêche intensive ou l’ouverture
d’une nouvelle filière. 30 pécheurs locaux et
professionnels ont été mandatés tout autour
de l’ile afin de pêcher les requins dont l’agence
en charge de l’étude a besoin. Laisser ces pêches
sous contrôle de l’état et « aux frais
du contribuable » est bien le seul moyen d’éviter
les pêches sauvages et non-professionnelles.
Aujourd’hui, le programme Valo Requins vise à trouver
une manière d’utiliser ces requins morts, plutôt
que de les jeter au feu. L’éventualité qu’ils
finissent en croquettes comme se plait à le dire ce collectif
n’est qu’un effet d’annonce de l’ancien
préfet, vieux de plusieurs mois, et ne se base sur RIEN de
concret (ou bien qu’ils nous le prouvent). Lorsque l’on
demande l’arrêt d’un "massacre" par
voix de presse, la moindre des choses est d’avancer des arguments
solides !
Rappelons que ce collectif est l’auteur d’une pétition
récoltant plus de 20.000 signatures a circulé partout
sur le web, disant au monde entier que La Réunion massacrait
ses requins.
L’amalgame a également été (volontairement
?) entretenu autour des drumlines de l’étude CAP Requins,
présentées comme les outils de ce massacre imaginaire.
Les drumlines sont-elles des dispositifs de pêche
intensive ?
Non.
Que l’on soit d’accord ou non avec la finalité
ou les modalités de mise en œuvre des drumlines, mentir
à leur sujet est inutile et nocif. Rien ne justifie, en aucun
cas et sous couvert d’aucune conviction morale, les mensonges
de ce collectif.
Après un long processus de concertation, entre pouvoirs publics,
usagers et spécialistes, des solutions ont commencé
à voir le jour. Préconisées par différents
rapports et études (dont trois menées à La
Réunion en 1997, 2006 et 2012), les drumlines comme dispositif
de capture et d’effarouchement des requins en sont une des
principales, aux cotés des vigies et d’autres dispositifs
innovants. Forts de ces précédentes études
et des exemples étrangers, l'État et différents
acteurs ont mis en place une expérimentation de ces engins
de sécurisation : CAP Requins. Les points faibles de ce dispositif
sont améliorés en continu, dans un cadre contrôlé.
L'étude suit son court sur une petite zone de test située
en baie de Saint-Paul. Bardées de récepteurs, se sont
4 "Smart" drumlines qui ont été installées.
Le but : comprendre comment les squales vont se comporter en présence
de ces engins. La première partie s’achève et
l'étude va pouvoir entrer dans sa deuxième phase,
les tests en milieu corallien, avec le suivi du conseil scientifique
de la Réserve Marine.
Ces drumlines sont installées 4 jours par semaines et démontées
tous les week-end, ou lors des très fortes houles... Elles
sont équipées d'alarmes satellitaires pour prévenir
le coordinateur du projet à chaque prise. Leur but est de
limiter au maximum les "prises accessoires", et de relâcher
vivants la majorité des animaux : seuls ceux présentant
un danger potentiel sont ramenés à terre et confiés
aux scientifiques.
À La Réunion, "tue t-on vraiment des
baleines pour tuer des requins" ?
Les associations environnementales appartenant à ce collectif
laissent entendre que les drumlines de Cap Requins où les
dispositifs de pêche déployés par les pécheurs
professionnels mandatés sur demande des pouvoirs publics
pouvaient être responsables de la mésaventure d’une
baleine qui s’était accrochée dans une bouée
de pêche.
Or, le matériel d'un pêcheur possède un numéro
d'identification. C'est la loi. Si un engin de pêche est perdu
par l'un des pêcheurs professionnels de l’île,
il portera immanquablement ce numéro.
Ce n'est pas le cas de la bouée prise en photo et publiée
sur les réseaux sociaux de ces associations. Il est possible
que l'engin retrouvé seul appartienne à un particulier.
Qui plus est, la bouée en question est bien différente
des bouées utilisées par CAP Requins.
Pour rappel, voici une réponse de l’association Globice
postée sur les réseaux sociaux : "à notre
connaissance et suivant les informations que nous avons glané
auprès des pêcheurs, cette bouée n’est
pas une bouée de drumlines mais une bouée utilisée
par les pêcheurs taiwanais qui posent des filets dérivants
au large."
Pourquoi ces associations environnementales mentent-elles
?
Pourquoi créer des pétitions dénonçant
un massacre de requins à l’île de La Réunion,
la faisant passer pour une île barbare, alors que seuls quelques
spécimens ont été pêchés en 3
ans ? Pourquoi créer le buzz et un amalgame entre cette malheureuse
baleine et les programmes de sécurisation en cours de tests
? Pourquoi bloquer les projets proposés par les gens de terrain
sans jamais proposer de solutions alternatives concrètes
? Pourquoi diviser la population réunionnaise en stigmatisant
les pêcheurs, les surfeurs, les chasseurs sous-marins, et
même les plongeurs ?
À trop perdurer cette crise est entrain de détruire
l'image de l'ile et son rapport à la mer sur le long-terme
et en profondeur. L’île a suffisamment été
stigmatisée, sans que ce collectif n’ait la moindre
preuve recevable de ce qu’il avance. Il est indispensable
pour éviter les conflits, la berne économique balnéaire
et les drames, que cette situation aussi délicate qu’importante
demande soit gérée rapidement. Mais en 3 ans ce collectif
ne s’est construit qu’au travers d’oppositions,
conflits, désinformations, pétitions, attaques en
justices, détournement d’informations et buzz médiatiques,
contre les acteurs des mesures mises en place. Accusé de
n’être qu’une mafia de têtes blondes, décrits
comme des "locaux imbéciles", les acteurs de ces
mesures ont simplement essayé de travailler pour éviter
le pire avec les moyens existants. Ils ne disent pas que tous les
moyens sont bons : simplement que des mesures existent et qu’elles
doivent être testées.
Si l’on retrouve parfois des engins privés de pêche
aux requins perdus, c'est aussi car depuis 3 ans peu de choses ont
avancé, et que des gens se mettent à pêcher
puisque les pouvoirs public se font attaquer dès qu'ils le
tente... Cette situation est aussi le fruit de l’immobilisme
que ce collectif d’associations environnementales entretient.
Que ce collectif déploie son énergie sur de
vrais problèmes !!
Les pêches industrielles, légales ou non, au large
des côtes réunionnaises sont légions et nous
nous étonnons qu'elles ne soient pas dénoncées
et traitées par ces associations, qui pour certaines récoltent
énormément de dons grâce à leurs buzz
médiatiques. La première cause de mortalité
des cétacés par les activités humaines est
le trafic maritime. La Réunion et l’île Maurice
sont des ports générant un important trafic à
travers l'Océan Indien. Entre pêche au large et transports
commerciaux, sans parler de tous les filets dérivant et autres
engins fantômes perdus ou oubliés par ces flottilles,
les mammifères marins courent de biens plus grands dangers
que de s'accrocher une bouée de moins de 40 cm de diamètre,
et les populations de requins de l’océan Indien sont
tout simplement à l’agonie, dans l’indifférence
générale, tous les regards étant braqués
sur le Pacifique.
La machine à laver achetée la semaine dernière,
en arrivant ici à peut-être tué un cachalot
durant son trajet, tout comme la voiture de ce monsieur "porte
parole" qui accuse. Pourtant il n'en parlera pas et choisira
de dénoncer cette petite bouée et de jeter l’opprobre
sur les pêcheurs côtiers de l’île ou sur
ses surfeurs.
Pas sur que cela ne sauve ne serait-ce qu’un seul requin.
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Clicanoo.re
- publié le 13 septembre 2014 - 06h10 - Douze requins pêchés
en une semaine
Neuf requins- tigres et trois requins bouledogue ont été
capturés cette semaine entre Saint-Paul et l'Etang-Salé.
Ce qui porte à 36 le nombre de spécimens pêchés
depuis le lancement des programmes Cap requins et Valo requins.
De quoi raviver la bataille de com' entre pro et anti prélèvements.
MER
Sérieux coup d’accélérateur
pour les programmes d’étude et de prélèvement
des squales. En sept jours, pas moins de douze requins ont été
pêchés entre Saint-Paul, Saint-Gilles et l'Etang Salé.
Précisément, neuf requins-tigres trois requins bouledogue,
dont un sur les drumlines du dispositif Cap requins en baie de Saint-Paul.
"Les conditions de mer étaient bonnes, les pêcheurs
ont pu travailler sur la durée", indique-t-on au comité
régional des pêches. Cette série de prises porte
à 36 le nombre total des squales pêchés cette
année. Reste donc 31 requins bouledogue et 23 requins-tigres
à prélever pour atteindre l'objectif de 90 captures
fixé par la préfecture dans le cadre du programme
Valorequins (ex-ciguatera), dont les résultats conditionnent
la relance de la commercialisation de la chair de requin.
"parler de massacre est un mensonge"
L'extension prochaine du programme Cap requins dans les
zones de récif pourrait maintenir cette cadence à
la hausse. Annoncé depuis un mois, le déploiement
des drumlines aux Roches-Noires pourrait avoir lieu la semaine prochaine,
dès que les filets de baignade endommagés par la houle
seront réinstallés. Le comité des pêches
attend le feu vert de la mairie de Saint-Paul.
C’est dans ce contexte, et suite à la prise de fonction
du nouveau préfet, que les associations d’usagers reprennent
leur lobbying respectif sur fond de polémique.
Mercredi, le collectif d’associations dites environnementales
(*) s’est fendu d’un communiqué pour demander
"l’arrêt immédiat" des programmes de
pêche, en justifiant que ni les scientifiques ni l’agence
de sécurité alimentaire ne cautionnaient leur intérêt,
et en pointant de prétendus dommages collatéraux des
drumlines sur les baleines. Extrait de leur missive adressée
au préfet : « Nous attirons votre attention sur l’image
désastreuse, pour la Réunion et le rayonnement de
la France, de l'instauration de ces drumlines : on tue des baleines
en voulant tuer des requins sous le prétexte de les «
valoriser » en croquettes pour chiens !".
La réponse des opposants n’a pas tardé. Hier,
dans un long communiqué en forme de "droit de réponse",
le collectif des sentinelles de la mer attaque la crédibilité
de ses détracteurs et conteste la communication autour «
du massacre de requins ».
Morceaux choisis : « Parler de massacre à propos de
Cap requins relève du mensonge. Les drumlines ne sont pas
des dispositifs de pêche intensive. Laisser ces pêches
sous contrôle de l'État (…) est bien le seul
moyen d'éviter les pêches sauvages et non-professionnelles.
(...) Quant au programme Valo requins, il vise à trouver
une manière d'utiliser ces requins morts, plutôt que
de les jeter au feu ».
Si le nouveau préfet Dominique Sorain ignorait à quel
point le sujet reste sensible, le voilà bien au parfum.
(*)
ASESB, ASPAS Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin Intégration,
Sauvegarde des requins, Sea Shepherd, Tendua, Vague. V.B.
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Zinfos974.com
- Mercredi 17 Septembre 2014 - 13:54 - Ciguatera : La consommation
de chair de requin reste interdite
L'Agence
nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation,
de l'environnement et du travail (ANSES) vient de rendre public
son avis concernant le risque lié à la consommation
des requins tigre et bouledogue à La Réunion. Même
si aucune analyse à ce jour n'a mis en évidence la
présence de ciguatoxines dans la chair des requins, l'ANSES
considère qu'il n'est pas possible d'écarter ce risque.
En conséquence la consommation de chair de requin reste interdite.
Saisie à la demande du préfet de La Réunion
sur la possibilité de rouvrir à la consommation humaine
certaines espèces de poissons, l'Agence nationale de sécurité
sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES)
vient de rendre public son avis concernant le risque lié
à la consommation des requins tigre et bouledogue à
La Réunion.
L'ANSES rappelle qu'aucune des analyses réalisées
à ce jour dans le cadre du programme de recherche conduit
à La Réunion n'a mis en évidence la présence
de ciguatoxines dans la chair des requins prélevés
au-delà de la limite de détection.
Cependant, l’agence souligne parallèlement que le foyer
d'intoxication relevé à Madagascar en novembre 2013
est liée à la consommation d'un requin bouledogue
dont l'analyse de la chair a révélé la présence
de toxines de type ciguatoxines.
Elle relève aussi que les études en cours dans le
cadre du programme CHARC ne permettent pas d’exclure que,
par des déplacements sur longues distances, notamment jusqu’à
Madagascar, les requins tigre et bouledogue puissent ingérer
ces toxines, qui sont la cause d’intoxications alimentaires
associées à la consommation de chair de requin.
Aussi, à ce stade des connaissances, l’ANSES considère
qu'il n'est pas possible d’écarter le risque que les
requins tigre et bouledogue pêchés à La Réunion
puissent être contaminés par des ciguatoxines. En conséquence,
la consommation ne peut être actuellement autorisée.
Le préfet de La Réunion rappelle que si la consommation
de ces requins demeure interdite, en revanche, ceux-ci peuvent être
pêchés en toute légalité.
En conséquence, en parallèle des études conduites
dans le cadre du programme CHARC, l’acquisition d’informations
sur la présence de biotoxines dans les requins de La Réunion
se poursuit sous l’égide du CRPMEM avec le concours
de l’ARVAM, avec l’objectif d’accroître
les connaissances sur les déplacements de requins à
l’échelle régionale et sur les biotoxines marines.
Il s’agit là de pistes de recherches à poursuivre
en lien avec les États voisins.
Par ailleurs, s'agissant du risque lié aux métaux
lourds (méthylmercure), l'ANSES rappelle ses recommandations
concernant les poissons prédateurs pélagiques tels
que l’espadon, le marlin, le siki et les lamproies : les femmes
enceintes ou allaitant ainsi que les enfants en bas âge (moins
de 30 mois) doivent éviter de consommer ce type de poissons
sachant que, d'une manière générale, la consommation
de poissons d'espèces diversifiées participe d'un
bon équilibre nutritionnel. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 18/09/2014
à 14h30 - Cap Requins - Un requin observé à
Trou d’eau
Requins
Un requin a été observé ce jeudi 18
septembre 2014 face à la ravine de Trou d’eau. Le squale
- dont le type n’a pas été déterminé
- a été repéré en dehors du lagon vers
11h30. Selon le témoin de la scène, l’animal
mesurait entre 2 et 2,5 mètres et avait un comportement calme.
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Clicanoo.re
- publié le 19 septembre 2014 - 06h27 - Alerte au requin
et évacuation du spot de la Tortue
SAINT-LEU
Suite à l'observation d'un squale, hier matin entre
la Saline et Trois-Bassins, les gendarmes sont intervenus pour évacuer
dans l'après-midi, le spot de la Tortue à Saint-Leu.
Plusieurs passionnés se trouvaient à l’eau au
moment de l'intervention des forces de l'ordre. Mais ces derniers
n'ont pas hésité à s'y remettre malgré
l'interdiction, pour profiter des bonnes conditions météo.
La ligue de surf réitère ses appels à la prudence
et demande aux licenciés de ne pas prendre de risques dans
une période où les observations sont nombreuses. Douze
squales ont été pêchés la semaine dernière
entre Saint-Paul et L'Étang-Salé. Pour rappel, un
arrêté préfectoral interdit les activités
nautiques et la baignade sur le littoral réunionnais à
l’exception du lagon et des zones surveillées. Cet
arrêté a été récemment prolongé
par les services de l’État. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 20/09/2014
à 10h45 - Pointe des AigrettesUn requin observé à
trois mètres du bord
Plage
Ce samedi 20 septembre 2014, la préfecture indique
qu’un requin a été observé jeudi dernier
au niveau de la Pointe des Aigrettes, située sur le territoire
de la commune de Saint-Paul. Le squale, dont le type n’a pas
été déterminé, a été vu
à trois mètres du bord aux alentours de 18h30. Le
même jour, peu avant midi, un autre requin avait été
repéré à la ravine de Trou d’eau, en
dehors du lagon. |
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Zinfos974.com
- Dimanche 21 Septembre 2014 - 16:15 - Etude Valorequin: Un requin
tigre de près de 4 mètres prélevé au
large de St-Paul
Un requin tigre femelle a été prélevé,
a indiqué ce samedi le site de la préfecture info-requin,
dans la nuit de lundi à mardi dernier par une drumline au
large de la baie de Saint-Paul.
Il mesurait 3.70 m et a été tué dans le cadre
de l'étude Valorequin, le nom adopté pour l'étude
"ciguatera 2" portant sur l'évaluation de la toxicité
de chair de requin.
Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié
le 21/09/2014 à 14h15 - Un squale a également été
observé ce week-end - Un requin tigre pêché
cette semaine
Requins
Un requin tigre a été prélevé
en baie de Saint-Paul mardi dernier, a indiqué le site de
la préfecture Info-Requin ce samedi 20 septembre 2014. Le
squale, une femelle de 3,70 mètres, a été capturé
par une drumline. L’animal sera destiné au projet Valo
Requin. A noter que ce samedi, un requin marteau a été
observé à l’extérieur des passes de l’Ermitage,
peu avant midi. |
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Zinfos974.com
- Lundi 22 Septembre 2014 - 11:21- La mise en garde d'un collectif
sur l'utilisation de drum lines
Le
collectif des associations environnementalistes* réagit suite
à la décision de l'agence de sécurité
alimentaire (ANSES) d'interdire la commercialisation des requins
et à celle de L'Australie de stopper son programme de capture
aux drum lines. Son communiqué :
L'Agence de sécurité alimentaire a fait savoir qu'elle
n'autoriserait pas la commercialisation des requins bouledogue et
tigre à la Réunion.
L'agence de sécurité alimentaire reprend point par
point et presque mot pour mot ce que nous clamons depuis plus d'un
an : la consommation de ces requins a fait près d'une centaine
de morts et des milliers d'intoxications graves à Madagascar.
Or ces requins circulent entre la Réunion et Madagascar.
Un enfant de cinq ans pourrait en déduire que si un de ces
requins toxiques était vendu en supermarché, ce sont
des centaines de Réunionnais qui pourraient être empoisonnés.
Il était donc évident que le préfet ne pourrait
jamais autoriser cette commercialisation quels que soient les résultats
de l'étude. Malgré cette évidence, le programme
"Ciguatera" d'un coût initial de 260.000 euros a
été lancé et prétend continuer à
tuer des requins après avoir perdu toute justification.
Il y a quelques jours, l'Australie Occidentale a annoncé
qu'elle abandonnait son programme de drum lines, lancé en
fanfare il y a quelques mois. Il a été jugé
que ce programme n'apportait pas de garantie de sécurité
et qu'il était dangereux pour l'environnement.
Pourtant, à la Réunion, on étend le programme
de drum lines baptisé Cap Requin, d'un coût de 160.000
euros. Certains jours, quand le pêche est bonne, ce programme
consisterait à tuer les requins pour alimenter le programme
ciguatera et d'autres, quand la pêche est moins bonne à
appâter les requins…pour les effaroucher.
Nous rappelons une autre évidence qu'un enfant encore plus
jeune pourrait comprendre : un appât attire les requins. Un
requin pris à la ligne devient un appât encore plus
gros et plus attractif et ramène ainsi d'autres requins près
des plages.
On propose pourtant, dans le cadre de Cap Requin, d'installer des
appâts à proximité des plages pour en éloigner
les requins. On va donc encore augmenter le risque pour les surfeurs
et les baigneurs, en prétendant assurer leur sécurité.
Pour cette idée géniale, il est demandé une
rallonge de 900.000 euros.
Il est temps d'arrêter ces programmes irresponsables et coûteux
qui discréditent la Réunion et la France, pour s'orienter
vers des solutions consensuelles qui prennent en compte à
la fois le besoin de sécurité des usagers et celui
de la nécessaire protection de notre environnement et des
requins. Nous ferons prochainement des propositions en ce sens.
Dr jean Bernard Galves, - pour le collectif des associations
environnementalistes
*Asesb, Aspas, Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181,
Requin Intégration, Sauvegarde des requins, Sea Shepherd
, Tendua,Vague |
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Zinfos974.com
- Mardi 23 Septembre 2014 - 22:02 - Caprequins 2: Saint-Pierre finance
la pose de 5 drumlines
Les conseillers municipaux de Saint-Pierre étaient
amenés à se prononcer hier soir sur le "Plan
de financement et d'attribution d'une subvention au comité
régional des pêches" dans le cadre du déploiement
du programme Caprequins 2 le long de son littoral.
La commune de Saint-Pierre met 46.000 euros dans ce programme, soit
une participation de 34% du plan de financement prévisionnel
qu'elle supporte avec deux autres partenaires institutionnels. L'Etat
(43.000 €) et la Région (43.000 €) complètent
la participation financière mobilisée pour la protection
du littoral face aux attaques.
Le coût de l'opération est porté à 133.000
euros pour une ventilation de 22.000 euros en dépenses d'équipement
et 111.000 euros en dépenses de fonctionnement.
5 drumlines de Terre-Sainte à Cap Rond
Ce programme de déploiement des drumlines demeure sous maîtrise
d'ouvrage du Comité Régional des Pêches Maritimes
et des Élevages Marins (CRPMEM Réunion) qui reste
propriétaire des équipements et assurera également
la coordination du programme. Comme dans l'Ouest toujours, cette
technique de pêche sera couplée avec celle de la palangre
de fond.
Il est envisagé sur 12 mois avec un prévisionnel de
démarrage pour le mois d'octobre 2014 avec reconduction probable
au-delà, selon les résultats obtenus. Le nombre de
smart-drumlines qui seront disposés est fixé à
cinq. Deux seront posés entre Terre-Sainte et le Jardin de
la Plage et trois autres entre la ravine Blanche et le Cap Rond.
Rappelons que la drumline est un engin de pêche qui comporte
un crochet muni d'appâts visant, à La Réunion,
deux espèces jugées menaçantes pour les activités
humaines: les requins tigre et bouledogue.
Le coût total prévisionnel de l'opération Caprequins
2 pour les 7 communes qui en ont fait la demande (Saint-Paul, Trois-Bassins,
Saint-leu, Etang-Salé, Saint-Pierre, Saint-Joseph et Saint-Benoît)
est de 855.000 euros. |
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Clicanoo.re
- publié le 25 septembre 2014 - 05h58 - Requins : L’État
justifie la poursuite des captures
Il y a trois ans, la Réunion subissait une quatrième
attaque en quelques mois et la crise prenait une nouvelle dimension
avec la disparition de Mathieu Schiller. Aujourd’hui, alors
que l’Anses vient de doucher les espoirs de commercialisation
du requin, l’État veut maintenir le cap. La ciguatera
et les drumlines restent au programme. De nouvelles études
scientifiques sont en vue. Le point avec la sous-préfète
Chantale Ambroise et le directeur du Cross Réunion, Nicolas
Le Bianic, chargé de construire le futur centre de ressources
et de gestion du risque requins. Edition abonnés ! |
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Zinfos974.com
- Mardi 30 Septembre 2014 - 15:08 - SH - Cap requins: Des drumlines
installées aux Roches Noires
Après neuf mois d'expérimentation en baie de Saint-Paul,
les drumlines du dispositif Cap requins ont été installées
aux Roches Noires ce mardi et seront appâtées ce soir.
"L'expérimentation se poursuit dans un contexte écologique
différent et le but est toujours d'évaluer l'efficacité,
l'attractivité et la sélectivité de ce dispositif
de pêche, explique David Guyomard, chargé de mission
Pôle scientifique du CRPMEM (Comité régional
des pêches maritimes et élevages marins) de La Réunion.
Ce n'est pas encore un dispositif de sécurité ou de
réduction du risque car Cap requins n'est qu'expérimental".
Ces engins de pêche fixes et appâtés permettent
de capturer les requins bouledogues et tigres tout en alertant instantanément
les pêcheurs. Les bouledogues de plus d'1,5 mètre et
les tigres de plus de 2,5 mètres seront automatiquement prélevés
pour analyser leur chair dans le cadre du programme Valorequins.
Les autres seront marqués puis relâchés.
Deux drumlines sont désormais installées aux Roches
Noires et trois mois d'expérimentation sont prévus.
Les essais à Saint-Paul sont également toujours en
cours. Pour le moment, ce sont 11 tigres (dont cinq prélevés)
et huit bouledogues (dont sept prélevés) qui ont été
capturés grâce aux drumlines.
Le comité des pêches n'est pas seul dans ce projet.
PRR (Prévention Requin Réunion) et Shark Citizen,
qui oeuvre pour la protection des requins et la préservation
de l'environnement, étaient présents ce matin pour
la mise en place des drumlines.
Loris Gasbar, président de PRR, a expliqué le rôle
des MSP (médiateurs de surveillance et de prévention)
qui sensibilisent depuis un mois les usagers de la mer aux dispositifs
en place et aux risques qu'ils encourent.
Le bien-être des requins marqués est aussi une préoccupation,
notamment pour Shark Citizen, qui a financé, à l'aide
de PRR, des balises acoustiques permettant de surveiller la résistance
des squales après leur capture ainsi que leur taux de survie.
"Les balises durent cinq ans et font parti d'un réseau
de station d'écoute déjà en place qui remonte
les informations sur leurs déplacements", explique Florentine
Leloup, présidente de l'association. Elle précise
que pour le moment "aucun problème majeur n'a été
noté".
Un dispositif "Cap requins 2" est aussi en phase de préparation
et concernerait d'autres zones comme Boucan Canot et Saint-Leu.
Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 30/09/2014
à 14h31 - Deux "smart drumlines" installées
ce mardi au large de Saint-GillesCap Requins se déploie aux
Roches Noires Cap Requins Roches Noires
Après neuf mois d’expérimentation en
baie de Saint-Paul, le programme Cap Requins s’étend
au site des Roches Noires à partir de ce mardi 30 septembre
2014 pour une durée test de trois mois. Deux "smart
drumlines" ont été installées à
un peu plus de 300 mètres du littoral de Saint-Gilles-les-Bains,
avec l’objectif de contribuer à la sécurisation
du site, en plus des filets de baignade. À terme, ce dispositif
de capture et "d’effarouchage" des squales devrait
également être déployé au large de Boucan
Canot, mais aussi utilisé par d’autres communes comme
Saint-Pierre ou Saint-Benoît. |
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Zinfos974.com
- Jeudi 2 Octobre 2014 - 15:32Un requin tigre de près de
3 mètres prélevé au large de St-Paul -
Un requin tigre mâle a été prélevé
dans la journée de mercredi, indique le site de la préfecture
info-requin, par une drumline au large de la baie de Saint-Paul.
Il mesurait environ 3 mètres et a été prélevé
dans le cadre de l'étude Valorequin, le nom adopté
pour l'étude "ciguatera 2" portant sur l'évaluation
de la toxicité de chair de requin. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 04/10/2014
à 16h20 - Saint-GillesUn requin observé au large du
port
Port de Saint-Gilles
Un requin a été observé au large de Saint-Gilles
indique ce samedi 4 octobre 2014 le site de la préfecture
Info-Requin. Le squale, de type indéterminé, a été
vu aux environs du port vers 7 heures du matin. |
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Clicanoo.re
- publié le 7 octobre 2014 - 05h43 - Surfrider lance ses
propres analyses de l’eau -
ENVIRONNEMENT
L’antenne locale de Surfrider Foundation s’apprête
à lancer ses propres analyses de la qualité de l’eau
à la Réunion. L’ONG va cibler les sites où
se pratiquent les activités nautiques et subaquatiques. De
quoi compléter les analyses réalisées par l’ARS
dans les zones de simple baignade.
De nouveau active sur l’île depuis 2009, l’ONG
Surfrider Foundation se mobilisait jusqu’ici essentiellement
sur les nettoyages de plages et du littoral en général.
Sous la houlette de son chargé de mission, Yann Herruel,
elle passe désormais à la vitesse supérieure
et s’attaque à la qualité des eaux. Pour l’heure,
seule l’ARS l’évalue tout au long de l’année,
deux fois par mois, mais seulement dans les zones de baignade. L’association
veut donc dupliquer les prélèvements existants, cette
fois, dans les zones où évoluent surfeurs, plongeurs,
kayakistes et autres kitesurfeurs. Une dizaine de sites ont été
recensés entre Saint-Paul et Petite-Île. On parle entre
autres du Cap la Houssaye et de la passe de l’Ermitage côté
Saint-Paul, de la Tortue à Saint-Leu mais aussi de la gendarmerie
et de la Jetée à Saint-Pierre.
Les paramètres évalués seront exactement les
mêmes que ceux visés par l’ARS : escherichia
coli et entérocoques. Bien que Surfrider veuille tout de
même donner une note plus environnementale à ses relevés.
"On va demander à nos bénévoles de remplir
une petite fiche avec des informations par exemple sur l’ensoleillement,
le vent, la température, la salinité etc...",
explique Yann Herruel. Des données supplémentaires
que l’ONG mettra à disposition de tous, grand public
comme scientifiques. Un grand public qui est d’ailleurs invité
à participer. Pour l’heure, le chargé de mission
s’apprête à assurer seul la collecte des échantillons
mais il compte, à très court terme, développer
un réseau de collaborateurs volontaires*. Des "watermen
testeurs", pour être précis, "qui vont être
formés et qui recevront un kit avec des flacons, des glacières
etc...".
Pour autant, Surfrider ne fait pas abstraction du risque
requin et de l’arrêté préfectoral en vigueur.
L’association indique qu’elle n’incitera pas à
la pratique des activités interdites mais qu’elle s’appuiera
sur les pratiquants autorisés. "En temps normal, 80
% de nos bénévoles seraient des surfeurs mais là,
nous allons plus solliciter les plongeurs, les kayakistes etc...",
développe Yann Herruel.
Bien sûr, si une pollution est détectée,
elle ne sera pas communiquée en temps réel mais à
J + 2 ou 3. Les analyses rapides sont trop coûteuses. L’ONG
n’a de toute façon pas vocation à se substituer
aux communes ou à l’État. Elle s’inscrit
dans une autre démarche. "Notre rôle ne sera pas
de dire c’est sale ici, fermez la plage. Nous travaillerons
sur le long terme pour déterminer quelles sont les zones
qui sont régulièrement polluées. Et nous essaierons
de comprendre pourquoi. Notre atout, en tant qu’association,
sera de nous appuyer sur les bénévoles pour être
réactifs, pour aller sur place et retrouver la source de
la pollution".
En métropole, des collectivités se sont associées
à ce programme, sur les côtes méditerranéenne,
bretonne et atlantique. Elles publient par exemple sur leur site
les résultats des prélèvements ou mènent
désormais elles-mêmes les analyses. Gageons que nos
élus en feront de même s’ils s’estiment
exempts de tout reproche en terme de pollution maritime.
* Les responsables de l’antenne locale peuvent être
contactés via le site web de l’ONG ou sur la page Facebook
Surfrider la Réunion. R.
Lt. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 07/10/2014
à 12h46 - Saint-Paul - Trois requins bouledogues observés
Requins IRD
Lundi, trois requins bouledogues ont été
observés en baie de Saint-Paul indique ce mardi 7 octobre
2014 le site de la préfecture Info-Requin. Les squales ont
été vus par trois apnéistes vers 15 heures.
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 07/10/2014
à 16h42 - Une initiative du collectif "Rend a nou la
mer, rend a nou la Réunion" - Saint-Paul : dégustation
de requin improvisée pendant le CO4R
Ce mardi 7 octobre 2014, le collectif "Rend a nou
la mer, rend a nou la Réunion" a organisé une
dégustation de requins côtiers lors de la réunion
du CO4R (Comité opérationnel de réduction du
risque requin à La Réunion) devant la sous-préfecture
de Saint-Paul. Une initiative lancée pour "soutenir
la pêche traditionnelle" et "rappeler que la consommation
des requins côtiers n’a jamais été interdite,
c’est la vente qui l’est, à cause d’une
toxine", explique Mylène Veminardi, l’une des
membres du collectif. Le 17 septembre dernier, l’Agence nationale
de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES)
avait rendu un avis défavorable sur la possibilité
de rouvrir à la consommation humaine certaines espèces
de poissons, dont les requins tigres et bouledogues. |
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Orange
Réunion - réunion Source : www.ipreunion.com - Publié
le 08/10/2014 à 10h24 - Saint-Paul - Risque requinLes filets
de baignade arrivent à Boucan
pose de filets à Boucan
Après la plage des Roches Noires, c’est celle
de Boucan Canot qui va bénéficier de filets de baignade.
Ceux-ci sont en cours d’installation ce mercredi 8 octobre
2014, tandis que tout le secteur s’est mis au diapason du
festival du film de La Réunion. La pose de ces filets fait
partie du dispositif de sécurisation des sites de Saint-Gilles-les-Bains,
qui comprend également le déploiement du programme
Cap Requins en zone récifale. Deux drumlines ont déjà
été installées au large des Roches Noires.
La ville de Saint-Paul a également lancé un appel
d’offres afin de sécuriser les activités nautiques.
"Nous avons eu des réponses, on est en période
d’analyse", confiait l’adjoint de Saint-Gilles-les-Bains,
Patrick Flores, le 30 septembre dernier. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 10/10/2014
à 14h50 - Baie de Saint-Paul - Un requin observé ce
vendredi
Baie de Saint-Paul
Un requin a été observé en baie de
Saint-Paul ce vendredi 10 octobre 2014 relate le site de la préfecture
Info-Requin. Le squale, de type indéterminé, a été
vu par un navire privé vers 11h10. C’est le troisième
requin observé depuis le début du mois d’octobre,
par ailleurs, trois requins tigre ont été prélevés
sur cette même période. |
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Zinfos974.com
- Samedi 11 Octobre 2014 - 09:07 - Le CO4R fait un bilan des actions
anti-requins depuis le 1er janvier
Le CO4R (Comité opérationnel de réduction
du risque requin à La Réunion) a fait le bilan mardi
dernier des signalements et prélèvements depuis le
début de l'année, ainsi qu'un point d'étape
sur les différents projets, comme Cap Requin, actuellement
en cours.
43 squales ont été observés depuis le 1er janvier
avec une nette hausse observée depuis le début de
l'hiver austral. 35 requins ont aussi été prélevés,
soit 12 bouledogues et 23 tigres. Dans le cadre du programme Valorequin
- qui a pour objectif d'analyser la présence de la toxine
Ciguatera chez ces requins afin de pouvoir commercialiser ou non
leur chair - 41 squales ont été capturés.
Le projet Cap Requin qui vise à réduire le risque
requin se poursuit, notamment aux Roches Noires, après 9
mois d'expérimentation à Saint-Paul. Les techniques
de "smart Drumlines" ainsi que la "palangre de fond"
actuellement testées ont été évoquées
et seront mis en place par la suite dans les communes de Trois-Bassins,
l'Etang-Salé, Saint-Pierre, Saint-Joseph et Saint-Benoît.
Concernant l'étude CHARC de l'IRD (Institut de recherche
pour le développement) qui consiste à marquer les
requins pour mieux connaitre leur comportement et leurs habitudes,
une restitution des travaux sera faite en novembre.
La surveillance des spots de surf grâce au dispositif Vigies
requins se poursuit également.
Afin de concentrer les actions les plus efficaces en un seul lieu,
le plan d'action 2015-2020 prévoit la mise en place d'un
observatoire, centre de ressources et d'appui, dans le domaine de
la gestion du risque requin dès l'année prochaine. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 17/10/2014
à 11h55 - Trois requins bouledogues ont été
signalés récemment en baie de Saint-PaulRisque requins
: le préfet appelle à la "plus grande vigilance"
Drapeau rouge
Suite aux signalements réguliers
de requins bouledogue et tigre le large des côtes réunionnaises,
le préfet de La Réunion recommande ce vendredi 17
octobre 2014 - à l’approche des vacances scolaires
- "la plus grande vigilance aux usagers de la mer et plus particulièrement
aux pratiquants des activités les plus exposées au
risque requin, qui font l’objet d’une réglementation
spécifique." Cet appel à la prudence fait suite
aux 45 signalements de squales observés depuis le début
de l’année. Pour la préfecture, ces observations
"attestent d’une présence régulière
de requins bouledogue et tigre à proximité des côtes
de La Réunion", d’autant plus que trois requins
bouledogues ont été "très récemment
signalés en baie de Saint-Paul."
Vu ces conditions, le préfet invite l’ensemble des
usagers de la mer à respecter les conseils de prudence suivants
:
"Rappel de la réglementation en vigueur
L’arrêté
préfectoral du 28 août 2014 portant réglementation
temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques,
est applicable jusqu’au 15 février 2015.
Cet arrêté, comme le précédent, a pour
objectif d’interdire, dans la bande des 300 mètres
du littoral du département de La Réunion, sauf dans
le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés
et les zones surveillées définies par arrêté
municipal, les activités les plus exposées au risque
requin, à savoir :
la baignade, y compris lorsqu’elle s’effectue à
l’aide d’un équipement de type palmes, masque
et tuba,
les activités nautiques utilisant la force motrice des vagues
(surf, bodyboard, bodysurf, longboard, paddleboard).
Ainsi, dans le lagon et en dehors du lagon, dans les espaces aménagés
et les zones surveillées définies par arrêté
municipal, les activités de baignade demeurent possibles.
De plus, en l’absence d’une réglementation plus
restrictive, d’autres activités nautiques, notamment
la plongée, la pêche sous marine, restent possibles
et s’effectuent aux risques et périls des usagers.
Rappel des dispositifs de prévention et de surveillance en
vigueur
D’une manière générale, la signalisation
traditionnellement utilisée pour la baignade sur les plages
surveillées est la suivante :
un drapeau rouge vif signifiant : " interdiction de se baigner
" ;
un drapeau jaune orange signifiant " baignade dangereuse mais
surveillée " ;
un drapeau vert signifiant " baignade surveillée et
absence de danger particulier "
Ce
dispositif est complété, sur certaines plages, d’une
signalétique spécifique relative au risque requins
:
si la présence d’un requin est signalée ou observée,
la flamme rouge représentant un requin est hissée
;
le drapeau avec la flamme orange représentant un requin indique
quant à lui que les conditions météorologiques
sont propices à la présence de requins.
Conseils de sécurité et de prudence
Avant
de se mettre à l’eau
vérifier la couleur du pavillon hissé et consulter
les panneaux d’informations ;
recueillir les informations utiles auprès des services compétents,
comprenant les éventuelles mesures d’interdiction auprès
des municipalités ainsi qu’auprès du Centre
régional opérationnel de surveillance et de sauvetage
(CROSS) de La Réunion ;
se renseigner auprès des maîtres nageurs sauveteurs
du poste de surveillance de la plage sur les dangers éventuels
: courants, conditions météorologiques (forte houle,
orage, intempéries), qualité de l’eau (eaux
troubles, pollution) ;
Ne jamais se mettre à l’eau dans une zone interdite
ou signalée dangereuse.
Une
fois à l’eau
ne pas relâcher sa vigilance : le risque " zéro
" n’existe pas, y compris lorsque l’on pratique
une activité nautique dans un espace aménagé
et surveillé ;
ne pas se baigner en cas de blessure ;
privilégier la pratique collective des activités nautiques,
sous l’encadrement et la responsabilité des professionnels
de la mer ;
en cas de pêche sous marine, ne pas conserver ses prises sur
soi : les déposer le plus rapidement possible sur sa bouée
ou dans son bateau.
Il est demandé de rapporter toute observation de requin auprès
d’un poste de surveillance ou du CROSS Réunion : 02
62 43 43 43." |
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Clicanoo.re
- publié le 23 octobre 2014 - 15h36 - Le Ludic en réponse
à la crise requin La Base Nautique de l’Ouest,
le club de voile situé sur la plage des Brisants
à Saint-Gilles-les-Bains, a baptisé son nouveau bateau,
le Ludic.
Pour l’occasion, la BNO a réalisé, avec l’aide
de ses bénévoles, une fresque murale temporaire sur
la digue du Port de Saint-Gilles. Une manière originale de
mettre en valeur ce bateau et de faire parler de lui.
Avec ce dériveur collectif, la BNO proposera de nouvelles
activités en réponse à la crise requin. En
effet, le Ludic permet une pratique de la voile en toute sécurité.
Petits et grands pourront ainsi découvrir ou redécouvrir
la navigation en mer.
Par ailleurs, ce bateau permettra d’accueillir dans un cadre
adapté, de nouveaux publics spécifiques en particulier
les personnes handicapées et les enfants en surpoids. |
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Zinfos974.com
- Vendredi 24 Octobre 2014 - 08:19 - CapRequins: 13 nouvelles captures
de squales en quatre mois
Les partenaires de CapRequins se sont réunis le
9 octobre dernier en présence d'experts scientifiques pour
établir un bilan du programme depuis ses neuf mois en baie
de Saint-Paul et ses débuts aux Roches Noires.
C'est avec la technique des "smart drumlines" que 18 captures
ont été effectuées, dont 13 se sont avérées
être de requins bouledogue et tigre.
Sur les sept tigres capturés, trois de moins de 3 mètres
ont été marqués et quatre de 3,3 mètres
ont été prélevés dans le cadre du programme
Valorequins qui s'intéresse à la question de la commercialisation
des requins pour la consommation.
Sur les six bouledogues capturés, une femelle d'1,5 mètre
a été marquée et les autres d'environ 2,8 mètres,
ont également servis à l'étude Valorequins.
Comme en 2013, les stations d'écoute acoustique ont révélé
une recrudescence de la présence des requins bouledogue en
période hivernale et en phase active de reproduction.
Un taux de survie des animaux non ciblés de 92,7%
En neuf mois à Saint-Paul, les experts de CapRequins enregistrent
un taux de survie des animaux marins non ciblés, c'est à
dire tout ce qui n'est pas requin tigre ou bouledogue, de 92,7%,
avec quatre morts sur 54 prises.
Avec la technique de la palangre de fond du programme West mené
à Saint-Gilles et Saint-Leu, le taux de survie est de 93%.
Avec cette technique, il y a eu 28 captures de requins tigre et
deux de requins bouledogue entre les mois de janvier et juillet.
Les professionnels de CapRequins précisent que les prochains
travaux sur cette technique devront se concentrer sur une meilleure
appréhension de la capturabilité de la palangre de
fond envers les requins marqués. |
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Zinfos974.com
-Dimanche 2 Novembre 2014 - 09:43 - AD - Deux récompenses
pour "Attaques de requin à La Réunion" de
Rémy Tezier
"Attaque de requins à la réunion : l'enquête"
de Rémy Tezier, a reçu la Palme d'Or film long métrage
au Festival Mondial de l'Image Sous-Marine à Marseille. Le
réalisateur a également remporté le Prix du
jury du Festival International du Film Ornithologique à Ménigoute.
Le documentaire produit par Tec Tec Production, qui se penche sur
la problématique requin à La Réunion a par
obtenu le Prix du jury, accompagné du Trophée Leica
lors du Festival International du Film Ornithologique à Ménigoute.
Le trophée prévoit une récompense de 1 525
€.
La Réunion a été mise à l'honneur lors
de ce festival. Le Prix de la Protection de la nature (1 830 €),
offert par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), France
Nature Environnement (FNE) et la Fondation pour la Nature et l’Homme,
a été remis à "Taille-Vent, le pétrel
des montagnes". Une réalisation de Serge Montagnan,
produite par l'Université de La Réunion et Parc national
de La Réunion. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 04/11/2014
à 11h38 - Boucan Canot - Risque requins - Les filets ont
cédé face à la houle
Filets anti requins plage de Boucan
Installés le 10 octobre dernier à Boucan
Canot, les nouveaux filets de baignade n’auront pas tenu plus
d’un mois. Ce mardi 4 novembre 2014, la municipalité
de Saint-Paul a annoncé "le filet de protection, face
à une houle estimée entre 3 et 4 mètres, s’est
rompu au niveau des fixations dans le sable, celles situées
sur les rochers ont tenues."
La commune assure par ailleurs avoir "volontairement laissé
les filets en place en accord avec la société Synergie
[…] afin de tester le dispositif dans des conditions météo
dégradées et aussi minimiser les coûts de pose
et dépose des filets." D’après la mairie,
le coût des réparations est "bien inférieur".
D’autre part, la ville de Saint-Paul "tient à
rassurer les usagers de la plage de Boucan-Canot et rappelle sa
forte volonté à relancer les activités de baignades
et l’activité économique à Boucan-Canot."
Les réparations seront effectives "très prochainement." |
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Zinfos974.com
- Mardi 4 Novembre 2014 - 11:55 - Un requin observé aux Roches
noires, deux autres capturés
Un squale de type bouledogue a été
observé ce 1er novembre à 10h30 en face des Roches
Noires. L'observation a été faite par un particulier
et a été relayée ce 3 novembre sur le site
Info-requin.
Deux requins tigres ont par ailleurs été capturés
ce lundi 3 novembre. Le premier, un tigre mâle de 2,50 mètres,
a été pêché à la canne sportive.
Aucune précision sur le lieu de cette prise n'est indiqué.
Dans la même journée, c'est un tigre femelle de 3,50
mètres qui a été capturé via la technique
de la palangre dérivante. Les deux specimens viennent compléter
l'étude Valorequins ou ciguatera 2.
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 08/11/2014
à 10h11 - Saint-GillesUn nouveau requin tigre a été
capturé jeudi
Cap Requins Roches Noires
Le site Info-Requin indique qu’un nouveau requin
tigre a été pêché le jeudi 6 novembre
2014 à Saint-Gilles. Le squale a été capturé
vers 15 heures par une palangre de fond dérivante. L’animal
- un mâle de 3,52 mètres pesant 250 kilos - est destiné
à l’étude Valorequin. Il s’agit du 17e
requin tigre prélevé dans le cadre du programme Cap
Requins. |
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Clicanoo.re
- publié le 11 novembre 2014 - 05h49 - La Saline-les-Bains
: un requin dans le lagon ?
Un requin d’environ 1m60 aurait été aperçu
dans le lagon de Trou d’eau à moins de dix mètres
du bord. La scène se serait déroulée vers 18
heures dimanche. Six témoins, dont des pêcheurs, auraient
formellement identifié l’animal, sans pouvoir déterminer
son espèce. L’observation, rapportée par la
page facebook "Medias requins", a été relayée
hier soir à la télévision par Nicolas Le Bianic,
directeur du Cross. « Nous avons lancé une procédure
de vérification. Des patrouilles sur zone ont été
menées hier matin, sans rien apercevoir. Mais dans l’absolu,
avoir un requin dans le lagon n’est pas un fait impossible
», a déclaré le référent de l’Etat
dans le dossier requin.
Zinfos974.com - Lundi 10 Novembre 2014 - 17:01 - Observations de
requins/CROSS: "Nous agissons dans la transparence la plus
totale"
Six témoins disent avoir observé un requin
dans le lagon ce dimanche. L'événement est venu aux
oreilles du CROSS dès dimanche soir, signale son directeur
Nicolas le Bianic.
Ce lundi, cette observation n'était pas encore signalée
sur le site dédié de la Préfecture. Ce non
report est expliqué par "un décalage dans le
temps lorsque nous recevons une observation sensible comme celle-là",
explique le directeur du CROSS. Cela ne veut pourtant pas dire que
l'observation ne sera jamais officialisée sur ce site.
"Nous agissons dans la transparence la plus totale", simplement,
le CROSS "se donne un délai de vérification avant
de reporter ou non cette observation sur le site", informe
Nicolas le Bianic, qui rappelle qu'aucune indication formelle sur
l'espèce n'a pu être donnée. Requin bouledogue,
de récif, ou méprise totale, le CROSS doit collecter
le plus d'indications possibles des témoins.
Contrairement à des observations qui se font le plus souvent
au large, la scène décrite hier fait état de
la présence d'un requin dans le lagon. Rarissime, elle semble
par contre avoir été confondue par de nombreux témoins.
C'est vers ces personnes que le CROSS tente désormais de
"corréler les informations en ce moment".
Les maîtres sauveteurs de l'Ermitage ont procédé
ce matin hors de leur secteur à une patrouille sur ce périmètre
de la Saline Trou d'eau qui est non surveillé. Une patrouille
qui n'a évidemment pas pu confirmer l'observation de la veille
au soir.
Zinfos974.com
- Lundi 10 Novembre 2014 - 15:58 - Un requin aurait été
aperçu dans le lagon
La page Facebook Médias Requins reporte l'observation
d'un squale ce dimanche, vers 18h, dans le lagon de Trou d'eau.
Six personnes auraient été témoins de la scène,
alors que le spécimen mesurant environ 1,70m s'est rapproché
selon eux à moins de 10 mètres du rivage.
"Les ailerons sortaient clairement et la nage était
caractéristique d'un requin", rapportent les internautes,
alors qu'un pêcheur tentait d'appâter le squale sans
succès.
L'espèce observée n'a pas pu être identifiée.
Prévenu, le centre régional opérationnel de
surveillance et de sauvetage qui est en charge du recueil des observations
procède aux vérifications d'usage. Cette observation
n'était pour l'heure pas reportée sur le registre
des observations compilées sur le site Info Requin.
Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 10/11/2014
à 14h43 - Un squale a été observé dimanche
à Trou d’EauDes requins s’invitent dans le lagon
Plage de Trou d’Eau
Un requin a été observé ce dimanche 9 novembre
2014 dans le lagon de la Saline, au niveau de la plage de Trou d’Eau.
Le squale - dont le type n’a pas été identifié
- a été vu "à moins de 10 mètres
du bord" par six témoins différents vers 18 heures,
indique la page Facebook "Médias requins." L’information
est en train d’être vérifiée par le Centre
régional opérationnel de surveillance et de sauvetage.
Ce n’est pas la première fois qu’un requin est
observé dans un lagon à La Réunion, comme l’explique
Nicolas Le Bianic, directeur du CROSS. "Nous ne sommes pas
dans une situation impossible", affirme l’homme chargé
de mettre en place le futur observatoire du risque requin à
La Réunion.
La scène s’est déroulée dimanche,
dans le lagon de la Saline-les-Bains, au niveau de la plage de Trou
d’Eau. Un requin, dont le type n’a pas pu être
identifié, a été observé dans le lagon
"à moins de 10 mètres du bord", indique
la page Facebook "Médias requins." Le spécimen,
de moins de 2 mètres, a été vu par six témoins
différents qui ont identifié formellement le squale.D’après
les témoignages recueillis sur le réseau social, une
famille de pêcheur, dont un homme expérimenté,
a dû appâter l’animal pour permettre d’évacuer
ce secteur de la plage. "Des gamins se baignaient devant sans
comprendre le risque et le pêcheur a eu du mal à faire
sortir certains de l’eau, qui ricanaient et ne le croyaient
pas", relate sur le site un homme qui était en paddle
à ce moment.L’information est en train d’être
vérifiée par les services du Centre régional
opérationnel de surveillance et de sauvetage, chargé
notamment d’alimenter le site de la préfecture Info-Requin.
"Nous sommes en phase de vérification de cette information,
c’est la procédure habituelle. Plusieurs personnes
étaient sur site et nous sommes en train de recouper les
différents témoignages", souligne Nicolas Le
Bianic, directeur du CROSS. En avril dernier, des ailerons avaient
été signalés sur la plage de l’Ermitage.
Mais l’observation n’a pas été confirmée
par les MNS (maîtres nageurs sauveteurs) de Saint-Paul qui
s’étaient rendus sur place."On a eu une observation
il y a quelques semaines. Dans l’absolu, nous ne sommes pas
dans une situation impossible", ajoute le référent
chargé par le préfet du futur observatoire sur le
risque requin. En effet, bien que très impressionnant, ce
type d’événement n’est pas inédit
à La Réunion. Le 25 septembre dernier, un requin a
été observé à Saint-Leu dans le lagon
par un nageur en palme, masque et tuba. L’observation a également
eu lieu en fin de journée, vers 17 heures cette fois-ci.
Le 18 septembre, un squale avait été observé
justement à Trou d’Eau, mais en dehors du lagon.Ces
observations de requins dans le lagon réunionnais sont occasionnelles.
Est-ce pour autant une nouveauté ? "Je ne sais pas si
c’est un fait nouveau, c’est peu fréquent en
tout cas. D’autant plus que le système de report d’observations
est relativement jeune", rappelle Nicolas Le Bianic. Après
les filets troués, voilà maintenant que la fiabilité
de la barrière de corail est remise en cause. Reste à
savoir si ce sont seulement des petits requins inoffensifs ou des
squales bien plus dangereux qui s’invitent parmi les baigneurs.
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 11/11/2014
à 13h41 - Réduction du risque squales - Le préfet
ne veut pas de vigies-requins en contrats aidés
Vigie requinsLe préfet ne fera pas appel aux emplois d’avenir
ni aux contrats aidés pour venir en appui du dispositif des
vigies requins. Dominique Sorain a pris cette décision après
avoir pris connaissance de l’étude sur l’efficacité
du dispositif vigies-requin. Le rapport note en effet l’absence
de référence au plan national ou international sur
ce dispositif, le manque "d’éléments attestant
de façon certaine de l’efficacité du dispositif"
et le fait que "le caractère dissuasif de la présence
des vigies n’est pas formellement établi". Dès
lors "une exposition au risque pour les vigies elles-mêmes
ne saurait être écartée" souligne le préfet
dans un communiqué publié ce mardi après-midi
11 novembre 2014.
Pour rappel le dispositif vigies-requin, mis en œuvre
par des apnéistes à des fins de surveillance et d’alerte
dans les zones de pratique d’activités nautiques, a
donné lieu à une expérimentation conduite durant
le premier semestre 2014 par la ligue Réunionnaise de surf,
en partenariat avec l’institut de recherche pour le développement.
"Afin de disposer du meilleur éclairage sur ce dispositif
novateur, l’expérimentation a fait l’objet d’une
expertise du Muséum National d’Histoire Naturelle,
dont les conclusions viennent d’être adressées
à la préfecture" indique le préfet de
La Réunion.Il ressort de cette expertise, "immédiatement
portée à la connaissance de la ligue réunionnaise
de surf et des acteurs les plus directement concernés",
qu’il "n’existe pas de référence
établie au plan national ou international sur ce dispositif
présentant un caractère innovant". Le rapport
note aussi que "l’expérimentation conduite à
La Réunion ne permet pas de disposer d’éléments
attestant de façon certaine de l’efficacité
du dispositif : le caractère dissuasif de la présence
des vigies n’est pas formellement établi". De
plus, dit encore l’étude, leur faculté à
repousser des requins proches d’une zone de pratique d’activités
nautiques n’a pas pu être évaluée "en
l’absence d’interaction durant l’expérimentation".
La possibilité de fortes variations du niveau de surveillance
selon les capacités individuelles de chaque vigie est également
soulignée par le rapport. Lequel souligne qu’une "exposition
au risque pour les vigies elles-mêmes ne saurait être
écartée". Au vu des données disponibles
et des résultats obtenus, "l’expertise souligne
donc le caractère prématuré de la mise en œuvre
opérationnelle du dispositif" commente le préfet.Dans
ce contexte et compte tenu de l’état actuel des connaissances,
Dominique Sorain "considère que le recours aux emplois
d’avenir ou aux contrats aidés ne peut venir en appui
du dispositif des vigies requins". Il rappelle parallèlement
que "la mobilisation de ces emplois demeure largement possible
pour d’autres démarches de sécurisation"
tels la pose de filets et autres dispositifs de protection, la surveillance
à terre et à bord de moyens nautiques, l’exercice
de missions de prévention ou de soutien opérationnel..."Dans
cet esprit, le rapport d’expertise pose la question d’une
poursuite de l’expérimentation des vigies immergées
pour disposer de garanties suffisantes en termes de sécurité.
En tout état de cause, la mise en œuvre effective de
solutions opérationnelles complémentaires se poursuit
en lien avec l’ensemble des acteurs concernés"
ajoute le communiqué de la préfecture.Le préfet
termine en disant que l’Etat et les collectivités locales
ont la volonté de "poursuivre une démarche pérenne
de réduction du risque requin à La Réunion,
prenant appui sur des mesures opérationnelles bénéficiant
du plus haut niveau de validation possible". |
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Clicanoo.re
- publié le 12 novembre 2014 - 11h42 - JIR - Un requin observé
dimanche à la passe de Trois-Bassins 2
Le site de la préfecture dédié à
la prévention du risque requin, info-requin, rapporte ce
matin l’observation d’un squale de type indéterminé
au niveau de la passe de la ravine de Trois-Bassins, dimanche après-midi
vers 18h-18h15. C’est une personne sur son paddle qui l’aurait
signalé.Sans que l’on sache s’il s’agit
du même animal, le même jour sur le même créneau
horaire, la page Facebook "Médias requins" rapportait
également une observation... dans le lagon de Trou d’eau.
Six témoins auraient identifié l’animal, sans
pouvoir en préciser l’espèce. "Dans l’absolu,
avoir un requin dans le lagon n’est pas un fait impossible
», avait déclaré le référent de
l’Etat dans le dossier requin, Nicolas Le Bianic. Des patrouilles
sur zone avaient en outre été menées lundi
matin, sans rien apercevoir. |
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Zinfos974.com
- Mercredi 12 Novembre 2014 - 17:52 - Vigies-requin: Le préfet
confirme que des discussions se poursuivent - Vigies-requin: Le
préfet confirme que des discussions se poursuivent
Après une réunion avec le CRPEM (Comité
régional des pêches maritimes et des élevages
marins) ce mercredi, le préfet, Dominique Sorain, a répondu
à la presse sur la question des emplois d'avenir et contrats
aidés que ne seront pas utilisés pour le dispositif
vigies-requin.
"Le projet vigies-requin a été réalisé
avec beaucoup d'espoir. Il devait être évalué
par le Muséum national d'histoire naturelle qui a conclu
que pour le moment le dispositif était intéressant
mais ne donnait pas toutes les garanties de sécurité",
explique-t-il.
Il assure néanmoins que "les expérimentations
pour sécuriser les zones d'activité continuent".
"Des discussions sur ce dispositif et sur d'autres projets
se tiendront le plus rapidement possible avec la Ligue de surf et
d'autres acteurs", poursuit-il.
Mais il confirme que les emplois aidés ne seront pas déployés
pour un dispositif encore "en phase d'expérimentation". |
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Clicanoo.re
- publié le 14 novembre 2014 - 05h31 - Une pétition
en ligne "pour la mise en action des vigies-requins"
JIR
Les vigies-requins privées de financement, voilà qui
inquiète et irrite les usagers de la mer mais aussi les commerçants
du littoral ouest, qui voient un peu plus s’éloigner
la pratique du surf. Alors que le préfet annonçait
mardi son refus de mobiliser les contrats aidés pour le déploiement
des vigies-requins, faute d’efficacité prouvée,
une pétition a fait son apparition sur internet depuis hier
mercredi.Elle est l’initiative d’Eric, ex-gérant
d’un surf-shop, surfeur, et usager de la mer, accompagné
du collectif les Sentinelles de la Mer, mobilisés depuis
quelques temps déjà sur la question de la crise requins."Ensemble,
avec le soutien d’entreprises, d’associations, de sportifs
et de personnalités qui rejoignent le mouvement au fur et
à mesure, nous demandons à Dominique Sorain, Préfet
de La Réunion, la mise en action IMMÉDIATE d’équipes
de Vigies Requins, sous-marines notamment, formées et encadrées
par des professionnels de la mer et du sport, d’après
le projet Vigies Requins Renforcées", clament les auteurs
de la pétition.Ils arguent que c’est la seule solution
qui a déjà été expérimentée
plus de six mois à La Réunion, en plus d’être
un "moyen humain et écologique sans aucun impact sur
la vie marine", mais aussi "le seul moyen actuel d’offrir
aux parents, aux licenciés, aux pratiquants libre et aux
touristes des sessions de surf dans des conditions sécurisées
immédiates".Lancée hier mercredi après-midi
sur les réseaux sociaux, elle ambitionne un minimum de 5000
signatures à terme, pour changer la donne concernant "ce
projet prometteur que représentent les vigies-requins".
Ce jeudi soir, près de 1000 personnes avaient déjà
adhéré au texte de la pétition, adressée
au préfet."Les commentaires des signataires sur change.org
sont émouvants et témoignent d’un réel
attachement au surf, à la mer, et à la mise en œuvre
de solutions de sécurisation directes écologiques
ET humaines", soulignent Les Sentinelles de la Mer.La pétition
est d’ores et déjà soutenue par l’association
Indian Ocean Surfers, l’apnéiste Frédéric
Buyle, l’entreprise Inside Surf Service, l’association
Shark Citizen, ainsi que le biologiste Thierry Lison de Loma.La
pétition en ligne à l’adresse suivante :https://www.change.org/p/sorain-dom...
Zinfos974.com
- Jeudi 13 Novembre 2014 - 10:27 - Une pétition pour relancer
le dispositif des vigies-requin
Le 11 novembre, le préfet de la Réunion, Dominique
Sorain, informait le monde du surf que l'expertise du Muséum
National d'Histoire Naturelle sur le dispositif des vigies-requin
faisait état de résultats peu concluants. En conséquence,
le soutien financier de l'Etat aux contrats aidés ne pouvait
être mobilisé.Dans la foulée, une pétition
a été mise en ligne pour s'opposer à cette
décision. Lancée le 12 novembre à 17h sur les
réseaux sociaux, la pétition atteint les 486 signatures
ce jeudi matin."À La Réunion, le projet Vigies
Requins Renforcé est le seul projet qui a le mérite
d'être soutenu par l'ensemble des pratiquants de la mer, ainsi
que par les associations sportives et les ONG environnementales",
commence par promouvoir les initiateurs de cette pétition."Il
a le mérite d'être novateur et est complémentaire
aux autres projets de sécurisation en cours de test. Il est
le seul à avoir déjà été mis
en pratique, avec succès, à La Réunion pendant
plus de six mois. Il est le seul à n'avoir aucun impact négatif
sur la vie marine. Il est humain et écologique. Il est le
seul moyen actuel d'offrir aux parents, aux licenciés, aux
pratiquants libres et aux touristes des sessions de surf dans des
conditions sécurisées immédiates dès
sa mise en œuvre", argumente le groupe des Sentinelles
de la mer.Les initiateurs de la pétition demandent par conséquent
à Dominique Sorain de réévaluer sa position
en "mettant en action immédiatement des équipes
de vigies-requin, sous-marines notamment, formées et encadrées
par des professionnels de la mer et du sport, d'après le
projet Vigies-Requin Renforcées".Ils espèrent
atteindre au moins les 5.000 signatures minimum.
Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié
le 13/11/2014 à 09h51 - Un mouvement lancé par le
collectif des Sentinelles de la mer - Une pétition pour "la
mise en action immédiate" des vigies-requins Envoyer
par mail
Vigie requins
Suite à la décision de l’Etat de différer
la mise en oeuvre du dispositif des vigies-requins, le collectif
des Sentinelles de la mer, soutenu par des entreprises, associations,
sportifs et personnalités, vient de lancer, ce mercredi 12
novembre 2014, une pétition en ligne demandant au préfet
Dominique Sorain "la mise en action immédiate d’équipes
de vigies-requins, sous-marines notamment, formées et encadrées
par des professionnels de la mer et du sport". Selon les signataires,
ce dispositif est en effet "le seul moyen actuel d’offrir
aux parents, aux licenciés, aux pratiquants libres et aux
touristes des sessions de surf dans des conditions sécurisées
immédiates dès sa mise en oeuvre".
Les Sentinelles de la mer se décrivent comme un
"groupement de citoyen mobilisés pour les solutions
à la crise requins". Sollicité par un ancien
gérant d’un surf-shop, "surfeur, citoyen réunionnais,
passionné et usager de la mer depuis l’enfance",
ce collectif a décidé de se mobiliser suite aux résultats
de l’expertise sur les vigies-requins estimant "prématurée"
la mise en œuvre du dispositif, et à la décision
du préfet de ne pas recourir aux emplois d’avenir ou
aux contrats aidés.Une pétition demandant "la
mise en action immédiate" des vigies-requins a ainsi
été lancée dès le lendemain sur le site
change.org, avec le soutien de personnalités comme Frédéric
Buyle, apnéiste professionnel, Thierry Lison de Loma, biologiste
marin, mais aussi d’associations comme Indian Ocean Surfers
et Shark Citizen ou encore de l’entreprise Inside Surf Service.Tous
estiment que "le projet vigies-requins renforcé est
le seul projet qui a le mérite d’être soutenu
par l’ensemble des pratiquants de la mer, ainsi que par les
associations sportives et les ONG environnementales". Le texte
souligne que ce dispositif est "le seul à avoir déjà
été mis en pratique, avec succès, à
La Réunion pendant plus de 6 mois", mais aussi "le
seul à n’avoir aucun impact négatif sur la vie
marine"."Il est le seul moyen actuel d’offrir aux
parents, aux licenciés, aux pratiquants libre et aux touristes
des sessions de surf dans des conditions sécurisées
immédiates dès sa mise en œuvre", poursuivent
les signataires. "Par ricochet, il est un moyen rapide et efficace
permettant de refaire partir la vie économique (écoles
et clubs de surf, shops, commerces balnéaires, emplois liés...)
et sociale (programmes de réinsertion, sorties scolaires...)
des stations balnéaires", estiment-ils notamment.Ce
jeudi matin 13 novembre 2014, la pétition recueillait déjà
465 signatures. L’objectif est d’atteindre les 5000
signatures minimum "et très rapidement en réponse
aux dernières nouvelles, bien sombres, quant à l’avenir
de ce projet prometteur que représentent les vigies requins",
concluent les Sentinelles de la mer.
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 14/11/2014
à 05h15 - Conservation des espèces migratrices _ Non,
le requin bouledogue n’est pas une espèce protégée
RequinsLundi 10 novembre 2014, une dépêche AFP reprise
par de nombreux médias annonçait que le requin bouledogue
a été intégré à la liste des
31 nouvelles espèces protégées par la convention
de Bonn. Pourtant, aucun document ne fait mention du squale fréquentant
régulièrement les côtes réunionnaises
: seuls les requins renards, soyeux et marteaux sont concernés
par cette inscription. La vérification a également
été faite par les services de la préfecture
et du ministère de l’Environnement. Il n’a été
trouvé aucune mention d’une quelconque protection du
bouledogue. Le déroulement du programme Cap Requins - et
notamment des prélèvements - n’est donc pas
remis en cause.
Le Monde, LCI, M6 et même Réunion 1ère…
L’information a été reprise par de nombreux
médias suite à la publication d’une dépêche
par l’AFP : le requin bouledogue fait partie des 31 nouvelles
espèces menacées qui sont protégées
par la convention de Bonn.Et pourtant, il n’en est rien. Après
consultation des documents de la 11e convention sur la conservation
des espèces migratrices, le squale connu à La Réunion
pour ses attaques n’est mentionné à aucun moment.
L’information a également été vérifiée
par les services de la préfecture et du ministère
de l’Environnement.En fait, ce sont les requins marteaux,
soyeux et renards qui ont été inscrits dans l’annexe
II des animaux à protéger. Cette liste énumère
"des espèces migratrices dont l’état de
conservation est défavorable et qui nécessitent la
conclusion d’accords internationaux pour leur conservation
et leur gestion." Contrairement à l’annexe I,
ce texte n’interdit pas tout prélèvement.Les
captures effectuées dans le cadre du programme Cap Requins
peuvent donc se poursuivre en toute légalité. 13 prélèvements
de requins bouledogues ont eu lieu depuis le début de l’année.
Le préfet s’était engagé à pêcher
45 spécimens au total. L’opération dirigée
par le CO4R (Comité opérationnel de réduction
du risque requin à La Réunion) a le temps d’atteindre
son objectif avant une éventuelle inscription des requins
bouledogues à la liste des espèces protégées
: la prochaine conférence de la convention de Bonn aura lieu
en 2017 aux Philippines. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 14/11/2014
à 10h01 - Saint-Gilles - Prélèvement d’un
requin tigre
Cap Requins Roches Noires
Un requin tigre a été pêché
le jeudi 13 novembre 2014 au large de Saint-Gilles, indique le site
Info-Requin. Le squale - une femelle de 3 mètres - a été
capturé à 10h15 à la canne à pêche.
Le spécimen sera destiné à l’étude
Valorequin. Il s’agit du 18e requin tigre prélevé
dans le cadre du programme Cap Requins. |
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Zinfos974.com
- Samedi 15 Novembre 2014 - 16:22 - Le retour des vigies-requin
en décembre
Le dispositif de sécurisation vigies-requin n'est pas enterré.
La Région s'est engagée hier à financer 16
emplois de vigies "immergées" aujourd‘hui
sans emploi. L'autre volet du dispositif vigies doit quant à
lui être financé par l'Etat, il s'agit des 10 vigies
de sécurisation en surface.
L'annonce a été faite ce matin par la Ligue de surf
qui a été reçue hier par le président
de Région. Cette confirmation arrive cinq jours après
la réception par la préfecture de l'expertise du Muséum
National d'Histoire Naturelle. Ses conclusions avaient amené
le préfet de la Réunion à faire le choix de
ne pas mobiliser de contrats aidés sur le dispositif, faute
de résultat probant selon le rapport.
La Ligue réunionnaise de surf veut à nouveau déployer
les vigies en décembre sur les sites de Saint-Paul, Trois-Bassins
et Saint-Leu. L'objectif étant de proposer une sécurisation
des spots par l'occupation de la colonne d'eau qui bénéficiera
en premier lieu aux surfeurs du Pôle Espoir.
Dans son communiqué, le Conseil régional insiste sur
le fait que "l’objectif principal et immédiat
était d’affirmer la nécessité de la reprise
des activités nautiques dans les meilleures conditions, et
la poursuite des programmes expérimentaux de sécurisation".
Le Président a rappelé, que le programme Vigie Requin
mis en œuvre par la ligue de Surf et soutenu par la Région,
était unanimement salué et méritait d'être
poursuivi et cela, "malgré le rapport par ailleurs très
controversé d'un responsable du Muséum National d’Histoire
Naturelle".
Par ailleurs, la reconduction du dispositif "repose aussi sur
le maintien par l'Etat des moyens en emplois aidés pour la
surveillance de surface. L'objectif étant naturellement de
mieux sécuriser les espaces de loisirs encadrés et
d’évaluer objectivement cette politique publique. Les
enjeux sont considérables pour notre île et vont au-delà
du développement économique et touristique. Les activités
nautiques et notamment le surf font aussi de La Réunion une
terre de champions et les dernières médailles obtenues
par nos jeunes Réunionnais de très haut niveau sont
là pour le rappeler".
Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 15/11/2014
à 11h22 - Dispositif vigies-requinsVers une nouvelle expérimentation
en décembre Envoyer par mail
Vigie requins
La ligue réunionnaise de surf a annoncé ce samedi
15 novembre 2014 qu’une nouvelle expérimentation de
vigies-requins sera mis en place à partir du mois de décembre
dans les communes de Saint-Leu, Saint-Paul et Trois Bassins, malgré
l’annonce du préfet de ne pas faire appel aux emplois
d’avenir ni aux contrats aidés pour venir en appui
du dispositif. "16 emplois seront pris en charge par la Région
Réunion et 10 par l’Etat. Ce qu’on veut faire
avec ces moyens, c’est de sécuriser un spot tous les
matins, 7 jours sur 7", précise Nicolas Berthé,
conseiller technique national à la fédération
française de surf. "Nous sommes dans le concret. Le
but est de redémarrer rapidement les activités",
ajoute Eric Sparton, président de la ligue réunionnaise
de surf.
Dans son rapport remis à l’Etat concernant
les vigies-requins, Bernard Seret a noté le manque d’éléments
"attestant de façon certaine efficacité"
du dispositif", soulignant que "le caractère dissuasif
de la présence des vigies n’est pas formellement établi".
Pour le scientifique, "une exposition au risque pour les vigies
elles-mêmes ne saurait être écartée."
A la suite de cette publication, le préfet avait décidé
de ne pas faire appel aux emplois d’avenir ni aux contrats
aidés pour venir en appui du dispositif."Lundi quand
le fameux rapport est tombé, humainement ça m’a
mis fou furieux", avoue Eric Sparton, président de la
ligue réunionnaise de surf. "Fondamentalement, ce rapport
semble avoir été écrit sur le bord d’une
table et très mal fait", ajoute Christophe Mulquin,
délégué aux activités nautiques à
la mairie de Saint-Leu. L’émotion passée, le
monde des usagers de la mer a décidé de "prendre
un petit peu de recul" et d’analyser le rapport."Une
fois digéré, on peut en retirer un certain nombre
d’informations qui nous permettent de faire évoluer
le dispositif. Ce rapport d’expertise n’est pas rédhibitoire.
Cela va nous amener par divers partenariats à poursuivre
l’expérimentation de manière opérationnelle",
explique Paul Emile Vernadet, technicien auprès de la direction
régionale de la jeunesse des sports et de la cohésion
sociale.En effet, malgré les diverses annonces, les vigies-requins
ne sont pas morte. Le dispositif sera installé en décembre
suite à un financement obtenu auprès de la Région
Réunion. "Le président du conseil régional
nous a reçu vendredi : nous avons exposé nos problématique
et notre souhait de garder notre présence sur la colonne
d’eau. Il nous a proposé de prendre en charge les vigies
dans la colonne d’eau", précise Eric Sparton.10
contrats seront financés par l’Etat alors que 16 emplois
seront pris en charge par le conseil régional pour une durée
encore indéterminée. "Ce montage permet à
la ligue de surf de monter des vigies expérimentées.
Les contrats d’avenir sont contraignantes en terme de recrutement,
on avait à faire à des jeunes peu expérimentés.
Dans ce cadre, les vigies peuvent être extrêmement expérimentées",
explique le représentant de la DRJSCS.Cette annonce a eu
un écho peu porteur auprès des pratiquants. "Si
j’ai bien compris, on n’avance pas depuis un an !",
a regretté l’un des surfeurs présent à
la conférence de presse. "C’est une avancée
extraordinaire entre lundi et aujourd’hui. Il fallait que
l’on trouve des solutions rapidement suite à l’expertise",
a nuancé Eric Sparton. "Ce dispositif ne va pas résoudre
le risque requin. C’est le temps d’attendre que les
initiatives des communes voient le jour", a ajouté Nicolas
Berthe, conseiller technique national.Les vigies-requins seront
ainsi mises en place par la ligue réunionnaise de surf dans
le courant du mois de décembre. Mobile, ce dispositif sera
installé sur un spot de Saint-Paul, l’Etang-Salé
et Saint-Leu "chaque matin, 7 jours sur 7." D’abord
destiné aux compétiteurs, il devrait à l’avenir
s’ouvrir aux pratiquants amateurs une fois le risque requin
suffisamment réduit. A terme, la ligue réunionnaise
de surf souhaite professionnaliser ce métier "à
part entière." |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 16/11/2014
à 05h15 - Peu d’enthousiasme pour le renouvellement
des vigies-requinsLes usagers de la mer entre impatience et résignation
Après avoir été remis en cause par le rapport
de Bernard Séret et la préfecture de La Réunion,
le dispositif vigies-requins a finalement été prolongé
pour une expérimentation opérationnelle à partir
du mois de décembre, a annoncé ce samedi 15 novembre
2014 la ligue réunionnaise de surf. La nouvelle - qui est
un véritable retournement de situation de quelques jours
- n’a pourtant pas eu l’accueil escompté parmi
les pratiquants. En effet, le cadre très réglementé
du dispositif ne permet pas encore la pratique libre du surf et
maintient les restrictions de l’arrêté préfectoral
pour au moins 6 mois, voire un an. De quoi décevoir les freeriders
et les professionnels qui attendaient une réponse plus efficace
à la crise requin.
Samedi matin, Eric Sparton pensait apporter une bonne nouvelle
à ses collègues, amis et connaissances du monde du
surf : le dispositif vigies-requins, qui avait été
mis à mal par le rapport du Muséum d’histoire
naturelle et par le préfet de La Réunion, sera finalement
à nouveau prolongé grâce à un partenariat
entre la ligue de surf, la Région Réunion et l’Etat.
Mais en lieu et place d’encouragements voire d’applaudissements,
le président de la ligue réunionnaise de surf a surtout
recueilli l’indignation, l’incompréhension et
le ras-le-bol de pratiquants. "Si j’ai bien compris,
on n’avance pas depuis un an !", a interpellé
l’un des surfeurs présent lors de la conférence
de presse."Cela fait trois ans et demi que nous sommes au point
mort. Ca commence vraiment à peser lourd cette histoire.
Il y a eu des catastrophes humaines, des entreprises qui ferment…
et maintenant on nous dit qu’il faut encore attendre 6 mois
voire un an pour retourner à l’eau en toute légalité.
C’est une non-annonce", regrette un habitué du
spot de Boucan Canot.En effet, dans un premier temps, le dispositif
vigies-requins qui sera mis en place concernera uniquement les compétiteurs
du Pôle espoir de la ligue. La pratique libre du surf n’est
toujours pas à l’ordre du jour, mais Eric Sparton se
veut positif et souhaite souligner la rapidité de réaction
des institutions pour prolonger les vigies."Aujourd’hui,
je pense que nous sommes arrivés à la fin de la galère.
Ca c’est décidé en très peu de jours,
la région a été très réactive
sur ce point. Il a fallu prendre des décisions et le courage
de prendre en charge ces vigies. On redémarre nos activités,
tout va bien. Certes, cela concerne une petite partie dans un premier
temps. Mais si on peut assurer la sécurité du Pôle
espoir, cela nous ouvrira ensuite de nouvelles perspectives",
assure le président de la ligue réunionnaise du surf.Les
surfeurs, mais également les professionnels ont voulu interpeller
l’opinion publique sur leur situation suite à la crise
requin. "Il y avait un espoir important d’une reprise
d’activité pour les professionnels qui se retrouve
aujourd’hui bien compromis", regrette Agnès Lavaud,
chargée de mission du syndicat professionnel des activités
de loisirs."Il nous faut travailler sereinement à la
recherche d’un dispositif de sécurisation, mais nous
avons une génération qui ne peut plus attendre des
solutions. Il faut les aider à les faire sortir de l’eau
et faire le deuil de leur métier. Accompagnons-les vers un
meilleur avenir en leur permettant d’avoir accès à
un plan de reconversion", demande la représentante du
Sypral.Pour Paul-Emile Vernadet, technicien de la direction régionale
de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale, le dispositif
aura "par déclinaison un impact positif pour l’activité
des professionnels." "La mission de la ligue de surf est
déjà de permettre la pratique des licenciés
et indirectement de l’ensemble des pratiquants. Si le secteur
professionnel en profite : tant mieux. Mais dans un premier temps,
il était essentiel de permettre la reprise des activités
avec le prolongement de l’expérimentation en phase
opérationnelle", nuance le membre de la DRJSCS.In fine,
le message passé auprès des pratiquants et du monde
économique reste le même : "wait and see."
Si la crise requin est déjà connue pour ses querelles
entre usagers de la mer et associations environnementales, sa longue
durée risque de créer de nouvelles tensions entre
représentants du monde sportifs et pratiquants impatients
de retrouver la mer en toute légalité… et sécurité.
Après cette nouveau délai demandé, sont-ils
toujours aussi confiants ? "J’y crois encore, la preuve
c’est que je suis encore là...", confie Agnès
Lavaud. |
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Clicanoo.re
- publié le 18 novembre 2014 - 16h36 - Un filet high-tech
contre les requins sauvera-t-il les baigneurs du Cap ?
Non loin de la plus célèbre colonie de manchots
d’Afrique, une version high-tech du filet antirequins truffé
d’électronique a commencé être posée
près du Cap pour un test aux résultats très
attendus partout où les dents de la mer menacent le tourisme.
Présenté comme une petite révolution par ses
promoteurs, une filiale du fabricant d’armement sud-africain
Armscor, cette herse prend la forme d’un filin fixé
sur le fond marin et hérissé d’antennes semi-rigides
pulsant des ondes à basse fréquence.
La technologie s’inspire des appareils de répulsion
des requins appelés aussi POD (protective oceanic device)
portés à la cheville par les plongeurs ou les surfeurs,
inventés en Afrique du Sud et commercialisés par des
Australiens.
Utilisant des propriétés bien connues du museau des
requins, dans lequel se logent de fins récepteurs leur permettant
de deviner un battement cardiaque même dans les eaux les plus
troubles, le champ électromagnétique les fait fuir.En
revanche pour les êtres humains, le contact avec une électrode
du filet n’occasionnera qu’un simple picotement sans
danger."Si c’est un succès, cela nous donnera
les bases pour développer un système de barrière
pouvant protéger les baigneurs sans tuer ni blesser les requins,
ou tout autre animal marin", souligne le Kwazulu-Natal Sharks
Board, l’organisme public sud-africain chargé de la
protection des plages de Durban (est), l’autre grande métropole
balnéaire sud-africaine sur l’océan Indien.
Les filets installés depuis soixante ans à Durban
présentent l’inconvénient majeur de tuer des
centaines d’innocentes créatures marines tous les ans,
tortues, raies, dauphins, piégées comme dans un filet
de pêche à 400 mètres des plages."On travaille
comme des damnés pour trouver une solution indolore pour
l’environnement", explique Paul von Blerk, un spécialiste
du Kwazulu Sharks Board, qui va superviser l’expérience
au Cap pendant cinq mois.53 requins en 25 joursMais "c’est
plus facile à imaginer qu’à transposer dans
la réalité", souligne également Claude
Ramasini, chef du projet à l’Institute for Maritime
Technology, filiale d’Armscor.Les courants sont puissants,
les fonds marins bougent, tout comme les structures et la vie marine.
Sans compter l’inévitable difficulté à
utiliser de l’électricité sous l’eau.
La plage de Glencairn choisie pour l’expérience est
prisée des baigneurs parce que l’eau y est (un peu)
moins froide que de l’autre côté de la péninsule
du Cap.Mais elle a surtout été sélectionnée
pour la clarté de ses eaux qui permettra de filmer avec des
caméras les mouvements des requins, et de vérifier
—également depuis la plage avec des jumelles—
que le filet les oblige à se détourner de leurs parcours
habituels.Le scénario ne devrait pas manquer d’action.
En 25 jours d’observation, pas moins 53 squales ont été
aperçus au large de cette plage."C’est vraiment
une bonne idée", salue Alison Kock, une biologiste et
chercheuse de l’équipe de surveillance anti-requins
du Cap. "Cette technologie est vraiment spécifique car
elle cible un sens dont seuls les requins et les raies sont dotés.
Les mammifères, tels les dauphins ou les baleines, en sont
dépourvus et ne seront pas affectés".Même
enthousiasme et même soutien au WWF Afrique du Sud qui salue
une initiative plus que bienvenue à un moment où "les
requins blancs posent un problème croissant en Afrique du
Sud", selon John Duncan, avec treize morts par morsure en dix
ans.Face à l’inquiétude du monde du tourisme,
en Afrique du Sud et ailleurs comme à La Réunion,
plusieurs entreprises se sont lancées dans la course pour
trouver LA solution anti-requins
."Mais il y a peu d’études en milieu réel,
pas de test ou pas de test sur les espèces cibles —chez
nous, le requin bouledogue ou tigre", différent des
requins blancs évoluant au large des côtes sud-africaines,
explique Antonin Blaison, chercheur à l’Institut de
recherche en développement (IRD). "Les répulsifs
peuvent marcher pour une espèce, pas pour d’autre,
et ensuite on a encore un problème qui est le phénomène
d’accoutumance des requins qui s’adaptent aux signaux
perçus". |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 21/11/2014
à 16h16 - Muséum d’histoire naturelle - Vous
saurez tout sur les requins
RequinsLe Muséum d’histoire naturelle propose
à partir de ce vendredi 21 novembre 2014 une exposition sur
les squales. Sobrement intitulée "Requins", cette
manifestation propose aux Réunionnais de découvrir
pas moins de plusieurs centaines d’espèces, des plus
dangereuses aux méfiantes en passant par les inoffensives.
Au menu de la visite : des photographies, des mâchoires, des
reproductions d’animaux, des informations sur les attaques...
Situé au jardin de l’Etat de Saint-Denis, le musée
est ouvert du mardi au dimanche de 9h30 à 17h30. |
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Zinfos974.com
- Mardi 25 Novembre 2014 - 17:28 - Un requin tigre prélevé
au large de Saint-Gilles -
Selon les informations publiées par le site préfectoral
"info requin", un requin tigre a été prélevé,
hier, au large de Saint-Gilles.
La capture de ce requin mâle aurait été réalisée
"à la canne à pêche". Le spécimen
mesure 3, 52 mètres. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 27/11/2014
à 09h13 - Saint-Pierre - Un requin observé dans le
port
Port de plaisance de Saint-Pierre
Un requin a été observé ce mercredi
26 novembre 2014 à Saint-Pierre, indique ce jeudi le site
la préfecture Info-Requin. Le squale - dont le type n’a
pas pu être déterminé - a été
aperçu vers 10h45 dans le port de la commune. |
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Clicanoo.re
- publié le 28 novembre 2014 - 11h03 - Société
- Requins : les associations environnementales mettent la pression
sur les maires
JIR
Dans une lettre ouverte adressée aux maires favorables à
la mise en place des drumlines le collectif ASPAS remet en cause
l’efficacité du dispositif et accuse les élus
de mettre en danger des personnes.
Le courrier destiné aux communes de Saint-Pierre
, Saint- Leu, Saint Benoit, Saint Paul et Étang Salé
est accompagné d’une vidéo où "l’on
voit des requins excités venir bouffer un de leur congénère
mort. Cela s’est déjà produit en baie Saint-Paul
à deux reprises avec Cap Requins et cela risque de se passer
près des plages avec l’extension du programme Cap Requins",
déclare Jean Bernard Galvès porte parole et représentant
au CO4R du collectif ASPAS. ( Vidéo à visionner sur
ce lien : https://www.facebook.com/video.php?...)
Pour le collectif : "Ces mairies ont été, semble
t-il, été abusées quant au rôle de ces
engins de pêche". Et d’ajouter : Les maires doivent
savoir que Cap requin 2 ne vise aucunement à la sécurisation
des zones balnéaires : Cap Requin 2 , d’un coût
de 900 000 euros, n’est qu’une prétendue "étude"
quant à la possibilité de capturer des requins avec
ces engins de pêche, pourtant bien connus ;
Le Comité des Pêches est dans l’impossibilité
de dire comment il prétend sécuriser les zones balnéaires
; Il se contente de jouer sur la confusion entre un engin de pêche,
la "drum line" et la sécurisation.
Mais le Comité des Pêches n’engage pas sa responsabilité
: C’est la responsabilité des maires qui se trouve
engagée .
Il suffirait aux maires, pour être fixés, de demander
au Comité des Pêches : "les gens pourront ils
utiliser les plages et spots de surf en sécurité,
une fois les drum lines installées ? La réponse du
Comité des Pêches sera édifiante .Comment pourrait
il prétendre sécuriser les plages avec des drum liens
? ", interroge le porte-parole avant de poursuivre :
En Afrique du Sud, les drum lines sont utilisées pour réduire
les populations résidentes de requins dangereux de façon
à rendre la rencontre improbable ; A la Réunion Les
études scientifiques ont commencé à montrer
une circulation des requins entre la Réunion et les régions
voisines. il est donc impossible de prétendre réduire
cette population de requins si d’autres viennent les remplacer
.
Au vu des analyses des stations d’écoute, le comité
des pêches a été obligé de revenir piteusement
sur le concept d’effarouchement dont il avait fait pourtant
son cheval de bataille.
Pire encore , suite à une défaillance de l’engin
d’alerte, deux requins pris sur les drumlines de Cap ont été
dévorés par d’autres requins Ces requins pris
sont devenus d’énormes appâts attirant en fait
d’autres requins vers les zones que ces drum lines sont censées
protéger .
Même si une équipe intervient rapidement pour retirer
le requin pris, personne ne pourra dire combien de requins auront
été attirés pour le dévorer, les requins
ainsi attirés près des plages constituent de facto
une menace potentielle pour les baigneurs et surfers, soit l’opposé
de ce qui est recherché ....et ce n’est pas le Comité
des Pêches qui en portera la responsabilité",
conclut le collectif.
Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 28/11/2014
à 09h24 - Risque requins - Une lettre ouverte adressée
aux mairesLa nouvelle offensive des associations environnementales
contre les drumlines
Cap Requins Roches Noires
Après avoir déjà écrit au préfet
Dominique Sorain pour réclamer l’arrêt des drumlines
installées dans le cadre du projet Cap Requins, le collectif
des associations environnementales - ASPAS, Fondation Brigitte Bardot,
Longitude 181, Requin Intégrtation, Sauvegarde des Requins,
Vague, Sea Shepherd - adresse cette fois une lettre ouverte aux
différents maires souhaitant adopter ce dispositif. Elles
estiment que les drumlines constituent un "risque pour les
usagers de la mer", s’appuyant sur une
vidéo tournée à Tikehau,
en Polynésie, pour affirmer que les requins capturés
deviendraient des appâts pour leurs congénères.
Du côté des acteurs de Cap Requins, on considère
à l’inverse que l’expérimentation menée
en baie de Saint-Paul a permis de démontrer qu’il n’y
avait pas de phénomènes "d’attractivité".
La lettre ouverte des associations environnementales adressée
aux maires est accompagnée d’une vidéo tournée
à Tikehau, en Polynésie. "On y voit des requins
excités venir bouffer un de leur congénère
mort", souligne Jean-Bernard Galvès, porte-parole du
collectif. "Cela s’est déjà produit en
baie Saint-Paul à deux reprises avec Cap Requins et cela
risque de se passer près des plages avec l’extension
du programme Cap Requins", affirme-t-il.
Voici
la "lettre ouverte aux mairies qui mettront les baigneurs et
surfeurs en danger en croyant payer pour leur sécurité"
:
"Dans
le souci louable de protéger leurs administrés, les
mairies de Saint-Pierre, Saint-Leu, Saint-Benoît, Saint-Paul
et Etang-Salé ont manifesté l’intention de financer
la pose de drumlines. Ces mairies ont été semble-t-il
été abusées quant au rôle de ces engins
de pêche.
Les maires doivent savoir que Cap Requins 2 ne vise aucunement à
la sécurisation des zones balnéaires : Cap Requins
2, d’un coût de 900 000 euros, n’est qu’une
prétendue "étude" quant à la possibilité
de capturer des requins avec ces engins de pêche, pourtant
bien connus.
Le comité des pêches est dans l’impossibilité
de dire comment il prétend sécuriser les zones balnéaires.
Il se contente de jouer sur la confusion entre un engin de pêche,
la "drumline" et la sécurisation. Mais le comité
des pêches n’engage pas sa responsabilité : c’est
la responsabilité des maires qui se trouve engagée
.
Il suffirait aux maires, pour être fixés, de demander
au comité des pêches : "les gens pourront-ils
utiliser les plages et spots de surf en sécurité,
une fois les drumlines installées ?" La réponse
du comité des Pêches sera édifiante. Comment
pourrait-il prétendre sécuriser les plages avec des
drumlines ?
En Afrique du Sud, les drumlines sont utilisées pour réduire
les populations résidentes de requins dangereux de façon
à rendre la rencontre improbable.
A La Réunion, les études scientifiques ont commencé
à montrer une circulation des requins entre La Réunion
et les régions voisines. Il est donc impossible de prétendre
réduire cette population de requins si d’autres viennent
les remplacer.
Au vu des analyses des stations d’écoute, le comité
des pêches a été obligé de revenir piteusement
sur le concept d’effarouchement dont il avait fait pourtant
son cheval de bataille.
Pire encore, suite à une défaillance de l’engin
d’alerte, deux requins pris sur les drumlines de Cap Requins
ont été dévorés par d’autres requins.
Ces requins pris sont devenus d’énormes appâts
attirant en fait d’autres requins vers les zones que ces drumlines
sont censées protéger.
Même si une équipe intervient rapidement pour retirer
le requin pris, personne ne pourra dire combien de requins auront
été attirés pour le dévorer. Les requins
ainsi attirés près des plages constituent de facto
une menace potentielle pour les baigneurs et surfeurs, soit l’opposé
de ce qui est recherché... et ce n’est pas le comité
des pêches qui en portera la responsabilité.
Nous invitons les maires à visionner ce film qui montre.
à partir de 1minute 10, des requins excités se regroupant
pour manger un requin mort. Les maires prendront ainsi conscience
du risque que la pose de drumslines près des plages de leur
commune fait courir aux usagers de la mer." Dr
Jean Bernard Galvès
Porte parole et représentant au CO4R du collectif ASPAS,
Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin Intégrtation,
Sauvegarde des Requins, Vague, Sea Shepherd. |
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 28/11/2014
à 17h17 - Saint-GillesUn couple de requins tigres capturé
Cap Requins Roches Noires
Deux requins tigres ont été pêchés
ce jeudi 27 novembre 2014 à Saint-Gilles, dans le cadre du
programme Cap Requins. Les deux spécimens ont été
prélevé à la suite d’une capture réalisée
sur palangre de fond dérivante. Le couple de squales - un
mâle de 3,43 mètres et une femelle de 2,92 mètres
- sera destiné à l’étude ciguatera 2.
Au total, une vingtaine de requins tigres ont été
pris cette année, dont 3 cette semaine. |
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Zinfos974.com
- Jeudi 4 Décembre 2014 - 10:42 - Trois requins ont été
capturés dans l'Ouest -
Trois requins ont été pêchés ces derniers
jours dans l'Ouest de l'île, recense le site préfectoral,
"info-requin".
Le premier est un requin femelle bouledogue prélevé
en baie de Saint-Paul le 2 décembre. La capture a été
réalisée sur une drumline. Le spécimen mesure
2,90 mètre. Il entre dans le cadre de l'étude ciguatera.
Le même jour, mardi dernier, un requin tigre mâle est
capturé sur un palangre de fond dérivante au large
de Boucan Canot. Le requin mesure 3, 67 mètres et sera analysé
pour l'étude Valorequin.
Enfin, hier, un requin tigre femelle est pêché à
partir d'une palangre de fond en baie de Saint-Paul. Il mesure 3,
20 mètres et a été capturé dans le cadre
de l'étude ciguatera. |
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Zinfos974.com
- Jeudi 11 Décembre 2014 - 17:53 - Sea Shepherd mobilise
son réseau pour stopper la pêche aux requins
Sea Shepherd France lance l’opération APEX
Harmony. Cette campagne d'information à l'échelle
européenne, relayée par les antennes de l'ONG dans
plusieurs pays, a pour ambition d'influer sur la décision
de l'Europe d'octroyer à l'Etat français des millions
d'euros pour la pêche de requins à la Réunion.
"Puisque l'on sollicite des fonds européens, il est
normal de rendre des comptes à l'opinion publique européenne
sur l'utilisation de ces 8 à 10 millions d'euros que tente
d'obtenir la France pour poursuivre sa campagne de pêche pendant
5 ans", explique Jean Bernard Galvès, porte-parole des
associations environnementales mais qui s'est fait ce matin le relais
particulier de Sea Sheperd.
La campagne de lobbying s'engouffre notamment dans une faille juridique
concernant le programme ciguatera 2. "Il n'est plus conforme
au droit français", annonce d'emblée Jean Bernard
Galvès. "En France quand un arrêté est
pris par un préfet, il doit être abrogé quand
les conditions énoncées au départ ne sont plus
remplies. Or c'est le cas de cet arrêté", assure-t-il.
Un arrêté caduque ?
Rappelons les conditions émises à l'époque
de son lancement. Tout d'abord, il devait permettre d'étudier
la possibilité de commercialiser la chair des requins tigre
et bouledogue. L'agence de sécurité alimentaire a
répondu que de toute façon, ça ne serait pas
possible. Le deuxième objectif était que les requins
pêchés puissent servir au programme Charc. Jean Bernard
Galvès retient que ce programme est terminé et en
phase de rédaction. "L'arrêté aurait dû
logiquement être abrogé".
"Non seulement on continue de pêcher pour une étude
qui n'a plus cours, on dépense de l'argent pour ça
et on en redemande même un peu plus à l'Europe alors
que l'on sait que l'on ne répond plus à l'objectif",
déplore-t-il.
Cap Requins et ses drumlines trouve le même écho chez
le porte-parole. "Vous posez 100 euros sur la table et vous
dites que ça va faire fuir les voleurs. Là je mets
un appât près de la plage et on dit que ça va
faire fuir les requins. Même si cet appât est pris,
personne ne pourra dire s'il y en a 5, 10 ou 15 qui tournent autour
puis assurer à ce moment-là que vous pouvez vous baigner,
vous êtes en sécurité ! Et c'est ce genre de
programme qu'on veut faire financer par l'Europe !"
Après cette annonce à La Réunion, la campagne
de lobbying de Sea Sheperd commence ce jour même en France
et en Europe. |
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Clicanoo.re
- publié le 12 décembre 2014 - 05h51 - Plan requins
: Saint-Leu demande au juge de clarifier la ligne sécuritaire
TRIBUNAL ADMINISTRATIF. Hier, la commune de Saint-Leu est
allée réclamer une clarification sur les compétences
et les responsabilités du maire et de l'État en matière
de risques requins. Une nouvelle audience devant le tribunal administratif
qui a permis à Me Creissen, avocat de Thierry Robert, maire
de Saint-Leu, d'évoquer les subtilités d'un dossier
où il s'agit de concilier respect de l'environnement et la
sécurité des personnes. Au mois de juin 2013, après
la survenance de multiples attaques mortelles de requins, l'arrêté
municipal de Thierry Robert autorisant la pêche aux squales
sur sa commune avait été suspendu par le tribunal
administratif, en référé. Une décision
confirmée par le Conseil d'État donnant raison aux
associations Sea Shepherd, Longitude 181 et l'ASPAS. Une nouvelle
attaque mortelle avait par la suite entraîné la condamnation
de l'État et l'avait amené à pratiquer un prélèvement
d'une cinquantaine de squales.
Cette fois Me Creissen n'est pas revenu à la charge pour
demander la validation de l'arrêté municipal mais pour
demander une clarification : le décret reconnaissant la responsabilité
de l'État pour chasser les nuisibles ne prévoyant
par ailleurs aucune mesure de sécurité pour les vigies-requins
qui seront chargées d'appliquer le plan. L'avocat a souligné
que l'État souhaite d'ailleurs sous-traiter cette mission…
Par ailleurs, outre l'aspect sécuritaire, le dossier comporte
un aspect environnemental. La pêche est en effet interdite
dans le périmètre de la réserve marine. Le
comité scientifique s'oppose aux pêcheurs sur ce point.
La sous-préfète de Saint-Paul a demandé à
Me Creissen de rédiger un règlement sécuritaire
pour établir les conditions d'accès aux spots de surf
pour pallier le vide apparent dans le décret. Une demande
qui a fait réagir Fabienne Couapel, conseillère régionale,
pour qui le dossier ressemble à "usine à gaz
sécuritaire". Me Creissen a déposé un
document de 27 pages auprès du ministère de la Jeunesse
et des Sports.
La plaidoirie a ensuite dévié sur la station d'épuration
de Saint-Leu, bloquée par la réserve marine. "Il
n'y a pas de combat de la commune de Saint-Leu contre l'État
ou tel organisme, a soutenu Me Creissen. Mais nous devons savoir
comment seront protégées les personnes qui iront dans
l'eau. Il faut donc une décision qui confirme que les vigies-requins
pourront se défendre et être protégées
en cas d'attaques de requins". Le délibéré
sera rendu dans un mois. Si le juge venait à établir
une clarification sur les responsabilités de chacun, la commune
de Saint-Leu reprendrait la main sur un dossier qui implique également
la Région. Derrière cet aspect du dossier, Thierry
Robert et Didier Robert ont évidemment conscience de l'impact
touristique et économique que peut avoir chaque décision
sur le sujet. Y.G.
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Orange
Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 15/12/2014
à 17h20 - Boucan Canot - Deux nouveaux requins tigres capturés
Boucan canot
Dans le cadre du programme Cap Requins, deux requins tigres
ont été pêchés ce 11 décembre
2014 au large de Boucan Canot. La capture a été réalisée
sur palangre de fond dérivante. Les squales - deux mâles
de plus de 3 mètres - sont destinés à l’étude
Valorequin, annonce ce lundi le site Info-Requin. |
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Zinfos974.com
- Mercredi 17 Décembre 2014 - 10:16Valorequin : Prélèvement
d'un requin tigre à la canne à pêche
Un requin tigre mâle de 3 mètres a été
pêché le 12 décembre, a informé hier
le site de la préfecture info requin. La capture réalisée
par canne à pêche sur le sec de Saint-Paul a été
versée dans l'étude Valorequin. |
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Clicanoo.re
- publié le 23 décembre 2014 - 04h16 - Risque requin
: la préfecture appelle à la vigilance pendant les
vacances
La préfecture rappelle de la réglementation applicable
pour la baignade et certaines activités nautiques. A ce jour,
pas moins de 50 signalements attestent d’une présence
régulière de requins bouledogue et tigre à
proximité des côtes de La Réunion. Quelques
précautions à prendre avant de se baigner.
Les
observations de requins signalées au Centre Régional
Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de La
Réunion depuis le début de l’année confirment
les tendances de l’année précédente.
A ce jour, pas moins de 50 signalements attestent d’une présence
régulière de requins bouledogue et tigre à
proximité des côtes de La Réunion.
Par ailleurs, plusieurs détections de requins marqués
ont été enregistrées ces derniers jours par
les stations d’écoute positionnées aux abords
de certaines zones d’activités nautiques, notamment
sur le littoral de la commune de Saint-Paul.
Cette situation conduit le préfet de La Réunion à
recommander la plus grande vigilance aux usagers de la mer et plus
particulièrement aux pratiquants des activités les
plus exposées au risque requin, qui font l’objet d’une
réglementation spécifique.
Rappel de la réglementation en vigueur
L’arrêté préfectoral du 28 août
2014 portant réglementation temporaire de la baignade et
de certaines activités nautiques est applicable jusqu’au
15 février 2015.
Cet arrêté, comme le précédent, a pour
objectif d’interdire, dans la bande des 300 mètres
du littoral du département de La Réunion, sauf dans
le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés
et les zones surveillées définies par arrêté
municipal, les activités les plus exposées au risque
requin, à savoir : la baignade, y compris lorsqu’elle
s’effectue à l’aide d’un équipement
de type palmes, masque et tuba, les activités nautiques utilisant
la force motrice des vagues (surf, bodyboard, bodysurf, longboard,
paddleboard). Ainsi, dans le lagon et en dehors du lagon, dans les
espaces aménagés et les zones surveillées définies
par arrêté municipal, les activités de baignade
demeurent possibles. De plus, en l’absence d’une réglementation
plus restrictive, d’autres activités nautiques, notamment
la plongée, la pêche sous marine, restent possibles
et s’effectuent aux risques et périls des usagers.
Rappel des dispositifs de prévention et de surveillance
en vigueur
D’une manière générale, la signalisation
traditionnellement utilisée pour la baignade sur les plages
surveillées est la suivante : un drapeau rouge vif signifiant
: « interdiction de se baigner » ; un drapeau jaune
orange signifiant « baignade dangereuse mais surveillée
» ; un drapeau vert signifiant « baignade surveillée
et absence de danger particulier »
Ce dispositif est complété, sur certaines plages,
d’une signalétique spécifique relative au risque
requins : si la présence d’un requin est signalée
ou observée, la flamme rouge représentant un requin
est hissée ; le drapeau avec la flamme orange représentant
un requin indique quant à lui que les conditions météorologiques
sont propices à la présence de requins.
Conseils de sécurité et de prudence
- Avant de se mettre à l’eau
- vérifier la couleur du pavillon hissé et consulter
les panneaux d’informations ;
- recueillir les informations utiles auprès des services
compétents, comprenant les
- éventuelles mesures d’interdiction auprès
des municipalités ainsi qu’auprès du Centre
régional opérationnel de surveillance et de sauvetage
(CROSS) de La Réunion ;
- se renseigner auprès des maîtres nageurs sauveteurs
du poste de surveillance de la plage sur les dangers éventuels
: courants, conditions météorologiques (forte houle,
orage, intempéries), qualité de l’eau (eaux
troubles, pollution) ;
- Ne jamais se mettre à l’eau dans une zone interdite
ou signalée dangereuse.
-
Une fois à l’eau
ne pas relâcher sa vigilance : le risque « zéro
» n’existe pas, y compris lorsque l’on pratique
une activité nautique dans un espace aménagé
et surveillé ;
ne pas se baigner en cas de blessure ; privilégier la pratique
collective des activités nautiques, sous l’encadrement
et la responsabilité des professionnels de la mer ;
en cas de pêche sous marine, ne pas conserver ses prises sur
soi : les déposer le plus rapidement possible sur sa bouée
ou dans son bateau.
Il est demandé de rapporter toute observation de requin auprès
d’un poste de surveillance ou du CROSS Réunion - 02
62 43 43 43 |
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Zinfos974.com
- Mercredi 24 Décembre 2014 - 11:58 - Les filets de baignade
endommagés sur les plages de l'ouest
Les filets de baignade des Roches noires et de Boucan Canot
ont été endommagés par la houle lundi dernier.
La décision a été prise ce mardi de suivre
le protocole normal d'interdiction de la baignade surveillée
sur ces secteurs.
Cette prudence est combinée par le fait que "la présence
de requins a été signalé dans le même
temps" aux Roches, signale la mairie de Saint-Paul.
La flamme rouge requin est fort logiquement hissée le temps
des réparations sur les filets dont se charge actuellement
le prestataire privé. |
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Zinfos974.com
- Mardi 30 Décembre 2014 - 14:47 - Près de 60 requins
prélevés en 2014, une seule attaque recensée
20 requins ont été marqués près
des côtes réunionnaises depuis le début de l'année
2014. Deux d'entre eux étaient des bouledogues capturés
le 25 février dernier. Pour les autres, il s'agit de requins
tigre marqués dans le cadre de deux programmes, Cap Requins
mis en place le 14 janvier dernier, et Valo Requin.
Les opérations de marquage ont été essentiellement
effectuées dans l'Ouest et le Sud-Ouest de l'île. Le
dernier marquage remonte au 15 juillet 2014, où un requin
tigre avait été capturé sur une drumline installée
à Saint-Paul.
Les nombreux prélèvements réalisés tout
au long de l'année montrent par ailleurs la recrudescence
des requins tigre et bouledogue dans nos mers : 57 signalements
de requins ont été recensés par www.info-requin.re.
15 squales étaient de type bouledogue. Le dernier en date
concernait d'ailleurs un requin bouledogue de 3.12m, prélevé
le 21 décembre dernier dans la baie de Saint-Paul.
Une seule attaque non-mortelle est à déplorer cette
année. Vincent, un surfeur de 51 ans, a été
sévèrement mordu au mollet et au poignet droit le
22 juillet 2014 à Saint-Leu, sur le spot face à la
mairie. Il avait ensuite été transporté au
centre hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul. Le surfeur se trouvait
dans la zone interdite à la baignade et aux activités
nautiques au moment de l'attaque. |
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