LE RISQUE REQUIN 2014
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Zinfos974.com - Mercredi 1 Janvier 2014 - 06:00 - Attaques de requins: Année noire avec deux morts et un mutilé
L'année 2013 ne restera pas comme l'année de la résolution de la crise requin. Bien au contraire, les drames ont suivi la même trajectoire débutée en 2011, au point qu'il est aisé aujourd'hui de parler de série noire.
Le 8 mai, Stéphane Berhamel, un touriste de 36 ans est attaqué par un requin alors qu'il pratiquait du bodyboard sur le spot des Brisants. Le drame se noue vers 12h20. L'homme est attaqué à deux reprises à hauteur du 3ème peak. Selon toute vraisemblance, le jeune homme était déjà décédé avant sa sortie de l'eau. Le poignet droit sectionné et une cuisse déchiquetée, il est extirpé de l'eau déjà inconscient. Il avait perdu beaucoup de sang. Les secours tentent désespérément une réanimation pendant 40 minutes, sans succès. La compagne du surfeur est quant à elle prise en charge par les secours. Le couple était originaire de Franche-Comté. Il effectuait à La Réunion sa lune de miel. Ce premier faits divers de l'année allait en connaître d'autres tout aussi terrifiants.
Le 15 Juillet, une fille de 15 ans est tuée par un squale alors qu'elle se trouvait à quelques mètres du bord sur la plage de sable noire de Saint-Paul. Aux alentours de 14h30, alors qu'elle barbotait dans l'eau en masque/tuba, et à moins de 5m du bord, la jeune Sarah est happée par un requin. Malgré des recherches intensives les heures et jours suivants le drame, une partie de son corps ne sera jamais retrouvée. La dernière attaque mortelle de requin sur un nageur remontait à 1999 et avait eu lieu au niveau de l'Étang-Salé. L'homme attaqué ce jour-là était cependant en difficulté, emporté par une vague plus grosse que les autres. Il attendait les secours au moment d'être surpris.
Le 26 octobre, aux alentours de 16h30, alors qu'il se baignait avec un ami sur la plage de l'Étang-Salé, au lieu dit "Le Tournant" situé à 300 mètres de la zone de baignade surveillée, un jeune homme de 24 ans est attaqué par un requin. Au moment de l'attaque, il se trouve "à environ 15-20 mètres du bord", d'après plusieurs témoins. Le jeune homme de 24 ans, Tanguy, s'en sort, après avoir frôlé la mort, avec la jambe droite sectionnée. Le jeune homme était à l'eau dans une zone non surveillée et sous le coup d'un arrêté préfectoral. La baignade, le surf ou le bodyboard étaient par conséquent formellement interdits. Mais le site n'a jamais réellement baissé d'affluence.
Avant cette attaque à l'Etang-Salé, la baie de Saint-Paul a été le théâtre d'une autre attaque à proximité du rivage. Cette fois-ci, c'est un chien de type labrador qui est emporté par les dents de la mer alors qu'il jouait sous les yeux de sa propriétaire, au niveau de l'ancienne tour Oméga.
                                     Plaintes et recours à profusion
Au gré des attaques, l'année a également été marquée par un emballement judiciaire avec des plaintes à profusion. Citons celles lancées par la nouvelle association Protégez nos enfants ou celles des recours des associations écologistes qui tenteront notamment de contredire les velléités du maire de Saint-Leu.
Le 28 octobre, Thierry Robert engage en effet un recours indemnitaire contre l'État. Une procédure déjà évoquée au milieu du mois d'août et que le député a eu le temps de préparer avant que ne survienne la nouvelle attaque de l'Étang-Salé. Le maire de Saint-Leu relance publiquement ses confrères à la tête des autres collectivités pour qu'ils se joignent à l'action en justice portée par sa ville. Ce recours vise à obtenir des compensations financières pour épauler le secteur touristique et balnéaire impacté par l'image des attaques successives.
                                           Crise comparable à celle vécue avec le "chik"
Le 24 octobre, ce sont les professionnels du Tourisme qui écrivaient déjà au préfet dans cette même logique de soutien aux professionnels. Deux jours avant que ne survienne la troisième attaque de l'année.
Neuf organisations dont le Club du tourisme, le SYPRAL, l’UHR, l’UMIH, le SNAV, le MEDEF, la CGPME, DEFIT et le SICR, signent ce courrier. Dans cette lettre, les professionnels du tourisme disent "s’inquiéter de l’image de la Réunion mise à mal par la crise requin. Cette image néfaste risque de nous entraîner vers une situation de crise économique comparable à celle vécue avec le "chik" alors que le secteur du tourisme est un des rares à être encore porteur d’emplois", écrivent-ils.
L'année 2013, enfin, c'est l'année d'une mesure inédite et radicale prise par le préfet. Le 26 juillet, Jean-Luc Marx annonce la publication d'un arrêté d'interdiction de la pratique de baignade et d'activités de surf ou de bodyboard dans la bande des 300 mètres du littoral, sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées. L'arrêté préfectoral qui devait s'achever le 1er octobre a finalement été reconduit jusqu'au 15 février 2014 et sans qu'aucune garantie sur sa levée ne soit sérieusement envisagée.

Zinfos974.com - Mardi 7 Janvier 2014 - 11:39 - Prélèvement de requins: Le Conseil d'État rejette le pourvoi de Saint-Leu
La mairie de Saint-Leu devra verser 3.000 euros aux associations de protection des espèces marines. Tel en a décidé le Conseil d'État qui a donc rejeté le pourvoi de la mairie.
Le 7 juin 2013, le juge des référés du tribunal administratif de Saint-Denis suspendait l'exécution de l'arrêté du maire de Saint-Leu du 14 mai 2013 autorisant l'appel public pour des prélèvements de requins bouledogues sur tout le territoire maritime de la commune de Saint-Leu. Une première victoire pour les associations Sea Shepherd, Longitude 181 et l'ASPAS qui avaient déposé le recours.
Mais la mairie s'était par la suite (24 juin 2013) pourvue devant le Conseil d'État en réclamant l'annulation de la décision du tribunal administratif.
Le Conseil d'État a finalement rendu sa décision le 30 décembre dernier. Le pourvoi de la commune de Saint-Leu est rejeté au motif que le juge des référés du tribunal administratif de Saint-Denis "n'a pas entaché son ordonnance d'erreur de droit".
                                                             "Un gros revers pour Thierry Robert"
Quant à "l'urgence" invoquée par la mairie, le Conseil d'État approuve la décision du tribunal administratif qui estimait qu'"il n'était pas démontré que le retard apporté à la mise en œuvre de prélèvements d'individus de cette espèce exposerait les usagers de la mer à des risques accrus d'agression".
La commune de Saint-Leu se voit dans l'obligation de verser à l'Association pour la protection des animaux sauvages et du patrimoine naturel (ASPAS), à l'association Longitude 181 Nature et à l'association Sea Shepherd France la somme de 3.000 euros chacune.
Se félicitant de cette décision, Sea Shepherd France parle d'un "gros revers pour Thierry Robert, le Maire de Saint-Leu qui a cru bon de faire appel au Conseil d'État pour casser le jugement du tribunal administratif qui nous avait donné raison".

Zinfos974.com - Mardi 7 Janvier 2014 - 16:46 - Prélèvement de requins à St-Leu : "La justice clarifie le rôle et la responsabilité de l’Etat"
La commune de Saint-Leu offre une lecture différente de la décision du Conseil d'Etat, qui a statué sur son pourvoi consécutif à la décision du juge administratif de Saint-Denis. Comme Thierry Robert s'en était déjà félicité il y a quelques mois lors du rendu de la décision du tribunal administratif, ce revers devant la juridiction administrative pour Saint-Leu est plutôt vécu comme une satisfaction puisqu'elle épargne le maire en cas d'attaque de requin. La mairie de Saint-Leu s'en explique dans un communiqué :
Prélèvement de requins à St-Leu : "La justice clarifie le rôle et la responsabilité de l’Etat"
"La décision du Conseil d'Etat du 30 décembre dernier déboutant l’arrêté municipal visant à autoriser la pêche aux requins bouledogue permet de clarifier la responsabilité de chacun. En cas d’attaque, la justice estime désormais que les maires ne sont pas responsables. Aux services de l’Etat d’assumer désormais pleinement leurs responsabilités.
En effet, les pouvoirs de police en matière de pêche sont de leur ressort et ne relèvent plus de notre mission de sécurité des personnes estime le député-maire de Saint-Leu : "dans la décision du tribunal, les choses sont claires. En explicitant même que le maire est allé trop loin dans l’arrêté municipal, cela me dédouane totalement aujourd’hui par rapport à tout accident qui pourrait encore survenir". La justice clarifie donc le rôle et la responsabilité de l’Etat."

Clicanoo.re - publié le 8 janvier 2014 - 05h10 - Requins : Débouté, Thierry Robert renvoie l’Etat à ses responsabilités
Suite à la requête déposée le 24 juin dernier par la mairie de Saint-leu, requête visant à autoriser le prélèvement de requins, le Conseil d’État a décidé de rejeter le pourvoi au motif que le juge des référés du tribunal administratif de Saint-Denis "n’a pas entaché son ordonnance d’erreur de droit".
Pour rappel, la commune de Saint-Leu, après la série d’attaques survenues l’année dernière à Réunion, avait pris un arrêté le 14 mai autorisant le prélèvement des requins bouledogue, avec un appel au public pour cette pêche exceptionnelle. Cet arrêté a été contesté par l’association pour la protection des animaux sauvages et du patrimoine naturel, et mis à mal par le tribunal administratif de Saint-Denis, qui en juin, en a suspendu l’exécution. Déterminée, la commune de Saint-Leu n’a pas renoncé, et a poussé l’affaire jusqu’au Conseil d’Etat, afin de casser la décision du tribunal administratif.
Mais voilà le CE à trancher le 30 décembre dernier en faveur des associations Sea Shepherd, Longitude 181 et l’ASPAS.
Dans un communiqué publié cet après-midi, le maire de Saint-Leu a pour sa part estimé que : « En explicitant même que le maire est allé trop loin dans l’arrêté municipal, cela me dédouane totalement aujourd’hui par rapport à tout accident qui pourrait encore survenir », appelant ainsi l’État à prendre ses responsabilités.

Source : www.ipreunion.com - Publié le 09/01/2014 à 10h03 - Selon le site 7lameslamer.netEtang-Salé : un requin bouledogue percute une barque de pêche
Ce mercredi après-midi 8 janvier 2014 au large de la plage de l’Étang-Salé, "un pêcheur s’est retrouvé face au mufle d’un requin bouledogue" indique le site 7lameslamer.net. Alors qu’il ramenait un petit poisson à bord de son embarcation, le jeune homme a senti sa prise entrainée vers le fond de l’eau. Croyant avoir à faire à une grosse carangue, le pêcheur a donné un peu de mou... Il a été entrainé quelques mètres plus loin. C’est alors que l’animal s’est retourné et a percuté l’embarcation. "En fait de carangue, le pêcheur se retrouve face au mufle d’un requin bouledogue qui surgit des flots" note le site d’information
Le pêcheur a estimé à 250 kg le poids du squale "qui semblait nager avec détermination vers la côte" dit encore 7lameslamer.net. Le pêcheur n’a pas été blessé.
"Le requin est donc toujours présent dans les eaux étang-saléennes. Un message à diffuser auprès des touristes, que l’on pouvait encore voir ces derniers jours, nageant dans les eaux troublées par Bejisa , dans les zones hautement à risque du Pont et du Tournant" commente le site d’information.
La dernière attaque de squale s’est produite le samedi 26 octobre 2013 vers 16 heures. Un jeune homme a été attaqué alors qu’il se trouvait à une quinzaine de mètres du bord au niveau du Tournant - Ravine Mula.Tanguy, 23 ans, a eu la jambe droite sectionnée au niveau de la cuisse par le requin. Il avait été secouru in extremis par des témoins du drame.
En l’espace de deux années douze attaques de requins, dont cinq mortelles, ont eu lieu à La Réunion. Au début de ce mois de septembre, un squale est arrivé à proximité immédiate d’enfants qui étaient sur le sable près du débarcadère de Saint-Paul. L’animal a été vu alors qu’il était dans quelques centimètres d’eau. Les enfants n’ont pas été blessés. Quelques jours plus tard, le dimanche 15 septembre un chien a été dévoré par un squale sous les yeux de sa maîtresse au bord de la plage de Saint-Paul. Le chien avait déjà posé les pattes sur le sable noir lorsqu’il a été rattrapé par le requin.

Clicanoo.re - publié le 10 janvier 2014 - 12h29 - Etang-Salé : baignade interdite jusqu’à nouvel ordre
Compte tenu de la présence de nombreux déchets verts sur la plage de l’Etang-Salé, la mairie a décidé d’interdire la baignade et ce jusqu’à nouvel ordre. "Il n’y a donc pas d’alerte requin que cela avait été stipulé auparavant", indique la Civis

Source : www.ipreunion.com - Publié le 10/01/2014 à 12h02 - Le drapeau rouge hissé, la baignade interdite jusqu’à nouvel ordreAlerte au requin à l’Etang-Salé - Le drapeau rouge requin a été hissé ce vendredi matin 10 janvier 2014 à la plage de l’Etang-Salé, où la baignade est interdite jusqu’à nouvel ordre. Selon le poste MNS, un squale a été aperçu proche de la zone de baignade il y a 48 heures. Ce mercredi 8 janvier, le site 7lameslamer.net rapportait en effet qu’un requin bouledogue avait percuté une barque de pêche au large de la plage.
Ce mercredi, un pêcheur s’était ainsi retrouvé nez-à-nez avec un requin bouledogue alors qu’il ramenait un petit poisson à bord de son embarcation, indiquait le site 7lameslamer.net. Et deux jours plus tard, décision a donc été prise d’interdire la baignade en hissant le drapeau rouge requin ce vendredi matin.
C’est à l’Etang-Salé, au niveau du spot du Tournant, que s’était produite la dernière attaque de squale à La Réunion, le samedi 26 octobre 2013. Un jeune homme avait été attaqué alors qu’il se trouvait à une quinzaine de mètres du bord. Tanguy, 23 ans, avait eu la jambe droite sectionnée au niveau de la cuisse par le requin. Il avait été secouru in extremis par des témoins du drame.

Zinfos974.com - Vendredi 10 Janvier 2014 - 11:33 - Drapeau rouge à l'Étang-Salé : Un requin aperçu près de la zone de baignade
Le drapeau rouge a été hissé ce matin sur la plage de l'Étang-Salé, après qu'un pêcheur ait aperçu un requin rôder près de la zone de baignade, vers la ravine Mula.
Joint par téléphone, le poste poste MNS de l'Étang-Salé confirme l'information mais précise que le drapeau rouge a été hissé également pour des raisons sanitaires, la plage de l'Etang-Salé étant encore parsemée de cadavres de rats et cabris.

 

Source : www.ipreunion.com - Publié le 14/01/2014 à 17h23 - Quatre "smart" drumlines ont été posées ce mardi en baie de Saint-PaulCap Requins largue enfin les amarres

La phase expérimentale du projet Cap Requins a officiellement démarré ce mardi 14 janvier 2014 après-midi, avec la pose en baie de Saint-Paul des premières palangres de fond et surtout de quatre "smart" drumlines, un dispositif unique au monde. L’objectif de cette première phase, qui s’étalera sur six mois, est de tester l’efficacité de ces deux méthodes de pêche combinées, afin de marquer davantage de squales et d’alimenter également le programme ciguatera 2, qui a lui aussi démarré ce mardi. À plus long terme, le but est de "mettre une pression de pêche à la côte pour sécuriser les usagers", et d’étendre le dispositif aux zones des Roches Noires et de Boucan Canot.
Il était un peu plus de 15h30, ce mardi 14 janvier 2014, quand David Guyomard, chargé de mission au comité des pêches, a pu annoncer : "La première drumline de Cap Requins est posée !" Trois autres suivront, marquant officiellement le lancement d’un projet qui s’est longtemps fait attendre, initié par l’association PRR (Prévention requin Réunion) auprès de la préfecture il y a près de 3 ans maintenant, chapeauté par le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM), en partenariat avec la ligue de surf et l’association Squal’idées.
C’est une nouvelle étape dans la gestion du risque requin à La Réunion qui a été franchie, avec le lancement cette phase expérimentale de Cap Requins en baie de Saint-Paul, reposant sur deux dispositifs de pêche destinés à augmenter le nombre de requins marqués et à alimenter le programme ciguatera 2 par des prélèvements.
Ce sont d’abord des palangres qui ont été installées, soit une ligne de 300 à 400 hameçons s’étalant au large sur environ 1,5 kilomètre, par 50 à 60 mètres de fond. Mais ce sont aussi ces quatre fameuses "smart" drumlines, installées pour l’instant uniquement au niveau de l’embouchure de l’Etang Saint-Paul. "Il s’agit d’un système individuel de pêche, une drumline comportant un seul hameçon et un seul appât", explique Loris Gasbarre, président de PRR. "Elles se situent à 20 ou 30 mètres de fond, plus près du rivage que les palangres, soit à environ 200 mètres", précise-t-il.
La particularité de ces drumlines – qui les distingue de celles utilisées en Afrique du Sud ou en Australie – est qu’elles sont dites "intelligentes". Elles sont équipées d’une caméra et d’une station d’écoute munie d’une balise GPS. En cas de capture, l’information est envoyée en direct à un coordinateur qui a alors 2 heures pour intervenir. "En cas de prise accessoire, ce système permet d’éviter toute mortalité ; s’il s’agit d’un requin tigre ou bouledogue, il sera marqué s’il mesure moins d’1,50 m et prélevé pour le programme ciguatera 2 s’il est plus grand", explique Loris Gasbarre, selon lequel Cap Requins est "le plus écologique possible".
Pendant plusieurs mois, l’objectif sera donc de tester l’efficacité de ce dispositif unique au monde – ce que les spécialistes appellent la "capturabilité – sur les requins les plus dangereux évoluant près des côtes, mais aussi le degré "d’effarouchage" de ces drumlines sur les squales. "Sur les 80 requins marqués, on sait que 25 %, soit 10 à 15 individus, reviennent régulièrement à la côte, ce sont ceux-là que l’on vise", détaille le président de PRR.
Au terme de cette phase de six mois menée en baie de Saint-Paul, loin de toute activité nautique, l’objectif est ensuite d’étendre ce système aux zones des Roches Noires et de Boucan Canot, en cas de résultats positifs et de l’obtention des autorisations nécessaires, notamment de la réserve marine. "Notre volonté est de mettre une pression de pêche à la côte pour sécuriser les usagers", souligne Loris Gasbarre selon lequel il faut "prélever les requins accidentogènes avant de rouvrir la baignade", dont l’interdiction court pour l’instant jusqu’au 15 février.Car d’après le président de l’association PRR, "on sait par le relevé des balises qu’il y a toujours une forte présence de requins dans l’Ouest et donc qu’il y a un risque avéré".

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 14/01/2014 à 09h00 - Risque squalesCap Requins : début des opérations ce mardi
Présenté le 6 décembre dernier, le projet Cap Requins rentre dans sa phase opérationnelle ce mardi 14 janvier 2014. Dans le cadre de sa phase pilote, notamment destinée à étudier la faisabilité d’une technique de pêche dite "de protection", des drumlines, - lignes verticales fixées au fond -, au nombre de 4, séparées de 500 mètres les unes des autres, seront immergées en Baie de Saint-Paul au niveau de l’embouchure de l’Etang Saint-Paul en zone côtière. Le projet est coordonné par le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) de La Réunion en partenariat avec le KwaZulu Natal Shark Board (KZNSB) de Durban (Afrique du Sud), l’association Prévention Requins Réunion (PRR), la ligue de surf et l’association Squal’idées. (photo archives Emmanuel Grondin)
Ainsi, selon le CRPMEM, la zone au niveau de l’embouchure de l’Etang Saint-Paul servira de site d’expérimentation in vivo pendant une période d’une durée minimale de 2 mois. Les premiers essais de pêche et de déclenchement du système innovant de "drumline intelligente", au moyen de bouées électroniques avec système d’alarme de déclenchement en temps réel seront engagés dans la journée de ce mardi.
Ces dispositifs seront ensuite entretenus en continu, du lundi au vendredi durant toute la durée du projet. "Ils seront équipés de stations d’écoute acoustique et de caméras sous-marines, afin d’évaluer la fréquentation de la zone par les requins marqués dans le cadre du programme CHARC. Il s’agira ainsi de suivre l’évolution des captures et du comportement des requins marqués dans cette zone pour mieux comprendre l’attractivité des dispositifs, leur sélectivité et leur efficacité à des fins de prévention du risque requins dans les zones côtières", précise le comité des pêches.
En parallèle, des opérations de palangre de fond seront conduites selon un rythme régulier sur l’ensemble du littoral de la commune de Saint-Paul. La première opération devrait avoir lieu dans la soirée du mardi 14 ou du mercredi 15 janvier.


Zinfos974.com - Mardi 14 Janvier 2014 - 07:21 - Projet Cap Requins: Drumlines et palangres installées dans la Baie de St-Paul
Dans le cadre du projet Cap Requins, coordonne´ par le Comite´ Re´gional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins de la Réunion (CRPMEM), des palangres de fond et des drumlines vont être installées à partir de ce jour dans la Baie de Saint-Paul, au niveau de l'embouchure de l'Etang-Saint-Paul. Voici le communiqué du CRPMEM.
Le projet CAPREQUINS, coordonne´ par le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CRPMEM) de La Re´union en partenariat avec le KwaZulu Natal Shark Board (KZNSB) de Durban (Afrique du Sud), l’association Pre´vention Requins Réunion (PRR), la Ligue de Surf et l’association Squal’idées, rentre dans sa phase ope´rationnelle a` partir du mardi 14 janvier 2014.
Dans le cadre de sa phase pilote, notamment destinée a` e´tudier la faisabilité d’une technique de pêche dite « de protection », des « drumlines » (lignes verticales fixe´es au fond), au nombre de 4, se´pare´es de 500 me`tres les unes des autres, seront immerge´es en Baie de Saint-Paul au niveau de l’embouchure de l’Etang Saint-Paul en zone co^tie`re.
Cette zone servira de site d’expe´rimentation in vivo pendant une pe´riode d'une dure´e minimale de 2 mois. Les premiers essais de pêche et de de´clenchement du syste`me innovant de « drumline intelligente» (au moyen de boue´es e´lectroniques avec syste`me d’alarme de de´clenchement en temps re´el) seront engage´s dans la journe´e du 14 janvier 2014. Ces dispositifs seront ensuite entretenus en continu, du lundi au vendredi durant toute la dure´e du projet. Ces dispositifs seront e´quipe´s de stations d’e´coute acoustique et de came´ras sous-marines, afin d’e´valuer la fre´quentation de la zone par les requins marque´s dans le cadre du programme CHARC. Il s’agira ainsi de suivre l’e´volution des captures et du comportement des requins marque´s dans cette zone pour mieux comprendre l’attractivite´ des dispositifs, leur se´lectivite´ et leur efficacite´ a` des fins de pre´vention du risque « requins » dans les zones co^tie`res.
En parallèle, des ope´rations de palangre de fond, technique de pe^che ayant montre´ son efficacite´ pour le ciblage des requins bouledogue, seront conduites selon un rythme re´gulier sur l'ensemble du littoral de la commune de Saint-Paul : la première ope´ration devrait avoir lieu dans la soire´e du mardi 14 ou du mercredi 15 janvier.
Le calendrier des ope´rations, ainsi que l'ensemble des informations utiles (zones d'opération, points d'information re´guliers relatifs a` l'avancement du projet...) seront mis en ligne sur le site www.info-requins.re.

Clicanoo.re - publié le 15 janvier 2014 - 05h54 - Le projet CapRequins est lancé Depuis hier, palangres et drumlines sont disposées au large de Saint-Paul dans le cadre du projet CapRequins. Objectif de la phase d’expérimentation : étudier l’effet de ces dispositifs sur le comportement des squales tout en alimentant le programme ciguatera 2.

RISQUE REQUIN
« Cela fait trois ans qu’on préconise une telle action. Enfin, on entre dans la phase active de la gestion du risque requin », se réjouit Loris Gasbarre. Le président de l’association PRR (*) éprouve le sentiment d’être écouté.
Et pour cause, si les deux premiers mois d’expérimentation de CapRequins (au minimum) portent leurs fruits, il pourrait bien aboutir à la mise en place pérenne de lignes de pêche à proximité des Roches Noires et Boucan et sécuriser ainsi les usagers de sports nautiques. « Dans tous les pays touchés par la problématique requin comme nous, la pose de drumlines a stoppé le nombre d’attaques mortelles », assure-t-il.
Mais nous n’en sommes pas encore là. Tout reste à prouver. « Si ces dispositifs ne sont pas efficaces et ne permettent pas de pêcher les requins une fois qu’ils sont attirés, on a tout perdu », précise David Guyomard, chargé de mission au Comité des pêches.
Pour cette phase pilote, l’Etat, la Région et la commune de Saint-Paul ont mobilisé 180 000 euros. Christophe Perry fait partie des pêcheurs mandatés. D’astreinte cinq jours sur sept, c’est lui qui prend en charge les quatre drumlines déposées hier au large de l’Etang Saint-Paul, entre 10 et 30 mètres de fond et séparées de 500 mètres. Pourquoi à Saint-Paul ? Car il s’agit d’une étude de faisabilité comprenant son lot d’interrogations. « On veut acquérir beaucoup de données dans un endroit libéré d’activités nautiques. Le site de plongée le plus proche sera situé à un kilomètre », justifie David Guyomard. Les appâts seront renouvelés deux fois par jour afin qu’ils conservent leur efficacité. Cette méthode, inspirée de l’expérience du KwaZulu Natal Shark Board (Afrique du Sud), contraint le professionnel à être sur le qui-vive en permanence.
                                 « On fait dans le plus écologique possible »
Et pour cause, ces drumlines dernière génération, dites « intelligentes » et « de protection » sont agrémentées de balises GPS et d’un système de transmission d’information en temps réel en cas de capture. De quoi limiter la mortalité des animaux marins. « On fait dans le plus écologique possible », indique Loris Gasbarre. Les espèces ciblées, requin-tigre et requin bouledogue, seront relâchées si leur taille est inférieure à 1,50 mètre ou si l’individu est marqué. Ces prises contribueront au programme ciguatera 2 si leur taille s’avère supérieure. Ces quatre bouées seront par ailleurs équipées de stations d’écoute et de caméras sous-marines afin de pouvoir évaluer la fréquentation des squales dans la zone. Un processus mis en œuvre par l’association Squal’idées. « Nous voulons voir l’impact des appâts sur l’attractivité des dispositifs », explique David Guyomard.
Autre technique employée pour cette étude CapRequins, la palangre de fond, mise au point dans le cadre de Charc et qui a fait ses preuves. Une ligne de pêche équipée d’environ 400 hameçons a été immergée à une cinquantaine de mètres de profondeur au large de Saint-Paul. Aux commandes pour ce volet, Thierry Gazzo. Il est là également question de prélever 50% des requins capturés afin d’alimenter l’étude ciguatera 2 et atteindre à terme le quota des 88 exigé par l’Etat.
À travers cette double opération, à laquelle la Ligue de surf est aussi partie prenante, les usagers de la mer connaissent un regain d’enthousiasme, espérant effectuer un grand bond en avant dans la sécurisation des activités nautiques et notamment du surf. Avec la volonté non masquée d’éliminer une quinzaine d’individus identifiés comme étant les plus accidentogènes. Des informations, selon PRR, livrées par une station d’écoute installée depuis un an en baie de Saint-Paul et destinée au programme Charc.

(*) Prévention requin Réunion.                          D.F.B

Mercredi 15 Janvier 2014 - 07:41 - Zinfos974.com - Cap requins : Quatre drumlines ont été posées dans la baie de St-Paul
Ca y est. Le projet Cap requins commence après des derniers ajustements d'ordre administratif qui ont retardé sa mise en place en décembre 2013. Hier, quatre drumlines ont été posées en baie de Saint-Paul.
Piloté par le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CRPMEM) de La Réunion, ce programme doit permettre d'étudier la faisabilité de la technique des "drumlines" à La Réunion.
Cette méthode s'inspire de l'expérience sud-africaine du KwaZulu Natal Shark Board qui a permis de protéger substantiellement une partie de la côte de Durban.
Techniquement, des lignes verticales munies d'appâts sont fixées au fond de l'océan. Pour cette phase de test en baie de Saint-Paul, les quatre drumlines sont disposées et sont séparées de 500 mètres les unes des autres. L'attirance des requins bouledogues pour les eaux troubles sera testée grandeur nature puisque ces drumlines feront face à l'embouchure de l'étang Saint-Paul.
Comme évoqué il y a quelques mois à l'annonce du projet, l'objectif du CRPMEM sera d'éviter le plus possible des prises accessoires. Raison pour laquelle un système innovant de drumline intelligente (smart drumline) donnera l'alerte en temps réel aux pêcheurs mandatés pour Cap requins.
Christophe Perry en sera le chef de file avec son bateau le Cocha Cossa, et ce 24h sur 24. Il devra se rendre sur zone dès qu'une prise sera signalée automatiquement. Les requins de moins d'1,5 mètre seront relâchés mais balisés. Les gros spécimens seront prélevés et complèteront le programme ciguatera 2. Thierry Gazzo et son bateau, le Wayan, effectuera quant à lui des opérations parallèles selon la technique de la palangre de fond qui a également fait ses preuves pour le ciblage des requins bouledogues.
La technologie s'invite résolument dans ce programme de captures puisque les quatre drumlines disposeront de caméras sous-marines et de stations d'écoute acoustique entrant dans le dispositif CHARC de compréhension des déplacements des squales.
David Guyomard, chargé de mission "Etudes et expérimentations" au CRPMEM, se félicite de l'effectivité du programme Cap Requins largement facilitée par la volonté de son "président Jean-René Enilorac, de rassembler l'ensemble des partenaires" (PRR, l'association initiatrice du programme, le KZNSB, la Ligue de Surf, Squal’idées). De cette manière, c'est "le comité des pêches et la filière qui oeuvrent à cette mission de service public", ajoute-t-il.
Les financeurs du programme sont l'Etat, la Région et la commune de Saint-Paul. Le comité des pêches se donne deux mois pour évaluer ses premières sorties en mer.

25/08/2014 - arrêté préfectoral 426 Cap Requins

Arrêté préfectoral n° 2694 du 17 janvier 2014 - réglementant la navigation maritime, le stationnement, le mouillage, la pratique de la pêche et (le la plongée sous-marine pendant la durée du projet expérimental CapRequins sur une partie du littoral de la commune de Saint-Paul de La Réunion


LE PREFET DE LA REGION ET DU DEPARTEMENT DE LA REUNION
CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR
OFFICIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE


VU les articles 131-13, 1° et R 610-5 du code pénal ;
VU l'article L5242-2 du code des transports ;
VU l'article 63 du code disciplinaire et pénal de la marine marchande ;
VU le décret n°2005-1514 du 6 décembre 2005 relatif à l'organisation outre-mer (le l'action de l'État en mer ;
VU l'arrêté préfectoral n° 1821 du 27 septembre 2013 portant réglementation temporaire de la baignade et de certaines activités dans la bande des 300 mètres à partir du littoral du département de La Réunion ;
VU l'autorisation d'occupation temporaire du domaine public maritime n° 2014­029 du 15 janvier 2014 relative à la mise en oeuvre du projet expérimental « CapRequins » en baie de Saint Paul ;
CONSIDERANT la nécessité d'organiser et de réglementer la navigation maritime, le stationnement, le mouillage, la pratique de la pêche et de la plongée sous-marine sur une partie du littoral de la commune de Saint-Paul pour assurer la sécurité pendant la durée du projet expérimental CapRequins ;
SUR proposition de M. le directeur de cabinet,
ARRETE
ARTICLE 1:
Il est créé une zone réglementée destinée à assurer la sécurité pendant la durée du projet expérimental CapRequins sur une partie du littoral de la commune de Saint-Paul.
ARTICLE 2 :
La zone réglementée est délimitée par 4 points dont les coordonnées sont les suivantes (en système WGS 84) :
–A : 20058,5446 S – 055°16,5735 E
–B : 20058,5935 S – 055°16,9017 E
–C : 20°59,6791 S – 055°16,6937 E
–D : 20059,6341 S – 055°16,3815 E
ARTICLE 3 :
Dans la zone définie à l'article 2 sont interdits la navigation, le stationnement et le mouillage de tout navire ou embarcation, ainsi que la pratique de la pêche et de la plongée sous-marine.
ARTICLE 4:
Le présent arrêté s'applique du mardi 14 janvier 2014 au dimanche lundi 13 juillet 2014.

ARTICLE 5 :
Une carte représentant l'implantation de la zone définie à l'article 2 est annexée au présent arrêté.
ARTICLE 6 :
Les dispositions du présent arrêté ne sont pas opposables aux navires et engins nautiques en mission de service public, ainsi qu'aux moyens utilisés par le titulaire de l'autorisation d'occupation temporaire du domaine public susvisée ou ses sous-traitants désignés pour intervenir dans la zone définie à l'article 2 pour les besoins du projet expérimental CapRequins.
ARTICLE 7 :
Un avis aux navigateurs sera diffusé par le CROSS de La Réunion.
ARTICLE 8 :
Les infractions au présent arrêté exposent leurs auteurs aux poursuites et peines prévues par les articles 131-13 et R 610-5 du code pénal et par l'article L5242-2 du code des transports.
ARTICLE 9 :
Le présent arrêté peut faire l'objet d'un recours contentieux auprès du Tribunal administratif de Saint Denis dans un délai de deux mois à compter de sa publication au recueil des actes administratifs.
ARTICLE 10 :
Le directeur du cabinet, la Sous-préfète de Saint-Paul, le colonel, commandant le groupement de gendarmerie de la Réunion, le commandant de zone maritime, le directeur de la mer Sud océan indien et le directeur du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de la Réunion, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.
LE PREFET

Clicanoo.re - publié le 20 janvier 2014 - 05h59 - L’Australie se lance dans l’abattage de requins
Face à la recrudescence des attaques de requin, l’Australie a décidé d’employer la méthode forte. Les squales de plus de trois mètres, repérés à moins d’un kilomètre des côtes pourront être éliminés. Les écologistes tentent de faire front.
MER
À l’image de la Réunion, l’Australie subit de plein fouet la crise requin. Sept attaques mortelles ont ainsi été enregistrées en trois ans. La dernière en date remonte au 30 novembre, touchant un jeune surfeur à Campbells Beach, dans la région de Coffs Harbour, au nord de l’État de la Nouvelle-Galles-du-Sud (côte Est). Selon un article publié hier sur lemonde.fr, ce vaste état a décidé de ne plus s’embarrasser de considérations écologiques. De fait, le gouvernement vient de présenter un plan radical, ciblant toutes les espèces de requin de plus de trois mètres et évoluant à moins d’un kilomètre des côtes. Le programme comprend la mise en place de 70 hameçons autour des plages à risques, tandis que les pêcheurs, équipés d’armes à feu, pourront traquer les squales. Les prémices d’un abattage en règle, qui ont suscité un tollé auprès des organisations écologiques. Et pour cause, cette mesure constitue une grande menace sur l’écosystème et sur la survie du requin blanc, identifié comme étant responsable des deux dernières attaques fatales. Les défenseurs de l’environnement rappellent à juste titre que ce prédateur, protégé depuis 2001 par l’Australie, est inscrit à l’annexe 2 de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
                                 des doutes sur l’efficacité du plan
Une indignation exprimée dans tous le pays à travers des manifestations dont une récente a rassemblé 4 000 personnes à Perth. L’Association des Australiens de l’Ouest pour la sauvegarde des requins a même lancé un appel à aller filmer les mises à mort. Face à l’intransigeance des dirigeants, les écologistes plaident pour la mise en place de mesures alternatives comme l’installation de filets autour des zones de baignade. Ils exhortent le gouvernement à poursuivre sur la voie modérée de la prévention dont il a déjà fait preuve par des méthodes innovantes. Exemple : le balisage de 320 requins -grand blanc, tigre et baleine- et l’envoi via Twitter de messages d’alerte quand ceux-ci s’approchent des côtes.
Dans cette polémique qui divise actuellement l’Australie, des scientifiques mettent en avant les nombreux doutes pesant sur l’efficacité du plan. Les appâts pourraient même attirer les squales. Une question à laquelle la Réunion va tenter de répondre grâce au projet CapRequins lancé la semaine dernière.
Il y a enfin la question des “victimes collatérales ? d’un tel dispositif. De grands poissons prédateurs en feront très certainement les frais.
Autant d’arguments auquel le gouvernement fédéral de M.Abott reste pour l’heure insensible, même si le ministre local de la pêche Troy Buswell tente d’obtenir la mise en place de mesures plus douces.                 D.F.B

Zinfos974.com - Mercredi 22 Janvier 2014 - 13:41 Cap requins: Deux requins tigres prélevés grâce aux drumlines
Une semaine après le lancement du dispositif Cap requins, deux premiers requins ont été capturés grâce aux drumlines posées en baie de Saint-Paul.
Le premier requin tigre a été remonté le 21 janvier, il mesurait 3,5 mètres. Le second specimen a été prélevé le 22 janvier, toujours sur la même ligne immergée n°2 sur les quatre disposées en face de l'embouchure de l'étang. Ce requin tigre mâle mesurait 4 mètres.
Rappelons que si la taille des squales est jugée trop petite - en deça de 1,5 mètre - ils doivent être relâchés mais sont tagués pour en connaître les déplacements. Les autres prises remontées doivent quant à elle être versées dans le dispositif Ciguatera II.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 22/01/2014 à 11h46 - Dans le cadre du projet Cap Requins Deux requins tigres capturés en baie de Saint-Paul

Cap requins
D’après l’info.re, deux requins tigres ont été pêchés ce mardi 21 janvier 2014 sur les drumlines installées en baie de Saint-Paul, une semaine après le démarrage du projet Cap Requins. Le site de la préfecture info-requin.re confirme en effet la capture d’un mâle de 4 mètres et d’un autre squale de 3,50 mètres, sur la drumline n° 2.
Une semaine après la pose des premières palangres et de quatre drumlines en baie de Saint-Paul maraquant le lancement officiel du projet Cap Requins, les deux premiers squales ont donc été pêchés ce mardi. Ils devraient servir à alimenter le programme ciguatera 2.
L’objectif de cette première phase du projet, qui doit s’étaler sur six mois, est de tester l’efficacité de ces deux méthodes de pêche combinées, afin de marquer davantage de squales et d’alimenter le programme ciguatera 2. À plus long terme, le but est de "mettre une pression de pêche à la côte pour sécuriser les usagers", et d’étendre le dispositif aux zones des Roches Noires et de Boucan Canot.

23/01/2014 - Le C4R va se réunir ...

Bonjour, - Vous trouverez ci-joint l'invitation à participer à la prochaine réunion du Comité Réunionnais de Réduction du Risque Requin (C4R) qui se tiendra le Mercredi 5 février 2014, sous la présidence de M. le Préfet, à 14h30 au CFA de Ste Clotilde. La confirmation (auprès de l'AAPSGB ) de votre présence à cette réunion (ou celle de votre représentant) est attendue dès réception de la présente, auprès du secrétariat de l'Etat Major de Zone ou par retour de mail. Merci par avance.

Qui veut représenter l'AAPSGB ?

Zinfos974.com - Jeudi 23 Janvier 2014 - 14:26Drumlines: Déjà deux requins tigre, deux requins marteau et requin nourrice capturés
Mis en place le 14 janvier, le dispositif Cap requins annonce déjà la capture de cinq squales sur les drumlines disposées en baie de Saint-Paul. Voici le communiqué:
"Après une première semaine d’opérations en mer, essentiellement orientées sur le test des drumlines en baie de Saint Paul par leurs appâtages alternatifs chaque jour au lever puis au coucher du soleil, le projet Cap Requins apporte déjà des avancées et de premiers enseignements significatifs.
L’utilisation des caméras sous-marines et les différents essais d’appâtage (calibrage, montage des hameçons, horaires) ont déjà permis d’améliorer le protocole que l’expérimentation continuera d’affiner encore dans les prochaines heures et semaines.
Le système de déclenchement des alertes en temps réel lors d’une capture sur les drumlines, l’innovation technologique et écologique de ce projet, a jusqu’à présent parfaitement fonctionné.
Depuis le 14 janvier, six alertes de captures ont été reçues par le coordonnateur de Cap Requins qui s’est immédiatement rendu sur zone pour remonter les spécimens suivants :

- une carangue gros-tête de 36 kg, capturée vivante le jeudi 16 janvier à 09h40 puis prélevée pour être versée aux échantillons d’analyse sur la déprédation des espèces côtières ;
- un requin tigre mâle de 3,19 m et d’un poids de 186 kg, capturé vivant le lundi 21 janvier à 23h44 puis prélevé pour être valorisé dans le cadre du programme de réévaluation du risque sanitaire "Ciguatera 2" ;
- un requin tigre mâle de 3,53 m et d’un poids estimé de 360 kg, capturé vivant le mardi 22 janvier à 20h58 puis prélevé pour être valorisé dans le cadre du programme de réévaluation du risque sanitaire "Ciguatera 2" ;
- un requin marteau mâle de 2,50 m et d’un poids estimé de moins de 100 kg, capturé vivant le mercredi 22 janvier à 00h09 puis relâché après un marquage externe de type "spaghetti" non acoustique ;
- Un requin marteau mâle d’environ 3m, capturé le mercredi 22 janvier à 19h49 mais retrouvé mort malgré l’intervention dans les deux heures après déclenchement de l’alerte. Des échantillons de tissus ont été prélevés sur l’animal pour analyses biologiques et éco-trophiques ;
- Un requin nourrice mâle de 3,05m, capturé vivant le mercredi 22 janvier à 20h25 puis relâché après un marquage externe de type "spaghetti" non acoustique.

Le déploiement réussi des stations d’écoute acoustique autour des drumlines en début de semaine dernière et les relevés de données qui seront réalisés dans les prochains jours permettront d’évaluer rapidement l’évolution de la fréquentation de la zone par les requins déjà marqués et d’aborder l’influence des drumlines sur l’attractivité des requins sur cette partie de la Baie de Saint Paul. Le suivi de l’évolution des captures dans le temps complètera par la suite le test de faisabilité qui est réalisé sur l’intérêt des drumlines comme démarche de protection.
En complément de la valorisation des deux premiers requins prélevés au titre de "Ciguatera 2", des analyses sur la biologie, la reproduction, la croissance, l’écologie trophique, les paramètres médicolégaux…. des spécimens capturés enrichiront les données acquises dans le cadre des projets scientifiques
conduits localement, et notamment Charc.
Le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) et ses partenaires dans Cap Requins - Squal’idées, Prévention Requin Réunion, Kwazulu Natal Sharks Board et la Ligue réunionnaise de surf – redoublent leurs efforts pour poursuivre leur mission d’intérêt général visant à la réduction du
risque requins à La Réunion.
L’amélioration en continu du protocole d’expérimentation du projet Cap Requins va notamment porter dans les prochaines heures sur la réduction du temps d’intervention sur zone après déclenchement de l’alerte pour diminuer encore davantage le risque de mortalité des captures accessoires, dont une diversité de grandes espèces fréquentent régulièrement la baie de Saint-Paul.
Ce premier bilan sera suivi de points réguliers selon un rythme mensuel."

Clicanoo.re - publié le 24 janvier 2014 - 07h24 - CapRequins : "Diminuer le risque de mortalité des captures accessoires"
environnement

Le premier bilan de CapRequins, programme mis en œuvre la semaine dernière, suscite le tollé des associations écologistes qui n’hésitent pas à parler de “catastrophe" Et pour cause, un requin-marteau mâle, une espèce protégée non ciblée par cette opération et capturée le 22 janvier à 22h49, a été retrouvé mort “malgré l’intervention dans les deux heures après le déclenchement de l’alerte ?, comme l’indique un communiqué du comité des pêches. “Des échantillons de tissus ont été prélevés sur l’animal pour analyse biologique et éco-trophique ?, lit-on par la suite. Ces drumlines dites “intelligentes ? et placées face à l’embouchure de l’étang Saint-Paul nous ont pourtant été présentées comme “une innovation technologique et écologique ?… Pas tant que cela semble-t-il.
                                       “des avancées ?
Face à cet imprévu et afin de ne pas trop réveiller les défenseurs de l’environnement, le comité des pêches s’engage à concentrer ses efforts sur “la réduction du temps d’intervention sur zone après déclenchement de l’alerte pour diminuer encore davantage le risque de mortalité des captures accessoires, dont une diversité de grandes espèces fréquentent régulièrement la baie de Saint-Paul" Mise à part ce requin-marteau mâle, Christophe Perry, pêcheur mandaté, est intervenu à cinq reprises. Pour divers prélèvements : une carangue gros-tête de 36 kilos dont des échantillons vont servir à une étude sur la déprédation des espèces côtières, deux requins tigre mâle (3,19 m et 186 kg pour l’un, 3,53 m et 360 kg pour l’autre) destinés au programme Ciguatera 2. À noter également qu’un requin-marteau mâle de 2,5 m pour moins de 100 kg ainsi qu’un requin nourrice mâle de 3,05 mètres ont été marqués. Au final, pas un seul bouledogue, principale espèce incriminée dans les attaques mortelles, ne s’est laissé piéger...
Malgré ces aléas, les acteurs engagés dans ce projet se montrent plutôt satisfaits de cette première semaine, assurant que CapRequins “apporte déjà des avancées et des premiers enseignements significatifs" Par ailleurs, l’utilisation des caméras sous-marines et les différents essais d’appâtage “ont déjà permis d’améliorer le protocole"
Le déploiement des stations d’écoute acoustique autour des drumlines est jugé réussi. “Les relevés de données permettront d’évaluer rapidement l’évolution de la fréquentation de la zone par les requins déjà marqués et d’aborder l’influence des drumlines sur l’attractivité des squales sur cette partie de la Baie de Saint Paul. Le suivi de l’évolution des captures dans le temps complètera par la suite le test de faisabilite ? qui est réalisé sur l’intérêt des drumlines comme démarche de protection ?, conclut le communiqué. Des points d’étape seront désormais effectués chaque mois.             D.F.B

Zinfos974.com - Vendredi 24 Janvier 2014 - 14:24 - Risque requins, nouveau point d'étape en Préfecture
Ce jeudi 23 janvier s’est tenue la réunion du Comité opérationnel de réduction du risque requins à La Réunion (CO4R). A cette occasion, un état d’avancement des différents sujets figurant à l’ordre du jour a été effectué. En voici les grandes lignes dans un communiqué rédigé par les services de la Préfecture:
Risque requins, nouveau point d'étape en Préfecture


1°) Point d’information générale : situation de la ferme aquacole.
La situation de la ferme aquacole a évolué au cours de ces dernières semaines. Après la liquidation de la société aquacole des Masacareignes (SAM) et les dégâts causés par le cyclone BEJISA, l’Association réunionnaise de développement de l’aquaculture (ARDA) a entrepris, avec l’accord du mandataire judiciaire, le démantèlement des équipements constituant un danger pour la navigation. Ces travaux de sécurisation ont débuté à la mi-janvier 2014 et se poursuivront dans les prochaines semaines.

2°) Point relatif à la mise en œuvre par les mairies des dispositions de la lettre-circulaire du 22 août 2013 relative à l’information des populations et à l’application de l’arrêté préfectoral n°1821 du 27 septembre 2013 portant réglementation temporaire de la baignade et de certaines activités dans la bande des 300 mètres à partir du littoral du département de La Réunion.
Le travail de suivi des actions réglementaires des communes se poursuit dans le cadre de l’application de l’arrêté préfectoral n°1821 du 27 septembre 2013 portant réglementation temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques dans la bande des 300 mètres à partir du littoral du département de La Réunion.
Les communes ont présenté les mesures qu’elles ont mises en oeuvre ou prévoient d’adopter pour la gestion du risque requin, tant dans le domaine réglementaire qu’en matière d’aménagement des sites de pratique d’activités nautiques.
Les services de l’Etat poursuivent leur travail d’accompagnement auprès de ces collectivités dans le cadre de l’élaboration de leur plan de balisage : la dernière commission nautique locale qui s’est tenue le 16 décembre 2013 a été consacrée à l’aménagement des zones de baignade de Saint-Paul et l’Etang-Salé.

3°) Point d’étape relatif aux projets en cours
Projet "CAP REQUINS"
Le projet « Cap Requins », porté par le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM), visant à expérimenter le recours à certaines techniques de capture et de marquage des requins, est mis en oeuvre depuis la mi-janvier 2014. Cette première semaine d’opération en mer, en baie de Saint-Paul, apporte déjà quelques enseignements qui permettront les adaptations nécessaires pour améliorer les techniques employées.
Soutenu par l’Etat et les collectivités locales (la Région et la mairie de Saint-Paul), ce dispositif utilise des systèmes innovants de déclenchement d’alerte en temps réel qui se révèlent, jusqu’à présent, efficaces. En parallèle, les stations d’écoute et caméras déployées sur la zone sont actives et permettront de compléter les données pour évaluer l’évolution de la fréquentation du site.
Ce projet est conduit avec le concours scientifique et opérationnel des experts sud-africains du Kwazulu Natal Sharks Board et d’un comité d’experts locaux et nationaux qui se réunira début février 2014 en vue d’un premier bilan.
Programme de réévaluation du risque Ciguatera
La seconde phase de ce programme qui vise le développement d’une filière d’appoint pour la petite pêche réunionnaise est engagée avec le concours du comité régional des pêches de La Réunion. Il s’appuiera dans un premier temps sur les captures réalisées dans le cadre du dispositif Cap Requins, les requins et les autres espèces prélevés faisant l’objet d’analyses scientifiques menées par l’Agence pour la recherche et la valorisation marines (ARVAM).
Il est prévu dans un second temps que les prélèvements soient également réalisés sur l’ensemble du littoral de La Réunion afin de disposer d’un plan d’échantillonnage conforme aux recommandations des autorités sanitaires.
Evaluation du dispositif "Vigies requins"
Cette étude pilote associant la ligue de surf, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et soutenue par la Région et par la direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DJSCS) a été engagée au début du mois de janvier par une phase de pré-campagne (recrutement de la coordinatrice, acquisition des matériels, élaboration des protocoles...).
La phase de terrain, durant laquelle sera testée l’efficacité des vigies immergées à l’aide de technologies innovantes, est prévue pour début février. Sa durée minimale sera de trois mois. L’ensemble des données sera consolidé dans un rapport d’évaluation qui sera établi à la fin du mois de juin 2014.
Point relatif à l’étude participative sociale et économique relative à la prévention et à la gestion du risque requin : « Mieux connaître pour mieux agir »
Les deux prestataires retenus ont présenté les grandes lignes de leur mission, qui vise à élaborer une stratégie de communication, d’information et de sensibilisation s’appuyant sur l’analyse des dimensions sociale et économique du risque requin.
Un travail participatif conduit tant à La Réunion qu’en métropole démarre, à l’aide d’une équipe projet comptant quatre intervenants disposant de compétences complémentaires. A La Réunion (Sagis, 1997, Saint-Denis) : Arnold Jaccoud, psycho-sociologue, pour organiser et animer le travail des groupes et Philippe Fabing pour l’analyse économique. Au national (Le Public Système, 1993, Paris) : Fabien Contino, spécialiste des médias (traditionnels + web) et Emmanuel Beaurepaire, expert en communication. L’étude qui conduira les intervenants à prendre contact avec les acteurs et le public se déroulera de janvier à décembre 2014.

4°) Communication relative à la prise en compte du risque requin dans la gestion de la Réserve Nationale Naturelle Marine de La Réunion (RNNMR)
Le GIP-RNNMR a intégré la dimension du risque requin dans son plan gestion. Cette prise en compte se traduit notamment par une participation aux instances de gouvernance du dispositif réunionnais de gestion du risque requin, la participation au programme CHARC et aux expérimentations menées dans le périmètre géographique de la réserve et par la conduite d’études spécifiques dont les résultats seront prochainement communiqués (mesure de l’impact de la réserve sur la biodiversité corallienne).

5°) Points divers
Il est rappelé que la mesure d’interdiction de la baignade et de certaines activités nautiques, reconduite par arrêté du 27 septembre 2013 et applicable jusqu’au 15 février 2014, est la seule qui permette, à ce stade, de garantir la sécurité des usagers de la mer et d’éviter les accidents. Cette interdiction doit être strictement respectée.

Source : www.ipreunion.com - Publié le 27/01/2014 à 05h00 - L’interdiction hors du lagon devrait être prolongée au-delà du 15 févrierBaignade et activités nautiques : le risque requin toujours élevé
Le 15 février 2014, l’arrêté préfectoral interdisant la baignade et certaines activités nautiques en dehors du lagon et des zones surveillées arrivera à terme. Mais tous les indicateurs demeurent au rouge, le niveau du risque demeurant élevé en raison d’une présence toujours importante de requins près des côtes et du manque d’avancement des études (CHARC, ciguatera 2) ou projets (Cap Requins, vigies) en cours. Dans ces conditions, on ne voit pas comment pourrait être levée l’interdiction qui dure depuis déjà six mois.
Se dirige-t-on vers une pérennisation de l’interdiction de baignade et de certaines activités nautiques à La Réunion en dehors du lagon ? Une chose est sûre à l’heure actuelle : les conditions – à tous les niveaux – ne semblent pas réunies pour lever l’arrêté préfectoral pris le 26 juillet 2013 et prolongé le 27 septembre jusqu’au 15 février 2014. Tout porte en effet à croire qu’une nouvelle prolongation sera décidée par la préfecture, même si quelques aménagements sont toujours possibles.
Le préfet Jean-Luc Marx avait justifié la prolongation de l’interdiction en octobre dernier par un "niveau élevé de risque", constaté du fait du "nombre constant de signalements de requins à proximité des côtes", de "l’impossibilité de formuler des conclusions définitives issues des études en cours" ou encore de "la nécessité de disposer des premiers résultats de certains projets en cours". Or sur l’ensemble de ces points, la situation n’a guère évolué, comme a pu le confirmer la dernière réunion du CO4R (Comité opérationnel de réduction du risque requin à La Réunion) ce jeudi 23 janvier. À l’issue de celle-ci, la préfecture a d’ailleurs rappelé que "la mesure d’interdiction de la baignade et de certaines activités nautiques est la seule qui permette, à ce stade, de garantir la sécurité des usagers de la mer et d’éviter les accidents". La situation sera-t-elle différente dans trois semaines ?
Le projet Cap Requins et par concomitance le programme ciguatera 2 viennent tout juste de démarrer il y a une dizaine de jours. Le dispositif des vigies-requins entrera dans une phase d’étude au début de ce mois de février, les conclusions étant attendues pour le mois de juin. Quant à l’étude CHARC, Antonin Blaison, de l’IRD (Institut de recherche pour le développement), indique que "nous n’avons aucune conclusion définitive et nous n’aurons pas de résultats avant la fin 2014". Bref, si les choses avancent petit à petit, il faudra encore du temps et probablement de longs mois avant d’envisager un retour à la normale.
"Selon moi, il est peu recommandable de rouvrir s’il n’y a pas véritablement d’effort de pêche sur les spots les plus chauds", estime ainsi Loris Gasbarre, président de l’association PRR (Prévention requin Réunion), une des chevilles ouvrières du projet Cap Requins. "Les marquages nous indiquent que la présence de requins est toujours très forte, mais le plus alarmant est que cela représente à peine 5 à 10 % de la population estimée", ajoute-t-il.
                                   Vers un surpeuplement du lagon
Depuis le lancement de Cap Requins, avec la pose de palangres et de quatre drumlines en baie de Saint-Paul le mardi 14 janvier, cinq squales – dont deux tigres de plus de 3 mètres – ont déjà été capturés. Par ailleurs, un requin bouledogue avait été aperçu le 8 janvier tout proche de la zone de baignade de l’Etang-Salé, un requin tigre observé le 21 janvier à Saint-Gilles dans le secteur des Brisants et un autre requin indéterminé le lendemain à Boucan-Canot. Des prises et des observations qui n’ont toutefois "rien d’étonnant, ni d’alarmant" selon Antonin Blaison.
"Ça grouille !", estime-t-on en revanche du côté de l’association OPR (Océan prévention Réunion), également partisane du retour d’une "pression traditionnelle de pêche". "On a laissé installer cette situation en stoppant la pression de pêche, alors que La Réunion est une île à requins depuis toujours, de par sa spécificité et son biotope exceptionnel", explique l’association, selon laquelle il faut "mettre en place des dispositifs complémentaires et que les gens se responsabilisent, mais on ne pourra pas retourner dans l’eau comme ça de manière insouciante".
La Réunion doit donc se préparer à voir ses activités nautiques – et notamment la filière surf – tourner au ralenti pour encore quelque temps. Tout comme elle doit s’habituer à voir les amateurs de mer et de baignade se concentrer sur son lagon, avec tous les risques que cela comporte, même s’il n’y a pas eu d’effets néfastes encore observés. "Même s’il y a beaucoup de monde, les gens restent généralement sur les zones sableuses et il y a peu d’impact sur les récifs", précise ainsi Michaël Rard, président de l’Observatoire marin de La Réunion, ajoutant tout de même "qu’il y a toujours des suspicions sur l’impact des crèmes solaires ou de l’augmentation des déchets".
Le préfet Jean-Luc Marx a encore trois semaines pour faire le choix de prolonger l’arrêté, de l’aménager ou de le suspendre. Si la première hypothèse demeure la plus probable, "il n’y a pas de décision encore prise pour la suite", indique-t-on du côté de la préfecture.
La dernière attaque de requin à La Réunion remonte au 26 octobre 2013, au spot du Tournant à l’Étang-Salé. Un baigneur de 24 ans avait frôlé la mort et vu sa jambe sectionnée par le squale.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 05/02/2014 à 12h16 - Cap Requins: Un requin tigre de 3,85 m capturé ce mardi en baie de Saint-Paul
Un nouveau requin tigre - un mâle de 3,85 m - a été capturé ce mardi 4 février 2014 sur une des quatre drumlines installées en baie de Saint-Paul dans le cadre du projet Cap Requins, indique le site de la préfecture info-requin.re. Par ailleurs, une opération palangres de fond sera menée ce mercredi 5 février de 15 heures à 23 heures, tandis qu’une réunion du C4R (Comité réunionnais de réduction du risque requin) doit se tenir cet après-midi pour faire le point sur les dernières captures réalisées.
Le 23 janvier dernier, le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) avait indiqué que cinq squales avaient déjà été capturés, dont un requin tigre mâle de 3,19 mètres et d’un poids de 186 kilos, et un autre de 3,53 mètres pour un poids estimé de 360 kilos, mais aussi deux requins marteau et un requin nourrice.
Le projet Cap Requins est rentré dans une première phase expérimentale en baie de Saint-Paul depuis le 14 janvier 2014.

Zinfos974.com - Jeudi 6 Février 2014 - 07:29 - L'arrêté préfectoral interdisant la baignade et les activités nautiques reconduit
Au cours de la 3e réunion du Comité Réunionnais de Réduction du Risque Requins (C4R), qui s'est tenue hier, le préfet Jean-Luc Marx a confirmé que l'arrêté préfectoral interdisant la baignade en dehors du lagon et des zones surveillées et certains activités nautiques serait "reconduit au-delà du 15 février, selon des modalités qui seront définies très prochainement".
Par ailleurs, la Préfecture dresse un compte rendu des différents sujets figurant à l'ordre du jour.
Un point d'étape a notamment été fait sur le projet Cap Requins, le programme d'expérimentation de pêche ciblée des requins, Voici le communiqué :

1/ Point d’information générale
Le préfet a ouvert la séance en rappelant que le risque d’attaque sur le littoral réunionnais est connu depuis plusieurs décennies. En revanche, depuis 2011, la concentration dans le temps et dans l’espace de ce phénomène est exceptionnelle (16 attaques, dont 5 mortelles).
La majorité des attaques récentes a concerné plusieurs catégories d’usagers de la mer, et plus particulièrement les pratiquants des sports de glisse. Elles ont eu lieu dans la bande des 300 mètres à l’intérieur de laquelle les maires disposent d’un pouvoir de police spéciale vis-à-vis de la baignade et des activités nautiques. Sur la période récente, le secteur Ouest de l’île de La Réunion s’est avéré particulièrement exposé.
A noter que la dernière attaque mortelle, survenue le 15 juillet 2013 en baie de Saint-Paul en dehors des espaces surveillés, a concerné une baigneuse.

2/ Rappels réglementaires
Cette dernière attaque mortelle a conduit la préfecture à établir un arrêté temporaire portant interdiction des activités nautiques les plus exposées au risque (sports de glisse et baignade) en dehors des espaces aménagés et surveillés.
Cet arrêté, dont le bien-fondé a été confirmé par l’ordonnance du Conseil d’Etat du 13 août 2013, a été reconduit par arrêté préfectoral n°1821 du 27 septembre 2013, applicable jusqu’au 15 février 2014, date à laquelle il sera probablement reconduit à nouveau, dans l’attente de résultats probants issus des actions en cours.
Les services de l’Etat accompagnent les efforts entrepris par les communes en matière d’information et de sécurisation des lieux de pratique de la baignade ou d’activités nautiques. Cet accompagnement porte notamment sur les aspects techniques et réglementaires (soutien à l’élaboration et à la diffusion de la réglementation communale, instructions de demandes d’implantation d’installations en mer de filets de baignade).
A noter également qu’un arrêté préfectoral pris en date du 18 juillet 2012 a permis d’encadrer le rejets des déchets de poissons en bande côtière. Applicable à la pêche professionnelle et de plaisance, il prévoit qu’aucun rejet n’est possible à une distance inférieure à 2,5 milles des côtes (environ 4 kilomètres).

3/ Bilan synthétique des actions entreprises par l’Etat et les collectivités
Au plan financier, l’intervention de l’Etat sur les projets financés depuis 2011 représente 1,4 Millions d’€, soit 60 % du montant total des interventions publiques, montant auquel il convient d’ajouter le financement d’emplois dédiés (CUI-CAE ).
Cet effort très significatif est amplifié par l’intervention des collectivités locales, au premier rang desquelles les communes, chargées d’exercer leur pouvoir de police spéciale dans la bande des 300 mètres. Le Préfet a salué l’effort des communes présentes lors de cette réunion, notamment la commune de Saint-Paul, pleinement engagée dans la démarche de réduction du risque requins depuis 2011.
Par ailleurs, en lien avec le SGAR, le conseil régional, en charge du développement économique et de la promotion touristique du territoire, a mis en place un régime d’aide spécifique visant à soutenir les solutions innovantes susceptibles de permettre de limiter les risques d’attaques : répulsifs acoustiques ou électriques, caméras sous-marines, surveillance aérienne...
Cet effort est également accompagné par les moyens du FEDER, selon les règles d’intervention de la participation communautaire.

4/ Présentation des actions en cours
Le processus engagé depuis 2011 s’appuie sur 3 piliers principaux que constituent l’amélioration de la connaissance scientifique, l’expérimentation puis le soutien des projets de sécurisation, et la prévention et l’information des populations littorales.
Ces orientations ont donné lieu à de nombreuses actions, qui se poursuivent dans le cadre défini par le plan gouvernemental du 19 juillet 2013 « Pour une politique active de prévention du risque requins » :

- Bilan intermédiaire de l’étude CHARC (Connaissance de l’écologie et de l’Habitat de deux espèces de Requins Côtiers sur la côte Ouest de La Réunion)
Les résultats relatifs à l’analyse du comportement des requins bouledogue et des requins tigre sur la période 2012-2013 ont été présentés en séance.
Les résultats intermédiaires indiquent que la fréquentation des requins à La Réunion pourrait être liée à des comportements de reproduction ou de repos.
Concernant le comportement des 39 requins bouledogue marqués sur la zone côtière de La Réunion, les résultats préliminaires indiquent que ces requins fréquentent la côte davantage l’hiver austral (avril–août) que l’été (octobre–février). Pour la plupart, les requins marqués explorent l’ensemble de la zone d’étude (sud-ouest) et sont donc très mobiles. Ils sont de plus capables d’explorer tout le pourtour de l’île et de se déplacer en grande profondeur au large des côtes. Leur présence près des côtes est le plus souvent ponctuelle et occasionnelle. Elle est principalement constatée sur trois sites du littoral ouest : baie de St Paul, large de St Gilles et Etang du Gol. La présence de quelques individus est plus marquée au cours des périodes de transition saisonnière (mars et septembre).
Ces éléments restent à approfondir et à valider au cours des analyses à venir. A terme, l’étude CHARC devrait permettre de disposer d’informations précieuses dans la perspective de réduction du risque (niveau de fidélité au site privilégiées observés, part de l’effet des comportements de repos et de reproduction dans l’occupation des sites, effet des facteurs environnementaux, interactions entre espèces, régime alimentaire...).

- Opération de réévaluation du risque Ciguatera (phases 1 et 2)
Afin de permettre une éventuelle reprise de la commercialisation des requins tigre et bouledogue, il a été décidé de mener une campagne de prélèvement visant à mesurer l’atteinte de ces espèces par la toxine « Ciguatera ». La présence possible de cette toxine dans la chair de ces deux espèces a en effet entraîné en 1999, dans le cadre de la prévention du risque sanitaire, l’interdiction de leur commercialisation par voie d’arrêté préfectoral.
Le dispositif s’est traduit par le prélèvement d’une première série de 24 requins tigre et bouledogue (espèces impliquées dans les attaques), qui n’a pas donné lieu à la découverte de toxines potentiellement dangereuse pour l’homme selon le protocole établi par l’ARVAM.
Le prélèvement d’une seconde série de 90 requins a été engagé en janvier 2014. Le dispositif s’appuie sur un protocole établi avec le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins, qui met en œuvre des navires de pêche professionnels pour les opérations de capture.

Projet « Cap Requins »
Le projet « Cap Requins », mis en œuvre depuis le 14 janvier 2014 et porté par le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins, vise à expérimenter le recours à certaines techniques de capture et de marquage des requins dans un objectif de sécurisation.
Soutenu par l’Etat et les collectivités locales (Conseil régional et mairie de Saint-Paul), ce dispositif utilise des systèmes innovants de déclenchement d’alerte en temps réel qui se révèlent, jusqu’à présent, efficaces dans la zone initiale d’expérimentation (Baie de Saint-Paul). Ce dispositif permet le prélèvement des requins potentiellement dangereux pour l’homme, mais également la relâche des captures accessoires (autres espèces de requins, poissons...).
Des stations d’écoute et caméras sont déployées sur la zone et permettent de compléter les données pour évaluer l’évolution de la fréquentation du site.
Ce projet est conduit avec le concours scientifique et opérationnel des experts sud-africains du Kwazulu Natal Sharks Board et d’un comité d’experts locaux et nationaux réuni pour la première fois le 03 février 2014.

Présentation de l’évaluation du dispositif Vigies immergées
Le recours à la technique des vigies requins, expérimentée en 2012, présentait un caractère inédit, résultant d’initiatives prises par les acteurs locaux, à la lumière de leur expérience de terrain.
Dans ce cadre, le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie a sollicité le recours à des experts nationaux et internationaux qui ont recommandé l’engagement d’une évaluation du dispositif sous contrôle scientifique pour en mesurer l’impact au plan opérationnel et ses éventuelles limites (exposition des vigies et des pratiquants au risque).
Cette évaluation, portée par la Ligue de surf avec le soutien financier du Conseil régional et de la DJSCS, est engagée depuis le début du mois de janvier 2014. Elle prévoit une expérimentation de terrain d’une durée minimale de trois mois, prenant notamment appui sur des moyens innovants (caméras sous-marines notamment).
L’ensemble des données sera consolidé dans un rapport d’évaluation qui sera établi à la fin du mois de juin 2014.

Mise en œuvre du dispositif post-attaque
En lien avec un large panel d’acteurs, la direction de la Mer Sud Océan Indien (DMSOI) a conduit une réflexion sur les mesures à prendre à la suite d’une attaque. Cette réflexion a abouti à la mise en place d’un cadre réglementaire prévoyant la réalisation d’opérations de capture de requins dans un espace et sur une période limités en cas d’attaque.
Le dispositif « post attaque » conduit avec le concours du Comité régional des pêches maritimes et de l’association Squal’idées a été mis en œuvre à deux reprises en 2013, à la suite des attaques mortelles sur les secteurs de Saint-Gilles (Les Brisants) et de la baie de Saint-Paul

Ouverture du site internet « requins »
Développé par les services de l’Etat (direction de la Mer Sud Océan Indien, direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, direction de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale et Préfecture), un site Internet dédié à l’information sur le risque requin a été ouvert le 01 octobre 2013.
Pleinement opérationnel, ce site présente les dernières informations disponibles relatives aux démarches de réduction du risque requin à La Réunion, dans l’ensemble des domaines.

Engagement d’une étude sociologique autour du risque « requins »
Une étude participative sociale et économique relative à la prévention et à la gestion du risque requin, dénommée « Mieux connaître pour mieux agir », est engagée sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat (direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). Elle s’appuie sur le recours à deux sociétés spécialisées, qui conduiront leurs travaux jusqu’en décembre 2014.
Les deux prestataires retenus ont présenté les grandes lignes de leur mission, qui vise à élaborer une stratégie de communication, d’information et de sensibilisation s’appuyant sur l’analyse des dimensions sociale et économique du risque requin.

En conclusion de cette réunion, le Préfet a tenu à rappeler que la mesure d’interdiction de la baignade et de certaines activités nautiques, reconduite par arrêté du 27 septembre 2013 et applicable jusqu’au 15 février 2014, est la seule qui permette, à ce stade, de garantir la sécurité des usagers de la mer et d’éviter les accidents.
Par ailleurs, le Préfet a précisé que cet arrêté préfectoral sera reconduit au-delà du 15 février, selon des modalités et pour une durée qui seront définies très prochainement.

La mise en place d’un cadre approprié et durable de gestion du risque requins constitue une priorité d’action. Tel est l’objet du projet de mise en place d’un observatoire du risque « requin » à La Réunion, centre de ressources et d’appui prévu par le plan gouvernemental du 19 juillet 2013. Une réflexion est engagée afin de définir les missions de cette structure et les modalités de son financement, en lien avec les collectivités locales.

Zinfos974.com - Vendredi 7 Février 2014 - 11:45 - Un requin aperçu à l'Etang-Salé, drapeau rouge hissé
Hier, aux environs de 14 heures, un requin a été observé conjointement par un pêcheur et par les maitres-nageurs sauveteurs (MNS), nous confirme-t-on au poste de MNS de la plage de l'Etang-Salé. Le spécimen aurait été aperçu à près de 5 mètres du bord. Le drapeau rouge est depuis hissé.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 07/02/2014 à 11h41 - Risque squaleÉtang-Salé : deux requins observés près du rivage ce jeudi
Ce jeudi 6 février 2014, deux requins ont été signalés à proximité de la plage de l’Étang-Salé, a rapporté un usager de la mer au site 7lamlamer.net. L’observation a eu lieu vers 14 heures au lieu-dit "Le simulateur". Il s’agirait de requins bouledogues, note le site d’information.
Selon 7lamlamer.net, d’autres témoignages signalent la présence de squales au niveau de la Pointe, dans l’entourage immédiat de la zone de baignade de Bassin Pirogue. "Plusieurs riverains pointent les récents rejets d’eaux usées en mer, qui pourraient expliquer la présence des deux individus, inhabituellement proches de la côte, dans une profondeur de quatre mètres d’eau seulement", rapporte le site d’information.

Zinfos974.com - Vendredi 14 Février 2014 - 11:11 - Baie de St-Paul: Un requin bouledogue pêché ce matin
Selon le site de la Préfecture, www.info-requin.re, un requin bouledogue a été capturé, aujourd'hui, dans le cadre du projet cap requins. La capture, réalisée sur drumline en baie de Saint-Paul, fait état d'un spécimen mâle de 2,7 mètres. Le requin a été prélevé.

Clicanoo.re - publié le 14 février 2014 - 16h19 - Interdiction de baignade : des restrictions "incontournables" selon la préfecture
Le nouvel arrêté préfectoral interdisant la baignade en dehors des zones prévues n’est pas une surprise. Le préfet Jean-Luc Marx l’avait d’ores et déjà annoncé lors de sa présentation des voeux à la presse, le mois dernier. Ces restrictions apparaissent dans un contexte de "maintien du niveau élevé de risque", explique la préfecture.
Celle-ci rappelle "la persistance d’une présence régulière de requins potentiellement dangereux sur le littoral réunionnais", sur la base des études en cours et des signalements collectés.
Elle rappelle également les projets en cours autour de la problématique requin. A savoir Cap Requins conduit par le Comité régional des Pêches maritimes depuis le 14 janvier. Mais aussi le programme ciguatera qui dans sa deuxième phase a un objectif d’échantillonnage de 90 requins supplémentaires. Autre projet en cours, le dispositif vigies-requins, qui doit encore bénéficier d’une étude pilote portée par la Ligue de surf (avec la Région et la DJSCS), depuis janvier dernier. Ce même mois de janvier a débuté une autre étude participative sociale et économique baptisée "Mieux connaître pour mieux agir".
La préfecture attend également le "retour d’expérience sur les projets innovants de certaines communes", et
Enfin, pour rappel, un observatoire du risque requin à la Réunion est aussi en chantier, comme l’a prévu le plan gouvernemental du 19 juillet 2013. "Il s’agira d’un centre de ressources et d’appui, qui sera à la prévention du risque requin l’équivalent du CEDRE (Centre de Documentation de Recherche et d’Expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux), basé à Brest, en matière de lutte anti-pollution", explique le communiqué.
En attendant, les informations relatives au risque requin et aux démarches afin de le réduire sont accessibles sur le site internet dédié www.info-requin.re

Zinfos974.com - Vendredi 14 Février 2014 - 15:45 - Risque requins : L'arrêté préfectoral prolongé jusqu'au 15 septembre 2014
Le Préfet prolonge l'arrêté portant réglementation temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques, jusqu’au 15 septembre 2014. Voici le communiqué:

Jean-Luc Marx, préfet de La Réunion, a pris ce jour un nouvel arrêté portant réglementation temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques, applicable jusqu'au 15 septembre 2014. Cet arrêté entrera en vigueur le 16 février 2014, date à laquelle le précédent arrêté préfectoral (arrêté n°1821 du 27 septembre 2013) cessera de produire ses effets.
Cet arrêté, comme le précédent, a pour objectif d’interdire, dans la bande des 300 mètres du littoral du département de La Réunion, sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal, les activités les plus exposées au risque requin.
Ce nouvel arrêté préfectoral s’inscrit dans le prolongement du précédent.

I. Les activités interdites (en dehors du lagon, des espaces aménagés et des zones surveillées)
Les activités interdites restent identiques à celles visées par le précédent arrêté, à savoir :
· la baignade, y compris lorsqu’elle s’effectue à l'aide d'un équipement de type palmes, masque et tuba ;
· les activités nautiques utilisant la force motrice des vagues (surf, bodyboard, bodysurf, longboard, paddleboard).
Les mesures d’interdiction prévues par ce nouvel arrêté préfectoral ne sont pas exclusives de la prise ou de l’existence éventuelle d’arrêtés municipaux plus restrictifs.
Le Préfet rappelle que la liste des activités interdites en dehors du lagon, des espaces aménagés et des zones surveillées est limitative.

II. Les activités possibles (en dehors du lagon, des espaces aménagés et des zones surveillées)
S’agissant des activités non interdites (plongée, pêche sous marine, etc…), en l’absence d’une réglementation spécifique plus restrictive, elles demeurent possibles et s’effectuent aux risques et périls de leurs usagers. Le Préfet recommande aux pratiquants d’effectuer
ces activités en groupe, sous l’encadrement et la responsabilité des professionnels de la mer.

III. Contexte rendant nécessaire la prolongation des mesures de restriction

La reconduction de ces mesures temporaires de restriction s'avère incontournable dans un contexte de maintien du niveau élevé de risque, notamment caractérisé par :
· la persistance d'une présence régulière de requins potentiellement dangereux sur le littoral réunionnais, attestée par les études scientifiques en cours et les signalements collectés.
· l’insuffisance, à ce jour, d’éléments probants issus des études en cours (étude CHARC notamment) qui permettraient de revenir sur ce principe d’interdiction,
· la nécessité de disposer des premiers résultats de certains projets en cours, notamment :
- le projet expérimental CAPREQUINS conduit par le Comité régional des Pêches Maritimes de La Réunion, qui a débuté le 14 janvier 2014,
- la 2e phase du programme « ciguatera », actuellement en cours, qui permettra de disposer d’un échantillonnage plus représentatif de 90 requins supplémentaires,
- l’approfondissement de l’évaluation du dispositif vigies-requins, au regard des particularités de cette technique de sécurisation, par la réalisation d’une étude pilote portée par la Ligue de surf avec le soutien financier du Conseil régional et de la DJSCS, engagée depuis le début du mois de janvier 2014.
- le retour d’expérience sur les projets innovants initiés par certaines communes en partenariat avec la collectivité régionale et l’Etat
- l’étude participative sociale et économique relative à la prévention et à la gestion du risque requin, dénommée « Mieux connaître pour mieux agir », qui a débuté en janvier 2014.

IV. Mise en place d’un centre de ressources et d’appui relatif au risque requin
La mise en place d'un cadre approprié et durable de gestion du risque requins constitue une priorité d’action. Tel est l'objet du projet de mise en place d'un observatoire du risque requin à La Réunion, prévu par le plan gouvernemental du 19 juillet 2013. Il s’agira d’un centre de ressources et d’appui, qui sera à la prévention du risque requin l’équivalent du CEDRE (Centre de Documentation de Recherche et d'Expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux), basé à Brest, en matière de lutte anti-pollution.
Une réflexion est engagée afin de définir les missions de cette structure et les modalités de son financement, en lien avec les collectivités locales.
Le Préfet recommande la plus grande prudence à l’ensemble des pratiquants d’activités nautiques et rappelle que le risque « zéro » n’existe pas, y compris lorsque ces activités se pratiquent dans des espaces aménagés et des zones surveillées
Toutes les informations relatives aux démarches de réduction du risque requin à La Réunion, dans l'ensemble des domaines, sont disponibles sur le site Internet dédié : www.info-requin.re

Clicanoo.re - publié le 15 février 2014 - 08h20 - Trois-Bassins : enquête sur une attaque de requin
TROIS-bassins
L’épais dossier, déposé sur le bureau du procureur du tribunal de Saint-Pierre fin octobre, a semble-t-il convaincu le magistrat. Suite à la plainte contre X déposée par la sœur d’une victime d’une attaque de requin, et après étude de ses arguments, Laurent Zuchowicz a chargé la section de recherche de la gendarmerie d’une enquête préliminaire pour homicide involontaire, comme révélé par nos confrères du Quotidien.
La procédure vise à déterminer si les autorités comme des personnes physiques connaissaient l’existence du risque requin. Et surtout, si elles ont manqué à un devoir de prévention. Ses résultats, quels qu’ils soient, ne manqueront pas de faire polémique. D’où la grande discrétion observée par les enquêteurs comme par les magistrats, qui planchent sur le sujet depuis fin novembre. Les résultats devraient être connus à la fi du mois de mai.
La sœur d’Alexandre Rassiga, jeune surfeur mort des suites d’une attaque au large de Trois-Bassin en juillet 2012, n’est pas la seule à avoir déposé plainte. L’association « Protégez nos enfants » avait entamé en même temps qu’elle des démarches suite à l’attaque de Tanguy G., un body surfer attaqué près de la plage d’Etang-Salé en octobre dernier. Elle avait déposé plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui (lire Jir du 31/10/2013), et lancé un appel aux familles des victimes d’attaques de requins à faire de même.         E.Z.

 

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 17/02/2014 à 14h41 - Neuf squales ont été pêchés en un mois en baie de Saint-PaulCap Requins : Sea Shepherd appelle à "stopper cette ineptie"
Après un peu plus d’un mois d’expérimentation et neuf squales pêchés en baie de Saint-Paul (dont quatre tigres et un bouledogue), l’association Sea Shepherd dresse son propre bilan du projet Cap Requins. Un bilan à charge, puisque selon l’ONG, ce programme "n’est pas structuré autour d’une démarche scientifique claire" et va "à l’encontre des constats scientifiques" du programme CHARC. Selon Sea Shepherd, l’installation des drumlines an baie de Saint-Paul augmenterait ainsi le "risque d’une présence accrue des requins près des côtes", l’association demandant aux acteurs de la crise requins de "stopper cette ineptie".
Dans un communiqué publié le 14 février dernier, l’association Sea Shepherd communique donc ce "point d’étape" sur le projet Cap Requins "à partir des informations recueillies lors des dernières réunions officielles organisées par les institutions".
Pour l’association, le projet "n’est pas structuré autour d’une démarche scientifique claire qui viserait à répondre à des questions claires : Cap Requins est décrit comme un programme scientifique, mais aucun protocole scientifique digne de ce nom n’a été présenté". Aussi Sea Shepherd considère qu’ "il s’agit finalement d’un simple programme de pêche à outrance visant tous les requins présents durablement à la côte".
L’ONG estime également que Cap Requins "n’est pas encadré par un comité scientifique indépéndant qui serait seul à pouvoir entériner et vérifier le postulat de départ" et qu’il n’est pas non plus "supervisé par des observateurs indépendants issus d’associations de protection de l’environnement (alors que ceci était une condition préalable au financement par la mairie de St-Paul)."
"Par ailleurs, ce programme et ceux qui le dirigent ont décidé prioritairement de prélever les animaux (tigres et bouledogues) jusqu’à atteindre le quota des 90 requins demandés par l’ARVAM (Agence recherche valorisation marine) ; le but est de réévaluer la présence dans la chair de ces requins des toxines ciguatera, carchatoxine et de métaux lourds. Or, le programme avait pris l’engagement de marquer un requin sur deux dans le but de pouvoir vérifier leurs hypothèses à savoir : les animaux sont-ils attirés par ce dispositif de pêche, et une fois pris et relâchés sont-ils effarouchés ?", poursuit le communiqué de l’association.
"Jusqu’à présent, les appâts prévus, à chair maigre (car peu attractifs), n’étaient pas utilisés. Ils ont été remplacés par des bonites, des poissons à chair grasse. La graisse transmet les odeurs qui sont détectées par les requins à plusieurs kilomètres. Ce type d’appât attire donc les requins près des côtes, requins qui ne seraient autrement probablement pas venus. De plus, ce type d’appât attire tous les requins qui, hameçonnés, deviennent des proies potentielles pour des requins plus gros qui sont attirés à leur tour : risque d’une présence accrue des requins près des côtes. Les appâts " conformes au programme " n’ont semble-t-il été réceptionnés (et utilisés ?) qu’à partir du 6 février 2014", ajoute encore Sea Shepherd.
L’ONG poursuit son bilan : "Après quatre semaines de pêches, un seul bouledogue a semble-t-il été pris sur ces lignes ! En revanche, le bilan est le suivant pour les trois premières semaines : 4 requins tigres dont trois tués pour alimenter la "recherche ; 2 requins marteaux, dont un est mort (de quelle espèce s’agit-il ?) ; 2 requins nourrices ; 1 raie guitare ; 3 raies pastenagues (espèces indéfinies, " il fallait les relâcher rapidement ") ; 2 carangues gros tête (mortes à la remontée de la ligne apparemment)."
"Le projet Cap Requins, motivé par une présupposée surpopulation de requins bouledogues à l’ouest de la Réunion, va à l’encontre des constats scientifiques (programme CHARC), qui font état d’une population capable de migrer avec une mobilité très importante à la fois côtière et pélagique. Il semble que ce soit des animaux occupant des territoires très vastes, sur lesquels ils se déplacent selon des critères encore mal connus. Ils sont présents sur toute la Réunion et sont plus souvent aux côtes en hiver et aux intersaisons (transition été/hiver)", continue Sea Shepherd.
"Les pêches ont lieu essentiellement la nuit (de 23h à 4h du matin) ; ce qui en dit long, là aussi, sur l’effet protecteur de ce dispositif pour une activité (le surf) qui se pratique uniquement le jour. Alors que les expertises médico-légales, menées sur les victimes, mettent en cause de manière quasi exclusive les requins bouledogues, les requins tigres restent une cible de ce projet insensé. Pourtant il est avéré que cette espèce montre un caractère migrateur encore plus marqué que chez le bouledogue. Ces requins se tiennent d’après les recherches scientifiques en permanence au large… pourtant ce sont eux qui sont pêchés sur les lignes de Cap Requin en baie de St-Paul ! La question de l’attractivité de ces lignes paraît donc bien réelle et cette question laisse pour nous peu de doutes : ces lignes appâtées attirent ces grands requins près des côtes", estime l’association.
Au final, pour Sea Shepherd, "ce programme glisse chaque jour davantage vers un scandale à la fois financier, sécuritaire et écologique : l’argent du contribuable est gaspillé afin de vérifier des hypothèses (lubies) définies par le CRPMEM, évaluées par le CRPMEM, sans protocole et sans aucune transparence". Et d’ajouter que "ces pêches montrent clairement leur dangerosité, aussi bien parce qu’elles rapprochent les grands requins près des côtes (quid de la sécurité ?!) et qu’elles occasionnent de nombreuses prises accessoires, notamment des requins de récif (requins nourrices)."
"Nous appelons les acteurs de la crise requin à stopper cette ineptie et à orienter l’argent public vers des solutions réelles et durables, qui bénéficieraient à l’ensemble des Réunionnais ; pour la sécurité du surf, pour la Réserve Marine et pour la conservation des espèces marines essentielles aux équilibres océaniques…", conclut Sea Shepherd.

 Clicanoo.re - publié le 19 février 2014 - 10h51 - Réserve Marine de la Réunion : le préfet demande une correction au ministère de l’écologie
Thierry Robert, le député-maire de Saint-Leu a attiré l’attention du préfet sur la définition de la zone de protection intégrale de la pointe des Châteaux (commune de Saint-Leu).
Le décret portant création de la Réserve Naturelle Nationale Marine de La Réunion donne des références géographiques précises pour délimiter les différentes zones de la réserve naturelle nationale marine de La Réunion. En particulier, il donne des références pour l’une des bornes de la zone de protection intégrale de la pointe des Châteaux (point PS6) qui sont identiques aux références d’une des bornes de la zone de protection intégrale de la Varangue (point BS6).
Cette erreur manifeste ne figure pas sur la carte présentant l’ensemble des zonages de la réserve, jointe au texte du décret. Cette carte, sur le fondement de laquelle ont été mis en place les balisages actuels de la réserve, est depuis l’origine le document de référence des contrôles qui peuvent s’exercer sur cet espace marin protégé. D’ailleurs, les documents préparatoires à la création de la réserve naturelle nationale marine de La Réunion, notamment ceux qui ont été soumis à la consultation des collectivités, décrivent un périmètre de zone de protection intégrale identique à celui actuellement balisé.
Considérant la nécessité de lever toute ambiguïté, Jean-Luc Marx, préfet de La Réunion, a saisi le ministère en charge de l’écologie d’une demande de correction de cette erreur matérielle figurant à l’article 24 du décret de 2007 afin de mettre en concordance les coordonnées du point PS6 avec les documents préparatoires et les cartes jointes au décret. Les données du point PS6 sont les suivantes : longitude est : 55° 16’ 28,65’’ ; latitude sud : 21° 09’ 02,42’’.
"Si les références du point PS6 figurant dans le texte du décret étaient justes, la zone de protection intégrale dite, dans le même décret, de la pointe des Châteaux, ne serait plus située au droit de cette pointe mais en face de la ravine de la Chaloupe et du port de Saint-Leu
"Compte tenu de la réglementation applicable aux zones de protection intégrale, il ne pourrait plus y avoir de mouvement de bateau dans le port de Saint-Leu" écrit la préfecture dans un communiqué.


Zinfos974.com - Mercredi 19 Février 2014 - 10:44 - Balisage de la Réserve marine à St-Leu: Le préfet saisit le ministère de l'Ecologie

La Préfecture de la Réunion publie un communiqué suite à l'erreur de balisage soulevée par Thierry Robert pour délimiter les différentes zones de la réserve naturelle nationale marine à Saint-Leu. Le préfet, Jean-Luc Marx, annonce avoir "saisi le ministère en charge de l’écologie d’une demande de correction de cette erreur matérielle". Voici ce communiqué:

Par courrier du 7 février 2014, M. le député-maire de Saint-Leu a attiré l’attention du préfet sur la définition de la zone de protection intégrale de la pointe des Châteaux (commune de Saint-Leu). Le décret portant création de la Réserve Naturelle Nationale Marine de La Réunion donne des références géographiques précises pour délimiter les différentes zones de la réserve naturelle nationale marine de La Réunion. En particulier, il donne des références pour l’une des bornes de la zone de protection intégrale de la pointe des Châteaux (point PS6) qui sont identiques aux références d’une des bornes de la zone de protection intégrale de la Varangue (point BS6).
Cette erreur manifeste ne figure pas sur la carte présentant l’ensemble des zonages de la réserve, jointe au texte du décret. Cette carte, sur le fondement de laquelle ont été mis en place les balisages actuels de la réserve, est depuis l’origine le document de référence des contrôles qui peuvent s’exercer sur cet espace marin protégé. D’ailleurs, les documents préparatoires à la création de la réserve naturelle nationale marine de La Réunion, notamment ceux qui ont été soumis à la consultation des collectivités, décrivent un périmètre de zone de protection intégrale identique à celui actuellement balisé.
Considérant la nécessité de lever toute ambiguïté, Jean-Luc Marx, préfet de La Réunion, a saisi le ministère en charge de l’écologie d’une demande de correction de cette erreur matérielle figurant à l’article 24 du décret de 2007 afin de mettre en concordance les coordonnées du point PS6 avec les documents préparatoires et les cartes jointes au décret. Les données du point PS6 sont les suivantes : longitude est : 55° 16’ 28,65’’ latitude sud : 21° 09’ 02,42’’.
Si les références du point PS6 figurant dans le texte du décret étaient justes, la zone de protection intégrale dite, dans le même décret, de la pointe des Châteaux, ne serait plus située au droit de cette pointe mais en face de la ravine de la Chaloupe et du port de Saint-Leu (cf. carte ci-dessous). Compte tenu de la réglementation applicable aux zones de protection intégrale, il ne pourrait plus y avoir de mouvement de bateau dans le port de Saint-Leu

Clicanoo.re - publié le 19 février 2014 - 18h34 - Cap Requins : des experts scientifiques d’Afrique du Sud attendus
Dans un long communiqué, la préfecture fait le point sur le projet Cap Requins.
Engagé depuis le 15 janvier 2014, le projet « Cap Requins » est porté par le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins. Il vise à expérimenter le recours à certaines techniques de capture et de marquage des requins en vue de l’évaluation scientifique de leur impact. Ce projet s’inscrit également dans le cadre de la réévaluation du risque « ciguatera ».
Soutenu par l’Etat, le conseil régional de La Réunion et la mairie de Saint-Paul, ce dispositif met en œuvre des techniques innovantes, telles que la « smart drumline » ou « palangre intelligente », afin de permettre la relâche systématique des captures accessoires (requins non dangereux, poissons...).
Ce projet participe à la mise en œuvre du dispositif réunionnais de réduction du risque requins, résultant d’une combinaison de différents projets en cours, faisant appel à des technologies innovantes et visant notamment à la sécurisation des activités nautiques.
Deux avancées récentes sont à relever dans le cadre de ce projet expérimental, d’une durée de 6 mois :
- Comité scientifique : afin de réaliser un suivi indépendant de la conduite de ce projet, il a été décidé de constituer un comité scientifique, garant de la méthodologie mise en œuvre et de son évaluation Ce conseil scientifique s’est réuni le 3 février dernier. Il est constitué de 5 scientifiques français, présentant des compétences reconnues dans les domaines de l’écologie halieutique, de l’écologie comportementale marine, de l’écologie récifale et de l’écologie marine.
Des experts scientifiques d’Afrique du Sud vont également contribuer aux travaux de ce conseil scientifique, la démarche s’insérant ainsi dans une coopération internationale bienvenue.
Lors de la première réunion du comité scientifique ont été examinés les critères d’évaluation du comité, qui sera appelé à suivre les différentes étapes du projet, en vue d’émettre un avis indépendant sur la méthode mise en œuvre dans le cadre de l’expérimentation, et sur ses résultats.
- Embarquement d’observateurs : l’embarquement d’observateurs à bord des navires de pêche professionnelle mandatés pour intervenir dans le cadre du projet, dont le principe avait été acté lors de la présentation du projet auprès des membres du Comité Opérationnel de Réduction du Risque Requins (CO4R), a débuté dès le démarrage des opérations.
Ces embarquements vont se poursuivre, sur la base d’une liste élargie d’observateurs, prenant en compte les nombreuses candidatures en cours de recensement par le Comité régional des pêches maritimes. Ils devront être réalisés dans le strict respect des règles applicables en matière de sécurité à bord des navires professionnels.

Zinfos974.com - Jeudi 20 Février 2014 - 07:21 - T.Robert veut que la Réserve marine intègre la notion de sécurisation
Le député-maire de Saint-Leu réagit au communiqué du préfet de La Réunion paru ce 19 février. Dans celui-ci, Jean-Luc Marx interpellait le ministère de l'Ecologie pour que l'erreur de balisage de la réserve marine au large de Saint-Leu soit corrigée.
S'il prend acte de cette demande, Thierry Robert en remet une couche et demande cette fois-ci au représentant de l'Etat d'appuyer sa demande de redéfinition de la Réserve prenant en compte la sécurité des personnes dans le décret validant son existence.
Son communiqué :
T.Robert veut que la Réserve marine intègre la notion de sécurisation
"A la suite du communiqué que Monsieur le Préfet a jugé utile de faire publier sur la réserve marine et ses erreurs, je note avec regret que la demande du Préfet adressée au ministre de l’Ecologie ne porte que sur la modification d’une prétendue erreur matérielle sur l’emplacement d’une bouée et non sur la problématique de la sécurité des usagers de la mer dans le périmètre de la réserve.
Je lui avais pourtant rappelé ses obligations en la matière en même temps que je lui signalais une anomalie grave dans le positionnement d’une balise caractérisant une zone sanctuaire. Je rappelais également à Monsieur le Préfet que des décisions de justice ont été rendues ces derniers mois, qu’elles portent sur la sécurité de la population et que l’on ne peut plus attendre encore des années pour régler ces difficultés; sauf à vouloir gérer cette crise requin avec le même niveau de compétence que celui de la Région Réunion pour le développement économique et touristique de l’ile (L’IRD = L’IRT = 0% de croissance pour la Réunion).
C’est la raison pour laquelle je viens d'adresser à Monsieur Le Premier ministre une demande contentieuse d’abrogation du décret portant sur la réserve marine, en ce qu’il n’a pas prévu les mesures de sécurité qu’impliquait l’implantation d’une réserve marine dans les zones balnéaires de l’Ouest.
Cette demande n’a pas pour objet d’obtenir une suppression définitive de la Réserve, mais son adaptation aux nécessités de notre pratique de la mer et de notre développement touristique. En d‘autres termes, la demande d’abrogation du décret tend à obtenir la définition précise des mesures de sécurité qui devront être prises pour protéger la population des risques auxquels elle est exposée par la présence en surnombre de certains requins.
Ces précisions devront également porter sur les responsabilités des pouvoirs publics, s’ils persistent comme aujourd’hui à ne rien faire."      Thierry Robert - Député-maire de Saint-Leu

Clicanoo.re - publié le 20 février 2014 - 04h30 - Réserve marine à Saint-Leu : Thierry Robert écrit au Premier ministre
Thierry Robert a tenu, dans un communiqué, à apporter des précisions sur le communiqué du Préfet.
« A la suite du communiqué que Monsieur le Préfet a jugé utile de faire publier sur la réserve marine et ses erreurs, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance les informations suivantes. Je note avec regret que la demande du Préfet adressée au ministre de l’Ecologie ne porte que sur la modification d’une prétendue erreur matérielle sur l’emplacement d’une bouée et non sur la problématique de la sécurité des usagers de la mer dans le périmètre de la réserve », écrit-il.
« Je lui avais pourtant rappelé ses obligations en la matière en même temps que je lui signalais une anomalie grave dans le positionnement d’une balise caractérisant une zone sanctuaire. Je rappelais également à Monsieur le Préfet que des décisions de justice ont été rendues ces derniers mois, qu’elles portent sur la sécurité de la population et que l’on ne peut plus attendre encore des années pour régler ces difficultés. Sauf à vouloir gérer cette crise requin avec le même niveau de compétence que celui de la Région Réunion pour le développement économique et touristique de l’ile (L’IRD = L’IRT = 0% de croissance pour la Réunion) », ajoute-t-il encore. « C’est la raison pour laquelle je viens d’adresser à Monsieur Le Premier ministre une demande contentieuse d’abrogation du décret portant sur la réserve marine, en ce qu’il n’a pas prévu les mesures de sécurité qu’impliquait l’implantation d’une réserve marine dans les zones balnéaires de l’Ouest. Cette demande n’a pas pour objet d’obtenir une suppression définitive de la Réserve, mais son adaptation aux nécessités de notre pratique de la mer et de notre développement touristique, précise le député-maire de Saint-Leu. En d‘autres termes, la demande d’abrogation du décret tend à obtenir la définition précise des mesures de sécurité qui devront être prises pour protéger la population des risques auxquels elle est exposée par la présence en surnombre de certains requins. » « Ces précisions devront également porter sur les responsabilités des pouvoirs publics, s’ils persistent comme aujourd’hui à ne rien faire, » conclut-il.

Clicanoo.re - publié le 23 février 2014 - 05h00 Requin : Creissen demande l’ouverture de la pêche en dehors de la réserve marine Dans une lettre ouverte adressée au préfet, l’avocat Philippe Creissen remet en cause l’efficacité de l’étude CHARC et demande l’ouverture de la pêche au requin en dehors de réserve marine. Seule solution selon lui pour éviter un surpeuplement d’une espèce animale dangereuse pour l’homme et pour notre économie. Retrouvez la lettre dans son intégralité ci-dessous.
"En vos éminentes qualités d’organisateurs et de financeurs des programmes d’études CHARC sur le requin, en vue de sortir de la crise, ne pensez-vous pas que les études livrées le 17 février 2014 sont suffisamment éloquentes pour engager dès maintenant la mise en ouvre de solutions simples, durables et à moindre frais , ou pensez-vous qu’il est préférable, selon vos usages administratifs, d’attendre la fin de ces premières études pour conclure que de nouvelles études seront nécessaires avant de vous décider à agir
S’il est maintenant acquis que l’objectif de 600 000 touristes à l’horizon 2015 était une farce électoraliste, le report annoncé de cet objectif à 2020 ne sera possible qui si vous agissez dès maintenant. Il ne suffit pas d’annoncer, en assises, un plan Marshall pour le tourisme pour que vos illusions se réalisent. Le présent nous le montre que trop bien !
Votre résultat de 2013, qui est le fruit de la politique que vous venez de revendiquer (en dépit des critiques objectives de la Cour des comptes qui est parfaitement indépendante et compétente) est de l’ordre de - 100 000 voyageurs en comparaison de 2012 qui était déjà bien en deçà de 2011 ; l’année record de 2011 devant être attribuée aux efforts de l’ancienne équipe régionale et non à l’actuelle dont les premières mesures depuis mars 2010 n’ont pu, raisonnablement, produire d’effet immédiat.
Au rythme actuel de votre compréhension de l’ampleur de cette crise requin qui a conduit a une profonde crise touristique et économique pour les acteurs de la filière, je crains que le seul Objectif pour la Réunion à votre portée d’ici 2020 soit ZERO touriste.
Les études intermédiaires livrées au mois de février 2014 mettent clairement en évidence que la problématique requin se pose à l’échelon régional et non communal ; les requins bouledogues ne sont pas inféodés à une commune mais à notre région.
Cette crise relève donc de la compétence régionale et notamment par le biais de son interventionnisme dans les aides à la pêche
Ces études CHARC indiquent très clairement que " les individus (sic) [les bouledogues]dit « nomades » ont des déplacements importants sur l’ensemble du réseau [de la Réunion] . Ils sont détectés sur tous le réseau du Nord au Sud y compris sur les sites de Sainte-Marie et de Sainte-Rose. Les quatre zones principales d’occupation de ces requins nomades sont la sortie du port de Sainte-Marie, l’étang Saint-Paul, les zones littorale et large côtière de Saint-Gilles et l’étang du Gol. Ils représentent 55% du nombre d’individus marqués".
J’en déduis donc qu’un requin bouledogue pêché à Sainte-Marie est un requin en moins susceptible d’attaquer un baigneur aux Roches Noires ; il conviendrait alors de vous mettre à pêcher les requins dans les zones situées en dehors de la Réserve pour commencer une amorce de solution à notre problème ; cela toucherait déjà un requin sur deux !
Les pêcheurs de Sainte-Marie pourraient donc avant la fermeture programmée de leur port apporter leur contribution au règlement de la crise actuelle.
Ce n’est pas tout, l’étude indique que " les individus qui ont des déplacements plus restreints, sont inféodés à deux zones celle au Nord autour des sites du large Saint-Gilles et au Sud autour du site de l’étang du Gol. Ils représentent 24% du nombre d’individus marqués" ;
L’étude CHARC ajoute qu’ "Il est également à noter que parmi les 10 individus qui se fixent le plus longtemps sur des sites spécifiques, la majorité (7) sont des requins qui explorent toute la zone d’étude. Ce sont donc les individus nomades qui sont, paradoxalement, ceux qui se fixent le plus longtemps sur des sites privilégiés" ..
Et que ce résultat laisse supposer que les comportements des requins marqués sont représentatifs des comportements de cette espèce à La Réunion ;
Dans ces conditions est-il nécessaire d’avoir fait science-po ou des études de professeur d’histoire-géo, pour comprendre qu’il faudrait, sans plus tarder, effectuer des pêches dans deux zones ciblées de l’Ouest et du Sud (Saint-Gilles et Etang du Gol) et organiser la pêche depuis le Port, jusqu’à Sainte-Rose, c’est-à-dire hors réserve marine et sa réglementation de pêche très contraignante, pour éviter un surpeuplement d’une espèce animale dangereuse pour l’homme et pour notre économie.
80% des requins bouledogues présents à la Réunion seraient concernés par ces pêches ; selon vos études. N’est ce pas là un indice sérieux et simple pour obtenir une réduction acceptable des risques, tout en poursuivant vos études à l’intérieur de votre réserve.
Je vous remercie d’apporter une réponse à ce questionnement, qui est celui de tous les usagers de la mer, par des mesures concrètes".                Philippe Creissen


Zinfos974.com - Samedi 22 Février 2014 - 17:12 - Requins : Creissen demande l'ouverture de la pêche en dehors de la Réserve marine
L'avocat Philippe Creissen, dans une lettre ouverte adressée conjointement au préfet de La Réunion et au président de la Région, remet en cause l'efficacité du programme CHARC et demande d'étendre la pêche de squales en dehors du périmètre de la Réserve marine.
"Est-il nécessaire d’avoir fait science-po ou des études de professeur d’histoire-géo, pour comprendre qu’il faudrait, sans plus tarder, effectuer des pêches dans deux zones ciblées de l’Ouest et du Sud (Saint-Gilles et Etang du Gol) et organiser la pêche depuis le Port, jusqu’à Sainte-Rose, c’est-à-dire hors réserve marine et sa réglementation de pêche très contraignante, pour éviter un surpeuplement d’une espèce animale dangereuse pour l’homme et pour notre économie", écrit notamment Philippe Creissen. Nous publions sa lettre dans son intégralité. ( lire au dessus )

Dimanche 2 Mars 2014 - 10:14 - Cap Requins désormais "pleinement opérationnel"
Dans un communiqué, Cap Requins annonce que son dispositif est "mis en oeuvre de manière complète" et que "son protocole est pleinement opérationnel".

- le lancement des opérations avec la technique de pêche à la palangre de fond du programme WEST est intervenu le 4 février. D’ores et déjà, 9 sorties ont été réalisées;
- les appâts «milkfish» pour les «drumlines» ont été reçus le 10 février. Leur utilisation permettra de comparer l’influence sur l’efficacité et l’attractivité des dispositifs des différents appâts utilisés depuis le lancement du projet;
- l’équipe de marquage interne de Squal’idées a été constituée le 24 février et sa première sortie dès le lendemain s’est conclue par un requin bouledogue femelle de 3 m pêché, marqué acoustiquement puis relâché au large de Saint-Gilles ;
- le comité scientifique indépendant a été constitué par les pouvoirs publics le 3 février, sa réunion de lancement a permis d’arrêter les termes de référence et la méthodologie d’évaluation. Ses travaux se sont poursuivis aujourd’hui par la validation du protocole scientifique de CAPREQUINS ;
- des bénévoles issus d’associations écologistes et d’usagers de la mer ont complété depuis le 19 février à bord des navires de pêche le dispositif d’observateurs constitués jusqu’alors de personnels du CROSS Réunion. Les observateurs assistent les pêcheurs dans la prise de photographies et d’images, d’une part, et témoignent du bon déroulement des opérations, d’autre part;
- de nouvelles stations d’écoute ont été immergées le 26 février et sont venues finaliser le réseau de détection acoustique autour des «smart drumlines» dont les données permettront d’analyser les déplacements des requins marqués de manière plus précise autour des dispositifs.

S’agissant de la technique des «smart drumlines», l’innovation technologique et écologique de ce projet, le système de déclenchement des alertes en temps réel lors d’une capture continue à parfaitement fonctionner. Si aucun déclenchement n’est survenu depuis 14 jours, 10 nouvelles captures ont été traitées après alertes par le coordonnateur de CAPREQUINS depuis le 23 janvier 2014. Elles ont concerné lesspécimens suivants :
- un requin tigre femelle, capturé le 23 janvier à 9h00 mais échappé vivant suite à une manipulation maladroite d’un individu extérieur à CAPREQUINS, sur zone avant l’arrivée du coordonnateur;
- une raie pastenague d’environ 1,20 m, capturée le 24 janvier à 6h25 et relâchée vivante;
- une raie pastenague d’environ 1 m, capturée le 27 janvier à 10h20 et relâchée vivante;
- une carangue gros-tête capturée le 28 janvier à 13h15 puis relâchée vivante après marquage externe (marque «spaghetti» non acoustique);
- une raie guitare de 3,47 m, capturée le 30 janvier à 19h50 puis relâchée vivante après marquage externe (marque «spaghetti» non acoustique);
- un requin nourrice fauve mâle d’environ 3,50 m, capturé le 31 janvier 2014 à 19h50 puis relâché vivant après marquage externe (marque «spaghetti» non acoustique);
- un requin tigre mâle de 3,85 m, capturé le 4 février à 5h00 et remonté vivant puis prélevé pour être valorisé dans le cadre du programme de réévaluation du risque sanitaire« Ciguatera 2 »;
- une raie pastenague d’environ 1 m capturée le 4 février à 7h02 et relâchée vivante;
- une raie pastenague d’environ 1,70 m, capturée le 10 février et relâchée vivante;
- un requin bouledogue mâle de 3 m capturé le 14 février à 1h05 et remonté vivant puis prélevé pour être valorisé dans le cadre du programme de réévaluation du risque sanitaire «Ciguatera 2».

Le taux de survie global après captures sur les «smart drumlines» atteint ainsi plus de 93% depuis le début du projet CAPREQUINS(1 seul animal retrouvé mort après capture le 22 janvier).

L’identification précise des espèces capturées est rendue possible grâce aux photographies, aux vidéos et aux prélèvements de peau réalisés pendant les opérations. Des mesures biométriques de l’animal sont prises lorsque les conditions météorologiques le permettent. Tous les hameçons sont enlevés des animaux au moment de leur remontée et avant leur relâche.

S’agissant de la technique de la palangre de fond du programme WEST, les sorties ont donnélieu à plusieurs captures, dont un requin tigre déjà marqué par le programme CHARC, qui a été libéré viable dans le milieu. D’autres requins tigre de petite taille (moins de 2 mètres) et des captures accessoires ont été relâchés vivants et sans marquage compte tenu notamment de conditions météorologiques défavorables. De nouvelles opérations interviendront dans les prochaines semaines.

S’agissant des données des stations d’écoute acoustique immergées autour des drumlines, leur première analyse permet de rendre compte d’une faible fréquentation générale de la zone d’étude par les requins marqués depuis le début du projet. Ces éléments corroborent les observations faites à la même période en 2013 par le programme CHARC. Néanmoins, on constate des apparitions plus longues de requins tigre, inhabituelles au vu des observations de l’année précédente, plusieurs jours avant la pose des «smart drumlines».

Des analyses plus détaillées des données de captures et d’effort de pêche, couplées à celles des détections acoustiques, permettront dans les prochaines semaines d’avancer, sous l’égide du Comité scientifique, dans la compréhension des phénomènes liés à la capturabilité des deux espèces de requins étudiées.

Le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) et ses partenaires du projet CAPREQUINS -Squal’idées, Prévention Requin Réunion, Kwazulu Natal Sharks Board et la Ligue réunionnaise de surf –préparent dans les prochains jours des embarquements à destination des médias aux fins de montrer aux réunionnais le déroulement en mer des opérations réalisées."

Zinfos974.com - Mercredi 12 Mars 2014 - 07:50 - CAP Requin-Ciguatera 2 est "une mascarade" selon Longitude 181

"Où sont donc passés les requins bouledogues qui infestaient les eaux réunionnaises ?", décoche en guise de remarque cinglante l'association Longitude 181 fondée par François Sarano, océanographe, connu pour avoir été chef d'expédition et ancien conseiller scientifique du commandant Cousteau. Il était de passage dans l'île fin 2013. Longitude 181 fait part de ses doutes quant à la viabilité du programme Cap-Requin dans un communiqué :

Le CRPMEM, Comité Régional des Pèches Maritimes et des Élevages Marins, et les promoteurs du programme Cap Requin se glorifient du succès de l’opération dans les eaux réunionnaises. Pourtant cette opération Cap Requin – ciguatera 2, destinée à vérifier si les requins bouledogues sont ou non porteurs de la maladie ciguatera, lancée depuis plus d’un mois, ferait rire, si elle n’était tragique et mensongère.
La ciguatera est une forme particulière d’ichtyosarcotoxisme (du grec ichtyos : poisson, sarcos : chair, toxicon : toxique), c'est-à-dire une intoxication alimentaire par les chairs de poissons contaminés par la microalgue benthique Gambierdiscus toxicus présente dans les récifs coralliens. Elle se développe notamment lors de la destruction de ceux-ci.
Le propos de l’étude réunionnaise est de faire une série de prélèvements pour que, à la fin de cette série, si les résultats sont négatifs, le préfet puisse autoriser la pêche en vue de la commercialisation pour la consommation humaine. Ceci étant totalement contraire au principe de précaution régissant la sécurité sanitaire alimentaire en vigueur. En effet, il est scientifiquement prouvé que les requins circulent entre Madagascar (zone infectée ayant connu encore récemment des cas mortels d’intoxication) et La Réunion. Donc quand bien même les résultats seraient tous négatifs, il suffirait à l’avenir d’un seul spécimen infecté et péché dans les eaux réunionnaises pour provoquer une intoxication grave de plusieurs dizaines de personnes ! Ces prélèvements sont donc dénués de tout fondement scientifique dans le cadre de la ciguatera.
Financée à grands frais, 160.000 euros dans un premier temps, 250.000 euros pour la suite, par l’Etat, pour capturer des requins bouledogues responsables des accidents et voir si ces requins sont porteurs de ciguatera, Cap Requin tourne à la gabegie scandaleuse : un seul requin bouledogue a été capturé malgré un très intense effort pour les attirer avec les appâts les plus attractifs, mais 14 autres raies et requins ont été pris. Raies guitares, requins nourrice, requins marteaux… et requins tigre ont fait les frais de ce programme d’élimination des requins . Le bilan officiel à ce jour :
- 1 requin bouledogue, mâle, 2,7 mètres (14 février)?- 1 requin tigre, mâle, 3,85 mètres (4 Février)?- 2 requins Tigre, 3,2 mètres et 3,5 mètres, mâles (21- 22 janvier)?- 1 requin marteau 3 mètres, mâle, "prise accessoire" (22 janvier) en passant sous silence les autres captures accessoires raies et raies guitares.
Cela démontre, s’il en était encore besoin, que les eaux réunionnaises ne sont pas infestées de requins bouledogues comme ceux qui veulent les éliminer le clament.
D’autres part, les captures ont toutes été faites de nuit, ce qui va à l’encontre de l’un des objectifs du programme : arrêter les requins sur leur trajet vers les zones de baignade et de surf pendant la journée pour éviter les accidents. Cela laisse fortement supposer que les appâts attirent même les requins tigres du large vers la côte, ce qui est un comble pour un programme dit de sécurisation par "effarouchement des requins".
Plus grave, les responsables du programme agissent dans la plus grande opacité, sans respecter les engagements pris :
- utilisation d’appât maigre pour éviter d’attirer les requins vers les zones de baignades et de surf.
- embarquement d’observateurs indépendants pour contrôler le travail des pêcheurs payés par l’Etat.??L'association Longitude 181 Nature, représentant des milliers de plongeurs et de citoyens, exige :
- l’arrêt du massacre des requins financé par l’Etat sous couvert d’une pseudo étude scientifique ne menant à rien et sans attendre l’avis de l’AFSSA sur la question Ciguatera.
- les protocoles scientifiques du programme Cap Requin dirigé par le CRPMEM
- la transparence sur l’argent dépensé dans ce fiasco
"Nous espérons toutefois que le requin bouledogue dont la capture a coûté plus de 100.000 euros a été naturalisé et exposé au musée du grand gaspillage des fonds publics ! Les escroqueries ont des limites CapRequin, les a largement dépassé !

François Sarano, Fondateur L181N - Patrice Bureau, Président L181N
Zinfos974.com - Mercredi 12 Mars 2014 - 15:16 - Sea Shepherd autorisé à positionner ses observateurs sur les bateaux Cap Requins
C'est fait, l'ONG Sea Shepherd s'immisce dans le programme de capture Cap Requin. Récemment, "nous avons enfin obtenu l'autorisation de mandater trois de nos bénévoles afin d'observer, à bord des bateaux, les opérations de pêches du programme Cap Requins", confirme l'antenne locale de Sea Shepherd qui sort peu à peu d'une longue période inactive faute de trouver un remplaçant à son ancien coordonnateur sur place. Ce droit de regard doit néanmoins se réaliser sous condition.
"Cette présence est en revanche conditionnée à notre silence le plus complet au sujet de tout ce que nous pourrions voir et penser des opérations en cours, sous peine d’exclusion de nos observateurs", ajoute l'équipe remobilisée de Sea Shepherd.
Un verrou qui ne manquera pas de sauter au terme des six mois de la phase expérimentale de capture entamée le 14 janvier en baie de Saint-Paul.
Le programme vise à mieux comprendre la "capturabilité des requins" à l'aide de différents engins de pêche, dont celle inédite des drumlines positionnées en face de l'embouchure de l'étang de Saint-Paul. Une partie des captures doit servir à améliorer la connaissance du risque de toxicité alimentaire de la chair de requins.
Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 13/03/2014 à 07h00 - Risque requin aux Roches Noires - Des barrières électromagnétiques pour éloigner les requins
Spot des Roches Noires
Après Cap Requins, la baie de Saint-Paul testera un nouveau dispositif. La municipalité de l’ouest et la région se sont entendues ce mercredi 12 mars 2014 au sujet de l’installation de barrières électromagnétiques. Une phase d’expérimentation sera mise en place dans les prochaines semaines pour éloigner les requins avec cette technique innovante. Interrogé par Radio Festival, Emmanuel Séraphin indique que "ce dispositif englobera la zone de baignade, mais aussi la zone de surf sur les Roches Noires." L’adjoint en charge de l’aménagement précise que la réserve marine sera également impliquée "pour faire l’état des lieux avant l’installation, et le suivi pendant l’expérimentation."
Si un accord a été trouvé ce mercredi entre la mairie de Saint-Paul et la région Réunion, le fait est assez rare pour être souligné. En effet, la commune a longtemps rejeté les propositions faites par la Pyramide Inversée, une situation qu’explique Emmanuel Séraphin : "la région essayait souvent de nous mettre sur des dispositifs qui ne nous paraissaient pas pertinents." L’adjoint ajoute : "au niveau de Saint-Paul, on est très pragmatique et on essaie vraiment d’essayer les dispositifs qui ont une chance de fonctionner. Et là, on est vraiment sur quelque chose qui pourrait à terme nous apporter des points positifs."
Zinfos974.com - Jeudi 13 Mars 2014 - 17:14 - Des filets électromagnétiques de protection contre les requins en test aux Roches Noires
Dans le panel des solutions innovantes appuyées par la collectivité régionale, celle d'une protection par des filets électromagnétiques entre dans sa phase de faisabilité technique.
Une réunion s'est tenue hier avec la mairie, une représentante de la sous-préfète de Saint-Paul et le prestataire spécialisé dans les travaux sous-marins, la société Seanergy. C'est la solution technique présentée par la société Aquatek Technology qui sera testée.
Cette barrière électromagnétique engloberait, en plus de la zone de baignade, celle de la zone de surf. L'expérimentation s'intéresse pour l'instant au seul spot de Roches Noires.
Les deux prestataires doivent livrer sous quelques semaines une première esquisse de la faisabilité d'un tel "dispositif expérimental".
Ce retour technique livrera par la même occasion une estimation financière des sommes à engager pour permettre cette sécurisation.
Comme pour tous les autres projets qui nécessitent l'accord de la Réserve marine, puisque celui-ci empiètera forcément sur cette zone de protection marine, la collaboration se fera "en bonne intelligence" avec le GIP, part confiante la mairie.
L'objectif du dispositif de barrière électromagnétique, qui envoie des ondes électriques, sera d'effaroucher et donc de garder à distance les intrusions dans les zones de surf et de baignade des requins.
La méthode d'ancrage du périmètre et son caractère fixe ou non à l'approche des fortes houles ou des cyclones seront eux aussi évalués par les prestataires. Optimiste, la mairie table sur un premier rendu d'ici 3 à 4 semaines.
Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 18/03/2014 à 05h00 - Débutée le 1er février, la phase d’étude se heurte à l’absence des prédateurs
Vigie requins
Le 1er février 2014 a démarré la phase de terrain de l’étude sur l’efficacité des vigies-requins renforcées, portée par la ligue de surf en collaboration avec l’IRD. Depuis un mois et demi, au large de la plage des Roches Noires de Saint-Gilles-les-Bains, scientifiques et plongeurs tentent d’observer et de mesurer l’effet répulsif de la présence des vigies, grâce à un dispositif innovant muni d’une dizaine de caméras sous-marines. Un travail de longue haleine, nécessitant de nombreuses heures de travail mais surtout beaucoup de patience. Car si l’objectif est d’atteindre une vingtaine d’interactions entre une vigie et un requin, les squales - pourtant présents aux alentours - se font très discrets dans la zone d’étude...
Il est 14 heures ce lundi 17 mars 2014. Le bateau de l’équipe chargée de l’étude sur l’efficacité des vigies-requins arrive sur la zone de test, autour de la bouée des Roches Noires, à près de 300 mètres du rivage, face à la plage. À son bord, Antonin Blaison, spécialiste du comportement des requins à l’IRD et directeur de l’étude, Juliette Robert, coordinatrice du programme et collaboratrice de l’IRD, et des membres de la ligue de surf.
Depuis le 1er février, leur activité quotidienne consiste à mettre à l’épreuve le dispositif et son effet répulsif sur les squales, dans le but de le pérenniser afin de sécuriser les spots de surf. Dans un carré de 30 mètres de côté cerné de caméras, il s’agit de tenter de provoquer – d’ici fin avril – une vingtaine d’interactions entre une vigie (un apnéiste) et un requin afin d’obtenir des données fiables sur la réaction des prédateurs. Ils sont épaulés pour cela par une trentaine de plongeurs bénévoles se relayant à leurs côtés.
Si le principe est a priori assez simple, sa mise en œuvre s’avère bien plus complexe. Surtout car jusqu’ici, aucun requin ne s’est présenté… Les détections effectuées grâce aux marquages indiquent bien leur présence dans les environs, mais pas un n’a succombé aux "attractants" installés au cœur de la zone. "Pour l’instant ce n’est pas si alarmant que ça, car d’après les données du programme CHARC le pic de présence aux Roches Noires commence mi-mars, début avril", estime toutefois Antonin Blaison. "On espère que dans les prochains jours, on commence à avoir des requins qui viennent au contact", ajoute-t-il.
                                            "Ce n’est pas de l’appâtage"
Ce lundi est ainsi une nouvelle journée d’espoirs. Depuis un mois et demi, l’impatience grandit de pouvoir enfin observer une interaction entre une vigie et un requin. Mais les contraintes sont nombreuses et le comportement d’un animal sauvage difficilement prévisible. Alors il faut prendre son mal en patience.
Comme chaque jour, le protocole débute par une première plongée pour étudier la visibilité. Ce lundi en début d’après-midi, l’eau est claire en profondeur, mais trop épaisse en surface pour installer les caméras. Il faut attendre.
Vers 15 heures, les conditions sont réunies. Les plongeurs retournent à l’eau, munis de corps morts équipés chacun de deux caméras. Mais le courant est fort, l’installation n’est pas aisée, demande du temps et des efforts.
Une fois la tâche finalement accomplie, il est alors temps de placer les "attractants" au cœur du carré d’étude : un attractant auditif – un enregistrement de bruits de carangue – et un attractant olfactif – des maquereaux disposés dans un tambour de machine à laver. "Le but n’est pas d’attirer les requins, mais seulement de forcer ceux qui sont déjà sur place à faire un détour", explique Julie Robert. "Ce n’est pas de l’appâtage", insiste-t-elle. "Il n’y a pas d’accès à la nourriture, mais uniquement des odeurs et des sons."
                                           La pollution, un nouveau paramètre
Tout le dispositif est installé, mais il faut encore patienter, le temps que les odeurs de poisson se diffusent. Si un requin se présente, un mannequin sera immergé pour tester la réaction du squale. Vers 16h30, les plongeurs redescendent pour une vérification, caméras vissées sur la tête. Mais ils n’auront rien à filmer, si ce n’est des dizaines de poissons morts flottants à la surface, de plus en plus nombreux ces jours derniers. Cette pollution dont l’origine est encore indéterminée est un nouveau paramètre à prendre en compte. L’équipe n’avait sans doute pas besoin de ça. "Ça n’a jamais été aussi sale…", constate d’ailleurs Antonin Blaison.
Vers 16h50, la pluie commence à tomber, la visibilité redevient mauvaise. Décision est prise de relever les caméras et les attractants. La première interaction ne sera pas pour ce lundi, mais il reste encore à visionner – comme chaque soir – les vidéos enregistrées.
Attendre, c’est le lot quotidien des membres de l’étude. Mais c’est toute l’histoire des vigies-requins qui est une affaire de patience. Né en 2012 à l’initiative de la ligue de surf à l’Etang-Salé, le dispositif avait offert quelques promesses d’efficacité. Mais une mission interministérielle avait jugé l’année suivante qu’il ne présentait pas suffisamment de garanties, notamment sur la sécurité. Manquait également une caution scientifique et technologique.
C’est en ce sens qu’a été lancée cette étude des vigies "renforcées", avec de nombreuses caméras et l’apport de l’IRD. Si l’équipe parvient à obtenir suffisamment d’interactions probantes, le dispositif sera étendu aux différents spots de surf avec l’objectif de relancer les activités nautiques. À terme, les vigies pourraient également être équipées de pistolets répulsifs.
                                      Devenir un "modèle" dans la réduction du risque
On n’en est pas encore là, même si Fabienne Couapel-Sauret, vice-présidente de la Région – qui finance le projet à hauteur de 85 % –, veut se montrer optimiste. "On sait qu’il y a des requins marqués et d’autres non marqués autour du littoral de La Réunion, donc il appartient aux pouvoirs publics de mettre les moyens pour prendre des mesures efficaces pour réduire le risque requin, et j’estime que vigie-requin fait partie des meilleures solutions aujourd’hui", confie-t-elle. "À travers vigie-requin, on montre le modèle que peut devenir La Réunion dans la réduction du risque requin", poursuit-elle.
Si le système des vigies a déjà été ponctuellement utilisé en Australie, seule La Réunion envisage en effet de l’installer de matière pérenne pour sécuriser des spots de surf. Mais encore faut-il des garanties. Si les membres de l’équipe chargée de l’étude ne désespèrent pas, atteindre la vingtaine d’interactions nécessaires d’ici la fin avril apparaît malgré tout compliqué.
L’étude pourrait alors être prolongée, ce qui nécessiterait de nouvelles discussions entre les différents partenaires. Les surfeurs n’ont peut-être pas encore fini d’attendre…                                      Guilhem George pour
Zinfos974.com - Mercredi 19 Mars 2014 - 10:58 - Melanie Roddier - Crise requin à la Réunion: Les propos erronés d'une chroniqueuse de D8 font réagir

Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, c'est ce qu'aurait dû faire une chroniqueuse de l'émission "Est-ce que ça marche?", sur la chaîne D8, à qui il a semblé intéressant de donner son opinion sur la crise requin qui touche notre île.
"On jette des carcasses de moutons et de vaches près des côtes de la Réunion!", dévoile-t-elle comme une information inédite aux téléspectateurs et devant ses collègues de plateau qui semblent séduits par cette "explication": "Ah d'accord, c'est intéressant", réagit la présentatrice, Ariane Massenet.
Rapidement, la toile s'est agitée face à ces propos erronés et bien réducteurs au sujet d'une crise qui, à 10.000 kilomètres d'elle, occupe les esprits de représentants de l'Etat, de politiques, de scientifiques, de surfeurs, d'associatifs, de citoyens... et a plongé plusieurs familles dans le deuil.
Une page Facebook s'est ainsi créée pour demander "qu'Emilie Albertini-D8 présente ses excuses aux réunionnais". Plus de 1800 personnes ont déjà adhéré à cette page qui réclame des excuses "pour arrêter la prolifération de clichés sur la Réunion dans les médias nationaux".
La chroniqueuse s'est excusée via son compte Twitter: "Amis réunionnais, désolée de vous avoir froissé avec cette histoire de requins! Je mangerai du cari poulet toute la semaine!!". Son apparent brin d'humour n'a pas permis de faire passer la pilule, et elle a désormais bien du mal à stopper la vague déferlante de réactions à son encontre: "Je ne vois pas d'autres réponses! C'est le 3ème tweets d'excuses!" publiera-t-elle plus tard.
Certains demandent désormais que ses excuses soient formulées à l'antenne.
 
Clicanoo.re - publié le 20 mars 2014 06h14 - La crise requins vue par D8 soulève une vague d’indignations
Où Émilie Albertini, chroniqueuse dans l’émission "Est-ce que ça marche ?" sur D8, a-t-elle pêché une pareille explication de la crise requins qui frappe la Réunion depuis plus de deux ans ? Revenant sur les attaques que notre île a connu, elle a livré aux téléspectateurs une version qui a aussitôt soulevé une vague d’indignations dès que ces propos ont commencé à toucher nos côtes, via les réseaux sociaux.
"C’est parce qu’on rejette des carcasses de moutons et de vaches auprès des côtes et donc du coup les requins ils viennent bouffer, se nourrir", lâche sûre d’elle la chroniqueuse de cette émission présentée par Ariane Massenet. Et de poursuivre ses explications de la crise requins sur le même registre : "et bing, toi t’es surfeur, tu ressembles à un petit phoque avec tes petites pattes au-dessus de ta planche. Ils te mangent". Puis de conclure sa magistrale présentation par un "c’est un peu la faute de l’homme".
Des propos très maladroits qui ont bien évidemment fini par arriver jusqu’à nos côtes, via zap.re qui a diffusé l’extrait vidéo en question, aussitôt repris par tous les sites de presse en ligne dont Clicanoo et sur les réseaux sociaux. Il n’en fallait pas tant pour déclencher la colère des Réunionnais. Surfant sur cette vague d’indignations, une page facebook demandant à Emilie Albertini de présenter ses excuses aux réunionnais a été créée.
En milieu de journée, plus de 7 000 de personnes y avait adhéré ! L’IRT n’avait pourtant pas besoin d’une telle contre-publicité, truffée d’informations totalement farfelues mais qui risquent une fois de plus d’écorner l’image de la Réunion.
De son côté, Thierry Robert, toujours prompt à réagir à la moindre polémique, s’est emparé du sujet. "Émilie Albertini diffuse auprès des téléspectateurs une image complètement faussée de La Réunion. La population de La Réunion n’a pas à supporter de tels clichés. Rappelons aussi la place qu’occupe le tourisme dans l’économie réunionnaise et les dégâts que peuvent avoir ces paroles bien mal inspirées", souligne le député-maire de Saint-Leu qui réclame des excuses et invite les équipes de la chaine D8 à venir à La Réunion.
Même les présidents de collectivité ont exprimé leur indignation. Nassimah Dindar, la présidente du conseil général, sur Twitter : “Mme Albertini, grand émoi suite à vos propos. Des excuses sincères seraient un minimum. Si ç’avait été la Corse aussi mal traitée ?” Didier Robert, au nom de la Région, s’est insurgé "contre une désinformation caractérisée, qui en plus d’insulter la population réunionnaise, porte atteinte à l’image et à l’économie touristique de l’île". Et d’inviter lui aussi la chroniqueuse à venir découvrir "la Réunion et son patrimoine mondial".
Face à cette levée de boucliers venant du net, la chroniqueuse s’est excusée sur son compte Twitter : "Amis réunionnais, désolée de vous avoir froissé avec cette histoire de requins ! Je mangerai du cari poulet toute la semaine !!". Un mea culpa à l’humour bien maladroit qui a bien du mal à calmer les esprits.
Zinfos974.com - Jeudi 20 Mars 2014 - 14:36Cap Requins : Un deuxième bouledogue pêché

Un requin bouledogue femelle de 2,10 mètres a été prélevé ce mercredi 19 mars mars dans la baie de Saint-Paul. La dernière prise remontait au 14 février.
Cette nouvelle prise porte à cinq le nombre de requins capturés dans le cadre du programme Cap Requins en place depuis le 14 janvier.
Cette pêche s'est faite sur la drumline n°4, située en face de l'embouchure de l'étang Saint-Paul.
Il s'agit du deuxième requin bouledogue pêché, trois autres requins tigres l'avaient été précédemment, sans compter des prises accessoires de raie guitare, requin nourrice et requins marteau.
Zinfos974.com - Jeudi 20 Mars 2014 - 17:10 - Crise requin vue par D8: L'IRT monte au créneau et demande réparation

La crise requins vue par D8 continue de faire des vagues à la Réunion. Si le web local et les réseaux sociaux se sont enflammés suite aux propos tenus par une chroniqueuse, Emilie Albertini, de l'émission "Est-ce que ça marche", l'IRT a décidé, par la voie de sa présidente Jacqueline Farreyrol, de réagir à son tour. Cette dernière réclame des "réparations". Voici l'intégralité de son communiqué.
En tant que Présidente de l’Ile de La Réunion Tourisme (IRT) et au titre de Sénatrice de La Réunion, je tiens à dénoncer fermement les propos honteux tenus par la chroniqueuse de l’émission Est-ce que ça marche diffusée sur la chaîne D8. L’île de La Réunion est un département français et européen et, à ce titre, répond aux mêmes normes sanitaires en matière de gestion, de traitement des carcasses d’animaux, d’équipement et de contrôles* que toute autre région de France métropolitaine. Les allégations sans fondement, portées par la chaîne nationale D8, portent atteinte aux valeurs d’un département aussi développé que le nôtre ; une insulte aux habitants de l'île.
L’île de La Réunion est une île tropicale aux multiples atouts : mer, montagne, volcan, soleil, accueil, métissage et authenticité, que nous ne cessons de relayer au travers d'actions de promotion et de campagnes de communication. Notre stratégie de conquête des marchés européens et internationaux implique de lourds investissements et cette valorisation d'envergure est hélas entachée par certains médias qui relaient des messages erronés, notamment depuis que nous sommes confrontés à une "crise requin".
L’image de notre île s'en trouve lourdement impactée. Ce genre de critiques infondées annihile le travail d’envergure entrepris par l’ensemble des acteurs du tourisme réunionnais que nous soutenons ardemment dans cette période critique, notamment les professionnels de la filière mer. Nous ne laisserons pas ces détracteurs abimer l’image de notre île et demandons réparation, comme le réclament par ailleurs les amoureux de notre île qui se sont déjà largement mobilisés sur les réseaux sociaux, en réponse à la diffusion de cette désinformation.
Par ailleurs, nous sollicitons le précieux soutien de nos ambassadeurs d'honneur afin qu’ils communiquent de manière positive sur la destination aux côtés des habitants de l’île de La Réunion.
Jacqueline FARREYROL - Présidente de l'Ile de La Réunion Tourisme (IRT) et Sénatrice - * Direction de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Forêt
Zinfos974.com - Vendredi 21 Mars 2014 - 07:40 - Les filets des Roches noires ont subi des dégradations volontaires

Les filets formant un périmètre de surveillance aux Roches noires ont été la cible de personnes mal intentionnées.
Lors des contrôles quotidiens effectués par les maîtres nageurs sauveteurs ce jeudi 20 mars pour la maintenance des filets, ils ont constaté que des actes de dégradation volontaires ont été perpétrés sur les filets installés sur zone.
La commune de Saint-Paul a fait appel à son prestataire afin que des réparations soient engagées dans les meilleurs délais.
Dans un communiqué, la mairie tient à indiquer qu’une plainte sera déposée auprès de la gendarmerie. La municipalité "regrette et condamne ces faits".
Malgré ces dégradations, les baigneurs sont informés que la sécurité à l’intérieur de la zone de baignade n’est absolument pas remise en cause.

Clicanoo.re - publié le 21 mars 2014 - 10h36 - D8 : Emilie Albertini présente ses excuses sur le plateau d’EQCM
Probablement le dernier épisode de cet amer feuilleton que nous a proposé D8 et Emilie Albertini cette semaine.
Après avoir fourni son explication farfelue de la crise requin à la Réunion dans sa chronique de l’émission "Est-ce que ça marche", et avoir ainsi provoqué un tollé à la Réunion, la journaliste s’était excusée sur Twitter.
Des plates excuses qui n’étaient guère plus fournies que celles présentées hier sur le plateau d’"Est-ce que ça marche". Au début de l’émission, Emilie Albertini s’est donc fendue de quelques mots à "nos amis Réunionnais" : "Je voulais leur dire que j’étais désolée de leur avoir fait de la peine bien malgré moi, et que je regrette, voilà". Et c’est tout.
Et oui, rien de plus, aucune rectification des explications erronées, aucun aveu de s’être trompée. Les Réunionnais devront donc s’en contenter, malgré les demandes pressantes d’excuses et de réparations de nos élus.
Clicanoo.re - publié le 22 mars 2014 - 07h10 - Le filet des Roches Noires vandalisé -
SAINT-GILLES
Quand ce n’est pas la houle qui les abîme, ce sont des vandales qui s’en chargent. Les filets de protection de la zone de bain ont été volontairement dégradés dans la nuit de mercredi à jeudi aux Roches Noires.
C’est ce qu’assure la mairie de Saint-Paul. “Lors de leur vérification quotidienne ce jeudi, les MNS ont remarqué des dégâts anormaux sur le filet et sur une bouée. Ils nous ont remonté l’information ?, explique Gina Hoarau, directrice de la sécurité à la mairie.
Les services communaux ont alors mandaté l’entreprise chargée de l’entretien du dispositif.
Après avoir plongé et photographié le filet, les spécialistes ont estimé que les dégradations ne pouvaient pas être d’origine naturelle. “Ils ont remarqué qu’une maille avait été coupée et deux autres coupures franches sur la bouée. Or, ce sont des matériaux extrêmement résistants ? poursuit Gina Hoarau.
La ville de Saint-Paul a déposé hier après-midi une plainte pour dégradations volontaires. Mais elle assure que la sécurité des baigneurs n’est pas remise en cause.
L’entreprise spécialisée devait d’ailleurs intervenir dès hier pour remettre l’installation en état.
Pour rappel, ce filet des Roches Noires est le troisième du genre et surtout le plus grand installé depuis le début de la crise requins.
Mis au point en fin d’année dernière, il avait du être retiré avant le passage de Bejisa. Ses points de fixation avaient alors été endommagés et la réparation avait pris plus de temps que prévu. Le filet n’a finalement été réinstallé qu’il y a une dizaine de jours environ.                R. Lt.
Clicanoo.re - publié le 4 avril 2014 - 05h48 - Des ailerons signalés dans le lagon -

l’ermitage-les-bains La présence « d’ailerons » dans le lagon a été signalée par quelques témoins, mercredi après-midi, vers 17 h 45, dans le lagon de l’Ermitage-les-Bains à hauteur du camping. Dans la foulée, deux gendarmes et le responsable des MNS de Saint-Paul, alertés par le Cross, se sont rendus sur place sans rien constater.
Hier matin, par précaution, les maîtres nageurs ont effectué plusieurs patrouilles en kayak dans la zone du lagon, ainsi qu’entre Roches-Noires et Boucan Canot. « Rien n’a été observé », indique Eric Pesnel, le coordonnateur des MNS, qui a lui-même procédé à une reconnaissance visuelle sur site « par marée basse ».
Sur les réseaux sociaux, un témoin a fait remonter l’information en suspectant la présence de requins bouledogues. Selon Eric Pesnel, le recoupement des témoignages recueillis sur place laisse penser « qu’il s’agit plutôt de raies ». « Ce n’est pas la première fois qu’il y a cette confusion », souligne le représentant de la mairie, en précisant les MNS n’étaient plus sur site au moment de l’observation.       V.B.
Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 07/04/2014 à 10h43 - L’étude de terrain prolongée jusqu’au mois de mai - Vigies requin : les squales se font toujours attendre aux Roches Noires

Pilotée par la ligue de surf en partenariat avec l’IRD (Institut de recherche pour le développement), l’étude de l’efficacité des vigies requin renforcées tarde à donner ses premiers résultats. Et pour une bonne raison : l’absence des squales dans la zone des Roches Noires. Aucune interaction entre une vigie et un requin n’a pu être observée depuis le lancement de l’étude le 1er février. En conséquence, la phase de terrain qui devait s’achever à la fin du mois d’avril devrait être prolongée jusqu’au mois de mai.
Ce n’est pas un hasard si le site des Roches Noires, à Saint-Gilles-les-Bains, a été choisi comme lieu d’étude de l’efficacité du dispositif vigies requin renforcées. La zone était, en théorie, une aire privilégiée de présence des squales à cette époque de l’année. "Ces deux dernières années, le pic de présence a été observé en mars, ou fin mars-début avril", explique Antonin Blaison, spécialiste du comportement des requins à l’IRD et directeur de l’étude.
Mais en depuis le début de l’étude le 1er février 2014, les requins se font toujours attendre... Cela fera ainsi bientôt deux mois et demi que les responsables du projet tentent de provoquer des interactions entre une vigie et un squale à l’aide d’attractants. En vain. "Cette année le pic de présence aux Roches Noires n’est toujours pas arrivé", confie Antonin Blaison. "Et sans requin, c’est un peu difficile... On a fait un relevé plus au large qui confirme qu’ils sont très peu là", poursuit le scientifique de l’IRD, qui s’avoue "un peu étonné qu’il n’y ait plus autant de requins qu’avant". "C’est peut-être dû aux variations intersaisonnières, le pic de présence sera peut-être décalé à mi-avril ou fin avril cette année", avance-t-il.
En attendant, l’équipe est obligée de s’adapter à cette situation imprévue. "On essaye d’améliorer le dispositif, on a rajouté des caméras tournées vers l’extérieur de la zone d’étude et réduit le nombre de fils dans l’eau", détaille Antonin Blaison. "Si un requin approche, on utilisera un récepteur acoustique en temps réel pour voir s’il stoppe son approche quand une vigie se met à l’eau. C’est un peu un plan B pour avoir des résultats, car pour l’instant on n’a pas les images qu’on voudrait", souligne le directeur de l’étude.
Face à cette situation, le calendrier devrait également être modifié. À l’origine, l’étude de terrain devait s’achever fin avril, suivie de deux mois d’analyses. Celles-ci devraient être un peu avancées, tandis que l’expérimentation aux Roches Noires devrait se voir prolongée jusqu’au mois de mai. Mais le résultat final est toujours prévu pour le mois de juin.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 07/04/2014 à 15h55 - Le programme de pêche se poursuit en baie de Saint-Paul - Cap Requins : quatre squales capturés depuis le 28 février
Cap requins
Le comité régional des pêches (CRPMEM) publie ce lundi 7 avril 2014 un nouveau point d’étape du programme Cap Requins, qui " se poursuit à un rythme régulier ". Depuis le 28 février, quatre squales ont été capturés : un requin nourrice déjà pêché auparavant, un requin tigre marqué puis relâché, un requin bouledogue prélevé pour le programme ciguatera et un requin marteau halicorne retrouvé mort. Le CRPMEM indique toutefois que le taux de survie global après capture sur les "smart drumlines" installées en baie de Sain-Paul a été évalué à 91 %.


Zinfos974.com - Lundi 7 Avril 2014 - 16:06 - Cap requins: Six nouvelles captures depuis le 28 février dernier, un marquage en vidéo
Dans un communiqué de presse, les acteurs du projet Cap requins dressent un bilan au 2 avril 2014 des opérations menées en mer.
Les intervenants dans le projet Cap requins présentent un point d'étape ce jour par le biais d'un communiqué de presse. Ils affirment que, trois mois après sa mise en œuvre, "le programme Cap requins se poursuit à un rythme régulier".
L'effectif des observateurs indépendants de Cap requins, tous usagers du milieu marin, a grossi. Un premier bilan réalisé par des bénévoles embarqués après un mois d'observations des opérations en mer n'a pas révélé d'anomalies dans leur bon déroulement, nous informe-t-on. Du coup, pas de nouveaux aménagements de Cap requins.
Les dispositifs de drumlines ont été levés le 4 mars dernier pendant une demi-journée suite à la capture d'un requin marteau halicorne de 13 kilos, retrouvé mort sur la ligne sans que le système d'alerte en temps réel ne se soit déclenché. Le montage des "smart drumlines" a fait l'objet d'une adaptation afin de le rendre plus sensible aux captures d'individus de petite taille. Ce nouveau montage donne d'ores et déjà des résultats satisfaisants puisqu'il n'a plus provoqué de capture sans déclenchement depuis sa réinstallation. Depuis le 28 février 2014, six nouvelles captures ont été traitées après alertes par le coordonnateur de Cap requins.

Elles ont concerné les spécimens suivants:
- Un requin nourrice fauve mâle capturé une première fois le 31 janvier et de nouveau capturé le 4 mars à 21h40. Reconnu grâce à la marque "spaghetti" externe qui lui avait été appliquée lors de sa première capture. Cette prise confirme la survie à long terme de l'animal suite à sa première capture après avoir été relâché. Ce spécimen de 3 mètres a de nouveau été relâché.
- Un requin tigre mâle de 2,80 mètres, capturé le 7 mars à 3 heures, et relâché vivant et bien vif, après marquage acoustique externe. C'est la première opération de ce type menée sur une "smart drumline" dans le cadre de Cap requins, qui devra permettre d'évaluer l'hypothèse de l'"effarouchement" sur cet animal capturé puis relâché au large de la zone d'étude.
- Une raie guitare d'environ 1m50, capturée le 18 mars à 17h, un animal relâché vivant et bien vif immédiatement après capture grâce à la présence sur zone du pêcheur en charge du renouvellement des appâts sur les "smart drumlines".
- Un requin bouledogue de 2,05 mètres, capturé le 19 mars à 20h et remonté vivant et bien vif, puis prélevé pour être valorisé dans le cadre du programme de réévaluation du risque sanitaire "Ciguateras 2".
- Une raie pastenague d'environ 80 cm capturée le 19 mars à 22h30 et relâchée vivante et bien vive.
- Une raie pastenague d'environ 1 mètre, capturée le 25 mars à 21h55 et relâchée vivante et bien vive.
Le taux de survie global après capture sur les "smart drumlines" a été réévalué à 91% informe le communiqué de presse. Sur les 23 animaux capturés, seuls deux requins marteau halicorne ont été retrouvés mort après déclenchement. Concernant les animaux libérés, les hameçons sont systématiquement enlevés avant leur relâche afin de maximiser leurs chances de survie à long terme, y compris sur les raies pastenague pour lesquelles l'opération à réaliser est considérée comme dangereuse de par le dard venimeux dont elles sont pourvues.
Concernant la technique de la palangre de fond du programme West, les opérations sont suspendues depuis 15 jours suite à une avarie moteur sérieuse du navire habilité. Depuis le 28 février, une seule nouvelle sortie a été réalisée. Les opérations reprendront dès la fin des réparations.
S 'agissant des données des stations d'écoute acoustique immergées autour des drumlines, la faible fréquentation générale constatée depuis le début du projet de la zone d'étude par les requins marqués se prolonge. On note juste deux nouveaux passages furtifs de requins bouledogues, l'un le week-end, hors période d'appâtage des dispositifs, et l'autre à une distance de plus de 200 mètres au large des "smart drumlines".
Le comité scientifique indépendant s'est de nouveau réuni pour analyser les deux premiers mois de données collectées dans le cadre de Cap requins. Il a invité le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins à compléter les données d'expérimentation en baie de Saint-Paul aux fins de confirmer ou d'infirmer dans les prochaines semaines les premières interprétations proposées.
Les premiers résultats seront présentés lors de la Conférence de référence sur l'étude des requins, "Shark International II", du 2 au 6 juin à Durban, en Afrique du Sud. Les Comité régional des pêchés maritimes et des élevages marins, Squal'idées, Prévention Requin Réunion, Kwazulu natal Sharks Board et la ligue réunionnaise de surf pourront ainsi communiquer sur ce projet et ses effets.

Clicanoo.re - publié le 9 Avril 2014 - 05h57 - Peu de squales à l’hameçon -
PROGRAMME CAPREQUINS

Les captures de requins restent rares dans la baie de Saint-Paul. Et les prises survivent à la technique de pêche des “smarts drumlines" Tels sont les principaux enseignements du dernier point d’étape concernant le programme Caprequins piloté par le Comité régional des pêches de la Réunion (CRPMEM).
En cours depuis trois mois, le dispositif a permis la capture de six spécimens. Cinq ont été relâchés vivants : un requin nourrice fauve mâle, un requin-tigre mâle de 2,80 mètres - qui a fait l’objet d’un marquage acoustique externe - une raie guitare d’environ 1,50 mètre et deux raies pastenague. Seul un requin-bouledogue de 2,05 mètres a été prélevé dans le cadre du programme de réévaluation du risque sanitaire « Ciguatera 2 ».
“Le taux de survie global après capture sur les smart drumlines a ainsi été réévalué à 91% depuis le lancement de l’opération, souligne le comité des pêches dans un communiqué. Sur les 23 animaux capturés, seuls deux requins marteau halicorne ont été retrouvés morts. Concernant les animaux libérés, les hameçons sont systématiquement enlevés avant leur relâche afin de maximiser leurs chances de survie à long terme"
L’analyse des stations d’écoute acoustique immergées autour des drumlines confirme la faible fréquentation des requins marqués dans la zone d’étude. Seuls deux nouveaux passages furtifs de requins-bouledogue - “l’un le week-end, hors période d’appâtage des dispositifs et l’autre à une distance de plus de 200 mètres au large des « smart drumlines » - ont été constatés. En l’état, les données restent donc insuffisantes pour réellement évaluer la capacité d’effarouchement des drumlines.
À noter que de nouveaux bénévoles, usagers du milieu marin, ont rejoint le rang des observateurs inde?pendants de Caprequins. “Leur premier bilan n’a pas révélé d’anomalies dans le bon déroulement du protocole?, souligne le CRPM.
Confortés par les encouragements du comité scientifique, les opérateurs du programme entendent compléter les données d’expérimentation en baie de Saint-Paul. Avant d’en présenter les résultats lors de la conférence sur l’étude des requins, « Sharks International II », organisée par le KwaZulu Natal Shark Board, du 2 au 6 juin, en Afrique du Sud.            V.B
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Clicanoo.re - publié le 10 avril 2014 - 04h28 - Plus de risques requins en hiver austral : il faut être encore plus vigilant
Les rapports intermédiaires de l’étude CHARC (Connaissance de l’Habitat des Requins Côtiers de La Réunion) soulignent que la présence côtière de requins potentiellement dangereux pour l’homme augmente significativement en période d’hiver austral.
Ce phénomène est plus particulièrement constaté au cours des périodes de transition (été-hiver / hiver-été), caractérisant la situation météorologique actuellement observée à La Réunion.
Cette augmentation saisonnière de l’exposition au risque requin est corroborée par les détections enregistrées récemment par les stations d’écoute déployées aux abords des zones de pratique d’activités nautiques. Egalement confirmée par les observations de requins collectées par le Centre régional de surveillance et de sauvetage (CROSS Réunion), cette situation doit inciter à la plus grande vigilance.
Dans ce contexte, le Préfet de La Réunion rappelle la mesure d’interdiction temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques en dehors des lagons, des espaces aménagées et des zones surveillées définies par arrêté municipal actuellement en vigueur. Reconduite par arrêté préfectoral du 12 février 2014 et applicable jusqu’au 15 septembre 2014, cette mesure est la seule qui permette, à ce stade, de préserver la sécurité des usagers de la mer et de limiter les risques d’accident.
Cette interdiction doit être strictement respectée.
Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 15/04/2014 à 05h00 - La crainte d’une prochaine attaque évoquée par plusieurs associations d’usagers de la mer - Risque requin : "il ne faut pas se mettre à l’eau, même dans le lagon"
Alors que les derniers résultats du programme Cap Requins tendraient à prouver son efficacité en baie de Saint-Paul, les stations d’écoute disposées sur les autres sites de l’Ouest font état d’une présence accrue de squales à l’approche de l’hiver austral, incitant les associations d’usagers de la mer à multiplier les messages d’alerte. Si du côté de Prévention Requins Réunion, on demande l’extension de Cap Requins, du côté de Protégez nos enfants on estime qu’il ne faut "vraiment pas se mettre à l’eau, même dans le lagon", pointant une nouvelle fois la responsabilité de la préfecture et des scientifiques de l’IRD dans cette crise.
Le mercredi 9 avril dernier, la préfecture lançait un appel à "la plus grande vigilance" concernant le risque requin à l’approche de l’hiver austral. Une première du genre qui n’est pas anodine. L’inquiétude est bel et bien réelle, du fait d’une présence des squales confirmée par les stations d’écoute et d’un arrêté préfectoral qui n’est que partiellement respecté.
"On sait qu’il y a une présence à la côte des bouledogues accrue et l’arrêté préfectoral n’est pas du tout mis en application. De toute façon c’est un parapluie qui n’a vocation qu’à protéger Monsieur le préfet...", lance Renaud Daron. Le président de l’association Protégez nos enfants donne le ton du sentiment partagé par certains usagers de la mer.
Leurs cibles sont toujours les mêmes : la préfecture donc, mais aussi l’IRD (Institut de recherche pour le développement). Les scientifiques sont notamment accusés de faire de "la rétention d’information" dans le cadre du programme CHARC, Renaud Daron promettant des "nouvelles informations" à venir dans les prochaines semaines sur ce sujet. "Ils ont menti sur l’interprétation des balises, mais d’autres éléments vont bientôt être apportés et ça va plus loin que tout ce qu’on imaginait. Cela relève du droit pénal, c’est gravissime", prévient-il, n’hésitant pas à qualifier les membres de l’IRD "d’escrocs absolus".
                                                                  Des requins marqués responsables des attaques ?
Les termes sont sévères, mais le président de Protégez nos enfants insiste : "Ce n’est pas du ressenti ou des a priori, nous savons des choses et c’est scandaleux." D’ailleurs pour lui, "la crise requin n’est pas une fatalité, c’est un scandale !"
Il développe : "On aurait pu éviter des morts. Il y avait notamment deux requins marqués qui avaient un comportement dangereux et qui auraient dû être pêchés. Mais ils ont préféré ne pas prévenir, pour préserver leurs expérimentations." Ainsi selon lui, "des requins marqués par l’IRD sont revenus et ont tué plusieurs personnes".
"Quand on a des informations qui peuvent sauver des gens et qu’on ne les donne pas, il y a clairement de la rétention d’information. Il y a un refus de participer à la sécurité, les scientifiques sont sur une autre planète", accuse encore Renaud Daron, qui anticipe les éventuelles critiques : "On nous présente comme des hystériques face à la sagesse scientifique, mais nous on fait notre job, on fait de la prévention forte auprès des usagers quitte à se faire traiter d’oiseaux de mauvais augure." Et il ajoute : "Bientôt tout le monde pourra constater que les scientifiques sont incompétents, voire pire..."
Au-delà de cette violente charge envers l’IRD, Renaud Daron estime qu’il n’y a "aucun site sécurisé" aujourd’hui à La Réunion. "Nous disons qu’il ne faut plus aller à l’eau du tout, donc nous faisons un travail qui va dans le sens des autorités", explique-t-il. "Aucun spot, aucune plage n’est sécurisé, même le lagon", renchérit-il.
                                                                   Des requins dans le lagon ?
Même le lagon ? "Par définition, le requin bouledogue adore les lagons. Il y a quelques jours, des personnes ont observé deux ailerons de requins à l’Ermitage et des gens qui n’étaient même pas là nous ont expliqué que c’était des raies... Mais il y a eu aussi plusieurs observations de requins dans le lagon de Saint-Leu", affirme-t-il.
Les filets installés aux Roches Noires, à Boucan Canot et bientôt à l’Étang-Salé ne trouvent pas non plus grâce à ses yeux : "Ce ne sont pas trois petits bouts de cordes qui vont permettre de sécuriser une plage. Ça peut avoir un rôle pour quelques baigneurs, mais ça n’a rien à voir avec les filets mis en place en Afrique du Sud ou en Australie. Ici, ils ne tiennent pas la houle et sont installés sur des zones tellement minuscules..."
Dans ce constat alarmiste, seul le programme Cap Requins semble apporter quelques réponses satisfaisantes à ces usagers de la mer en colère. "Depuis le 19 mars, les stations d’écoute n’ont relevé aucune présence sur les 2 kilomètres de la zone d’expérimentation", révèle Loris Gasbarre, président de l’association PRR (Prévention risque requin) et cheville ouvrière du projet. Mais pendant que la baie de Saint-Paul où sont installées les drumlines est désertée par les squales, "ça bipe beaucoup ailleurs, à Boucan, aux Aigrettes, aux Brisants...", explique-t-il.
                                                                 Cap Requins, un dispositif efficace ?
Ces derniers résultats, qui doivent encore être confirmés par le conseil scientifique, tendraient donc à prouver la capacité d’effarouchage du dispositif de pêche du programme Cap Requins, où en tout cas à réfuter son caractère attractif. "On voit qu’à partir du moment où il y a un dispositif de pêche, les requins ne sont plus là", reprend Loris Gasbarre, qui espère désormais étendre ce procédé à d’autres sites comme à Boucan ou aux Roches Noires. "Il serait bon de passer à la phase 2 en milieu récifal, c’est même impératif ! Il est temps, on ne peut pas uniquement rester en baie de Saint-Paul", souligne-t-il.
Car comme Renaud Daron, le président de PRR s’inquiète lui aussi de l’arrivée du pic de présence des squales à l’approche de l’hiver austral. "On sait qu’il y a des surfeurs qui vont tous les jours à l’eau et on craint que la prochaine attaque soit imminente. On ne cesse pas la prévention, mais il faut aussi passer à l’action", juge-t-il. Et son homologue de Protégez nos enfants d’insister : "On ne veut pas faire du catastrophisme, mais il ne faut vraiment pas se mettre à l’eau..."
Zinfos974.com - Mercredi 16 Avril 2014 - 13:37 - La Ligue de surf lève le voile sur la détection "préoccupante" des requins marqués

La Préfecture rappelait le 10 avril dernier les consignes de prudence à avoir lors de l'intersaison concernant le comportement des requins. Les stations d'écoute disposées le long de la côte Ouest depuis deux ans parlent. La Ligue de surf, qui bénéficie d'un droit de regard sur ces résultats de l'IRD et du CRESSM (qui possède ses propres balises), lance un message préventif qu'elle espère dissuasif vis-à-vis des passionnés qui continuent à se mettre à l'eau.
"Ces consignes ne sont pas le fruit d'une interprétation", signale d'emblée Eric Sparton, le président de la Ligue Réunionnaise de Surf. S'il avoue ne pas être adepte du catastrophisme à tout-va, il ne peut passer sous silence certaines données connues que d'un petit cercle de bénévoles en lien avec ces partenaires sportif et scientifique. "Nous pouvons extraire les données des balises du Comité régional d’études et des sports sous-marins sans aucune restriction. Le président du CRESSM, Jean-Marc Charel, et moi-même avons un accord inter-mouvement sportif". Malgré le contrat de confidentialité qui le lie avec l'IRD, le président de la Ligue se réserve le droit, dit-il, quand il le faut, de sortir de ce cadre, pour informer.
"Depuis mi-mars, on constate une augmentation alarmante de la présence des requins marqués", signale-t-il. "Nous avons déjà constaté ces pics dans le passé, ce sont des périodes où les risques d’accidents augmentent".
Sur 31 requins bouledogues marqués encore actifs, 10 restent le long des côtes, de Trois Bassins à Boucan Canot, au mois d’avril. Ce qui constitue une forte augmentation par rapport aux mois précédents. "On ne parle que de requins marqués car nous n’avons pas d’estimations sur le nombre réel de requins présents", ajuste-t-il naturellement.?
                                         Des bips à toute heure de la journée
Depuis le début avril, aux Roches Noires, mais également à la passe des Aigrettes ou à Trois Bassins, les bénévoles qui se relayent pour relever les résultats "au moins une fois par semaine" constatent une augmentation significative des passages en journée.?? Aux Roches Noires en début avril, deux requins sont présents le 9 entre 6h00 et 15h00. Ces requins sont également détectés par la bouée de l’entrée du port de Saint-Gilles. Ils sont de passage à 6h00, à 7h00, à 10h00 puis à 14h00. "Nous n’avions pas constaté de passage près du port depuis des mois", compare Eric Sparton.
Ces requins "bipent" à nouveau à la passe de l’Ermitage certains jours d'avril à 12h ou encore à 15h. Aux Aigrettes, mercredi 9 avril, un mâle de 3 mètres est détecté à 9h00 du matin. A Trois Bassins, les passages près des côtes le matin sont fréquents.
Toujours début avril, les équipes constatent la présence d’une femelle le jeudi 3 avril à 10h. Une autre le lendemain à 6h00, puis une troisième le même jour à 14h00.
L'ensemble de ces relevés concerne des stations d'écoute disposées le long de la côte par 10 à 20 mètres de profondeur, autant dire que la population de requins bouledogues "est à l'affût de quoi que ce soit".
                                         Message de prudence au-delà des licenciés
Malgré les appels à la prudence, le président de ligue admet que "des passionnés sont prêts à tout pour pratiquer leur sport". Parmi eux, "j'ai des amis et je n'ai pas envie de vivre un drame surtout que les présences sont vérifiées, les chiffres sont là".
Son message s'adresse donc, au-delà des 500 licenciés de la ligue, aux 8.000 pratiquants évalués sur le département. "La Ligue Réunionnaise de Surf appelle l’ensemble des pratiquants de nos disciplines, licenciés et non licenciés, à respecter l’interdiction des activités nautiques", répète Eric Sparton en guise d'avertissement.
L'interprétation fastidieuse des enregistrements des balises est rendue possible par l'action de bénévoles (Bruno Raybaud, Alexis Gazzo, Ludovic Villedieu, Bertrand Simon) qui consacrent de leur temps, en dehors de leur activité professionnelle, à la compréhension du phénomène. "Les gens l'oublient souvent, président de ligue ne veut pas dire directeur. C'est donc bénévolement que nous participons à ces analyses", assure Eric Sparton.
Lorsqu'elles sont significatives, "nous devons passer ces infos le plus souvent possible", car, dit-il, y avoir accès et ne pas les communiquer serait intenable, même avec un contrat de confidentialité.
Enfin, si la présence actuelle de ces bouledogues "est préoccupante", les stations sont également à l'écoute des 31 tigres marqués ces derniers mois. "Mais ils sont beaucoup moins présents près de nos côtes".

Clicanoo.re - publié le 17 avril 2014 - 12h21 - Risque requins : l’appel à la vigilance de la mairie de Saint-Paul
Dans un communiqué, la ville de Saint-Paul invite les usagers de la mer "à faire preuve de la plus grande vigilance et à respecter les interdictions actuellement en vigueur".
"Dans le cadre de la gestion du risque requin, des relevés de balises sont régulièrement effectués afin de suivre l’évolution des requins sur les côtes réunionnaises", souligne la mairie.
Ces relevés ainsi que les différentes observations réalisées par le Comité régional de surveillance et de sauvetage de La Réunion indiquent une recrudescence de squales sur nos côtes à l’aune de cette période de transition climatique.
Consciente de l’urgence de la situation et de la nécessité de sécuriser la baignade et les activités nautiques, ’la Municipalité de Saint-Paul entend assumer pleinement ses responsabilités. Ainsi, divers dispositifs sont actuellement en phase d’expérimentation en baie de Saint-Paul, des palangres de fond et des smart drumlines, dont l’efficacité est testée avant d’être étendus aux zones des Roches Noires et de Boucan Canot’.
Parallèlement, la commune s’engage à mener, en collaboration avec les différents partenaires institutionnels et associatifs, un important programme de sensibilisation et d’information auprès des usagers afin de réduire les risques d’accident.
Dans l’attente de ces mesures, la ville de Saint-Paul invite les usagers de la mer à faire preuve de la plus grande vigilance et à respecter les interdictions actuellement en vigueur.

Zinfos974.com - Mercredi 23 Avril 2014 - 17:29 - Pointée du doigt en raison d'un recrutement tendancieux, la Réserve marine s'explique

L'embauche à la Réserve marine de Myriam Dupuis, présidente de Tendua, association de défense de la biodiversité, "amie et partenaire de Sea Shepherd et de la fondation Brigitte Bardot", selon les associations d'usagers de la mer, passe difficilement auprès de ces dernières. Interrogée sur ce recrutement qui pourrait faire naître un conflit d'intérêt, Soraya Issop-Mamode, la directrice du groupement d'intérêt public, détaille les étapes de ce recrutement qui soulève une polémique sur le "manque de neutralité de la Réserve".
Pointée du doigt en raison d'un recrutement tendancieux, la Réserve marine s'explique
Zinfos974 : Mme Myriam Dupuis a-t-elle pris son poste et pour une mission de combien de temps ?
Soraya Issop-Mamode : Cette embauche est effective depuis le 2 avril 2014 et se terminera le 31 décembre 2014 car l'agent a été recrutée sur un CDD plein temps et d’une durée de 9 mois, rémunéré au Smic.
                                   Comment s'est réalisé ce recrutement ?
Dans le cadre du programme "Islands" démarré en 2011 et financé par l’Europe auprès de notre groupement, le projet "Sentinelles du récif" a pour objectif l’élargissement du réseau de sentinelles mis en place par notre structure au niveau local, à l’échelon du Sud-Ouest de l’océan Indien. Les Sentinelles du récif, créé en 2012, ont vocation à être en veille sur le milieu marin et faire remonter aux gestionnaires de la Réserve marine tout élément exceptionnel constaté, positif ou négatif. Ce réseau participatif permet ainsi aux usagers de prendre part aux missions de la structure. Ainsi, en 2014, le réseau a permis d’avoir un grand nombre de données pour pouvoir déterminer l’impact de la mortalité de poissons sur l’aire marine protégée. Financé à 75% par le FEDER et à 25% par la Région, le projet prévoyait l’ouverture d’un poste en 2014 de "Chef de projet du réseau".
                                  Quelles étaient les compétences que vous attendiez sur ce poste ?
La Réserve Nationale Marine de la Réunion a procédé au recrutement des candidats via Pôle Emploi. Les conditions administratives requises demandaient d’être titulaire d’un Bac + 4 a minima, avec une bonne maîtrise de l’anglais et des compétences en gestion administrative et budgétaire. Les candidats devaient envoyer leur CV et leur lettre de motivation à Pôle Emploi, avant d’être reçus par la RNMR.
                                      Quel est le degré "d'affinités" entre cette personne et Sea Shepherd ? Cela pose-t-il un conflit pour vous ?
Je ne pourrais pas répondre à la place de cette personne sur ses affinités avec des ONG ou non. Nous n'étions pas au courant de ces éléments avant son recrutement. Six candidats ont répondu à l'annonce parue au Pôle Emploi et tous ont été reçus en entretien. Dans un souci d’équité, une grille d’évaluation a été établie et les mêmes questions posées à tous les candidats qui se sont présentés.
Cette grille d’évaluation, complétée de manière collégiale par l’attribution de points en fonction des compétences recherchées pour le poste et des qualités des candidats, a permis la pré-sélection de trois profils. Le choix de la candidate proposée par la direction du GIP/RNMR sur la base du profil présentant le plus de compétences en gestion administrative et opérationnelle de projets a été soumis au Conseil d’Administration de la RNMR qui l’a approuvé.
                                      Quelle est la fiche de poste de cette nouvelle recrue ?
Le chef de projet, rattaché à la Cellule Connaissance Gestion et Protection du Patrimoine Naturel, sera amené à faire vivre les outils permettant au réseau des usagers de la Réserve de se développer. De nouveaux outils seront créés à cet effet. Son rôle sera de faire vivre le réseau et de l’élargir tant au niveau local avec les autres usagers, car le réseau a été créé au départ avec les plongeurs, qu’au niveau régional avec les autres pays de la zone océan Indien. Ce challenge ne pourra être couronné de succès qu’avec la participation de tous. Il est l’opportunité de montrer que le gestionnaire et les usagers de toutes pratiques sont capables de travailler ensemble pour la Réserve.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 19/04/2014 à 04h55 - Risque squaleLa Réserve marine embauche une défenderesse de la cause requin

La Réserve Marine de La Réunion qui a fort à faire avec la protection des lagons, entre autres zones sensibles, vient d’embaucher un "chef de projet du réseau sentinelles du récif". Une information communiquée sur la page faceBook dudit réseau Sentinelles le 31 mars 2014, à la veille du jour du poisson d’avril. Il apparaît que cette personnalité se nomme Myriam Dupuis et qu’elle est connue pour s’être notamment illustrée aux côtés de Sea Shepherd et Latitude 181, dans la défense et l’illustration de la cause "requins", suite aux drames qui ont endeuillé La Réunion.
Myriam Dupuis est Parisienne, engagée dans le militantisme pro-requin, en phase avec la Shark Alliance mais, selon son curriculum vitae dénuée de toute compétence en matière de biologie marine, exceptée par sa pratique de la plongée sous-marine. Cela n’a pas rebuté les décideurs de la Réserve qui l’ont préférée à quatre autres candidatures possiblement locales.
Le choix d’une telle personnalité n’est pas sans susciter quelques interrogations et énervement, notamment du côté du Collectif pour le maintien des activités au coeur de La Réunion (CMAC) ou d’Océan Prévention Réunion qui relaie la réaction première du CMAC. En effet, le recrutement, pour un CDD (contrat à durée déterinée) de huit mois, d’une personne connue pour être la présidente de l’association Tendua et animatrice du blog Protection Requins, est perçue comme une cooptation partisane. Or le Groupement d’intérêt public - Réserve nationale marine de La Réunion (GIP-RNMR) est par nature au service du public.
Il doit donc être dénué, de près ou de loin, de tout positionnement politique ou partisan. Il est en effet financé par l’Etat (40%) et les collectivités, à savoir le Conseil régional (28%), le Conseil général (19%), la commune de Saint-Paul (5%), le TCO (5%), Saint-Leu (2,5%) et Trois Bassins (0,5%) à hauteur de plus d’un million d’euros par an. L’essentiel de cette somme - 655 000 euros en 2013 et environ 700 000 sur le budget 2014 -, va à la rémunération du personnel. Le GIP-RNMR doit être d’autant plus neutre dans le sens d’une approche service public, que son conseil d’administration est présidé par le Préfet de La Réunion, actuellement Jean-Luc Marx ou, par délégation, par Chantal Amboise sous-préfète de Saint-Paul ; la vice-présidence étant assurée par Fabienne Couapel-Sauret, pour la Région Réunion.
                                                                     "Le braconnage de requins qui n’a pas cessé depuis 3 ans "
Or Myriam Dupuis, es qualité de présidente de l’association pour la protection de la biodiversité Tendua, ou en tant qu’animatrice du blog Protection Requins, montre une rude opposition à toutes les politiques de l’Etat ou de la Région Réunion visant à sécuriser les pratiques nautiques ou balnéaires aux dépens des squales, bouledogues et tigres…
Exemple de l’un des écrits de Myriam Dupuis en date du 15 mai 2013, s’agissant d’une action de la Région : "La Réunion : 250 000 euros pour décimer les requins ! La Vice-Présidente du Conseil régional de la Réunion a expliqué lors d’une interview donnée ce jour que la Région (donc les contribuables) s’apprêtait à débloquer 250 000 euros afin de mettre en oeuvre rapidement des mesures anti-requins. Elle base son argumentaire sur des avis scientifiques qui, selon ses propos, abondent dans le sens d’une population de requins en augmentation et dont l’agressivité croissante est confirmée. C’est une inpetie ! On a l’impression que les propos des scientifiques sont tout simplement détournés et l’information manipulée. Ces déclarations n’ont aucune caution scientifique. Soit la Vice-Présidente répète des informations telles qu’on les lui a présentées, de façon erroné donc, soit elle est au courant et dans ce cas, c’est une autre affaire…"
Le 25 janvier 2014 Myriam Dupuis écrit de nouveau : "La Réunion, Cap Requins : déjà 3 requins morts / 3 sharks dead. Les premières prises ont eu lieu cette semaine : 2 requins tigres adultes ont tout de suite été tués pour le programme Ciguatera-2 : verrons-nous un jour la publication des résultats des analyses de toxicité aux métaux lourds et aux toxines qui concernent ces requins mais aussi d’autres poissons comme l’espadon, le thon, et les 17 autres espèces concernées ? On l’espère mais ce ne serait pas une très bonne publicité pour la pêche locale… même si nous payons pour savoir (…) depuis le début de cette "crise", c’est probablement plus de 3 millions d’euros qui ont été engloutis sans présenter de solutions pérennes. En revanche, certains savent profiter de cette manne…. N’aurait-il pas été possible de résoudre la question du rejet des eaux sales avec un tel budget ? D’interdire le dépeçage de grands poissons dans les ports ? D’augmenter les contrôles afin de lutter contre le braconnage de requins qui n’a pas cessé depuis 3 ans : c’est-à-dire punir ceux qui ont pratiqué le chumming (mélange de sang et huile de poissons) et autres types de pêches, y compris dans la réserve, alors que c’était interdit par les autorités, pour attirer et tuer des requins, au détriment des risques qu’ils ont fait courir aux autres usagers de la mer comme les baigneurs et les surfeurs ?"
                                                                      Deux exemples parmi tant d’autres…
Myriam Dupuis est en relation suivie avec Sea Shepherd, Latitude 181, le réseau Shark Alliance… Elle se présente elle-même de cette façon sur le site de Tendua : "voyageuse et passionnée par la nature sauvage, je pratique la photo animalière terrestre et sous-marine. Je défends la cause de la biodiversité et j’anime des conférences à ce sujet (…) je propose de développer des projets originaux, créant du lien entre biodiversité, entreprises et associations. Je fais des conférences sur la nature et j’anime un blog pour la protection des requins."
                                                                     "Nous ne sommes pas des biologistes…"
Des requins, qu’elle présente comme suit : "Le requin n’attaque pas l’homme délibérément. Maigre consolation pour ceux qui en ont été victimes, me direz-vous. Mais ne renversons pas les rôles : ce sont bien les requins qui sont nos victimes, plus que nous ne sommes les leurs. Ils méritent d’être mieux connus, et protégés car l’homme a besoin des grands prédateurs : si ces derniers venaient à disparaître, il signerait alors son propre arrêt de mort. Ainsi est née cette envie de partager sur cet animal fabuleux. Merci de votre indulgence : nous ne sommes pas des biologistes."
Si les associations ont le droit de dire et de défendre à peu près tout et n’importe quoi, ce n’est pas le cas de la Réserve Marine. Comme le montre son curriculum vitae librement accessible en ligne, Myriam Dupuis n’est pas biologiste, ni océanologue, ni même scientifique. Son expérience tourne autour de la pratique de la langue russe, de l’aéronautique, de la programmation neuro-linguistique, sans oublier une expérience professionnelle récente d’un an et quelques mois acquise chez "Consequitur" pour : "Accompagner les équipes et dynamiser les parcours professionnels. Faire évoluer le modèle managérial grâce à la mise en place d’un leadership collaboratif via une immersion dans la nature".
Nous avons cherché à joindre la direction de la Réserve Marine pour obtenir quelque lumières sur les critères qui ont préludé à la sélection de la candidature de Myriam Dupuis. Il nous a été expliqué que la directrice attendait l’autorisation du préfet avant de nous parler.                    Philippe Le Claire pour

Clicanoo.re - publié le 25 avril 2014 - 05h36 - Programme CHARC : la mise au point de l’IRD
Ce n’est un secret pour personne. Le dossier requins soulève les passions. C’est ainsi que les travaux de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) dans le cadre du programme Connaissances de l’écologie et de l’habitat de deux espèces de requins côtiers sur la côte ouest de La Réunion (CHARC) ont été pointés du doigt. Dans ce contexte, l’IRD a tenu à faire une mise au point que nous publions dans son intégralité ci-dessous. L’Institut y réaffirme son engagement pour l’amélioration des connaissances scientifiques et l’appui à la décision des pouvoirs publics et rappelle que les résultats finaux seront rendus publics au terme du programme qui doit se terminer en fin d’année.
Fin 2011, l’Etat et le Conseil régional de La Réunion ont confié à l’IRD le pilotage d’une étude sur les requins à La Réunion. Le programme CHARC est conduit en partenariat avec l’Université de La Réunion (laboratoire ECOMAR), l’Observatoire des tortues marines (Kélonia), le Groupe local d’observation et d’identification des cétacés (Globice), l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), la Réserve nationale marine de La Réunion (RNMR) et le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) depuis décembre 2011.
Il a pour objectif d’étudier l’écologie de deux espèces de requins côtiers de La Réunion (requins tigre et bouledogue), afin de définir les caractéristiques et la dimension de leurs habitats respectifs et d’observer leur évolution dans le temps. Il s’agit de réaliser, pour la première fois, un état des lieux des connaissances sur ces requins et sur leur présence aux abords des côtes réunionnaises. Les recherches visent plus précisément a` :
• Identifier les micro-habitats de ces espèces (où ils se reposent, où ils chassent) ainsi que les périodes d’occupation de ces micro-habitats.
• Etablir les relations entre les caractéristiques biologiques et comportementales des deux espèces de requin et les conditions environnementales observées dans ces micro-habitats -qui peuvent varier selon la saison- pour construire un modèle de présence/absence de ces deux espèces (basé sur les connaissances actuelles sur leur habitat essentiel respectif, leur comportement alimentaire et les variations saisonnières et journalières de leur activité) afin de contribuer à la mise en place par les autorités décisionnaires d’un outil de gestion du risque requin àLa Réunion.
Il ne s’agit pas d’un programme de prévention du risque requin en tant que tel - les mesures de prévention et d’information du grand public ne relèvent pas de la responsabilité des chercheurs - mais de fournir des données essentielles qui serviront par la suite à la prise de décision des pouvoirs publics.
CHARC répond à une commande publique. C’est pourquoi les résultats du programme sont transmis régulièrement aux autorités compétentes. Cependant, en raison des enjeux particuliers de cette étude, l’IRD a le souci de communiquer régulièrement au grand public les résultats et avancées du programme, toujours en cours, au fur et à mesure de leur disponibilité, aussi rapidement que possible après une phase de validation préliminaire.
Les résultats finaux seront rendus publics, en accord avec les partenaires, au terme du programme (fin 2014). Pour l’heure, dans un souci de transparence et sans attendre les conclusions du programme, tous les résultats et rapports intermédiaires sont disponibles dans un espace dédié sur le site internet de l’IRD a` La Réunion : www.la-reunion.ird.fr/le-programme-charc. Depuis le début du programme, l’IRD a ainsi diffusé 11 documents faisant état de l’avancée du programme et des résultats.
Zinfos974.com - Vendredi 25 Avril 2014 - 11:58 - Quatre requins tigres marqués, un prélevé grâce à la technique de la palangre
Ces marquages ont pu être réalisés à l'aide de la technique de la palangre de fond dans le cadre du programme "Cap Requin - West Palangre".
Le 21 avril, deux requins tigres ont été marqués coup sur coup. Le premier, une femelle de 20kg pour une taille de 1,03 m, a été marqué au large de Saint-Gilles - Pointe des Aigrettes. Le deuxième, sur le même secteur des Aigrettes, est un mâle de 20 kg pour 1,04 mètre.
Le 22 avril, au large de Saint-Gilles, un tigre femelle de 3,97 m a été muni d'un marquage par balise V16. L'observation s'est faite par 55 mètres de fond. Enfin, le 23 avril, c'est au large de Trois-Bassins qu'un quatrième requin tigre d'1,08 mètre a été équipé d'un marquage acoustique.
A noter que le 14 avril, une capture réalisée sur le même procédé de la palangre s'est faite sur un requin bouledogue femelle de 3 mètres. Il a été cette fois-ci prélevé.
Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 28/04/2014 à 12h30 - Étude ciguateraUn requin bouledogue capturé à l’Étang-Salé -
Ce lundi 28 avril 2014, un requin bouledogue a été capturé à l’Étang-Salé, sur une palangre. Selon le site de la préfecture info-requin.re, il s’agit d’une femelle de 3 mètres pesant 150 kilos. Il s’agit du deuxième requin bouledogue "prélevé" à l’Étang-Salé cette année dans le cadre de l’étude ciguatera. Un mâle de 2,50 mètres avait déjà été pêché le 8 février dernier. Trois requins bouledogues ont par ailleurs déjà été pêchés dans le cadre du programme Cap Requins en baie de Saint-Paul.
Zinfos974.com - Jeudi 1 Mai 2014 - 13:49 - La réunion du CO4R: les projets de gestion du risque requins élargis
La réunion CO4R s'est tenue hier. Les communes ont présenté les mesures de gestion du risque requin adoptées, comme les filets et les barrières électromagnétiques. Le projet "Cap requins", les captures et le dispositif "vigies requins" ont aussi été analysés. Plusieurs communes souhaitent voir le "Cap requins" étendu à d'autres sites. Voici le communiqué de la préfecture:
" Ce jour s’est tenue la réunion du Comité Opérationnel de Réduction du Risque Requins à La Réunion (CO4R). A cette occasion, un état d’avancement des différents sujets figurant à l’ordre du jour a été effectué.

1°) Point relatif à la mise en œuvre par les mairies des dispositions de la lettre-circulaire du 13 mars 2014 relative à l’information des populations et à l’application de l’arrêté préfectoral du 12 février 2014 portant réglementation temporaire de la baignade et de certaines activités dans la bande des 300 mètres à partir du littoral du département de La Réunion.
Le travail de suivi des actions réglementaires des communes, dans le cadre de l’application de l’arrêté préfectoral du 12 février 2014 portant réglementation temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques dans la bande des 300 mètres à partir du littoral du département de La Réunion, se poursuit.
Les communes ont présenté les mesures qu’elles ont mises en œuvre ou prévoient d’adopter pour la gestion du risque requin, tant dans le domaine réglementaire qu’en matière d’aménagement des sites de pratique d’activités nautiques : protection par filet des zones de baignade de Boucan Canot et des Roches-Noires, projet de mise en place de barrière électromagnétique dans les mêmes zones. Par ailleurs, la commune de Saint-Leu a indiqué, dans le cadre de l’appel d’offre européen lancé pour la sécurisation de son littoral, que les notifications sont actuellement en cours.
Les services de l’Etat poursuivent leur travail d’accompagnement auprès de ces collectivités, notamment dans le cadre de l’élaboration de leur plan de balisage. Une nouvelle commission nautique locale est programmée le 15 mai 2014 et traitera de projets en lien avec la gestion du risque requin, dans le but de délimiter notamment deux zones de bain à Saint-Leu (plage du centre ville et plage 46).
Il est indispensable que la mise en place d’une signalétique appropriée se poursuive sur tous les lieux où se pratiquent les activités nautiques. Il s’agit en effet d’un élément essentiel de prévention rappelé par le Conseil d’Etat dans son ordonnance du 13 août 2013.

2°) Point d’étape relatif aux projets en cours
                    Projet "CAP REQUINS"
Le projet « Cap Requins », porté par le CRPMEM, visant à expérimenter le recours à certaines techniques de capture et de marquage des requins dans une perspective de réduction du risque, est mis en oeuvre depuis la mi-janvier 2014 en baie de Saint-Paul. Soutenu par l’Etat et les collectivités locales (la Région et la mairie de Saint-Paul), ce dispositif se révèle jusqu’à présent efficace, tant sur les requins marqués que sur les captures accessoires (lesquelles sont systématiquement relâchées ou marquées). En parallèle, le réseau des stations d’écoute a été étendu, pour permettre de mieux évaluer l’évolution de la fréquentation du site et l’efficacité des techniques de pêche. Ce projet est conduit avec le concours scientifique et opérationnel des experts sud-africains du Kwazulu Natal Sharks Board et d’un comité d’experts locaux et nationaux qui se réunit tous les mois pour un suivi de l’expérimentation.
A ce jour, 8 requins ont été prélevés dans le cadre de CAP REQUINS : 3 bouledogues et 5 tigres. Au regard des premiers résultats intermédiaires, qui apparaissent encourageants mais qui doivent être consolidés, plusieurs communes ont manifesté leur intérêt pour un déploiement du projet sur de nouveaux sites.
                     Programme de valorisation des captures
La seconde phase du programme "ciguatéra", qui vise le développement d’une filière d’appoint pour la petite pêche réunionnaise est engagée avec le concours du comité régional des pêches de La Réunion. A ce jour, sur un échantillon de 90 requins, 11 ont ainsi été analysés, dont les 8 prélevés dans le cadre de CAP REQUINS. Plus de 30 mesures biométriques sont réalisées par l’ARVAM sur chaque animal : évaluation des contaminants organiques - toxines - et non organiques - métaux lourds -, génétique, reproduction, recherches médico-légales... Il est prévu que des prélèvements complémentaires soient réalisés sur l’ensemble du littoral de La Réunion afin de disposer d’un plan d’échantillonnage conforme aux recommandations des autorités sanitaires. Il a été précisé que la reprise de la commercialisation à des fins de consommation humaine ne constitue pas la seule perspective, l’objectif général du programme consistant à rechercher la réintégration de la pêche de requins dans le modèle économique de la petite pêche côtière réunionnaise. A cet effet, les analyses effectuées sont bancarisées et pourront être mobilisées pour envisager d’autres débouchés à forte valeur ajoutée.
                     Évaluation du dispositif "Vigies requins"
Cette étude pilote associant la ligue de surf, l’IRD et soutenue par la Région et par la DJSCS, a été engagée sur le site des Roches-Noires (commune de Saint-Paul), au début du mois de janvier 2014. Actuellement, le dispositif est entré dans sa phase de terrain, durant laquelle est testée l’efficacité des vigies immergées, notamment grâce au recours à des technologies innovantes. Afin d’optimiser ses conditions d’expérimentation, ce dispositif pourrait être prochainement déployé sur de nouveaux sites, situés dans d’autres communes.
                    Point relatif à l’étude participative sociale et économique relative à la prévention et à la gestion du risque requin : "Mieux connaître pour mieux agir"
L’analyse socio-économique de la crise requin "mieux connaître pour mieux agir" se poursuit, après 80 entretiens conduits avec les acteurs locaux. A ce jour, elle a permis d’identifier plusieurs grandes thématiques sur lesquelles des ateliers participatifs seront prochainement organisés, permettant de contribuer à une stratégie de sensibilisation au risque requin.

3°) Mise en place du centre de ressources et d’appui sur le risque requin
Parallèlement aux nombreux chantiers ouverts et conformément au plan interministériel "pour une politique active de prévention du risque requin à La Réunion", l’Etat est engagé dans une démarche de création d’un observatoire, centre de ressources et d’appui dans le domaine de la gestion du risque requin. L’objectif consiste à construire, en collaboration avec l’ensemble des collectivités locales et des partenaires, une entité de référence à vocation opérationnelle et scientifique, tenant compte des particularités du contexte réunionnais. Une phase de préfiguration débutera en septembre prochain pour examiner les conditions de mise en place de cette structure.
Il est rappelé que la mesure d’interdiction de la baignade et de certaines activités nautiques, reconduite par arrêté du 12 février 2014 et applicable jusqu’au 15 septembre 2014, est la seule qui permette, à ce stade, de garantir la sécurité des usagers de la mer et d’éviter les accidents. Cette interdiction doit être strictement respectée.
Les activités nautiques non interdites, telles la plongée ou la pêche sous marine, en l’absence d’une réglementation spécifique plus restrictive, demeurent possibles et s’effectuent aux risques et périls de leurs usagers. Le Préfet recommande aux pratiquants d’effectuer ces activités en groupe, sous l’encadrement et la responsabilité des professionnels de la mer."

Clicanoo.re - publié le 8 mai 2014 - 06h30 - Détections de requins en hausse, le préfet appelle à la vigilance
La préfecture a relayé hier les rapports intermédiaires de l’étude CHARC (Connaissance de l’habitat des requins côtiers de la Réunion) soulignant une augmentation « significative » de la présence de requins potentiellement dangereux pour l’homme en cette période d’hiver austral naissant.
Le phénomène est d’autant plus constaté durant les périodes de transition saisonnière (été-hiver et hiver-été) telle que celle que traverse la Réunion actuellement.
Cette augmentation est corroborée, selon la préfecture, par « les détections enregistrées récemment par les stations d’écoute déployées aux abords des zones de pratiques nautiques, notamment à Saint-Leu et Trois-Bassins. » Dans ce contexte, le préfet rappelle la mesure d’interdiction temporaire de la baignade et certaines activités nautiques en dehors des lagons, des espaces aménagées et des zones surveillées définies par arrêté toujours en vigueur. Pour les services de l’État, « cette mesure est la seule qui permette, à ce stade, de préserver la sécurité des usagers de la mer et limiter les risques d’accident. Cette interdiction doit être strictement respectée, notamment en cette période de vacances. »
Zinfos974.com - Lundi 19 Mai 2014 - 16:26 - Cap Requins s'étend à Saint-Leu
Cap Requins étend son programme au Sud-Ouest. Le dispositif ne concerne que la palangre de fond. Les drumlines restent pour l'heure limitées à la baie de Saint-Paul, en face de l'embouchure de l'étang.
"A la demande de la mairie de Saint-Leu, il a été décidé en CO4R d'intervenir sur Saint-Leu car il y avait pas mal de requins détectés par les stations d'écoute", fait savoir Thierry Gazzo, responsable de West Palangre.
Cette autorisation d'extension plus au Sud est tombée il y a un mois mais la première sortie a été réalisée la semaine dernière. "Je suis sorti encore hier pour la deuxième fois mais sans prise à l'heure actuelle", affirme Thierry Gazzo.
Tous programmes confondus (Charc, Ciguatera et donc Cap requins), Thierry Gazzo comptabilise 150 captures de requins tigres, 52 de bouledogues. Des chiffres dont il faut néanmoins tempérer l'ampleur puisque certains d'entre eux ont été capturés, relâchés, puis recapturés plusieurs fois.
Pour le responsable de West Palangre, les requins tigres demeurent des "prises accessoires car l'espèce la plus responsable d'attaques sont les requins bouledogues."
Le périmètre d'action de West Palangre s'étend donc aujourd'hui du Cap Lahoussaye à Bois blanc, ravine des sables à Saint-Leu.
   
Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 23/05/2014 à 09h31 - Après 4 mois d’expérimentation en baie de Saint-Paul - Vers un déploiement de Cap Requins dans les zones d’activités nautiques

Ce vendredi 23 mai 2014, le comité régional des pêches (CRPMEM) et ses partenaires publient un nouveau point d’étape du programme Cap Requins, mis en place depuis quatre mois en baie de Saint-Paul. Il en ressort notamment une très faible fréquentation des squales dans la zone où sont installées les "smart drumlines". Aussi le CRPMEM prépare-t-il désormais la phase de déploiement de ce dispositif dans les zones d’activités nautiques, "conformément aux étapes définies dans ce programme".
Concernant le dispositif des "smart drumlines", le comité régional des pêches note qu’"après quatre mois d’activité du programme Cap Requins, le taux de survie global après capture atteint les 91,7 % (le taux de survie spécifique est réévalué à 50% pour les requins marteau halicorne et à 75% pour les carangues gros-tête)".

Depuis début avril 2014, 13 nouvelles captures ont été traitées. Elles ont concerné les spécimens suivants :
- 6 raies pastenague entre 90 cm et 1 m environ, capturées entre le 9 et le 15 avril, toutes relâchées vivantes et bien vives, dont deux après marquage "spaghetti" externe ;
- 3 grandes raies guitare femelles de 1,80 m à 2,45 m, capturée entre le 10 et le 29 avril, toutes relâchées vivantes et bien vives après marquage "spaghetti" externe ;
- 2 carangues gros-tête de 1,10m et 1,38 m, capturées le 29 avril et le 16 mai, dont une a été retrouvée morte et l’autre relâchée vivante et bien vive après marquage "spaghetti" externe ;

- un juvénile de requin tigre d’environ 0,80 m, retrouvé vivant le 30 avril à 7h00 et relâché vivant et bien vif ;
- un requin marteau halicorne mâle de 2,80 m, capturé le 13 mai à 1h50, puis relâché vivant et bien vif après marquage "spaghetti" externe.
             Voici la vidéo de ce marquage :

"S’agissant de la technique de la palangre de fond du programme WEST, le rythme des sorties s’est accéléré après la réparation de l’avarie moteur du navire Wayan. Jusqu’au 23 avril 2014 (date de la dernière fiche de marée transmise par le programme WEST au CRPMEM de La Réunion), un total de 21 sorties avait ainsi pu être réalisé, au cours desquelles 66 poissons ont été capturés, avec un taux global de survie après capture de 94 % (la mortalité est surtout due à la déprédation sur les captures par les requins)", poursuit le comité des pêches.
Il indique que les principales espèces capturées sont les carangues gros-tête (15 individus), les raies pastenague (14 individus), les requins tigre (14 individus, dont 11 juvéniles d’à peine ou de moins de 1 mètre, dont 6 ont été marqués "spaghetti" en externe) et les raies guitare (8 individus). Deux requins bouledogue ont également pu être capturés, dont un a fait l’objet d’une valorisation dans le cadre de la réévaluation du risque "ciguatera".
Jusqu’à cette même date, l’équipe de marquage de Squal’idées s’était associée à 7 sorties à la palangre de fond du programme WEST, au cours desquelles 1 requin bouledogue, 2 requins tigre adultes et une carangue gros-tête ont été marqués en acoustique. Par ailleurs, un requin pointe-blanche de récif ainsi qu’une raie guitare ont été marqués en externe.
                                               Faible présence de requins marqués dans la zone d’étude
S’agissant des données des stations d’écoute acoustique immergées autour des "smart drumlines", le comité régional des pêches souligne que "la très faible fréquentation de la zone se confirme". Seuls des animaux n’ayant jusqu’à présent jamais été détectés ont effectué des passages rapides sur la zone. Deux requins tigre (dont le mâle marqué suite à sa capture sur une "smart drumline" le 7 mars) ont été détectés entre fin avril et début mai, très au large de la zone d’étude, sur une courte période et à des profondeurs de nage de 60 mètres (soit à plus de 500 mètres au large des "smart drumlines").
Par ailleurs, alors qu’aucun requin bouledogue n’avait été détecté dans la zone depuis le 19 mars (soit 50 jours sans aucune détection), une femelle bouledogue, marquée par Squal’idées dans ce programme, qui n’avait jamais été détectée auparavant, est passée dans la zone le 8 mai, au cours de la semaine pendant laquelle les dispositifs de pêche avait été justement relevés pour tester l’influence de leur absence sur le retour des animaux marqués… La femelle tigre détectée début mai a de nouveau été détectée plusieurs jours de rang, mais toujours à des périodes où les engins de pêche appâtés n’étaient pas en place.
Le comité scientifique indépendant, qui s’est de nouveau réuni pour examiner le second rapport intermédiaire du programme Cap Requins a relevé lui aussi la faible présence de requins marqués dans la zone d’étude au cours du mois de mars 2014, de manière plus marquée que sur les autres stations du littoral ouest (Trois Bassins notamment). L’apprentissage ("par facilitation") des requins bouledogue à éviter la zone côtière équipée de "smart drumlines" suite aux captures de congénères et d’individus d’autres espèces constitue selon ces experts une hypothèse de travail à approfondir sur les prochaines semaines. De la même manière, s’agissant du suivi de l’efficacité des dispositifs et de leur non-attractivité à longue distance, les premières tendances doivent être confirmées sur un nombre plus représentatif d’observations.
                                               Appel à la plus grande vigilance
En accord avec les financeurs de Cap Requins, le CRPMEM prépare désormais la phase de déploiement des "smart drumlines" dans les zones d’activités nautiques conformément aux étapes définies dans ce programme. Cette phase de déploiement en zone corallienne fait actuellement l’objet d’études préliminaires sur cartes. Elle va se poursuivre ces deux prochaines semaines, sous l’égide de la mairie de Saint Paul, par une concertation avec les autres usagers de la mer avant le dépôt par le CRPMEM des demandes d’autorisations administratives au titre du domaine public maritime (DPM).
Le CRPMEM et ses partenaires – Squal’idées, Prévention Requin Réunion, Kwazulu Natal Sharks Board et la Ligue réunionnaise de surf – invitent enfin les usagers de la mer à la plus grande vigilance en ce début d’hiver austral où, par expérience, la fréquentation de la bande côtière par des requins potentiellement dangereux pour l’homme augmente significativement, telle que les dernières détections le confirment.

Zinfos974.com - Vendredi 23 Mai 2014 - 13:19 - Réserve marine: Les détracteurs d'hier entrent dans le conseil d'administration
La Réserve naturelle marine de La Réunion change de visage. Un conseil d'administration a validé, hier, la venue de nouveaux membres issus des changements politiques intervenus dans les municipalités de l'Ouest.
A Saint-Paul, Jean Erpeldinger est remplacé par Patrick Florès. A Trois-Bassins, Alexandre Thomas remplace Françoise Rivière, et à Saint-Leu, c'est Christophe Mulquin qui remplace Raymond Claude Crescence.
Le jeu de chaise musicale s'étend même du côté de l'intercommunalité puisque Mélissa Cousin laisse sa place à Thierry Martineau.
La présidence du conseil d'administration de la Réserve est assurée de droit par le préfet de La Réunion, mais représentée par la sous-préfète de Saint-Paul Chantal Ambroise, par délégation.
Fabienne Couapel-Sauret, vice-présidente du Conseil régional demeure la vice-présidente du CA. Jean-Claude Melin, conseiller général de Saint-Paul, poursuit ses missions au sein du groupement d'intérêt public.
Conséquence de ce chamboulement, Soraya Issop-Mamode, la directrice de la Réserve qui avait pris ses fonctions en février 2012, est remerciée. Elle quitte ses fonctions à la fin du mois pour réintégrer son poste d'origine au sein de la mairie de Saint-Paul.
L'entrée dans le conseil d'administration de personnalités du monde du surf particulièrement actives contre la Réserve, ces dernières années, offre aux usagers de la mer la garantie d'être en prise directe sur ses décisions.
Une plus grande visibilité des usagers ainsi que la réintroduction de la chasse sous-marine font partie des pistes de réflexion apportées par les deux élus issus des municipalités de Saint-Paul et de Saint-Leu. Ces intentions, pour certaines des engagements de campagne, devront être précisées lors des prochaines réunions du bureau.
Zinfos974.com - Lundi 12 Mai 2014 - 15:51 - Attaque de requins à la Réunion: Canal + a enquêté, diffusion le 29 mai
Le 29 mai prochain, Canal + Réunion diffusera en première exclusivité le nouveau film de Rémy Tézier : Attaques de requins à la Réunion - Enquête.
Ce film, dont Canal + Réunion est l’un des co-producteur, nous propose de plonger en plein coeur de la crise requin au cours d’une enquête qui, au gré des
témoignages et des analyses des différents acteurs, tentera de trouver des pistes et des explications à ce phénomène qui touche notre île.
                                                       Dix attaques de requins et cinq morts
La présentation de cette enquête explique que "en un peu plus de deux ans, la Réunion connaît une série noire sans précédent. Ces attaques font rapidement le tour de la planète et les conséquences ne se font pas attendre : les plages se vident, l’économie balnéaire est touchée, peu à peu la psychose s’installe sur l’île. Alors que les autorités tergiversent et ouvrent le parapluie, les esprits s’échauffent à la recherche de boucs émissaires. Dans cette cacophonie, un journaliste se lance dans une enquête au long cours. Pourquoi les squales s’approchent-ils si près de la côte ? Que se passe-t’il dans ce petit périmètre où se concentrent les attaques ?"
À travers le regard du journaliste, l’enquête nous mène dans les pas "douloureux des rescapés et témoins des attaques, sur la trace des pêcheurs, des surfeurs... Nous voilà bientôt embarqué avec l’équipe scientifique qui tente elle aussi de comprendre. Pose des balises acoustiques, marquages risqués de requins en pleine mer…. Vite, il faut dresser un portrait-robot, déterminer le mobile, vérifier les hypothèses. De fausses pistes en découvertes, l’enquête avance et se resserre. Pendant ce temps, les requins frappent encore et encore".
Zinfos974.com - Lundi 26 Mai 2014 - 12:05 - Les filets anti-requins emportés par la houle dans l'Ouest
La houle de ce week-end a provoqué quelques dégâts dans l'Ouest de l'île, à commencer par les conséquences sur les filets "anti-requins" ou filets de "sécurisation".
A Boucan Canot, les filets n'ont pas du tout résisté à la houle et ont été emportés, confirment les maîtres-nageurs-sauveteurs ce lundi matin.
Du côté des Roches Noires, les dégâts ont été constatés peu avant le week-end, les filets sont partiellement déchirés.
Ces informations sont confirmées par l'office du tourisme de l'Ouest.
Zinfos974.com - Vendredi 30 Mai 2014 - 11:28 - Melanie Roddier - Requins: Le père d'Alexandre Rassiga n'a "pas pu continuer à regarder" le documentaire
Diffusé en exclusivité, hier soir sur Canal Plus Réunion, le documentaire "Attaques de requins à la Réunion" retrace les grandes périodes de ce qui est communément appelé sur l'île, "la crise requin".
Le documentaire, très nourri, permet aux Réunionnais de mieux connaître les tenants et aboutissants de cette problématique qui a tant agité, et encore aujourd'hui, surfeurs, professionnels de la mer, chercheurs, politiques,…
Et si cette enquête pouvait être périlleuse dans un contexte où chacun a son avis sur la question, où les opinions s'opposent et les débats sont passionnés, elle apporte des réponses concrètes à l'arrivée de cette crise, des réponses où l'homme n'est jamais bien loin...
Jean Rassiga, le père d'Alexandre, mort des suites d'une attaque de requins, a vainement tenté de regarder le documentaire dans son intégralité. Au lendemain de sa diffusion, il accepte quand même de répondre à nos questions:

Zinfos974: M. Rassiga, vous avez participé à ce documentaire. Qu'en avez-vous pensé?
Je n'ai pas souhaité me rendre à l'avant première du film au cinéma, à Saint-Paul. Et hier, chez moi, j'ai voulu le regarder. Vous savez, je suis toujours en contact avec l'équipe qui a réalisé ce documentaire, ils ont fait un travail sérieux. Mais arrivé à mon histoire, je n'ai pas pu continuer à regarder. J'ai vu les amis d'Alexandre, je me suis vu de dos… j'ai arrêté là.

Cela vous replonge, on s'en doute, dans des souvenirs douloureux. Pour la partie que vous avez pu regarder, avez-vous appris des choses?
Je ne suis pas du tout un spécialiste de la question, et oui j'ai appris des choses. Par exemple que c'était une erreur de penser que le requin tigre peut être mis en cause, ou encore que le requin bouledogue est un spécimen très peu connu, peu étudié.

Le documentaire montre que l'homme a favorisé, par de multiples façons, le développement de zones attractives pour les requins…
L'homme est responsable. Les rejets, la surpopulation et d'autres éléments sont à l'origine d'une modification de l'environnement.

Les recherches scientifiques permettent aujourd'hui de comprendre plusieurs de ces aspects, et d'apporter des réponses aux questions que l'on se pose. Pouvait-on selon vous agir plus tôt?
Ce qui est sûr, ce que je m'en suis personnellement voulu de ne pas avoir été assez ferme. Le danger on le connaissait, Mathieu Schiller nous avait quitté. Alexandre continuait à y aller, je trouvais ça inconscient. Quand on en parlait, il se fichait un peu de moi. Il était capable de me dire: "Je préfère mourir comme ça que dans un bureau!" Et aujourd'hui encore, je suis inquiet pour les autres.

Pourquoi?
Je ne le souhaite pas mais ça peut encore péter ! Les spots de surf sont pleins. Et je ne peux m'empêcher de penser que l'an dernier, à la même période qu'aujourd'hui, le 8 mai exactement, une touriste se faisait attaquer. C'était la première attaque depuis celle de mon fils. Les attaques je les connais toutes, la petite fille, le chien happé, l'Etang-Salé…

Zinfos974.com - Vendredi 30 Mai 2014 - 16:21 - JD - Saisonnalité et reproduction: Une première piste sur la présence des requins bouledogue à la Réunion ?
Hier soir, Canal+ Réunion a diffusé "Attaques de requins à la Réunion". Ce documentaire a donné la parole aux familles et proches des victimes des dernières attaques de requin sur les côtes de la Réunion (voir ici : Requins: Le père d'Alexandre Rassiga n'a "pas pu continuer à regarder" le documentaire), mais également aux scientifiques, notamment l'IRD (Institut de recherche pour le développement) et Marc Soria, en charge du programme CHARC (Connaissance de l'écologie et de l'habitat de deux espèces de requins côtiers sur la côté Ouest de la Réunion).
Lors de la diffusion, Marc Soria n'était pas devant sa télévision. Le chargé de recherche avait pu voir la version quasi-finalisée du documentaire, il y a un mois. "A force d'entendre des choses négatives, j'ai été très content du résultat. Positif à mes yeux. L'enquête était bien menée et la progression permanente. On a pu faire la part des choses". D'autant que le documentaire s'attachait aussi bien à l'aspect humain que scientifique. "Il était important de relater les deux", explique-t-il.
                                      "On partait de zéro"
Il aura fallu près de deux ans de tournage pour voir le résultat diffusé hier sur Canal+ Réunion. Le documentaire a pu avancer des pistes sur la présence des requins bouledogue à la Réunion, notamment la saisonnalité, liée certainement à la période de reproduction. Mais ces avancées sont encore trop précipitées pour Marc Soria, tant que l'ensemble des données scientifiques n'auront pas parlé.
Lors de la mise en place du programme CHARC, la Réunion n'avait aucune connaissance sur les requins tigre et bouledogue présents le long des côtes de notre île. "On partait de zéro. Avec les moyens et le travail fourni on a pu commencer à obtenir des résultats, à les consolider. Il reste encore des pistes à explorer. Recueillir des données en milieu ouvert est toujours plus difficile qu'en milieu fermé avec des animaux vivants, il y a une notion d'intégration des variabilité, plus nombreuses. Mais on peut tirer une première conclusion, sans certitude, il y a une présence de saisonnalité", poursuit Marc Soria. Une piste à approfondir pour le scientifique. De là à parler de cycle, il est encore trop tôt pour le dire. Mais cette notion, associée à la biologie, s'apparente à la période de reproduction. "On pourra l'affirmer sur plusieurs années", souligne-t-il.
                                       Les relevés de l'ensemble des stations d'écoute récupérés la semaine dernière
D'autres pistes ne sont pas écartées par l'IRD, le réchauffement et changement climatique ou la réduction des ressources. Actuellement, l'équipe du programme CHARC travaille sur le relevé de l'ensemble des stations d'écoute, tâche effectuée la semaine dernière. "Je suis en train de rassembler et de synthétiser. Il faut faire combiner les observations comportementales aux observations environnementales. Un gros travail qui va durer plusieurs mois", précise Marc Soria.
Parties de rien, les équipes de recherches du programme CHARC commence à trouver les pistes qui pourraient amener à une explication rationnelle de la présence de ces requins le long de nos côtes. Quand ? Impossible de le dire aujourd'hui. Marc Soria souhaiterait étendre les observations sur la zone océan Indien. "On pense que ces requins appartiennent à une population plus vaste sur le Sud de l'océan Indien. Il y a une nécessité de mener des observations ailleurs, en Afrique du Sud, à Madagascar ou encore aux Seychelles", ajoute-t-il.
Il s'agit pour l'IRD d'ici fin 2014 ou début 2015 de continuer son travail avec ses partenaires. "Nous allons apporter de l'aide sur les décisions prises par les institutions publiques", rappelle-t-il.
Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 02/06/2014 à 10h30 - Suite à une "erreur de transcription des coordonnées géographiques" Pointe des Châteaux : l’État "rectifie" la délimitation de la réserve marine
Lagon de Saint-Leu
Ce lundi 2 juin 2014, le préfet Jean-Luc Marx indique que "le décret n° 2014-542 modifiant le décret n° 2007-236 du 21 février 2007 portant création de la réserve naturelle nationale marine de La Réunion a été publié au journal officiel le 28 mai dernier". Il ajoute que "ce texte rectifie une erreur de transcription des coordonnées géographiques de la réserve naturelle nationale marine de La Réunion définissant un des quatre points délimitant la zone de protection intégrale de la Pointe des Châteaux (point BS6), rétablissant ainsi l’exacte délimitation de la réserve". Le problème avait été soulevé par le député-maire de Saint-Leu Thierry Robert le 7 février dernier.
Le 7 février 2014, Thierry Robert convoquait la presse afin de signaler des irrégularités dans la délimitation de la réserve marine de La Réunion, contestant le "périmètre apparent de la zone sanctuaire de la Pointe des Châteaux, que l’Etat a matérialisé par la pose de bouées et de poteaux".
Dans un courrier adressé au préfet, il soulignait que "l’on peut voir très clairement que la partie de mer qui se trouve face au site Kélonia n’est pas comprise dans le périmètre du sanctuaire et qu’il est donc possible d’y effectuer à la fois des activités nautiques à moteur et des activités de pêche et notamment de pêche aux requins", précisant "qu’une telle situation ne devrait pas manquer d’intéresser les pêcheurs dont les zones d’activités ont été considérablement réduites à l’occasion de la création de la réserve marine".
Quelques jours plus tard, le 19 février, la préfecture annonçait avoir saisi le ministère de l’Écologie afin de "lever toute ambigüité" et de demander une "correction de cette erreur matérielle figurant à l’article 24 du décret de 2007 afin de mettre en concordance les coordonnées du point PS6 avec les documents préparatoires et les cartes jointes au décret." Depuis ce 28 mai 2014, cette correction est donc effective.
Pas sûr toutefois que cela ne satisfasse totalement le député-maire de Saint-Leu, qui avait écrit au Premier ministre dès le 20 février, regrettant "que la demande du préfet adressée au ministre de l’Ecologie ne porte que sur la modification d’une prétendue erreur matérielle sur l’emplacement d’une bouée et non sur la problématique de la sécurité des usagers de la mer dans le périmètre de la réserve".

Clicanoo.re - publié le 9 juin 2014 - 05h55Les spots de surf de Saint-Leu évacués suite à l’observation de requins
Plusieurs requins ont été observés en mer au large de la Pointe au Sel hier matin selon nos confrères de l'Info.re. Dans la foulée, les différents spots de surf sur lesquels évoluaient des passionnés ont dû être évacués par principe de précaution.
Mobilisés, les gendarmes de la section aérienne ont effectué un vol de reconnaissance dans le secteur concerné. Depuis plusieurs semaines, les surfeurs et bodyboarders ont à nouveau investi les spots afin de s'adonner à leur pratique dans un contexte marqué par un appel à la prudence.
Le 10 avril dernier, le préfet Jean-Luc Marx avait mis en avant une "augmentation saisonnière de l'exposition au risque requin (...) corroborée par des détections enregistrées récemment par les stations d'écoute déployées aux abords des zones de pratiques d'activités nautiques".

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 08/06/2014 à 13h59 - Les spots de surf ont été évacuésTrois requins observés à Saint-Leu
Surf à Saint-Leu
Trois requins ont été observés au large de la Pointe au Sel à Saint-Leu, indique ce dimanche 8 juin 2014 le site Linfo.re. Les spots de surf ont été évacués tandis qu’un hélicoptère de la gendarmerie a effectué une reconnaissance aérienne. Au niveau du lagon, la baignade est toujours autorisée, le drapeau est au vert. Ces observations de squales confirment l’appel à la vigilance émis par le préfet le mois dernier. Les rapports de l’étude CHARC soulignaient que "la présence côtière de requins potentiellement dangereux pour l’homme augmente significativement en période d’hiver austral."

Zinfos974.com - Jeudi 26 Juin 2014 - 14:21 - Baie de St-Paul: Un requin bouledogue et un requin tigre pêchés à la drumline
Deux requins ont été capturés dans la journée du 25 juin en sortie d'embouchure de l'étang Saint-Paul. Le premier est un requin bouledogue femelle de 2.60 mètres. Le second est un tigre femelle mesurant 3.20 m.
Les deux requins pêchés à l'aide de la technique de la drumline, du dispositif Cap requins, seront analysés à des fins de compréhension du risque ciguatera.
Clicanoo.re - publié le 27 juin 2014 - 15h05 - Requins sur la côte saint-pauloise : la mairie appelle à la prudence

Ce matin, la mairie de Saint-Paul a publié un communiqué alertant les usagers de la mer de la présence de requins potentiellement dangereux sur la côte.
Les derniers relevés des stations d’écoute effectués à la à la fin du mois de juin ont, en effet, révélé la présence à la côte (entre 0 et 8 m d’eau) de requins bouledogues dans la zone allant des Roches Noires à la Baie de Saint-Paul.
A noter qu’hier, deux requins ont été capturés sur les drumlines en baie de Saint-Paul dans le cadre du programme Cap requins. Il s’agit d’un requin bouledogue femelle, de 3,60 mètres et un requin tigre mâle de 3,20m. C’est le quatrième requin tigre et le cinquième bouledogue pêchés depuis le lancement du dispositif en janvier 2014. Les deux spécimens serviront à l’étude Ciguatera.
Ce matin, la mairie de Saint-Paul a rappelé l’interdiction préfectorale temporaire jusqu’au 15 septembre de la baignade et de certaines activités nautiques en dehors des lagons, des espaces aménagés et des zones surveillées définies par arrêté municipal actuellement en vigueur.
Dans l’attente du déploiement du programme Cap Requin sur les zones d’activités nautiques de Roches Noires et Boucan Canot, les autorités invitent les usagers de la mer à faire preuve de la plus grande vigilance et à respecter les interdictions actuellement en vigueur.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 30/06/2014 à 10h37 - Crise requinLes professionnels du tourisme réclament des mesures d’urgence
Surf
Dans un communiqué publié ce dimanche 29 juin 2014, les professionnels du tourisme à La Réunion réclament "des mesures spécifiques et urgentes pour faire face à la crise requin." Avec l’arrivée de l’hiver austral et des squales, la baisse de la fréquentation touristique, et le non respect de l’arrêté préfectoral d’interdiction de certaines activités nautiques... Dix organisations demandent aux autorités de mettre en oeuvre des "solutions immédiates." Elles réclament notamment un projet de dispositif de surveillance des spots de surf, de renforcer la sécurisation de la baignade, d’accélérer les actions de Cap Requin et d’accompagner financièrement les écoles privées de surf.
A l’approche de l’hiver austral et pour lutter contre la crise requin, les professionnels du tourisme montent au créneau. Pas moins de 10 organisations et associations ont signé un communiqué commun : le Club de tourisme, le SYPRAL (Syndicat des professionnels des activités de loisirs), l’UHR (Union des hôteliers de La Réunion), l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), le SNAV (Syndicat national des agences de voyages), le MEDEF, la CGPME (Confédération générale des PME), l’association DEFIT (Défense des indépendants du tourisme), le SICR (Syndicat de l’importation du commerce de La Réunion) et le GPP (Groupement des professionnels de plongée).
"Conscients des initiatives en cours", tous souhaitent alerter les autorités et l’ensemble des élus de La Réunion "sur l’urgence de la situation et la nécessité de mettre en œuvre aujourd’hui des mesures d’extrême urgence permettant de tenter de sauver des vies humaines et les activités nautiques à La Réunion." Les signataires réclament des solutions immédiates "visant à réduire le risque d’attaques et assurer la protection des usagers de la mer."
Les professionnels ont décidé de prendre la plume après une succession d’événements distincts : l’arrivée de l’hiver austral "propice aux attaques de requins", le non respect de l’arrêté préfectoral par les usagers de la mer, l’absence de sécurisation des spots de surf "hautement fréquentés", la baisse de la fréquentation touristique… Pour les organisations, la situation économique des entreprises d’activités nautiques est "très fragile", et les enjeux pour La Réunion "multiples."
                                    Pour un plan global de prévention, de surveillance, d’alerte et de secours
D’après les professionnels du tourisme, la pose des filets sur les plages de Roches Noires et de Boucan Canot "nécessite une surveillance renforcée". Les organisations constatent également que "la plage de l’Etang-Salé est désertée" depuis la dernière attaque de requin, le 26 octobre 2013. "La pose de filet sur quelques mètres est insuffisant au regard de la fréquentation potentielle", ajoutent-ils.
Concernant la protection des activités de surf, un comité de pilotage technique a été mis en place. Les professionnels réclament l’application d’un plan global intégrant "prévention, information, surveillance alerte et secours." Ils proposent la pose de bouées d’ancrage de bateaux de plongée "pour une meilleure occupation de la colonne d’eau", d’accélérer l’activité des vigies, et de confier la gestion du risque requin à une structure "dédiée à l’opérationnalité, la recherche de cofinancements et l’évolution nécessaire du cadre juridique."
Les professionnels du tourisme réclament également la mise en place de fonds d’indemnisation pour les entreprises de surf et de plongée "directement touchées par cette crise." D’après les organisations, ce soutien financier - qui apporterait "un espoir de reprise" - est une attente "exprimée depuis plusieurs mois et sans réponse à ce jour."
Les professionnels du secteur indiquent notamment qu’une étude d’évalution des impacts économiques liés à la crise requin est actuellement pilotée par la DEAL. "Au vu de l’urgence de la situation, une communication positive à l’échelle européenne à l’image de ce qui avait été fait pour le Chick, est plus que nécessaire", soulignent les signataires.
 

 

Zinfos974.com - Jeudi 3 Juillet 2014 - 15:02 - Cap requins: Deux requins tigre pêchés en 48 heures
U
ne femelle de 3.87 mètres a été capturée le 1er juillet. Le second, toujours une femelle, l'a été au large des Aigrettes à Saint-Gilles. Il mesurait 2,55 mètres et a été capturé grâce à la technique de la palangre. Les deux spécimen doivent compléter l'étude ciguatera.
 

Lancé le 14 janvier dernier, ce programme d'expérimentation de capture s'achève le 14 juillet.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 03/07/2014 à 15h11
À l’Étang-Salé et Saint-Gilles-les-BainsCinq nouveaux requins tigres capturés en trois jours sur des palangres
Requins
Au total, cinq nouveaux requins tigres ont été capturés sur le littoral Ouest entre ce mardi 1er et ce jeudi 3 juillet 2014, dans le cadre du programme Cap requins et de l’étude " VALO requin ", nouveau nom de l’étude Ciguatera 2. Ces nouvelles captures interviennent alors que la mairie de Saint-Paul vient de réitérer son appel à la vigilance auprès des usagers, le 27 juin dernier, indiquant que les dernières analyses des stations d’écoute révélaient la présence de requins bouledogues dans une zone allant des Roches Noires à la baie de Saint-Paul.
Le comité régional des pêches (CRPMEM) devrait obtenir dans les jours qui viennent une réponse quant à l’extension du programme Cap Requins en milieu récifal et pour l’installation de nouvelles drumlines au large des Roches Noires et de Boucan Canot à Saint-Gilles-les-Bains. "On est toujours dans l’attente des autorisations d’occupation temporaire (AOT)", confie Ludovic Courtois, secrétaire général du CRPMEM.
En attendant, cinq nouveaux prélèvements de squales ont eu lieu cette semaine, entre ce mardi 1er juillet et ce jeudi 3 juillet 2014. Si l’un entrait dans le cadre de Cap Requins, avec la capture d’un tigre de 2,55 mètres sur une palangre de fond au large de Saint-Gilles, les quatre autres ont été réalisées à destination de l’étude Ciguatera 2, rebaptisée "VALO requin" : une femelle tigre de 3,87 mètres mardi à l’Étang-Salé, deux autres mercredi de 2,57 mètre et 3,47 mètres au large de Saint-Gilles et enfin une dernière de 3 mètres ce jeudi, toujours sur des palangres.
"L’étude Ciguatera 2 a été renommée VALO requin car les analyses vont être menées au-delà de la seule commercialisation à des fins alimentaires, pour étudier d’autres potentialités de valorisation des squales comme la pet food, l’artisanat...", explique Ludovic Courtois.

Clicanoo.re - publié le 4 juillet 2014 - 02h11 - Requins : la préfecture rappelle les mesures de sécurité à l’approche des vacances
La saison hivernale étant propice à l’augmentation de la présence de requins dans nos eaux, la préfecture a devancé tout incident en rappelant les réglementations en vigueur concernant la baignade et certaines activités nautiques.
Plusieurs éléments indiquent, comme l’année précédente à la même période, la présence accrue de requins bouledogue sur les côtes ouest de l’île pendant cet hiver austral. A commencer par les derniers relevés effectués depuis le début de l’année par la Ligue de surf sur les stations d’écoute de l’IRD, de Saint-Paul à Saint-Leu, mais aussi l’observation d’un requin aux Roches Noires par le CROSS tout récemment. Ajoutons que trois requins-tigres ont été capturés dans l’ouest très récemment, dans le cadre des opérations ValoRequins et Cap Requins.
Autant de conditions qui amènent le préfet à réitérer ses recommandations de vigilance aux usagers de la mer, à l’orée des vacances scolaires, avec une insistance toute particulière envers ceux qui pratiquent des activités nautiques à risque.
Voici, pour rappel, ces consignes de prudence :
I. Rappel de la réglementation en vigueur
L’arrêté préfectoral du 12 février 2014 portant réglementation temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques, est applicable jusqu’au 15 septembre 2014.
Cet arrêté, comme le précédent, a pour objectif d’interdire, dans la bande des 300 mètres du littoral du département de La Réunion, sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal, les activités les plus exposées au risque requin, à savoir :
· la baignade, y compris lorsqu’elle s’effectue à l’aide d’un équipement de type palmes, masque et tuba ;
· les activités nautiques utilisant la force motrice des vagues (surf, bodyboard, bodysurf, longboard, paddleboard).
Cette liste est limitative : toute autre activité nautique, notamment la plongée et la pêche sous marine, demeure possible (en l’absence d’une réglementation spécifique plus restrictive) et s’effectue aux risques et périls de leurs usagers.
Les mesures d’interdiction prévues par cet arrêté préfectoral ne sont pas exclusives de la prise ou de l’existence éventuelle d’arrêtés municipaux plus restrictifs.
II. Rappel des dispositifs de prévention et de surveillance en vigueur
D’une manière générale, la signalisation traditionnellement utilisée pour la baignade sur les plages surveillées est la suivante :
· un drapeau rouge vif signifiant : « interdiction de se baigner » ;
· un drapeau jaune orange signifiant « baignade dangereuse mais surveillée » ;
· un drapeau vert signifiant « baignade surveillée et absence de danger particulier »
Ce dispositif est complété, sur certaines plages, d’une signalétique spécifique relative au risque requins :
· si la présence d’un requin est signalée ou observée, la flamme rouge représentant un requin est hissée ;
· le drapeau avec la flamme orange représentant un requin indique quant à lui que les conditions météorologiques sont propices à la présence de requins.
III. Conseils de sécurité et de prudence
Avant de se mettre à l’eau
· vérifier la couleur du pavillon hissé et consulter les panneaux d’informations ;
· recueillir les informations utiles auprès des services compétents, comprenant les éventuelles mesures d’interdiction auprès des municipalités ainsi qu’auprès du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de La Réunion ;
· se renseigner auprès des maîtres nageurs sauveteurs du poste de surveillance de la plage sur les dangers éventuels : courants, conditions météorologiques (forte houle, orage, intempéries), qualité de l’eau (eaux troubles, pollution) ;
· Ne jamais se mettre à l’eau dans une zone interdite ou signalée dangereuse.
Une fois à l’eau
· ne pas relâcher sa vigilance : le risque « zéro » n’existe pas, y compris lorsque l’on pratique une activité nautique dans un espace aménagé et surveillé ;
· ne pas se baigner en cas de blessure ;
· privilégier la pratique collective des activités nautiques, sous l’encadrement et la responsabilité des professionnels de la mer ;
· en cas de pêche sous marine, ne pas conserver ses prises sur soi : les déposer le plus rapidement possible sur sa bouée ou dans son bateau.
Pour terminer, la préfecture demande aux usagers de la mer que toute observation de requin soit rapporté auprès d’un poste de surveillance ou du CROSS Réunion, au 0262 43 43 43.
Toutes les informations relatives aux démarches de réduction du risque requin à La Réunion, dans l’ensemble des domaines, sont disponibles sur le site Internet dédié : www.info-requin.re

Zinfos974.com - Jeudi 10 Juillet 2014 - 20:21 - Julien Delarue - Risque requin : "Les drumlines ont un rôle de dissuasion"
Nouvelle réunion du CO4R (Comité risque requins) ce jour à la Préfecture de la Réunion. L'occasion pour le préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx, de faire un point sur les chantiers en cours du comité. Drumlines, vigies requins, centre de ressources et d'appui… Tout a été passé en revue et plusieurs dispositifs commencent à porter leur fruit en matière de lutte contre le risque requin.
Avec l'hiver austral, la Réunion est entrée dans la période la plus propice aux attaques de requins. C'est dans ce contexte que le CO4R s'est réuni en préfecture. Autour de la table, l'Etat, représentants des collectivités, scientifiques ou encore associations et usagers de la mer ont fait le point sur les chantiers du comité depuis sa mise en place. Cinq axes ont été rappelés pendant la réunion.
"Nous sommes une sorte de carrefour dans la gestion de ce risque. D'où l'importance de communiquer sur le rappel à la vigilance, avec une sensibilité particulière affichée autour des partenaires du risque requin", explique le préfet Jean-Luc Marx. Si le préfet s'est permis en introduction de recadrer la FEDOM, coupable à ses yeux d'avoir véhiculé des "informations fallacieuses" sur la problématique requin, Jean-Luc Marx s'est surtout attardé à développer les grands chantiers du CO4R.
                                          Drumlines : Résultats probants pour le CO4R
Cinq chantiers pour mieux comprendre, appréhender et trouver les bonnes solutions sur le risque requins à la Réunion. Cap Requin, Ciguetara et prélèvements, vigies requins, étude sociologique des usagers de la mer ou encore mise en place du centre de ressources et d'appui, tout a été disséqué pendant la réunion du CO4R.
Première information, la pose des drumlines au large de Saint-Paul arrive au bout de la première phase de test. "La grande leçon que je tire, c'est que les drumlines ont un rôle de dissuasion. Les résultats sont probants à ce stade de l'expérimentation", précise Jean-Luc Marx. Résultat, la pose des drumlines au large des côtes de la Réunion devraient se poursuivre et s'étendre à d'autres communes de l'île, notamment Saint-Pierre, l'Etang-Salé ou encore Saint-Benoît. "On ne sait pas dire si les drumlines attirent les requins. Mais avec les résultats des stations d'écoute, on remarque une décrue de leur présence. Se pose alors la question de l'effet d'effarouchement. Pour le moment les scientifiques poursuivent l'expérimentation", ajoute Chantal Ambroise, sous-préfète de Saint-Paul.
                                           Bientôt du rouge à lèvre made in requin de la Réunion ?
Autre grand chantier, le prélèvement de requins. Si 90 requins ont été prélevés lors de la première phase d'étude sur la Ciguatera. Il reste 75 squales à pêcher pour les besoins scientifiques. Si la question "sanitaire" reste primordiale lors des prélèvements de requins, d'autres idées émergent au sein du CO4R pour l'utilisation des requins pêchés. Idées parfois étonnantes. "Peut-on se servir de telle ou telle partie du requin pour faire par exemple des produits de beauté ou encore de la nourriture pour les animaux ?", s'interroge le préfet. La Chambre des Métiers et de l'Artisanat a été mise dans la boucle pour réfléchir à cette problématique.
Si le résultat de l'étude sociologique, toujours en cours, sur les usagers de la mer n'est pas encore connue, la Préfecture a également fait le point sur les vigies requins et le futur centre de ressources et d'appui.
Pour les vigies, le CO4R attend la production du rapport conclusif d'expérimentation mené entre janvier et juillet 2014. "Le rapport produit à la fin août sera intéressant. Il sera soumis à l'analyse du Muséum d'Histoire Naturelle", explique Jean-Luc Marx. En tout, 71 sorties ont eu lieu et 800 heures de vidéo ont été tournées.
                                            Pas de levée de l'arrêté préfectoral d'interdiction de baignade et d'activités nautiques
Concernant le futur centre de ressources et d'appui, à l'origine baptisé observatoire du risque requin, il entre dans le cadre du plan gouvernemental de 2013 autour du risque requin. Sur le même principe que le CEDRE (Centre de ressources et d'appui de Brest installé après la marée noire du tanker Amoco Kadiz échoué en mars 1978), spécialisé dans les risques de pollution maritime, la Préfecture souhaite en faire un outil "fédérateur. "Certains maires se sont montrés intéressés, comme à Saint-Paul. Joseph Sinimalé a même proposé d'en assurer l'implantation géographique sur son territoire", souligne le préfet. L'objectif est de voir ce centre opérationnel en septembre 2015.
Quant à l'éternelle question du retrait de l'arrêté préfectorale d'interdiction de baignade et d'activités nautiques en dehors des zones surveillées, le préfet a répondu par la négative pour le moment. "Nous sommes toujours sous la contrainte de l'arrêt du Conseil d'Etat", conclut-il.

Clicanoo.re - publié le 11 juillet 2014 - 05h10 - Bientôt des drumlines à Saint-Benoît
C'est l'une des décisions annoncées hier après le CO4R (comité opérationnel réunionnais de réduction du risque requins) : les smart drumlines, qui ont fait leurs preuves dans la baie de Saint-Paul, seront étendues à d'autres sites. Autres projets : une valorisation économique du requin, notamment en nourriture pour animaux et produits de beauté, et la création d'un vrai métier de vigie.
                                                          Cap Requins
"Les smart drumlines ont un rôle de dissuasion, c'est probant". Après la réunion du comité opérationnel réunionnais de réduction du risque requins (CO4R) hier après-midi, le préfet de La Réunion Jean-Luc Marx résumait les débats entre les 40 participants.
En premier lieu, c'est confirmé, les "smart drumlines" (palangres fixes) de la baie de Saint-Paul ont fait leurs preuves. Selon le préfet, l'expérience de "Cap Requins" sera prochainement étendue aux sites de Boucan-Canot et Roches-Noires, ainsi qu'à Saint-Benoît. Les communes de Saint-Pierre et L'Etang-Salé ont également montré leur intérêt pour installer ce dispositif.
Chantal Ambroise, sous-préfète de Saint-Paul, assure : "Le conseil scientifique y est favorable. Avec les drumlines, il y a une décrue de la fréquentation des requins".
La deuxième thématique évoquée par ce CO4R est celle de "Valo Requins", basée sur des "prélèvements" (pêche de requins) afin d'étudier la présence éventuelle de la toxine de la ciguatera. Sur les 90 requins prévus (45 tigres et 45 bouledogues), seulement 15 ont pu être pêchés jusqu'à présent. Outre l'objectif sanitaire, cette pêche s'élargira à une valorisation économique, en concertation avec la Chambre de métiers et de l'artisanat.
"Nous avons des contacts avec Qualitropic", précise Mme Amboise. Avec notamment des projets de fabrication de pet food (nourriture pour animaux) et produits de beauté. Nicolas Le Biannic, directeur du Cross Réunion (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) souligne : "Chaque capture de requin permet de faire une trentaine d'analyses", qui prennent du temps et autorisent diverses utilisations.
Troisième thème abordé : celui de "Vigie Requins", dispositif qui fait l'objet d'un prochain rapport sur les observations menées entre janvier et juillet 2014. Les vigies (toutes bénévoles) ont réalisé 71 sorties et 800 heures de vidéo… sans rencontrer un seul requin. Le préfet en conclut : "La présence de l'homme est dissuasive par rapport au requin". L'expérience doit selon lui se prolonger : "Il y a l'idée de créer un statut, un métier, une professionnalisation de la vigie, un peu comme les maîtres nageurs sur les plages". Selon M. Le Biannic, il existe aussi un projet de vigies en surface.
                                                       Pas d'activités nautiques hors lagon
Enfin, suite à ce CO4R, le préfet annonce un "Centre de ressources et d'appui" à la place de l'"Observatoire risque requins" prévu par le plan gouvernemental de juillet 2013. Jean-Luc Marx a une idée précise : "Je pense à une structure qui ressemblerait au Cedre, le "Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux" situé à Brest. C'est une association loi 1901, qui réunit l'ensemble des compétences pour savoir ce qu'il faut faire en cas de marée noire. Notre futur centre de ressources aurait cette fonction : rassembler tout ce qu'on sait sur le risque requins".
Questionné sur l'engagement financier de l'État, le préfet est resté hier très évasif. Il a plutôt insisté sur l'engagement de la Région, et approuve les projets des communes de Saint-Pierre et Saint-Leu, qui vont engager des appels d'offres pour que des entreprises privées assurent la sécurité dans la bande des 300 mètres (toutes activités nautiques).
M. Marx s'est montré guère plus précis sur le futur centre de ressources : "L'État mettra à disposition une personne à partir du 1er septembre 2014 pour préfigurer ce centre. Le maire de Saint-Paul est prêt à offrir une implantation géographique, ce qui est beaucoup. Mais la Région émet des réserves : quel statut et quel financement ?" reconnaît le préfet.
Une certitude persiste, et elle est majeure : "L'arrêté d'interdiction d'activités nautiques (hors du lagon) jusqu'au 15 septembre ne sera pas levé. Au stade actuel, ce serait invraisemblable !" assure le préfet.                      Véronique Hummel

Zinfos974.com - Vendredi 11 Juillet 2014 - 14:05 - LG - Bientôt Cap Requins 2 et la création de médiateurs à St-Paul
Le 9 septembre 2013, au comité régional des pêches, était présenté le dispositif drumlines en présence du sud-africain Geremy Cliff. L'idée, portée par l'association Prévention Requin Réunion, s'était matérialisée le 14 janvier 2014 en baie de Saint-Paul.
La phase expérimentale du projet avait débuté avec la pose de quatre drumlines en face de l'embouchure de l'étang Saint-Paul. Six mois plus tard, un bilan positif a été tiré par le préfet Jean-Luc Marx. L'association PRR se dit "satisfaite" que le dispositif ait pu "convaincre l'Etat" et demeure aujourd'hui attentive à ce que "son extension se concrétise dans d'autres communes".
"Je suis très heureux qu'au bout de six mois de test en baie de Saint-Paul, son extension soit envisagée en zone récifale dans nos deux stations balnéaires qui en ont bien besoin", affirme Loris Gasbarre, président de PRR. Il assure au passage un remerciement appuyé au "professionnalisme et au travail de terrain du comité des pêches" dans la mise en place de ce dispositif inédit à La Réunion.
Le préfet a évoqué hier le fait que des communes de l'Est et du Sud s'étaient montrées intéressées dans l'optique d'adopter à leur tour le procédé drumlines (lire ici). Cette deuxième phase à plus grande échelle portera tout simplement le nom de Cap Requins 2 et devrait débuter à partir d'octobre prochain.
En attendant que les autres communes littorales emboitent le pas à ce qui s'est fait à Saint-Paul, Prévention Requin Réunion en est à un stade avancé avec cette ville.
                                         Prévention là où les engins de pêche seront positionnés
L'association "engagera sept ou huit emplois de MSP", entendez par là des médiateurs de surveillance et de prévention, dans les semaines qui viennent. Leur rôle sera, comme son nom l'indique, de prévenir "les usagers récalcitrants" des dangers encourus, explique Loris Gasbarre. En zodiac, ces médiateurs "sillonneront les zones où les engins de pêche seront positionnés" car cette deuxième phase de Cap Requins s'avère tout aussi inédite à la Réunion.
Jusqu'à présent, les dispositifs fixes d'hameçonnage "smart drumlines" ont été fixés en baie de Saint-Paul, en face de l'embouchure de l'étang où aucune activité nautique de surf ou de baignade n'est constatée. En face de Roches Noires et de Boucan Canot, cette dimension entrera forcément en ligne de compte. La distance par rapport à la côte des drumlines reste à préciser.
Une convention va être rédigée en ce sens avec le CRPM. Les fiches de poste des MSP sont déjà calées avec la mairie de Saint-Paul. Patrick Florès, adjoint de quartier à Saint Gilles et la Saline les Bains, confirme que "la politique de la mairie est de continuer à travailler avec les associations" impliquées sur cette thématique. Il s'agira pour la mairie d'"utiliser les crédits ouverts par l'Etat" pour créer ces postes de MSP, plus une secrétaire. "Comme PRR est à l'initiative des drumlines et impliquée sur les vigies, il était normal qu'elle continue", explique Patrick Florès.
Le mix financier devrait voir l'Etat intervenir à hauteur de 85 à 95% du coût de ces nouveaux contrats, comme cela se fait habituellement. Le delta revenant à la municipalité.
Autre info en passant, le président de Prévention Requin Réunion n'exclut pas, avec son association, de faire revenir le spécialiste sud-africain Geremy Cliff. Les contacts n'ont d'ailleurs jamais cessé avec le biologiste marin depuis le lancement de la phase d'expérimentation en janvier dernier.

Zinfos974.com - Vendredi 11 Juillet 2014 - 17:51 - LG - Saint-Paul: Des filets anti-requins pour protéger trois spots de surf

"On a déposé deux concepts de filets au service juridique de la mairie", expose Patrick Florès, adjoint de quartier en charge de la gestion du risque requin.
Sans en dévoiler trop sur des projets qui doivent encore franchir la barrière administrative, l'adjoint explique simplement que l'un des deux concepts se présentera sous la forme d'un dispositif "aimanté" anti-requin vraiment écolo, sans filet maillant. "On sait que les requins sont hyper sensibles grâce à leurs ampoules de Lorenzini", explique l'adjoint.
Dans la même veine, le second dispositif est conceptualisé de telle sorte à effaroucher les requins de la zone protégée. Il s'agira cette fois-ci d'un filet électromagnétique. Trois sites devraient en être équipés : Roches noires, les Aigrettes et Boucan.
Des plongeurs bouteille sur des créneaux dédiés
Même s'il assure ne pas maîtriser "le temps administratif", il garde espoir pour une application à moyen terme. "Nous en sommes au stade de l'instruction, en octobre on fabrique et en novembre on monte les filets", avance-t-il très optimiste.
Hormis ce projet conséquent, d'autres demeurent réalisables dans des délais raccourcis. La mairie planche actuellement sur la mise en place de créneaux horaires de pratique sécurisée du surf sur son littoral. Cette sécurisation sera effectuée par des plongeurs bouteille deux fois par semaine. Là encore, le projet mérite d'être peaufiné.
Enfin, sur le site spécifique de Boucan canot, Patrick Florès informe que le filet de baignade qui a eu raison de la houle est en réparation. Mais lors de sa pose, il sera question de le "décaler derrière la vague pour les éviter mais aussi éviter le backwash", c'est-à-dire le retour des vagues. Un positionnement qui devrait améliorer sa durée de vie.

Zinfos974.com - Vendredi 11 Juillet 2014 - 18:58 - Julien Delarue - Produits à base de requin: Une idée déjà dans les tiroirs de la Chambre des métiers
Hier, en marge de la réunion du CO4R (Comité risque requin) le préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx, a avancé l'idée de fabriquer des produits dérivés à base de requin, comme de la nourriture pour animaux ou des produits de beauté. Et comme porteur de projets, le préfet a ciblé la Chambre des métiers et d'artisanat.
Contacté, le président de la Chambre des Métiers et de l'Artisanat, Bernard Picardo, parle d'un projet déjà "imaginé" par la chambre consulaire il y a "quelques années". "On était surtout parti sur le traitement et la revalorisation de la peau de requin à l'époque. Cela permettait de mettre en avant les métiers d'arts et le développement de l'artisanat. Une réflexion menée il y a quelques années. Mais le traitement de la peau était compliqué car il fallait passer par la métropole", explique Bernard Picardo.
Pour lui, cette idée avancée par le préfet de la Réunion découle directement du COS (Comité opérationnel stratégique) du Tourisme. La Chambre de métiers s'était proposée d'être porteur de projets dans la réalisation de produits issus des requins prélevés à la Réunion. Mais entre le projet et la réalité, il y a encore un fossé. L'annonce du préfet Marx en marge du comité CO4R ressemble à s'y méprendre à de la précipitation.
"Nous n'avons pas eu de rendez-vous entre le comité requin et le préfet. Mais tout est lié au COS. On veut faire de la Chambre la tête de file de l'artisanat touristique à la Réunion. Il y a du potentiel, même avec des entreprises qui existent actuellement dans l'île. C'est de la valeur ajouté et de la création d'emploi pour la Réunion", poursuit Bernard Picardo.
Pour ce qui est de la réutilisation de la peau et des dents de requins prélevés, le projet ne semble pas insurmontable. Mais pour ce qui est de la nourriture pour animaux et la production de produits de beauté, c'est une autre histoire. A l'heure actuelle, Bernard Picardo ne voit pas d'entreprises artisanales, sous le giron de la Chambre, capables d'entrer dans un process comme celui-là. A suivre.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 17/07/2014 à 16h50 - Baie de Saint-Paul - Cap Requins : une femelle tigre de 3,80 m capturée
Requins
Ce jeudi 17 juillet 2014, un requin tigre femelle de 3,80 m a été capturé en baie de Saint-Paul dans le cadre du programme Cap Requins. Le squale a été pêché à 4h30 "sur le sec de Saint-Paul" et sera destiné à l’étude Ciguatera. Il s’agit du sixième requin tigre prélevé ce mois de juillet. Ce nouveau prélèvement confirme la recrudescence de squales au large des côtes réunionnaises pendant l’hiver austral. Lors de la dernière réunion du comité opérationnel de réduction du risque requin à La Réunion (CO4R), le préfet Jean-Luc Marx a annoncé que 75 requins devraient être capturés " au plus vite. " La préfecture a mis en place un dispositif participatif avec une trentaine de pêcheurs pour atteindre ce but.
 

Zinfos974.com - Vendredi 18 Juillet 2014 - 10:15 - LG - Malgré l'arrêté, les surfeurs continuent de se mettre à l'eau
L'interdiction n'y change rien. Surfeurs et bodyboardeurs continuent de s'adonner à leur passion pendant l'hiver austral. Le tout, malgré l'arrêté préfectoral d'interdiction reconduit depuis le 26 juillet 2013. Associatifs et élus en appellent de nouveau à la prudence.
Voilà un an que l'arrêté préfectoral de restriction des activités nautiques à La Réunion a été publié. Le texte, qui se présentait comme celui d'une "interdiction temporaire", a été prolongé sans discontinuer, faute de garantie de sécurité.
Le 4 juillet dernier, le préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx, émettait un nouvel avis de vigilance à la pratique d'activités nautiques à la Réunion. Un énième message qui prend appui sur les données des stations d'écoute relevant les passages des requins marqués. Si les consignes de prudence sont majoritairement respectées, qui plus est en période hivernale, braver l'interdiction demeure l'exception. Mais associatifs et élus de la côte Ouest confirment que les sorties à l'eau n'ont en fait jamais réellement cessé.
Dans l'Ouest, les spots habituels restent fréquentés, certes beaucoup moins qu'avant. Loris Gasbarre, de l'association PRR, en fait rapidement le tour: "A l'Ermitage, quand les conditions sont bonnes, des surfeurs s'y rendent. A Roches noires, de bonne heure, ils sont une dizaine à se mettre à l'eau. A Trois Bassins n'en parlons pas, c'est là où il y a la plus forte affluence, jusqu'à 20 ou 30 usagers. Il m'est arrivé d'en voir quelques uns esseulés aux Aigrettes", raconte-t-il. Parmi ses connaissances, "quelques camarades ont eu des PV", confirme Loris Gasbarre avant de rappeler dans la foulée qu'il faut "faire preuve de la plus grande prudence malgré le fait que les surfeurs estiment que de bonnes conditions soient réunies. Il reste quand même cette présence…".
Désormais en position d'élus, Patrick Florès à Saint-Paul et Christophe Mulquin pour la ville de Saint-Leu envoient sensiblement le même écho. "Malgré l'interdiction, ça continue. Ça ne devrait pas", déplore Patrick Florès. "J'en vois encore qui pratiquent au coucher de soleil. Je déconseille cela même si dans l'ensemble, je pense que les surfeurs sont plus méfiants qu'avant", constate le conseiller municipal.
Confiant sur l'aboutissement de solutions de protection du risque d'ici la fin de l'année, il s'inquiète de voir un autre drame intervenir dans cet intervalle. "Nos solutions de filets sont en cours d'instruction par les services juridiques de la mairie. Je ne maîtrise pas le temps administratif mais les autorisations d'occupation du domaine public (AOT) sont en cours, il reste quelques mois avant que ça n'aboutisse, ça serait dommage qu'un drame arrive d'ici là".
Patrick Florès illustre son inquiétude par les "derniers relevés de la ligue de surf (sur les stations d'écoute) qui sont inquiétants". Selon lui, même si l'interprétation doit être prise avec mesure, la pression de pêche des drumlines du côté de Saint-Paul explique peut-être les chiffres de présence plus prononcés à Trois-Bassins et Saint-Leu. A confirmer dans le temps.
                                               "Ils prennent leur responsabilité"
Après Saint-Paul, Saint-Leu ne peut que constater une forme d'oubli face aux risques. "Bien sûr qu'il y a toujours des surfeurs qui y vont quand les conditions sont bonnes mais les conduites sont plus prudentes, les gens qui bravent l'interdiction font très attention. Maintenant, en se mettant à l'eau, ils prennent leurs responsabilités", se désengage Christophe Mulquin, conseiller municipal aux Activités nautiques et Mer de Saint-Leu. De son côté, il devait réceptionner ces derniers jours les conclusions de la phase 1 d'un bureau d'étude sur la sécurisation du surf à Saint-Leu.
Si la clémence des gendarmes a pu prévaloir dans les premiers jours suivants la publication de l'arrêté préfectoral limitant la pratique d'activités nautiques et de baignade, la dissuasion pécuniaire s'opère systématiquement désormais. La compagnie de Saint-Paul, dont le rayonnement d'action va de la Possession jusqu'à Saint-Leu, à l'exception du Port, ne privilégie aucun spot en particulier.
"Notre surveillance pour des relevés d'infraction se poursuit", confirme le commandant Lionel Héchard de la compagnie de gendarmerie de Saint-Paul. "Quand on constate des pratiques qui interviennent en dehors des conditions prévues dans l'arrêté préfectoral du 12 février 2014, on dresse des PV car tous les surfeurs ont désormais connaissance de l'arrêté", signale-t-il.
L'amende de 1ère classe qui attend les contrevenants est de l'ordre de 38 euros. Son application est fixée par l'officier du ministère public qui donne suite, ou pas, au PV dressé par les gendarmes. Aucune comptabilité particulière n'a été tenue dans ce registre depuis l'application du premier arrêté préfectoral de 2013

Clicanoo.re - publié le 22 juillet 2014 - 05h15 - L’étude ciguatera contestée par des associations
JIR
Dans une note de synthèse adressée ce matin par Jean-Bernard Galvès pour le collectif des associations environnementalistes à la Réunion, l’étude Ciguatera 2 est la proie de vives critiques, accusée de ne pas pouvoir "répondre à la question du risque que représenterait la consommation de ces requins", ce malgré les 114 animaux pêchés à des fins de recherche.
En effet, les associations environnementalistes font remarquer plusieurs défauts, notamment l’absence, selon elles, de fondements scientifiques à cette étude, ou encore le fait que l’agence de sécurité alimentaire n’ait toujours pas validé de protocole. "Et pour cause, la commercialisation constituerait une prise de risque énorme que les autorités sanitaires ne peuvent assumer", écrit Jean-Bernard Galvès. D’où la redirection vers la consommation animale, observe-t-il.
L’idée de croquettes pour animaux à base de chair de requins, voilà qui ne plaît guère. "Avec des requins payés au pêcheur 4 ou 5 euros du Kg et des pêcheurs défrayés 50 euros de l’heure s’ils ne pêchent pas de requins (ils sont par contre autorisés à pêcher pendant ce temps pour leur compte tout en étant défrayés) les croquettes pour chien risquent d’avoir le prix d’un produit de luxe..." avance-t-il. Pire, lesdites croquettes pourraient s’avérer dangereuses pour les animaux, ceux-ci n’étant pas écartés du risque d’intoxication. Pour preuve, il ressort des chiffres de l’institut Pasteur de Madagascar dans les années 90, faisant mention de la mort de chiens et de chats lors des intoxications à la ciguatera sur des humains.
Il rappelle d’ailleurs que l’enjeu de la consommation d’un requin de 200 à 300 kgs peut être l’intoxication de centaines de personnes, "avec des dizaines de décès possibles".
Or, si ce risque est ou fut présent à Madagascar, il l’est aussi à la Réunion, selon cette note de synthèse. "La Réunion se trouve en zone d’endémie ciguatérique. L’IRD a montré une circulation des requins tigres (espèce impliquée) entre la Réunion et Madagascar et une probable circulation des requins bouledogues entre ces iles, (programme Charc)", justifient les quelques pages.
"Les éléments à disposition permettent de conclure à l’impossibilité de commercialisation des espèces concernées ; leur consommation pouvant entrainer un accident majeur", termine la note de synthèse des associations environnementalistes. Elles jugent le protocole de l’étude ciguatera inefficace, ne permettant pas "d’apprécier plus justement ce risque", et ne considèrent pas l’idée de la transformation en aliments pour animaux comme une solution valable, au vu des possibles intoxications sur des chiens et des chats.
Jean-Bernard Galvès estime, pour terminer, que la pêche de 90 requins prévue par l’étude ciguatera 2, mais aussi des 24 individus de ciguatera 1, est "totalement arbitraire", puisque ces animaux ne seraient pas représentatifs de la population des requins tigres et bouledogues. Ceux-ci, circulant entre la Réunion et Madagascar notamment, ne peuvent être dénombrés, selon ses arguments.
 

Zinfos974.com Lundi 21 Juillet 2014 - 11:32 - Les doutes des associations sur la valorisation de la chair de requin

Dans un communiqué, Jean Bernard Galvès, pour le collectif des associations environnementalistes, tente de démontrer que l'étude Ciguatera 2, devenue "Valo requin", et d'un montant de 260.000 euros, "ne repose sur rien de fiable".
Selon lui, "l'agence de sécurité alimentaire n'en a toujours pas validé le protocole, et pour cause, sa commercialisation constituerait une prise de risque énorme que les autorités sanitaires ne peuvent assumer. Le programme pourtant déjà financé a donc modifié ses objectifs pour viser à une commercialisation animale. La pêche a commencé dans la précipitation, sans l'avis de la commission", déplore-t-il une nouvelle fois.
Les croquettes pour chien, qui risquent d'avoir le prix d'un produit de luxe à raison de la rémunération au kilo et du défraiement qui reviennent à chaque pêcheur, "représente pour nos amis à 4 pattes un risque mortel".
Sa démonstration repose sur les études de l'Institut Pasteur de Madagascar sur la période 1993/1996, mentionnant la mort de chiens et chats lors des intoxications humaines. Plus récemment, les deux derniers accidents recensés à Madagascar remonteraient à novembre 2013, où 150 intoxications ont débouché sur la mort de 15 personnes, et à février dernier avec 9 intoxications dont un mort.
Pour les associations, le risque n'est pas à exclure localement puisque la circulation des requins entre les îles commence à être établie.
Par ailleurs, "la mise à mort de 90 requins de plus que les 24 déjà pêchés dans le cadre de Ciguatera 1 est totalement arbitraire. Ce nombre ne peut être considéré comme représentatif car la population des requins tigre et bouledogue n'est pas connue", poursuit le communiqué qui en retient aussi "l'effet désastreux en terme d'image pour La Reunion".

Clicanoo.re - publié le 22 juillet 2014 - 05h24 - 800 000 euros pour déployer les drumlines sur onze sites.
Alors que l'installation de drumlines est imminente à Boucan et aux Roches-Noires, ce programme expérimental va vers une nouvelle phase. Sept communes pour onze sites sont candidates à Cap requins 2. Qui va payer une facture qui se monte à 800 000 euros ?
MER
Le programme Cap requins, piloté par le comité des pêches, teste des drumlines intelligentes depuis plus de six mois. Avec des tendances positives en termes d'effarouchement des squales, mises en avant par le préfet le 10 juillet (lire nos précédentes éditions), toutes les conditions sont réunies pour voir les dispositifs gagner du terrain. Aux quatre installés en baie de Saint-Paul vont se joindre, c'est sûr, des engins à Boucan et aux Roches-Noires (entre 300 et 600 m des côtes). Les autorisations d'occupation temporaire du domaine maritime sont attendues dans les jours à venir. L'installation, annoncée pour fin juin dans un premier temps, suivra dans la foulée.
Mais déjà un Cap requins 2 est dessiné et confirmé. Sept communes, pour onze sites, sont intéressées. Saint-Paul en tête voudrait étendre son maillage sur trois sites dont l'Ermitage et la pointe des Aigrettes. Saint-Leu veut deux périmètres sécurisés face au cimetière et pour la gauche. Saint-Pierre vise la pointe du Diable et Terre-Sainte. Saint-Joseph, Manapany. Enfin, Trois-Bassins, l'Étang-Salé et Saint-Benoît sont également sur les rangs. Il est question, selon le comité des pêches, de 30 à 40 drumlines installées autour de l'île.
Les réunions vont bon train. D'autant que l'investissement en termes de matériel et de suivi n'est pas neutre. Le montant global pour l'installation et un an de fonctionnement avoisine les 800 000 euros selon nos informations.
Cap requins 1, en cours, bénéficie d'un budget de 160 000 euros.
Or, se pose la question de qui va régler l'addition permettant de déployer ce dispositif ? L'État a pris en charge 50 % dans Cap requins 1, la Région 25 % et la commune de Saint-Paul 25 %.
                     "L'État ne doit pas se désengager"
Le tour de table est engagé. Fabienne Couapel-Sauret, vice-présidente de la Région en charge de la problématique requins, n'entend pas voir cette clé de répartition changée. "Il n'est pas convenable que l'État se désengage. Il est très présent dans le financement et le pilotage. Il est d'ailleurs compétent dans ce domaine tout comme les communes". Le message est clair à quelques jours de la visite du président de la République, dont le programme ne semble pas intégrer une séquence sur le risque requins.
La conseillère régionale martèle : "Nous maintiendrons le niveau de nos subventions à 25 %. Pas au-delà. Nous sommes sollicités pour tout afin de contrer le risque requins. C'est par exemple 85 % du dispositif vigies requins. Nous entendons exercer la solidarité envers l'ensemble du territoire, pas nous substituer ni à l'État ni aux communes".
L'élue, qui ne s'appuie sur aucune déclaration de l'État, préfère prévenir que guérir. Et elle estime "urgent" d'agir "pour sécuriser les sites afin de rassurer la population, les touristes et enclencher le redémarrage de l'activité économique. C'est la priorité". Pourtant, ces volets-là semblent s'éterniser et l'interdiction de baignade devoir se prolonger. Les vigies requins attendent une validation nationale, les dossiers de dispositifs innovants (barrière électromagnétique à Saint-Pierre) tardent également à se concrétiser.
Cap requins a, lui, pris le large rapidement même si le comité des pêches souligne que "c'est une des solutions du problème, pas la seule, il faut une complémentarité des actions". Quoi qu'il en soit, le syndicat professionnel estime que ce déploiement est indispensable pour déterminer notamment si "les drumlines installées ne déplacent pas le problème".         Bruno Graignic

Source : www.ipreunion.com - Publié le 22/07/2014 à 15h25 - Le quinquagénaire est blessé grièvement à la jambe et au poignet _ Saint-Leu : un surfeur attaqué par un requin
Attaque
Un surfeur a été attaqué par un requin ce mardi 22 juillet 2014 à Saint-Leu. La victime, âgée de 51 ans et originaire de la Saline, a été sévèrement mordue au mollet et au poignet droits. Les secours, rapidement arrivés sur place, ont transporté l’homme atteint de plaies graves vers le centre hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul. "Ces jours ne seraient pas en danger" a indiqué, au micro de RTL Réunion, Lionel Hechard, commandant de la compagnie de gendarmerie de Saint-Paul. "Il a pu sortir de l’eau tout seul en donnant un coup de pied au squale. Il a réussi à gagner le rivage et a été récupéré par des gens sur place qui ont prévenu les pompiers", a déclaré Thierry Robert, maire de la commune, sur Radio Freedom. Le drame s’est produit sur le spot de surf face à la mairie, dans une zone interdite à la baignade et aux activités nautiques par arrêté préfectoral, alors que les conditions climatiques étaient "assez dégradées". Une procédure judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque. Cette attaque - qui est la première de l’année - confirme la recrudescence de requins aux larges des côtés réunionnaises pendant l’hiver austral. (photos Elodie Georges/RTL Réunion)
L’attaque a eu lieu en début d’après-midi à Saint-Leu, sur le spot de surf près de la mairie. Un surfeur de 51 ans, originaire de la Saline, a été mordu par un requin au poignet et au mollet. "Les blessures sont sérieuses, mais il a pu sortir de l’eau par ses propres moyens hors. Il est resté debout en attendant que les pompiers arrivent", raconte Lionel Hechard toujours au micro de RTL Réunion.
Présentant de graves plaies, le quinquagénaire a été pris en charge par les secours et transporté rapidement vers le centre hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul. "Il semblerait que ses jours ne soient pas en danger", a commenté l’officier de gendarmerie. "Tout s’est passé très vite. Il a eu beaucoup de chance, contrairement à d’autres auparavant", a immédiatement réagit Thierry Robert, maire de Saint-Leu, sur les ondes de Radio Freedom.
Une procédure judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame. "Nous sommes en train de faire les constatations d’usage et les premières investigations pour déterminer exactement d’où provient le matériel et savoir avec qui était le surfeur. Nous en sommes encore aux prémices de l’enquête", a tempéré le chef d’escadron Lionel Hechard. La planche a d’ailleurs été saisie par les services de la gendarmerie.
Le surfeur a été attaqué dans la zone interdite à la baignade et aux activités nautiques. Ce spot de Saint-Leu est soumis à un arrêté préfectoral depuis le 26 juillet 2013, réglementant notamment les activités de surf dans la bande des 300 mètres à partir du littoral. Les conditions météorologiques étaient également "assez dégradées", avec un mauvais temps et un océan agité, indique en substance l’officier de gendarmerie.
                                         13 attaques de requin depuis 2011
L’attaque de ce mardi est la treizième depuis février 2011. La dernière en date remonte au 26 octobre 2013. Tangui, un body surfeur de 23 ans, avait eu la jambe sectionnée par un requin à l’Etang-Salé, dans le spot le Tournant. Le 15 juillet 2013, Sarah Roperth, une jeune fille d’une quinzaine d’année a été chargée et tuée par un requin au niveau du cimetière marin en baie de Saint-Paul. En vacances à La Réunion, la victime se baignait à 5 mètres du bord lorsqu’elle a été attaquée.
Deux mois auparavant, le 8 mai 2013, une nouvelle attaque mortelle avait eu lieu sur le spot des Brisants à Saint-Gilles. Stéphane Berhamel, un touriste métropolitain de 36 ans en voyage de noces, avait été mordu alors qu’il faisait du bodyboard. Le 23 avril 2013, un jeune surfeur de 20 ans était chargé par un squale sur le spot de la jetée à Saint-Pierre. Il n’a pas été blessé. C’était la première grosse alerte depuis près d’un an.
Le dimanche 5 août 2012, en fin d’après-midi, le surfeur Fabien Bujon était attaqué par un squale sur le spot de Saint-Leu. Il a survécu, mais l’animal est parvenu à lui arracher la main et le pied droits. 15 jours plus tôt, le lundi 23 juillet 2012, Alexandre Rassiga, 21 ans, avait été tué par un squale alors qu’il surfait sur le spot de Trois Bassins. Le lundi 5 mai 2012, Gérard Itéma, un bodyboarder de 31 ans, avait été attaqué aux abords du Port de la marine de Saint-Benoît vers 14 heures 30. Sa planche avait été mordue à deux reprises. L’homme n’avait pas été blessé
En 2011, six attaques de requins avaient été recensées. Le vendredi 11 novembre 2011, un pêcheur apnéiste avait alors été surpris par un requin au large de l’anse des Cascades à Sainte-Rose. Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son embarcation, l’homme, un Saint-Joséphois de 42 ans, a été blessé au pied gauche. Le mercredi 5 octobre aux alentours de 10h15, un kayakiste avait été attaqué par un requin au large du Cap la Houssaye (Saint-Paul). Il n’avait pas été blessé.
Le lundi 19 septembre 2011, Mathieu Schiller, ancien champion de La Réunion de bodyboard disparaissait suite à l’attaque d’un squale alors qu’il surfait à quelques mètres du rivage de la plage de Boucan Canot. Le mercredi 6 juillet, c’est un jeune surfeur qui avait été attaqué à Saint-Gilles-les-Bains. Il s’en sortait sain et sauf avec une partie de sa planche arrachée. Le mercredi 15 juin, un bodyboarder, Eddy Auber, avait été tué au large de Ti Boucan. Ce drame s’était produit à la tombée de la nuit après une période de fortes pluies ayant entraîné une pollution des eaux.
Le 19 février 2011, un touriste, arrivé le jour même à La Réunion, avait été attaqué par un squale au large de Grand Fond. Le vacancier a eu la vie sauve mais la jambe sectionnée. Les faits s’étaient produits à la tombée de la nuit dans une eau trouble.
Avant cette dramatique série, il n’y avait plus eu d’attaque de requin depuis celle d’un surfeur le 27 mars 2010 sur le spot du Butor à Saint-Benoît. L’homme s’en était sorti avec quelques égratignures et une planche déchiquetée.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 22/07/2014 à 15h25 - La victime est blessée à la jambe et au poignet
Saint-Leu : un surfeur attaqué par un requin
Un surfeur a été attaqué par un requin ce mardi 22 juillet 2014 à Saint-Leu. La victime a été mordue à la jambe et au poignet droit. Les pompiers, rapidement arrivés sur place sur le spot de surf face à la mairie, a transporté l’homme blessé vers le CHU de Saint-Pierre. "Il a pu seul sortir de l’eau en donnant un coup de pied au squale. Il a réussi à gagner le rivage et a été récupéré par des gens sur place. Les pompiers ont été prévenus sur place. Tout s’est passé très vite. Il a eu beaucoup de chance, contrairement à d’autres auparavant", a déclaré Thierry Robert, maire de la commune, sur Radio Freedom. Cette attaque - qui est la première de l’année - confirme la recrudescence de squales aux larges des côtés réunionnaises pendant l’hiver austral.

Clicanoo.re - publié le 22 juillet 2014 - 16h00 - En onze ans, la Réunion a connu 17 attaques requins
Cet après-midi, un surfeur a été attaqué par un squale sur la plage de Saint-Leu. Blessé à la jambe et au poignet, l’homme serait parvenu à sortir de l’eau seul, échappant à l’animal. Ce dernier drame porte à 17 le nombre d’attaques survenus depuis ces onze dernières années dont six étaient mortelles. Voici l’historique des cinq dernières attaques mortelles enregistrées au cours de ces quatre dernières années
- Le 15 juin 2011, un surfeur de 30 ans se fait arracher le bras par un squale et décède sur la plage de Boucan-Canot.
- Le 19 septembre 2011, un bodyboarder de 32 ans, professeur et dirigeant d’une école de surf, est mortellement attaqué à Boucan-Canot.
- Le 23 juillet 2012, un surfeur de 23 ans, mordu à la jambe sur le spot de Trois-Bassins, décède malgré l’intervention des secours.
- En août 2012, un surfeur avait eu une jambe et un bras arrachés à Saint-Leu. Il a survécu.
- Le 8 mai 2013, un touriste de 36 ans qui faisait du bodyboard à 50 m de la plage des Brisants à Saint-Gilles a été attaqué à la jambe et au poignet droit. Stéphane Berhamel est décédé des suites de ses blessures.
- Sarah, 15 ans, est morte le 15 juillet 2013, attaquée alors qu’elle se baignait dans la baie de Saint-Paul.
- Le 26 octobre 2013 Tangui Gicquel 23 ans est attaqué aux abords de la Ravine Mula , secteur du Tournant commune de l’Etang Salé. Sauvé in extremis, le jeune homme sera quand même amputé de sa jambe au niveau de la hanche et de deux doigts.

Zinfos974.com - Mardi 22 Juillet 2014 - 19:53 - La procédure post-attaque de requin activée
Dans un communiqué de presse, la Préfecture annonce l'enclenchement de la procédure post-attaque prévue dans le dispositif de gestion du risque requins:
Ce jour, vers 14h45 (heure de La Réunion), une attaque de requin s’est produite aux abords du spot de surf de la Gauche de Saint-Leu. La victime, un surfeur âgé de 51 ans résidant à La Réunion, présente des plaies au poignet et au mollet droit. Consciente, elle a été transférée à l’hôpital Gabriel Martin de Saint-Paul. Son pronostic vital n’est pas engagé.
La procédure post-attaque telle que prévue dans le dispositif réunionnais de gestion du risque Requins a été activée par le Préfet de la Réunion. Ce dispositif prévoit la réalisation d’opérations de pêche ciblées aux alentours immédiats du lieux de l’attaque. Le comité régional des pêches, en charge de sa mise en œuvre, a mobilisé plusieurs navires de pêche professionnelle.
Le Préfet rappelle que La Réunion demeure exposée au risque requin, surtout en cette période d’hiver austral. Un arrêté préfectoral est en vigueur afin d’interdire les activités les plus exposées au risque requin, dans la bande des 300 mètres du littoral du département de La Réunion, sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal.
Reconduite par arrêté préfectoral du 12 février 2014 et applicable jusqu’au 15 septembre 2014, cette mesure est la seule qui permette, à ce stade, de préserver la sécurité des usagers de la mer et de limiter les risques d’accident.
Cette interdiction doit être strictement respectée.

Clicanoo.re - publié le 23 juillet 2014 - 02h50 - Saint-Leu : le surfeur blessé à l’avant-bras et à la jambe
Attaque de requin à la Réunion.
Il était environ 14h45 hier après-midi quand un surfeur a été attaqué par un squale sur la gauche de Saint-Leu, au niveau des rondavelles.
Alors que l’homme de 51 ans attendait une vague, il a été happé par un requin. L’animal l’a ainsi mordu à l’avant-bras droit, avant que le surfeur ne riposte par un coup de pied. Une action qui a réussi à repousser le squale certes, mais qui s’est soldée par une autre morsure, au niveau du mollet droit cette fois. Blessé, le quinquagénaire est toutefois parvenu à regagner le rivage seul.
Cette première attaque de l’année s’est déroulée en présence de nombreux témoins. C’est d’ailleurs un des habitués des lieux qui a dans un premier temps porté secours au surfeur blessé, en effectuant un point de compression. Il a été rapidement relayé par les pompiers et le SMUR, qui ont médicalisé le surfeur sur place pendant quelques temps.
Il a finalement été transféré à l’hôpital Gabriel Martin avec des blessures qui n’engagent toutefois pas son pronostic vital. On peut ajouter que ce surfeur a eu beaucoup de chance cet après-midi : les conditions pour la pratique de cette activité n’étaient pas optimales, puisque la houle était montante et la couverture nuageuse importante.
A noter que le spot de Saint-Leu était sous le coup d’un arrêté préfectoral interdisant depuis plusieurs mois les activités les plus exposées au risque requin dans la bande des 300 mètres du littoral réunionnais, ce jusqu’au 15 septembre. Les exceptions restant le lagon, les zones aménagées et les zones surveillées définies par arrêté municipal, où ces activités sont encore praticables.
Il y a quelques semaines, le préfet Jean-Luc Marx rappelait par ailleurs les risques d’attaques en cette période hivernale, propice à l’augmentation de la présence de requins dans nos eaux.
La dernière attaque de requin remonte au 26 octobre dernier sur la plage de l’Etang-Salé : le jeune homme de 23 ans avait été grièvement blessé, mais avait survécu.
La dernière attaque mortelle de squale quant à elle, date du 15 juillet 2013 : Sarah, une adolescente de 15 ans, se baignait à quelques mètres du rivage dans la baie de Saint-Paul quand elle a été happée.
Plus d’informations dans votre édition du Journal de l’Ile d’aujourd’hui.

Zinfos974.com - Mercredi 23 Juillet 2014 - 06:25 - Thierry Robert: "Il n'aurait pas dû aller en mer mais on ne peut pas tout interdire"
Le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert, a déploré ce mardi 22 juillet une deuxième attaque de requin en l'espace de deux ans sur sa frange littorale.
"En théorie, il (le surfeur) n'aurait pas dû aller en mer mais je vois aussi qu'aujourd'hui on est en train de tout interdire. Je vois que pour se protéger, on sort systématiquement le parapluie", revient-il à l'offensive lorsqu'il s'agit d'évoquer l'arrêté préfectoral d'interdiction de baignade et d'activités nautiques. "Si on ne peut plus aller en mer sur une île, alors autant vivre sur un continent", finit-il par juger, désabusé.
Fidèle à son discours de ces deux dernières années, le maire de Saint-Leu appelle de nouveau l'Etat à mettre les bouchées double pour endiguer les attaques de requins.
"On fait beaucoup de réunions mais au final dans l'opérationnel on avance à pas de tortue", déplore-t-il une nouvelle fois.
Se plaçant en précurseur sur la question des campagnes de prélèvements, il se félicite du virage opéré tout récemment par l'Etat. "La gestion de la crise a été très politisée. Il y a une nouvelle direction qui est donnée depuis le mois de mars dernier et on voit bien que lorsque j'avais proposé les prélèvements de requins, tout le monde était debout pour dire non. Depuis mars, même l'Etat a changé un peu d'avis en disant qu'on va aller dans cette direction maintenant", prend-t-il bien note.
                                                Un appel d'offres qui devrait aboutir sur du concret
En parlant de mesures concrètes, Saint-Leu ambitionne de pouvoir solutionner à moyen terme la sécurisation de son spot mythique. Comme nous avons pu l'évoquer la semaine dernière, la ville a lancé fin 2013 un appel d'offres européen sur les possibilités de sécurisation de la gauche de Saint-Leu.
"La première restitution de cette étude opérationnelle devrait se faire plus probablement la semaine prochaine et nous allons arriver à une solution concrète. On aura mis 6, 7 mois alors que le problème dure depuis 3, 4 ans", s'en réjouit-il par avance.

Zinfos974.com - Mercredi 23 Juillet 2014 - 06:50 - Il aurait repoussé le requin en lui mettant un coup de pied
Hier, en début d'après-midi, Vincent, 51 ans, est à l'eau à Saint-Leu, lorsqu'un requin est en approche.
Lui et quelques autres surfeurs s'apprêtent à regagner le rivage mais l'action est trop rapide. Vincent, cambré sur l'avant de sa planche est touché au poignet droit et au mollet droit.
Quelques heures après l'attaque et pendant que Vincent est pris en charge à l'hôpital Gabriel Martin, ses proches ébruitent la nouvelle: C'est en lui assénant un coup de pied que Vincent s'en sort avec des blessures, certes profondes, mais juste des blessures...
La préfecture confirmera que le pronostic vital de Vincent n'est pas engagé.

Zinfos974.com - Mercredi 23 Juillet 2014 - 09:26 - LG - St-Leu: Le surfeur ne sera pas forcément verbalisé
Le surfeur blessé par une attaque de requin à Saint-Leu fait l'objet d'une procédure judiciaire établie par les gendarmes comme pour tout accident intervenu sur le domaine public.
Cela ne signifie pas pour autant que Vincent Rintz, le surfeur, risque des poursuites. "Il reviendra à l'officier du ministère public de donner suite, ou pas, au non respect d'un arrêté préfectoral", explique le commandement de la compagnie de gendarmerie de Saint-Paul, compétente sur toutes les villes de l'Ouest à l'exception du Port.
Le surfeur a enfreint l'arrêté préfectoral interdisant la pratique d'activités nautiques sur les zones littorales non surveillées. A ce titre, il risque en théorie une amende de 1ère classe de l'ordre d'une quarantaine d'euros. Là encore, l'appréciation de suivre, ou pas, le constat dressé par les gendarmes reviendra au parquet.
Rappelons que le surfeur, professeur de maths de 51 ans, s'adonnait, avec au moins 3 ou 4 autres surfeurs, à sa passion sur la gauche de Saint-Leu. Le surfeur a été attaqué "au niveau du reef", nous décrivaient les habitués du spot, soit à environ 150m du bord.
Selon ses connaissances, il aurait eu le réflexe de donner des coups de pied en direction de l'animal après avoir vu le squale arriver. "Je ne suis pas étonné, Vincent c'est quelqu'un au mental solide, il savait ce qu'il avait à faire", raconte un habitué et connaissance de la gauche de Saint-Leu.
 

Zinfos974.com - Mercredi 23 Juillet 2014 - 10:05 - LG - Attaque de requin à St-Leu: Deux bateaux de pêche sur zone depuis hier, aucune prise pour l'heure
Le dispositif de pêche "post-attaque" est en place depuis 17h45 hier. Dans la foulée, deux pêcheurs mandatés se sont immédiatement rendus sur la zone de l'attaque de requin à Saint-Leu. Après avoir effectué un peu plus de 12 heures de pêche entre hier après-midi et ce mercredi matin, un premier tandem constitué de deux bateaux de pêche est rentré sans prise vers 8h45 au port de Saint-Gilles.
Mais le dispositif sera maintenu trait pour trait dans les prochaines minutes. Un premier bateau se dirige actuellement vers le spot de Saint-Leu (9h25). Un second doit le rejoindre sur zone dans la foulée afin de maintenir un quadrillage avec toujours deux embarcations, confirme Ludovic Courtois du Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de la Réunion, qui coordonne ces opérations.
Le dispositif post-attaque de requin a été mis en place depuis 2013 par la préfecture. Il autorise le prélèvement ciblé de requins se trouvant dans un périmètre proche de celui de l'attaque. Un dispositif exceptionnel autorisé pendant 72 heures.

Clicanoo.re - publié le 24 juillet 2014 - 07h15 - Le surfeur hors de danger
Vincent Rintz pourrait quitter l’hôpital aujourd’hui ou demain.
Vincent Rintz, victime d’une attaque de requin mardi après-midi sur le spot de Saint-Leu, était toujours en soins hier soir au Centre hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul. Malgré des blessures sérieuses à l’avant bras et au mollet, ses jours ne sont pas en danger. « Il est conscient mais toujours sous le choc », indique la direction de l’établissement, en précisant que le surfeur ne souhaite pas donner suite aux nombreuses sollicitations médiatiques dont il fait l’objet. Vincent Rintz, 51 ans, pourrait quitter l’hôpital aujourd’hui ou demain. De nombreux messages de soutien lui ont été adressés sur les réseaux sociaux par la communauté des surfeurs. Sur le terrain, le dispositif post-attaque déclenché par la préfecture n’a rien donné. Dans la nuit de mardi à mercredi, deux bateaux de pêche ont quadrillé la zone de l’accident, à 150 mètres du rivage, en déployant des palangres verticales et en changeant régulièrement d’appâts. En vain. « Aucune touche ni capture n’a été réalisée », indique le comité des pêches, en charge de l’opération. Par précaution, suite aux mauvaises conditions météorologiques (vent et houle), le dispositif a été suspendu en fin de journée. Il pourrait être réactivé ce matin. Requin tigre ou bouledogue ? Aucune certitude pour l’heure concernant l’identité du spécimen à l’origine de l’attaque. La douzième en trois ans sur le littoral Sud-Ouest.             V.B.
Zinfos974.com - Vendredi 25 Juillet 2014 - 10:14 - Cap Requin : Deux tigres pêchés
Deux requins tigres ont été pêchés les 22 et 23 juillet 2014. Le premier l'a été sur le sec de Saint-Paul, il mesurait 3.12 m, une femelle, tout comme le second specimen pêché lui au large de l'Ermitage. Il mesurait 3.55 m.
Les deux prises ont été réalisées à l'aide de la technique de la drumline. Les requins tués viennent compléter l'étude ciguatera 2 appelée Valorequin.
Zinfos974.com - Vendredi 25 Juillet 2014 - 16:53 - Fin du dispositif post-attaque de requin, une seule prise
Dans un communiqué de presse, la Préfecture annonce la fin du dispositif post-attaque qui avait été déclenché à la suite de l'attaque par un requin d'un surfeur à Saint-Leu, ce 22 juillet.Le dispositif n'a permis qu'une prise, celle d'un jeune requin tigre:
Le dispositif activé à la suite de l’attaque par un requin d’un surfeur à Saint-Leu le 22 juillet 2014 peu avant 15 heures a pris fin ce vendredi à 15 heures 30, à l’échéance du délai de 72 heures prévu pour l’opération post-attaque.
Dès mardi 22 juillet en fin d’après-midi, trois navires de pêche professionnelle mandatés par le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) de La Réunion se sont relayés pour mouiller des engins de pêche dans la zone d’un mile autour du point de l’attaque.
La dégradation des conditions météorologiques avec le grossissement de la houle et l’apparition de rafales de vent du sud-ouest ont nécessité pour des raisons évidentes de sécurité de la navigation, la suspension pendant 20 heures du dispositif dans la nuit de mercredi et jusqu’à jeudi midi. Les trois navires mandatés ont repris leur séquence de pêche en ce début de journée.
Au total ce sont 86 heures de présence sur zone qui ont ainsi été opérées avec la mise en pêche de plus de 300 hameçons appâtés déployés sur la période considérée.
Malgré un quadrillage serré de la zone d’attaques, les pêcheurs professionnels n’ont eu aucune autre touche ou capture qu’un requin tigre juvénile d’1,40 mètres et 15 kg, qui a été prélevé vendredi 25 à 15 heures 25 puis relâché viable dans le milieu après avoir été marqué.
Le préfet de La Réunion salue de nouveau l’engagement des pêcheurs professionnels dans ce dispositif et appelle chacun à la plus grande vigilance en cette période d’hiver austral, propice aux changements des conditions de mer avec la houle et, consécutivement, à la présence de requins aux abords des côtes de La Réunion.
Zinfos974.com - Mardi 29 Juillet 2014 - 16:54 - Un robot qui détecte les requins bientôt testé à La Réunion
Et si des robots pouvaient protéger nos spots de surf d'attaques de requins? Alors qu'une attaque s'est encore produite à Saint-Leu la semaine dernière, l'entreprise Tecdron met au point le Cyberjet 185, "un robot de reconnaissance et d'observation aquatique (USV)".
Selon Tecdron, qui fabrique des robots utilisés dans les secteurs de sécurité défense, sécurité civile, et d’industrie, le robot "est capable d’effectuer des actions en mer à longue distance. Mode télé-opéré ou mode autonome, il apportera un soutien important pour effectuer des rondes, de l’inspection, de la surveillance, faire des mesures, sonder les fonds marins..."
Plusieurs caméras seraient implantées au cœur du Cyberjet 185, ainsi que des capteurs comme un GPS, une station météo, des capteurs de températures et des sondeurs. Le robot, qui pèse 65 kg et doté d'une autonomie, pourrait également être équipé d'un répulsif pouvant éloigner les squales.
"Une équipe de Tecdron devrait arriver à La Réunion au mois de novembre", confirme l'entreprise, pour une démonstration de l'utilité de la machine.
Zinfos974.com - Mardi 5 Août 2014 - 19:12 - JD - Quand la "crise requin" à la Réunion devient une "crise identitaire"...

Nombreux sont les internautes qui n'ont pas pu rester insensibles à la publication, ce jour, d'un article sur la problématique requin à la Réunion sur le site internet d'information Slate.fr.
Dans un article intitulé "Comment la crise requin à la Réunion s'est transformée en une crise identitaire" (voir ici), le site d'actualité dresse un portrait pour le moins caricatural de la Réunion opposant les "blancs" d'un côté et les "Réunionnais" de l'autre, autour de la pratique du surf, tout en usant d'un raccourci réducteur sur l'histoire de notre île, multiculturelle, multiethnique et fragilisée par la colonisation. De quoi faire bondir sur les réseaux sociaux.
Dans l'article, deux camps s'opposent, les "zoreys" et les "créoles". "Les premiers considèrent les requins comme triplement "coupables" –coupables de la mort de leurs proches, coupables de les empêcher de surfer les vagues parfaites de l’ouest de l’île et coupables de la crise économique qui affecte la Réunion avec la baisse du tourisme. Les deuxièmes ne se sentent pas concernés par cette affaire qui fait de l’ombre à leurs propres problèmes, et notamment les problèmes que rencontrent les agriculteurs réunionnais", peut-on lire.
Nous n'avons pas eu connaissance d'un sentiment exaspéré des membres de la filière agricole, en proie, il est vrai, à une interrogation sur l'avenir de sa filière en 2017, vis-à-vis des surfeurs qui leur feraient de l'ombre...
                                            Des communiqués sortis de leur contexte
Certes les attaques de requin - la plus récente remonte au 22 juillet dernier - alimentent les "tensions" sur les réseaux sociaux. "La dernière attaque du 22 juillet 2014 n'a fait qu'exacerber les tensions racistes et anti surfeurs, et ce, plus particulièrement sur les réseaux sociaux, où les insultes ont fusé envers les surfeurs qui bravent l’interdiction de la baignade", lit-on dans l'article. Il faut raison garder car celles-ci ne sont le fait que d'une infime frange de la population locale.
De là en faire une généralité et à transformer cette problématique en "crise identitaire" ! Pour appuyer ses dires, l'auteur de cet article s'appuie sur plusieurs communiqués repris et "sortis de leur contexte" de son propre aveu. Tout comme les témoignages qui semblent avoir été pris ici et là sur les réseaux sociaux, pas de quoi faire avancer véritablement le débat.
"Depuis les attaques des squales, toutes les préoccupations de la Réunion convergent vers la crise requin parce que, selon les Réunionnais installés sur les terres depuis longtemps, l’Etat ne daigne qu’écouter les revendications des blancs. La boîte de Pandore de la colonisation semble s’être rouverte: certains créoles craignent que les "zoreys" se réapproprient encore une fois la terre en octroyant un droit supplémentaire – la conquête de l’océan", explique encore l'auteur.
                                              Un raccourci dangereux
Si la colère affichée des surfeurs face aux décisions de l’État est légitimement retranscrite, aucune parole n'a été donnée aux scientifiques ou à l’État lui-même. Les réunions du CO4R, le programme CHARC, les solutions proposées pour tenter de protéger les spots de surf, l'étude sociologique sur l'approche des Réunionnais face à la mer... Rien de tout cela n'est évoqué. Bien dommage.
Les raccourcis sont même parfois dangereux. "D’autres, emportés dans une folie protectionniste, voient d’un mauvais œil le nombre croissant d'Européens qui s’installent sur l'île, attirés par le climat agréable, l’exotisme et l'emploi facile, en profitant de la fuite de cerveaux locaux qui partent faire leurs études supérieures en métropole, et qui y restent", peut-on également lire.
Et de conclure que "certains parlent même de "déportation ethnique" ou de "génocide par substitution" (…) pour décrire le remplacement des populations locales par des gens venus d’ailleurs. Dans cette logique, les métropolitains sont vus comme des intrus qui s’installent sur les côtes de l’île et qui, en conséquence, font monter le foncier et le prix des loyers, créant de fait une exclusion sociale et raciale".
Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 06/08/2014 à 12h33 - Baie de Saint-PaulCap Requins : un bouledogue de 3 mètres capturé
Requins

Un requin bouledogue mâle de 3 mètres a été capturé ce mercredi 6 août 2014, à 4 heures du matin, sur l’une des drumlines installées en baie de Saint-Paul dans le cadre du programme Cap Requins. Il s’agit du sixième bouledogue "prélevé" depuis le lancement de ce dispositif de pêche et d’effarouchage en janvier 2014.
Clicanoo.re - publié le 6 août 2014 - 16h58 - La Réunion vue comme une île aux requins par France 2                      voir
Décidément, la crise requins inspire les médias nationaux. Et la dernière attaque qui a eu lieu à Saint-Leu a bien évidemment remis le sujet sur le tapis dans les rédactions en mal de sujet en cette période estivale. Une publicité dont la Réunion se serait bien passée. D’autant que les derniers reportages sur le sujet surfent sur les plus gros clichés qu’un tel sujet peut inspirer.
C’est ainsi qu’après Enquête exclusive qui qualifiait les plages de la Réunion comme "les plus dangereuses du monde", c’est au tour d’Envoyé Spécial sur France 2 (à voir le 7 août à 22 heures 45) de proposer aux téléspectateurs une plongée au cœur de l’île aux requins. La présentation du reportage donne le ton de l’enquête. "Plages de sable blanc, soleil, hospitalité, la carte postale est idéale pour passer des vacances de rêve à l’Ile de la Réunion… mais dans l’eau, une autre histoire est en train de s’écrire, le danger rôde… L’histoire de prédateurs aux dents aiguisées qui sèment la terreur parmi les adeptes des sports nautiques", peut-on lire sur le site de France. Bref, un sujet qui ne va sûrement pas inciter les touristes à venir croiser dans notre région.
Toujours sur le même sujet : un article de Slate diffusé hier a suscité de vives réactions sur la toile. Il est vrai que le thème, à savoir comment la « crise requin » à La Réunion s’est transformée en une crise identitaire, a de quoi faire des vagues. "Suite à ces attaques à répétition, un conflit a éclaté entre les « zoreys » (les Français venus de métropole, soit des Blancs, souvent surfeurs) et les créoles (dit « locaux »). Les premiers considèrent les requins comme triplement « coupables » –coupables de la mort de leurs proches, coupables de les empêcher de surfer les vagues parfaites de l’ouest de l’île et coupables de la crise économique qui affecte la Réunion avec la baisse du tourisme. Les deuxièmes ne se sentent pas concernés par cette affaire qui fait de l’ombre à leurs propres problèmes, et notamment les problèmes que rencontrent les agriculteurs réunionnais", peut-on lire.
Et pour étoffer ces propos, le journaliste met en avant des citations souvent sorties de leur contexte. Comme ce communiqué du collectif Océan prévention Réunion (OPR) qui explique que "les activités nautiques balnéaires sont de culture blanche. Elles ont été introduites avec l’arrivée de nombreux Français dans le cadre de la départementalisation de 1946... Ces fonctionnaires avaient emmené avec eux, dans leurs bagages, toute cette culture nautique récréative dans le prolongement d’une "civilisation des loisirs" en devenir... Notre île était ainsi devenue un des lieux les plus convoités de la planète pour les activités nautiques. D’autre part, les logiques distinctives culturelles ont amené notre unique zone balnéaire à être habitée principalement par des blancs."
Un traitement que certains internautes n’ont guère apprécié. "C’est assez affligeant pour quelqu’un qui se dit journaliste d’écrire ce genre d’article. Réduire l’identité réunionnaise à un simple conflit entre "les locaux" et les surfeurs "zoreys", c’est vraiment mal connaitre la culture réunionnaise. Une culture qui est ouverte a la différence et au dialogue".
Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 07/08/2014 à 12h08 - Étude "Valorequin" - Un requin tigre de plus de 3 mètres pêché au large de l’Ermitage
Requins
Ce mercredi 6 août 2014, un requin tigre mâle de 3,16 mètres a été capturé au large de l’Ermitage, dans le cadre de l’étude "Valorequin" (nouveau nom de l’étude ciguatera). Un peu plus tôt le même jour, un requin bouledogue de 3 mètres avait été pêché en baie de Saint-Paul sur une des drumlines installées dans le cadre du programme Cap Requins.

Clicanoo.re - publié le 13 août 2014 - 02h30 - Le comité des pêches riposte
Baleines

Une baleine harponnée par une bouée rouge. L’image a fait le tour des médias et a suscité des réactions chez les écologistes. Certains d’entre eux ont pointé le fait que la bouée traînée par le cétacé provenait des drumlines en test installées en baie de Saint-Paul. Certaines ONG ont même conclu à la dangerosité de ces engins mis en place pour contrer le risque requin dans le cadre du projet Cap requins.
Le comité des pêches, porteur du programme, a tenu à réagir face aux critiques par la voix de son président. Jean-René Enilorac confirme : "Aucun matériel de Cap requins n’a été perdu depuis son lancement". Par ailleurs, il dit regretter "la manipulation de l’information à laquelle se livrent les représentants de ces associations écologiques pour témoigner de leur opposition à ce programme". Il poursuit : "Sans qu’ils ne proposent par ailleurs de solutions alternatives concrètes à la réduction du risque requin à La Réunion".
Le président du CRPMEM rappelle : "Le dispositif de sécurisation des activités nautiques en cours d’expérimentation redouble de vigilance sur les prises accessoires au travers d’un protocole de suivi scientifiquement et d’une innovation technologique d’alerte en temps réel des captures".

Clicanoo.re - publié le 12 août 2014 - 10h09 - Une baleine avec une bouée : le Comité des pêches parle de manipulation
Le président du Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) de La Réunion, Jean René Enilorac, réagit aux accusations portées la semaine dernière par un groupe d’associations écologiques sur la dangerosité des drumlines pour les baleines, dont un des spécimens a été aperçu trainantune bouée au large de Saint Gilles. Au delà de confirmer qu’aucun matériel de Cap Requins n’a été perdu depuis son lancement, Jean René Enilorac regrette "la manipulation de l’information à laquelle se livrent les représentants de ces associations pour témoigner leur opposition à ce programme, sans qu’ils ne proposent par ailleurs de solutions alternatives concrètes à la réduction du risque requins à La Réunion."
Le président du CRPMEM rappelle, "s’il le fallait encore, que le dispositif de sécurisation des activités nautiques en cours d’expérimentation redouble de vigilance sur les prises accessoires au travers un protocole suivi scientifiquement et une innovation technologique d’alerte en temps réel des captures. "
Ne souhaitant pas nourrir davantage la polémique, Jean René Enilorac "préfère ne retenir que l’union qui se dégage autour du projet Cap Requins, dont les premiers résultats encourageants tendent à laisser entrevoir prochainement une sortie de crise à La Réunion, où le ballet des baleines le long du littoral va continuer à émerveiller les yeux des petits et grands."

Zinfos974.com - Dimanche 10 Août 2014 - 16:04 - SH - Baleine accrochée: Une drumline trouvée devant Saint-Gilles
Une drumline a été trouvée le 6 août devant Saint-Gilles. Il pourrait s'agir de celle qu'une baleine traînait derrière elle depuis quelques jours le long de nos côtes:


Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 10/08/2014 à 08h08 - Associations de défense de l’environnement - Une géante des mers victime d’une drum line - "À La Réunion on tue des baleines en voulant tuer des requins"

Une baleine a été accrochée par une drum line et depuis plusieurs jours maintenant elle évolue près des côtes de La Réunion en s’épuisant à trainer derrière elle cet engin de pêche à priori destiné à capturer les requins. "Le monde entier retiendra qu’à La Réunion on tue des baleines en voulant tuer des requins" s’indignent plusieurs associations de défense de l’environnement. L’ASESB (association de sauvegarde de l’Etang Salé les Bains), l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages), la Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin intégration, Sauvegarde des requins, Sea Shepherd, Tendua, et Vague ont publié ce samedi 2 août 2014 un communiqué condamnant le maintient du dispositif des drum lines malgré que l’on soit en période de migration des baleines.
"Ces derniers jours une baleine s’épuisait devant les plages réunionnaises à trainer un engin de pêche de type drum line ou palangre , d’origine inconnue .
Cette baleine est condamnée à une lente agonie si cette situation dure, ne serait ce que quelques jours", écrivent les associations. L’effort de trainer cet engin augmente sa consommation énergétique et l’épuisement de ses réserves énergétiques la condamne à mourir de faim et de fatigue sur le chemin de l’Antarctique, même si elle parvient à terme à se libérer, dit encore le collectif. "En effet, les baleines ne se nourrissent pas dans nos eaux tropicales où elles viennent uniquement se reproduire et donner naissance ; elles doivent pour cela retourner en Antarctique, à des milliers de kilomètres de La Réunion au terme d’un voyage harassant qui consomme toute leurs réserves" note le communiqué.
Une drum line (ligne à requins) très semblable à celle que tirait la baleine vient d’être retrouvée à proximité. Son propriétaire ne s’est bien entendu pas fait connaître, relèvent les associations de défense de l’environnement. "Que cette drum line soit officielle ou d’initiative privée, qu’elle soit ou non estampillée Cap Requin, qu’elle soit ou non la drum line concernée, il n’en demeure pas moins qu’une drum line est un piège mortel pour de nombreuses espèces, dont les baleines" insiste le collectif.
"En Afrique du Sud , filets et drum lines sont retirés lorsque la migration des sardines amène baleines et dauphins prés des côtes. À La Réunion, au contraire, trente pêcheurs viennent d’être mandatés, au frais du contribuable, dans le cadre du programme Valo requin pour installer des drum lines avec l’objectif de "valoriser" les requins en croquettes pour chiens les porteurs du projets estiment sans doute que c’est un juste retour des choses dans une ile qui a déjà été injustement accusée de pratiquer la pêche du requin avec des chiens" s’indignent les associations.
"En parallèle, dans le cadre du programme Cap requin le comité des pêches, toujours au frais du contribuable, s’apprête à installer des lignes à requins à proximité des plages, sous le prétexte d’effaroucher les requins… avec des appâts ! C’est aussi sérieux que d’imaginer effaroucher des voleurs avec des liasses de billets de 100 euros et cela met davantage en danger ceux qui feraient confiance à de telles stupidités. Et tout cela en pleine saison des baleines" ne décolèrent pas les associations.
Le collectif écrit ensuite qu’il est important de rappeler les deux points suivants : l’agence de sécurité alimentaire n’a pas cautionné l’étude ciguatera 2 devenue depuis Valo requins" et "les scientifiques se sont retirés du projet Cap requin ne voulant pas cautionner les conclusions farfelues de ce programme. "Malgré ces désaveux, l’Etat a lancée à La Réunion une pêche intensive au requin, au risque de tuer aussi des baleines et bon nombre d’autres espèces menacées comme les tortues, dans le cadre de ces programmes hautement fantaisistes" s’étonne le collectif.
"Le monde entier retiendra qu’à La Réunion, on tue des baleines en voulant tuer des requins sous le prétexte de les "valoriser" en croquettes pour chiens et qu’on appâte les requins pour les effaroucher ! Il est impossible de faire pire en termes de destruction de l’image de la Réunion. Pendant ce temps, une baleine agonise…" termine le communiqué.

Zinfos974.com - Mercredi 13 Août 2014 - 11:56 - Etude Valorequin: Un requin tigre de près de 4 mètres prélevé
Un requin tigre femelle a été prélevé dans la matinée du mardi 12 août par une palangre de fond au large des côtes Ouest de l'île.
Il mesurait 3.90 m et a été tué dans le cadre de l'étude Valorequin, le nom adopté pour l'étude "ciguatera 2" portant sur l'évaluation de la toxicité de chair de requin.

Zinfos974.com - Mercredi 13 Août 2014 - 15:34 - Réactions à Envoyé Spécial sur les requins: Une pétition en ligne, Thierry Robert demande un droit de réponse

Après la diffusion du reportage d'Envoyé Spécial sur la Réunion "L'île aux requins", les réactions des internautes ont été pour le moins virulentes .
Mais depuis le 9 août dernier, une pétition circule sur internet pour exiger du diffuseur France 2 des "excuses" pour l'image véhiculée par le reportage sur la Réunion. Une pétition à laquelle il faut ajouter, dès aujourd'hui, un courrier officiel du député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert, réclamant également un droit de réponse.
Baptisée "Pour que France 2 s'excuse de l'image donnée de La Réunion dans Envoyé Spécial", cette pétition recueille près de 1.000 signatures (981 à l'heure où nous écrivons ces lignes) et est adressée au PDG de France Télévisions. "Jeudi dernier, le 7 août, votre chaîne de télévision France 2 diffusait à 20h45 dans le cadre des Carnets de Voyage d'Envoyé Spécial, un reportage intitulé "L'île aux requins" au sujet de la Réunion. Vous y déclarez que La Réunion est la destination de vacances "la plus dangereuse au monde" après l'Afrique du Sud. Votre émission est à plusieurs titres une compilation d'approximations, d'informations erronées et de clichés d'un autre temps sur La Réunion !", peut-on lire sur le site mesopinions.com, où est hébergé la pétition.
David, auteur de cette pétition, explique que la diffusion du reportage lui est restée en travers de la gorge : "La Réunion est un département et une région française à part entière qui offre des tas de merveilles complètement passées sous silence lors de votre reportage. Elle mérite d'être traitée de façon impartiale et honnête comme n'importe quelle autre région, sans être dépeinte de la sorte".
S'il demande à ce que "la crise requin" ne soit pas "minimisée" par les médias, c'est belle et bien la manière qui dérange. "La (crise ndlr) réduire et la décrire comme elle l'a été durant toute la durée votre l'émission est un coup de poignard supplémentaire porté à ses habitants que l'on monte les uns contre les autres, et au tourisme qui alimente en grande partie l'économie de l'île", explique-t-il.
Avec cette pétition, les signataires demandent à France 2 de faire des "excuses" sur l'image donnée de la Réunion. "Votre statut de chaîne publique financée en grande partie par la redevance de la France entière et donc de notre département, vous oblige à une honnêteté intellectuelle qui sera fortement appréciée par les Réunionnais et leur amis", conclut la pétition.
Quant au député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert, il réclame un droit de réponse suite à la diffusion du reportage. Parlant d'un documentaire véhiculant un "raccourci malheureux, une image erronée et complètement négative" de la Réunion, Thierry Robert n'a, en outre, pas apprécié l'intervention d'un biologiste marin pointant du doigt la commune de Saint-Leu comme étant un mauvais exemple dans le traitement des eaux usées.
Thierry Robert rappelle que la commune a investi 16 millions d'euros dans le retraitement des eaux et qu'il n'a pu répondre "aux accusations" car non contacté par les journalistes en charge du reportage.
Ci-dessous, la demande de droit de réponse faite à France 2.

droit_de_reponse___pdt_france_tv.pdf Droit de re´ponse - Pdt France TV.pdf (292.67 Ko

Clicanoo.re - publié le 13 août 2014 - 10h55 - La crise requin vue par France 2 : une pétition pour demander des excuses
La Réunion fait souvent la "une" des médias nationaux. Malheureusement plus pour ses travers que ses superbes paysages. Ce fut la crise du Chik il y a quelques années, plus médiatisée que celle qui sévit actuellement aux Antilles.
Actuellement c’est la crise requin et ses reportages à la "sensationnelle" qui défrayent les chroniques. Le dernier en date ? Le reportage d’Envoyé Spécial diffusé par France 2. Notre sulfureux député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert a demandé un droit de réponse. Notre ex-speakerine nationale (d’Antenne 2 à l’époque), Gilette Aho, s’est exprimé sur le sujet dans le Le Huffington Post. "Même pas peur", écrit-elle dans la rubrique "Blog à la Une".
Une pétition en ligne demande des excuses et "rétablir l’équilibre sur les atouts que présente aussi et incontestablement La Réunion." Car "Vous y déclarez que La Réunion est la destination de vacances "la plus dangereuse au monde" après l’Afrique du Sud. Votre émission est à plusieurs titres une compilation d’approximations, d’informations erronées et de clichés d’un autre temps sur La Réunion !" peut on lire.

Clicanoo.re - publié le 15 août 2014 - 05h49 - Requins à la Réunion : enquête sur des tueurs en série sur Arte
La première victime de la "série noire" a été Eric Dargent. En février 2011, assis sur sa planche de surf à la Réunion, il a "senti quelque chose qui s’accrochait" à sa jambe. "Je me suis penché (...) et j’ai vu le requin en appui sur le fond, positionné à la verticale". Victimes, pêcheurs, scientifiques, plongeurs... Un à un, le journaliste Laurent Bouvier a récolté témoignages et expertises pour tenter de démêler l’énigme de la soudaine augmentation d’attaques de requins à la Réunion il y a plus de trois ans (13 dont 5 mortelles). Une enquête quasi policière qui sert de trame au documentaire de Rémy Tezier diffusé le 19 août sur Arte à 20H50. Le coupable est le requin-bouledogue, aux "dents triangulaires finement crénelées" sur la mâchoire supérieure "qui laissent une ligne de section continue" quand celles du bas laissent "une ligne en arc de cercle espacée de perforations et lacérations". Un animal à la "couleur gris bleuté luisant" et aux "petits yeux", raconte un rescapé dont l’embarcation a été croquée par un squale. Mais quel est le mobile ? Pourquoi ces attaques répétées lors de l’hiver austral, dont la dernière date du 22 juillet dernier quand un surfeur a été attaqué au large de la plage de Saint-Leu ? Le journaliste creuse les différentes pistes.
                                                     les scientifiques font avancer l’enquête à grands pas
Il se penche, avant de l’exclure, sur celle de la ferme aquacole de la baie de Saint Paul qui attirerait les requins, ou celle de la "Réserve naturelle marine" accusée de servir de garde-manger pour les squales. Il s’intéresse en revanche de près à l’arrêt de la pêche professionnelle au requin depuis 15 ans, et surtout au port de Saint Paul construit il y a 25 ans où carcasses de poissons et déchets en tous genres sont jetés à l’eau, ainsi qu’à l’urbanisation croissante qui fait ruisseler l’eau douce dans la baie pour le plus grand bonheur des requins-bouledogue. Mais ce sont les scientifiques, mobilisés après les premières attaques pour expliquer le phénomène, qui font avancer l’enquête à grands pas. En fixant des balises dans le ventre de plusieurs requins, repérables ainsi par 44 émetteurs installés sur 50 km de côte, ils sont intrigués par la présence de deux femelles, Estelle et Fanny, à proximité de plusieurs scènes de crime... Petit à petit, si le film n’apporte pas de réponse définitive - les scientifiques continuent d’accumuler données et hypothèses-, il exclut les "boucs émissaires" désignés trop rapidement par une population paniquée et en colère, et amène hommes et squales sur le banc des accusés. D’un côté, des requins qui s’approchent des côtes réunionnaises en période de reproduction, y sont donc plus agressifs, de l’autre, des hommes qui ont déséquilibré l’écosystème, rompant l’équilibre d’une fragile cohabition.
Zinfos974.com - Vendredi 15 Août 2014 - 11:19 - LG - Un requin observé en train d'agoniser au large de cap Homard
Info Zinfos974 : Observation inédite ce mardi pour un groupe de plongeurs au large de Saint-Paul. Après avoir dérivé des Aigrettes vers Boucan, des plongeurs ont croisé la route d'un requin bouledogue, immobile voire agonisant au fond de l'eau.
La vision, qui a pu être filmée, s'est faite à hauteur de Cap Homard. "Il avait un hameçon dans la gueule auquel tenait un câble d'environ 5 mètres", raconte ce gérant de club de plongée du port de Saint-Gilles, qui a lâché un groupe de passionnés ce mardi 12 août dans la matinée pour une session sur le site du cercle des Aigrettes.
A leur retour, la palanquée croise la route d'un bateau de la réserve marine. Le premier signalement est donné. C'est ensuite un membre du bureau de la FFESSM Réunion (Fédération française d'études et de sports sous-marins) qui est prévenu. Le CROSS Réunion (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) sera alerté dans la foulée.
Selon les plongeurs, le requin, qui "ne présentait pas les traits d'un requin tigre", mesurait environ 2,50 mètres. Selon toute vraisemblance, il avait dû "batailler pendant longtemps" après avoir mordu à un hameçon. Immobile au fond de l'eau, "ses branchies bougeaient encore un peu", décrit le moniteur de plongée. "Le requin doit bouger pour se ventiler", confirme la fédération de plongée qui a pu visionner la vidéo.
24 heures après cette rencontre rarissime - "nos plongeurs n'auraient jamais aperçu ce requin s'ils n'avaient pas été en dérivante depuis les Aigrettes" - les hommes de la gendarmerie maritime se rendent sur les lieux indiqués, mais sans repère de géolocalisation précis. "Nous avons été appelés après ce signalement émanant d'un club de plongée mais une fois sur place nous n'avons rien vu", explique la brigade nautique du Port.
Le requin se trouvait entre 300 à 400 mètres du rivage et par 25 à 30 mètres de profondeur. Reste à déterminer par quel type d'engin de pêche il a été hameçonné.

Zinfos974.com - Samedi 16 Août 2014 - 08:58 - Interrogations autour d'un nouveau chien hameçonné
Une nouvelle histoire de chien hameçonné. Ce royal bourbon d'environ 6 mois a été retrouvé par un agent de sécurité d'un dépôt de BTP à la Grande chaloupe ce vendredi matin.
L'hameçon, de petite taille, a-t-il été introduit dans la babine du jeune chien par une main malveillante, pour une partie de pêche - ce qui semble peu probable au vu de la taille de l'hameçon - ou bien la chienne a-t-elle pu se planter elle-même l'hameçon en traînant non loin d'un site prisé par les pêcheurs à la gaulette, en face du village de Grande chaloupe ?
Cette dernière hypothèse ne convainc pas l'association Tara et sa présidente Angeline Teston qui privilégie l'action humaine. L'association qui a pris en charge l'animal, baptisée Lucie, hier matin, attend de trouver une nouvelle famille aimante pour cette rescapée.
Pour la petite histoire, ce sont des pêcheurs présents sur site hier qui ont procédé à l'enlèvement de l'engin de pêche de la gueule du chien après avoir été alertés par le vigile. "Les pêcheurs qui étaient sur les lieux ont réussi non sans mal et en limitant les dégâts à le lui enlever. Ils étaient tous aussi choqués que nous !" témoigne l'association Tara "pour les coeurs sans chaîne de la réunion" sur sa page facebook.

Mon commentaire: Allez, plus c'est gros, plus ça fait vendre du papier!

Zinfos974.com - Lundi 18 Août 2014 - 16:56 - Etang-Salé : Un pêcheur signale un requin
Ce dimanche à 10h15 à l'Etang Salé, un pêcheur en palmes, masque et tuba a signalé aux MNS la présence d'un requin de type bouledogue dont il avait observé la présence quelques minutes plus tôt.
A la recherche de zourites, l'homme a pu constater la présence de l'animal "qui a tourné dans les environs pendant environ dix minutes" selon le témoignage donné aux maîtres nageurs.
Le secteur de cette observation est plus proche de la zone de baignade que de la ravine Mula, comme l'indique le site dédié Info requin. Le drapeau rouge requin avait alors été fort logiquement dressé.

Zinfos974.com - Mardi 19 Août 2014 - 00:03 - Les attaques de requins à la Réunion sur Arte
Après France 2 et son émission emblématique Envoyé Spécial, c'est la chaîne Arte qui diffuse ce soir le documentaire "Attaques de requins à La Réunion : l’enquête", du réalisateur Rémy Tezier.
"Pourquoi les requins, en particulier les bouledogues incriminés, s'approchent-ils si près de la côte et dans un périmètre très localisé, du côté de Saint-Gilles et de Boucan Canot ? Entre récits douloureux de rescapés mutilés et ceux des témoins, pêcheurs et surfeurs, l’enquête accompagne l’équipe scientifique chargée de comprendre la recrudescence des prédateurs. Balises acoustiques, marquages risqués des requins en pleine mer… De fausses pistes en découvertes, entre responsabilité de l’homme et lois de la nature, vérifier les hypothèses prend du temps alors que les bouledogues frappent encore. Menée sur le terrain, une enquête haletante bat en brèche quelques idées reçues", annonce le speech du documentaire de de 97 minutes.
Diffusé en avant-première sur Canal+ Réunion le 29 mai et sur Réunion 1ère le 4 juin, le documentaire est repris sur Arte ce 19 août en prime time en métropole, à 22h50 localement.

Vendredi 22 Août 2014 - 15:16 - Maëlys Peiteado - Zinfos974.com - Requins : Une drumline aux Roches-Noires

Le dispositif Cap Requins 2 est enclenché. Dès la semaine prochaine, une première smart drumline va être installée à 350 mètres du bord des Roches Noires, à Saint-Gilles les Bains. L'opération de déploiement de drumlines dans la zone corallienne de l'île est le prolongement de la phase expérimentale du projet débutée en 2013 et va de pair avec la pose de filets anti-requins.
Du lundi matin au jeudi soir, des pêcheurs veilleront à l'hameçonnage et aux interventions sur les possibles prises des drumlines installées. Dans un rayon de 50 mètres autour de la bouée, la zone sera sanctuarisée par arrêté préfectoral afin "de ne pas perturber les opérations". La plongée reste possible mais les plongeurs devront être informés de l'emplacement des drumlines et de l’affluence probable de requins enregistrée sur la période.
Équipée d'une station d'écoute permanente, la drumline est contrôlée fréquemment par le Comité de pêche. Des patrouilles seront déployées afin de rappeler aux usagers de la mer les différents arrêtés, et de faire passer les dernières informations, surtout en cas de hausse de fréquentation observée par le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de La Réunion (CRPMEM) et le CROSS (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage).
                          Jusqu'ici tout va bien
Ce déploiement "progressif" et "suivi scientifiquement" a, selon Patrick Flores, adjoint du quartier de Saint-Gilles et de la Saline-les-Bains "déjà fait ses preuves". Depuis le 15 janvier 2014, la drumline placée dans la baie de Saint-Paul aurait déjà permis aux acteurs concernés par le projet d'avancer sur plusieurs pistes. Comme l'explique Nicolas Le Bianic, directeur du CROSS Réunion, "l'opération Cap Requin 1 dans la baie de Saint-Paul n'a reçu aucun avis négatif". Selon le Comité de pêche, ce dispositif n'entraînerait "pas plus de détection autour de la drumline" par rapport "à la population témoin de 80 requins marqués dans l'opération SHARK".
Aussi, "très peu de dégâts ont été enregistrés sur d'autres espèces". 93% des poissons capturés avec la drumline sont encore vivant dans l'heure où les pêcheurs interviennent. Parmi tous ceux appâtés, 1/4 sont des espèces ciblées (requin tigre et bouledogue) le reste, ce sont souvent des carangues, requin marteaux, nourrices ou des raies guitares qui sont relâchés.
                            "Il faut agir maintenant"
Un filet anti-requins a déjà été commandé pour la plage de Boucan-Canot, et son installation ne dépendra que "de la volonté des communes" souligne la vice-présidente de la Région Réunion Fabienne Couapel-Sauret. Elle affirme que le complément proposé par la Ligue de surf pour sécurisé les zones sur-fréquentées par les requins sur la côte, les vigies, est une alternative à ne pas négliger et à mettre en place rapidement. "Il faut agir maintenant" selon elle et "l'engagement de l’État est indispensable" car "pour sortir de la crise requin il faut le faire de manière collective" tandis que "l'État a l'argent et le pouvoir, mais ne partage pas".
La Région Réunion exige "plus de transparence" de la part de celui-ci qu'elle accuse de "rétention d'information", puisqu'il "faut rassurer les usagers, prendre en compte la réflexion de tous et mieux respecter les collectivités". Une source proche de La Ligue de surf réunionnaise affirme que "si les vigies sont rejetées, elle mettra la clef sous la porte".
Patrick Flores laisse entendre qu'à l'horizon 2015, les usagers de la mer pourront "espérer une sécurisation de la zone", voire même "la reprise des activités" du point de vue de la Région.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 22/08/2014 à 13h56 - Le dispositif de pêche va se déployer en zone récifaleCap Requins s’installe aux Roches Noires
Cap Requins

Après 7 mois d’une première phase d’expérimentation positive en baie de Saint-Paul, le programme Cap Requins et ses "smart drumlines" vont se déployer la semaine prochaine en zone récifale au large des Roches Noires, avant de s’étendre également à Boucan Canot, puis éventuellement à la baie de Saint-Leu. Une nouvelle étape vers la sécurisation des zones d’activités nautiques.
Le programme Cap Requins, lancé au début du mois de janvier 2014, va entrer dans une nouvelle phase. Les 7 mois d’expérimentation en baie de Saint-Paul ont en effet permis de tirer des enseignements suffisamment concluants pour que les partenaires du projet – le comité régional des pêches, l’association PRR, la ligue de surf, la mairie de Saint-Paul, l’Etat et la Région – envisagent le déploiement des dispositifs de pêche en zone récifale.
Dès la semaine prochaine, des smart drumlines feront donc leur apparition au large des Roches Noires, à Saint-Gilles-les-Bains, dans le cadre d’un "déploiement progressif sécurisé et sous suivi scientifique", a expliqué ce vendredi 22 août 2014 Patrick Florès, adjoint à la mairie de Saint-Paul.
Contrairement à la baie de Saint-Paul, la plage des Roches Noires est une zone d’affluence touristique et d’activités nautiques. C’est pourquoi "des médiateurs de surveillance et de prévention seront recrutés par l’association PRR, financés par l’Etat et la commune de Saint-Paul, afin de sensibiliser les usagers à la présence des drumlines, prévenir les comportements à risque et sécuriser la zone d’expérimentation", a souligné Patrick Florès. D’autre part, ce déploiement des drumlines sera couplé avec la pose de filets de baignade.
Pour l’élu saint-paulois, "la présence de smart drumlines près de la zone d’activité des Roches Noires n’augmentera donc pas le risque de présence de requins dangereux pour les pratiquants raisonnés et avertis".
C’est que l’expérimentation en baie de Saint-Paul a permis de répondre à pas mal d’interrogations concernant ce dispositif, comme l’a expliqué Nicolas Le Bianic, directeur du CROSS.
"La première question, c’était la capacité de ce dispositif de pêche à capturer les deux espèces de requins qui nous intéressent, les requins tigres et les requins bouledogues. Et on peut dire qu’effectivement il y a eu plusieurs captures de requins bouledogues et de requins tigres, donc c’est un dispositif qui marche sur ces espèces", a-t-il souligné.
"La deuxième question, c’était de savoir si ces dispositifs permettaient de garantir la survie des espèces non ciblées. On s’est donné une capacité opérationnelle à les relâcher, notamment avec un système d’astreinte qui mobilise des pêcheurs professionnels. C’est comme ça qu’on arrive à un chiffre de 93 % de survie. On a eu très peu de dégâts sur les autres espèces que sur les requins qui nous intéressaient", a-t-il détaillé.
"La troisième question, c’est celle de l’attractivité : savoir si les drumlines risquaient d’attirer des requins plus au large vers la côte. Et ce que l’on peut dire, c’est qu’il n’y a pas d’effets d’attractivité avérée à ce stade, même si c’est une tendance qui doit être confirmée", a poursuivi Nicolas Le Bianic.
"Enfin, la dernière question c’était de savoir si les drumlines entraînaient un effet d’effarouchement des requins, et on a plutôt une tendance intéressante de ce point de vue là. Mais il faudra certainement encore quelques semaines, quelques mois, voire même quelques années d’évaluation en continu pour s’en assurer", a-t-il conclu.
Bref, pour le directeur du CROSS, "on est aujourd’hui très optimistes, et les tendances sont très intéressantes". De son côté, Patrick Florès confirme "qu’il n’y a pas eu d’avis négatifs sur cette expérimentation" après de multiples réunions avec le comité scientifique.
Pour l’instant, seule la zone des Roches Noires sera équipée de drumlines. Boucan Canot devrait suivre. Quant à Saint-Leu, la municipalité a fait part de son intérêt pour expérimenter à son tour le système, mais cela ne devrait pas se faire avant plusieurs mois.

Le 26/08/2014 - Un mail de Michel BERNARD

Michel BERNARD
- Adjoint au chef de service des politiques de la mer et du littoral -
Téléphone fixe : 0 262 901 902 - GSM : 0 692 639 629 -
michel-gaston.bernard@developpement-durable.gouv.fr -
adresse postale : Direction de la mer Sud océan indien - 11, rue de la Compagnie - 97487 Saint Denis Cedex -
site internet DMSOI : http://www.dm.sud-ocean-indien.developpement-durable.gouv.fr/

Bonjour,
Je vous adresse en pj (copie ci-dessous), un arrêté préfectoral réglementant la navigation maritime, le stationnement, le mouillage, la pratique de la pêche et de la plongée sous-marine pendant la durée du projet expérimental "CAPREQUINS" - secteur "Boucan Canot" et "Roches Noires". Transmis pour affichage et diffusion, - Cordialement

Liberté • Égalité • Fraternité
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
PREFET DE LA REUNION
Direction de la mer Sud océan indien Arrêté préfectoral n°426 - du 25 août 2014
réglementant la navigation maritime, le stationnement, le mouillage, la pratique de la pêche et de la plongée sous-marine pendant la durée (lu projet expérimental CapRequins – Boucan Canot et Roches Noires - (commune de Saint-Pan/ de La Réunion)
LE PREFET DE LA REGION ET DU DEPARTEMENT DE LA REUNION
OFFICIER DE LA LEGION D'HONNEUR
CHEVALIER DE L'ORDRE NATIONAL DU MERITE


VU les articles 131-13, 1° et R 610-5 du code pénal ;
VU l'article L5242-2 du code des transports ;
VU le code rural et de !a pêche maritime ;
VU l'article 63 du code disciplinaire et pénal de la marine marchande ;
VU le décret n°2005-1514 du 6 décembre 2005 relatif à l'organisation outre-mer de l'action de l'État en mer ; VU le décret 2007-236 du 21 février 2007 portant création de la réserve naturelle marine de La Réunion ;
VU l'arrêté préfectoral modifié n° 1744 du 15 juillet 2008 portant réglementation générale de ia circulation des navires, des engins de plage et des sports nautiques dans les eaux maritimes de La Réunion ;
VU l'arrêté préfectoral n° 2856 du 12 février 2014 portant réglementation temporaire de la baignade et de certaines activités dans la bande des 300 mètres à partir du littoral du département de La Réunion ;
VU l'autorisation d'occupation temporaires du domaine public maritime n° 2014-363 du 11 juillet 2014 relative à la mise en oeuvre du projet expérimental « CapRequins » dans les zones de Boucan Canot et Roches Noires – commune de Saint-Paul ;
CONSIDERANT la nécessité d'organiser et de réglementer la navigation maritime, le stationnement, le mouillage, la pratique de la pêche et de la plongée sous-marine sur une partie du littoral de la commune de Saint-Paul pour assurer la sécurité pendant la durée du projet dans les zones de Boucan Canot et de Roches Noires ;
SUR proposition du directeur de la mer Sud océan indien :
ARRETE
ARTICLE 1er
Il est créé deux zones réglementées – une à Boucan Canot et une aux Roches Noires - destinées à assurer la sécurité pendant la durée du projet « CapRequins ».
ARTICLE 2
Une zone réglementée est délimitée sur un périmètre d'évitement de 50 mètres autour des bouées installées sur les sites de Boucan Canot et Roches Noires ayant les caractéristiques suivantes :
Boucan Canot :
- bouée portant l'inscription suivante : CRPMEM — BC1 Position : 21' 01. 615- Sud - 055' 13. 340' Lst
Roches Noires :
- lère bouée portant l'inscription suivante : CRPMEM — RN1 Position : 21'03.190' Sud - 055' 13.050' Est
- 2ème bouée portant l'inscription suivante : CRPMEM — RN2 Position : 21°03.390' Sud - 055'1 2.990' Est
(en système WGS84)
ARTICLE 3 :
Dans les deux zones définies de l'article 2 sont interdits la navigation, le stationnement et le mouillage de tout navire ou embarcation, ainsi que la pratique de la pêche et de la plongée sous-marine.
ARTICLE 4 :
Le présent arrêté est applicable jusqu'au 31 octobre 2015.
ARTICLE 5 :
Les dispositions du présent arrêté ne sont pas opposables aux navires et engins nautiques en mission de service public, ainsi qu'aux moyens utilisés par le titulaire de l'autorisation d'occupation temporaire du domaine public susvisée ou ses sous-traitants désignés pour intervenir dans la zone définie à l'article 2 pour les besoins du projet expérimental CapRequins.
ARTICLE 6:
Un avis aux navigateurs sera diffusé par le CROSS de La Réunion.
ARTICLE 7 :
Les infractions au présent arrêté exposent leurs auteurs aux poursuites et peines prévues par les articles 131-13 et R 610-5 du code pénal et par l'article L5242-2 du code des transports.
ARTICLE 8 :
Le présent arrêté peut faire l'objet d'un recours contentieux auprès du Tribunal administratif de Saint Denis dans un délai de deux mois à compter de sa publication au recueil des actes administratifs.
ARTICLE 9:
La Sous-préfète de Saint-Paul, le colonel, commandant le groupement de gendarmerie de la Réunion, le commandant de zone maritime, le directeur de la mer Sud océan indien et le directeur du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de la Réunion, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.
LE PREFET
Pour Ie préfet
le secrétaire général
Xavier BRUNETIERE 

Zinfos974.com - Lundi 25 Août 2014 - 15:32 - Trois requins observés à Trois-Bassins ce matin

Communiqué de la Préfecture après l'observation de trois requins ce matin à Trois-Bassins.
Les relevés effectués ces derniers jours sur plusieurs stations d'écoute installées sur le littoral de la commune de Saint-Paul, ainsi que l'observation de 3 requins sur la commune de Trois-Bassins signalée ce jour au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS), confirment la forte présence actuelle de requins bouledogues sur les côtes de La Réunion en cette période d'hiver austral.
Cette situation conduit le préfet de La Réunion à recommander la plus grande vigilance aux usagers de la mer, et plus particulièrement aux pratiquants des activités nautiques les plus exposées au risque requin.
Le préfet de La Réunion rappelle la mesure d'interdiction temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques en dehors des lagons, des espaces aménagés et des zones surveillées définies par arrêté municipal actuellement en vigueur. Reconduite par arrêté préfectoral du 12 février 2014, cette mesure est la seule qui permette, à ce stade, de préserver la sécurité des usagers de la mer, et de limiter les risques d'accident.
Cette interdiction doit être strictement respectée.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 26/08/2014 à 10h04 - Cap RequinsUn bouledogue de 3 mètres capturé en baie de Saint-Paul
Requins
Ce lundi 25 août 2014, un requin bouledogue femelle de 3 mètres a été capturé par l’une des drumlines installées en baie de Saint-Paul dans le cadre du programme Cap Requins. Il s’agit du septième bouledogue " prélevé " depuis l’installation de ce dispositif de pêche qui doit être déployé cette semaine en zone récifale, au large des Roches Noires. Ce lundi, la préfecture a renouvelé son appel à la vigilance suite à l’observation de trois requins bouledogues sur le spot de Trois-Bassins.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 27/08/2014 à 10h48 - Cap requinsUn requin observé à Saint-Paul
Requins

Un requin a été observé ce mardi 26 août 2014 sur le Sec de Saint-Paul. Le squale - dont le type n’a pas été déterminé - a été repéré par une bateau de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) à 9h53. La veille, la préfecture avait appelé les usagers de la mer à la "plus grande vigilance", alors qu’un requin bouledogue femelle de 3 mètres avait été capturé dans le même secteur.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 28/08/2014 à 15h38 - Réglementation de la baignade et des activités nautiquesL’arrêté requin reconduit jusqu’au 15 février 2015
"Compte tenu de la forte présence de requins tigres et bouledogues à proximité des côtes réunionnaises (...) et nonobstant les avancées des différents projets de réduction du risque, les conditions ne sont pas réunies pour permettre une évolution de la réglementation de la baignade et des activités nautiques les plus exposées", indique la préfecture ce jeudi 28 août 2014. En conséquence, le préfet a décidé de reconduire la réglementation en vigueur, par la signature d’un nouvel arrêté préfectoral applicable à compter du 15 septembre 2014 et jusqu’au 15 février 2015. La baignade et les activités nautiques resteront donc interdites en dehors du lagon et des zones surveillées pendant encore près de six mois à La Réunion.
De l’avis de plusieurs acteurs de la gestion du risque requin, "on commence à voir le bout du tunnel" et à envisager le retour de certains activités nautiques dans des zones sécurisées. Mais pour la préfecture, l’heure est encore à la précaution et il n’est pas question d’autoriser de nouveau la baignade, le surf ou le body-board sur l’ensemble du littoral réunionnais. Au contraire, l’arrêté préfectoral limitant ces activités au lagon et à certaines zones surveillées – encore très limitées – a été reconduit jusqu’au 15 février 2015.
"Compte tenu de la forte présence de requins tigre et bouledogue à proximité des côtes réunionnaises (confortée par les observations de terrain, la persistance des signalements, les relevés de fréquentation du littoral par les requins marqués et par les prélèvements réalisés) et nonobstant les avancées des différents projets de réduction du risque portés de manière déterminé par l’Etat, les collectivités, la ligue de surf et le comité des pêches de La Réunion (évaluation en cours du dispositif des vigies requins, projet de déploiement de l’expérimentation Cap Requins...), les conditions ne sont pas réunies pour permettre une évolution de la réglementation de la baignade et des activités nautiques les plus exposées", indique ainsi un communiqué de la préfecture publié ce jeudi.
Le premier arrêté préfectoral du genre avait été pris le 26 juillet 2013, quelques jours après l’attaque de la jeune Sarah en baie de Saint-Paul. Il avait ensuite été prolongé le 1er novembre 2013, puis le 14 février 2014 et le sera donc encore le 15 septembre prochain jusqu’au 15 février 2015.
Malgré cette réglementation restrictive, deux attaques de squales se sont produites depuis l’entrée en vigueur de cet arrêté : le 26 octobre 2013 à l’Etang-Salé et le 22 juillet 2014 à Saint-Leu.

Zinfos974.com - Jeudi 28 Août 2014 - 15:44 - L'arrêté requins reconduit jusqu'à février 2015

Un nouvel arrêté préfectoral a été signé afin de reconduire la réglementation en vigueur interdisant certaines activités nautiques sur une partie du littoral de l'île. Il est applicable du 15 septembre au 15 février 2015. Pour rappel, sont interdites la baignade et les activités utilisant la forces des vagues (surf, bodyboard, bodysurf, longboard, paddleboard) dans la bande des 300 mètres du littoral. Voici le communiqué de la préfecture.
Le 26 juillet 2013, devant la recrudescence des attaques de requins, le préfet de La Réunion a pris un arrêté interdisant certaines activités nautiques sur une partie du littoral de La Réunion. Dans son ordonnance du 13 août 2013, le juge des référés du Conseil d’Etat a constaté que "à court terme, seules les mesures d’interdiction de baignade et d’activités nautiques sont susceptibles de supprimer le risque d’attaques, à la condition que ces interdictions soient respectées". Depuis cette date et en dépit de cette réglementation spécifique, deux nouvelles attaques sont malheureusement à déplorer : le 26 octobre 2013 à l'Etang-Salé et le 22 juillet 2014 à Saint-Leu.
Compte tenu de la forte présence de requins tigre et bouledogue à proximité des côtes réunionnaises (confortée par les observations de terrain, la persistance des signalements, les relevés de fréquentation du littoral par les requins marqués et par les prélèvements réalisés) et nonobstant les avancées des différents projets de réduction du risque portés de manière déterminé par l’Etat, les collectivités, la ligue de surf et le comité des pêches de La Réunion (évaluation en cours du dispositif des "vigies requins", projet de déploiement de l’expérimentation Caprequins), les conditions ne sont pas réunies pour permettre une évolution de la réglementation de la baignade et des activités nautiques les plus exposées.

Le préfet a donc décidé de reconduire la réglementation en vigueur, par la signature d'un nouvel arrêté préfectoral applicable à compter du 15 septembre 2014 et jusqu'au 15 février 2015.
Le préfet a adressé ce jour une lettre circulaire à l'ensemble des maires des communes littorales de La Réunion pour leur rappeler leurs principales obligations en matière d'information de la population :
- Assurer la publicité de ce nouvel arrêté préfectoral (notamment son affichage à proximité de l’ensemble des plages, spots de surf et de tout accès à la mer de leur commune).
- S'assurer de la mise en place et du bon état de la signalétique spécifique au risque d’attaque de requin sur le littoral de leur commune.
De nouveau, le préfet recommande la plus grande vigilance aux usagers de la mer et plus particulièrement aux pratiquants des activités les plus exposées.
                               Rappel de la réglementation en vigueur
Sont interdites, dans la bande des 300 mètres du littoral du département de La Réunion, sauf dans le lagon et, hors lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal, les activités les plus exposées au risque requin, à savoir :
• la baignade, y compris lorsqu’elle s’effectue à l'aide d'un équipement de type palmes, masque et tuba.
• les activités utilisant la force des vagues (surf, bodyboard, bodysurf, longboard, paddleboard).
                               Rappel des dispositifs de prévention et de surveillance
D’une manière générale, la signalisation traditionnellement utilisée pour la baignade sur les plages surveillées reste en vigueur :
• drapeau rouge vif = interdiction de se baigner
• un drapeau jaune orange = baignade dangereuse mais surveillée
• un drapeau vert = baignade surveillée et absence de danger particulier
Ce dispositif est complété, sur certaines plages, d’une signalétique spécifique relative au risque requins :
• flamme rouge représentant un squale = présence d’un requin signalée ou observée
• flamme orange représentant un squale = présence de requins favorisée par les conditions météorologiques
                             Rappel des principaux conseils de sécurité et de prudence
                                                 AVANT de se mettre à l’eau
• vérifier la couleur du pavillon hissé et consulter les panneaux d’informations ;
• recueillir les informations utiles auprès des services compétents, comprenant les éventuelles mesures d'interdiction auprès des municipalités ainsi qu'auprès du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de La Réunion ;
• se renseigner auprès des maîtres nageurs sauveteurs du poste de surveillance de la plage sur les dangers éventuels : courants, conditions météorologiques (forte houle, orage, intempéries), qualité de l’eau (eaux troubles, pollution) ;
• Ne jamais se mettre à l’eau dans une zone interdite ou signalée dangereuse.
                                                UNE FOIS A L'EAU
• ne pas relâcher sa vigilance : le risque "zéro" n’existe pas, y compris lorsque l'on pratique une activité nautique dans un espace aménagé et surveillé
• ne pas se baigner en cas de blessure ;
• privilégier la pratique collective des activités nautiques, sous l’encadrement et la responsabilité des professionnels de la mer ;
• en cas de pêche sous marine, ne pas conserver ses prises sur soi : les déposer le plus rapidement possible sur sa bouée ou dans son bateau. "

Zinfos974.com - Vendredi 29 Août 2014 - 17:00 - SHL - L'arrêté requins est une bonne chose à court terme, selon les surfers
Suite à l'annonce de la reconduction de l'arrêté préfectoral interdisant la baignade et les activités nautiques dans certaines zones de l'île jusqu'en février 2015, les surfers expliquent qu'il y a "du bon et du mauvais" dans cette prolongation. L'association Protégez nos enfants et PRR (Prévention risque requins) maintiennent que l'arrêté préfectoral doit permettre le développement de mesures de protection concrètes en parallèle et non simplement "être prolongé pour protéger les autorités".
Préserver la vie humaine doit être la priorité. Tous sont d'accord sur ce point. Mais les surfers remettent en cause la reconduction de l'arrêté préfectoral interdisant la baignade et les activités nautiques dans certaines zones de l'île jusqu'en février 2015, "si elle est trop longue".
Renault Daron, président de l'association Protégez nos enfants, se dit "pour l'arrêté préfectoral mais à court terme". Selon lui, le risque phénoménal d'attaques justifie une interdiction de baignade et d'activités nautiques mais seulement sur une durée de quelques mois. "A long terme, comme c'est le cas aujourd'hui, l'arrêté a deux effets pervers", explique-t-il. Selon lui, les requins bouledogue se rapprocheraient dangereusement des côtes à cause du manque d'activité dans l'eau. Une deuxième conséquence serait le refus des assurances de couvrir les attaques lorsqu'un arrêté est en place. "Le problème est que bon nombre de surfers, même s'ils sont pères de famille, ne peuvent pas s'en empêcher : c'est la passion du surf".
Renault Daron déplore aussi le manque de solutions proposées au long de cette période d'arrêté préfectoral. "Sans autre mesure de fond, l'arrêté n'est pas utile. Juridiquement, ces mesures doivent limiter les troubles à l'ordre public de manière provisoire pendant que des solutions sont trouvées."
"Cette démarche est une façon de protéger les autorités et le préfet", affirme le président de l'association, "ce n'est qu'une décision du Conseil d'état qui force la mise en place de l'arrêté. La preuve, ajoute-t-il, personne dans l'eau n'est verbalisé".
Il salue le travail de ses "camarades du PRR" pour leurs drumlines, qui sont une première mesure concrète après "des années d'inaction".
                      Les plongeurs se méfient des drumlines
Le président de PRR (Prévention risque requins), Loris Gasbarre, est d'accord. "Il y a du bon et du mauvais", confirme-t-il. "Il est préférable de prolonger l'arrêté si les autres mesures ne sont pas encore en place. Il vaut mieux ça que rien de tout". Mais un arrêté qui "ne dure pas trop longtemps" car en tant que citoyen, il commence à "ressentir le fait d'être privé de la mer".
Selon lui, l'arrêté pourrait prendre fin seulement lorsque les mesures seront lancées. "Ce qui n'est pas prêt d'arriver avec les plongeurs qui freinent le lancement du projet Cap Requins, par exemple".
En effet, les plongeurs professionnels se sont opposés au dispositif : les drumlines et appâts attireraient les requins sur leurs sites de plongée touristique. "C'est facile pour eux, c'est la seule activité nautique qui peut être pratiquée", s'indigne-t-il.
Mais Philippe Doki-Thonon, propriétaire du club de plongée O'Sea Bleu à Saint-Gilles, ne veut pas "commencer à opposer les activités. Nous avons donné un simple avis sur ce projet et avons demandé à ce que les drumlines ne soient pas positionnées trop prêt de nos zones de plongées, assure-t-il, mais nous ne pouvons certainement pas aller contre des choses qui essaye de résoudre un problème qui concerne toute la population".
Apaiser les tensions, trouver des solutions et retrouver la mer, l'arrêté préfectoral ne doit pas être éternel, affirment les surfers, comme les plongeurs.

Zinfos974.com - Vendredi 29 Août 2014 - 17:34 - SH - La baignade n'est pas interdite partout, rappelle l'IRT
Alors que tous digèrent la prolongation de l'arrêté préfectoral interdisant la baignade et les activités nautiques dans certaines zones jusqu'en février 2015, Patrick Serveaux, président de l'IRT Réunion, rappelle que la baignade "n'est pas interdite partout" mais autorisée dans les zones surveillées.
Il dénonce "la communication raccourcie et déformée et l'information incomplète" des médias nationaux qui annoncent que l'on ne peut pas se baigner à La Réunion. "Il faut communiquer positivement, insiste-t-il, sur les zones où la baignade est autorisée et la plongée". Il affirme que "la protection est une bonne chose, on peut profiter de l'eau à La Réunion malgré l'arrêté et des mesures seront mises en place dans un avenir proche". Des mesures qui nécessitent les moyens financiers de l’État, le rappelle-t-il, "sans plus attendre".
"Rester positif" est donc le principe de la communication sur le tourisme à La Réunion, ce qui "maintiendra aussi l'activité de la plongée qui n'est pas concernée par cet arrêté", précise Philippe Doki-Thonon, propriétaire du club de plongée O'Sea Bleu à Saint-Gilles. Il est d'accord avec Patrick Serveaux: "Une certaine image doit être donnée et la communication doit être réaliste. Tout n'est pas interdit. Il faut que le surf revienne et La Réunion aura l'image qu'elle mérite".

Zinfos.974 - Mardi 2 Septembre 2014 - 11:51 - Maëlys Peiteado - Retard pour la drumline des Roches-Noires
Le déploiement de drumlines dans le cadre du dispositif Cap Requins 2, devait débuter la semaine dernière. Une première drumline devait être installée aux Roches-Noires. Or, ce mardi, toujours rien en vue.
Pour rappel, la mise en place d'une drumline va de pair avec celle d'un filet anti-requin. La mairie de Saint-Paul explique que jusqu'à vendredi dernier "les conditions n'étaient pas favorables à la pose de filets, à cause de la houle".
"C'est quand-même 200 mètres de filet qu'il faut installer" souligne-t-elle. Avant cela, "il faut que le dispositif d'accroche soit remis en état".
Ainsi, "les travaux sont en cours, la chaîne de fond doit être sortie du sable et ça prend du temps" insiste le service de sécurité civile de la municipalité.
Une fois la base d'accroche remise en état et les filets installés, le dispositif Cap Requins 2 doit aussitôt démarrer.

Source : www.ipreunion.com - Publié le 10/09/2014 à 09h50 - Étude Valorequin - Trois nouveaux requins tigres capturés
Requins
Ces lundi 8 et mardi 9 septembre 2014, trois requins tigres ont été pêchés dans le cadre de l’étude Valorequin. Un premier mâle de 2,50 mètres a été capturé lundi vers 21h30 en baie de Saint-Paul. Dans la nuit, aux alentours de 4 heures du matin, c’est ensuite un autre mâle de 3 mètres qui a été pêché, toujours en baie de Saint-Paul. Enfin, une femelle de 3 mètres a été "prélevée" mardi à 14h30 en face de Saint-Gilles-les-Bains. La dernière capture de squale remontait au 25 août dernier.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 10/09/2014 à 16h52 - Risque squales - Un collectif demande l’arrêt immédiat des programmes Cap Requin et Valo Requins

Le collectif des associations ASESB, ASPAS Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin Intégration, Sauvegarde des requins, Sea Shepherd, Tendua, Vague, vient d’adresser au préfet Dominique Sorain une lettre concernant les dégâts liés à l’utilisation de filets de pêche type drum line palangre. Nous publions ci-après le courrier de ce collectif
"Ces derniers jours une baleine s’épuisait devant les plages réunionnaises à trainer un engin de pêche de type drum line (ligne à requins) ou palangre, d’origine inconnue. Cette baleine est condamnée à une lente agonie si cette situation dure ne serait-ce que quelques jours.L’effort de trainer cet engin augmente sa consommation énergétique et l’épuisement de ses réserves énergétiques la condamne à mourir de faim et de fatigue sur le chemin de l’Antarctique, même si elle parvient à terme à se libérer.
En effet, les baleines ne se nourrissent pas dans nos eaux tropicales où elles viennent uniquement se reproduire et donner naissance ; elles doivent pour cela retourner en Antarctique, à des milliers de Kms de la Réunion au terme d’un voyage harassant. Une drum line très semblable à celle que tirait la baleine vient d’être retrouvée à proximité. Son propriétaire ne s’est bien entendu pas fait connaître. Que cette drum line soit officielle ou d’initiative privée, qu’elle soit ou non estampillée Cap Requin, qu’elle soit ou non la drum line concernée, il n’en demeure pas moins qu’une drum line est un piège mortel pour de nombreuses espèces, dont les baleines.
En Afrique du Sud, filets et drum lines sont retirés lorsque la migration des sardines amène baleines et dauphins près des côtes. A La Réunion, trente pêcheurs viennent d’être mandatés, au frais du contribuable, dans le cadre du programme Valo Requin pour installer des drum lines avec l’objectif de "valoriser" les requins en croquettes pour chiens On estime sans doute que c’est un juste retour des choses dans une ile qui a déjà été injustement accusée de pratiquer la pêche du requin avec des chiens.
En parallèle, dans le cadre du programme Cap Requin le comité des pêches, toujours au frais du contribuable, s’apprête à installer des lignes à requins à proximité des plages, sous le prétexte d’effaroucher les requins… avec des appâts !

Le collectif demande donc à M. Dominique Sorain, Préfet de l’Ile de la Réunion, de prendre les mesures nécessaires.
Il est important de rappeler les 2 points suivants :
1- L’agence de sécurité alimentaire n’a pas cautionné l’étude ciguatera 2 devenue depuis Valo requins.
2- Les scientifiques se sont retirés du projet Cap requin, ne pouvant cautionner les conclusions farfelues de ce programme.

Malgré cela l’Etat a lancée à la Réunion une pêche intensive au requin, au risque de tuer aussi des baleines, et bon nombre d’autres espèces menacées comme les tortues, dans le cadre de ces programmes hautement fantaisistes. Nous permettons respectueusement d’attirer votre attention, M. Dominique Sorain, sur l’image désastreuse, pour la Réunion et le rayonnement de la France, de l’instauration de ces drum lines : il en ressortira qu’à La Réunion, on tue des baleines en voulant tuer des requins sous le prétexte de les "valoriser" en croquettes pour chiens ! Il est impossible de faire plus caricatural et radical en termes de destruction de l’image de la Réunion dans le monde.
Le collectif lance un appel à la raison d’une République dont les choix sont fondés sur les acquis de la connaissance et demande l’arrêt immédiat des programmes Cap Requin et Valo Requins. ".


Zinfos974.com - Mercredi 10 Septembre 2014 - 15:41 - JD - Crise requin : Des associations demandent l'arrêt immédiat des prélèvements
Plusieurs associations (Collectif des associations ASESB, ASPAS Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin Intégration, Sauvegarde des requins, Sea Shepherd, Tendua, Vague) ont écrit au nouveau préfet de La Réunion, Dominique Sorain, pour demander l'arrêt immédiat des prélèvements de requins dans le cadre des programmes Cap Requin et Valo Requins. Pour toutes ces associations, ces programmes ont un impact environnemental sur la saison des baleines à La Réunion. Une demande motivée par les dégâts causés par l'utilisation de filets de pêche de type drumline et palangre au large des côtes ouest de La Réunion, selon elles.
"Ces derniers jours une baleine s'épuisait devant les plages réunionnaises à trainer un engin de pêche de type drumline (ligne à requins) ou palangre, d'origine inconnue. Cette baleine est condamnée à une lente agonie si cette situation dure ne serait-ce que quelques jours. L’effort de traîner cet engin augmente sa consommation énergétique et l’épuisement de ses réserves énergétiques la condamne à mourir de faim et de fatigue sur le chemin de l'Antarctique, même si elle parvient à terme à se libérer", explique l'association Longitude 181.
Pour l'association "une drumline est un piège mortel pour de nombreuses espèces, dont les baleines". Ces associations prennent exemple sur l'Afrique du Sud qui met en retrait les systèmes de filets et de drumlines au moment des migrations de sardines et de la présence plus accrue des dauphines et baleines près des côtes.
L'association Longitude 181 cible également les deux programmes Cap Requin et Valorequins, programmes dans lesquels des requins bouledogue et tigre sont prélevés au large des côtes Ouest de l'île. "A La Réunion, trente pêcheurs viennent d'être mandatés, au frais du contribuable, dans le cadre du programme Valo Requin pour installer des drumlines avec l'objectif de "valoriser" les requins en croquettes pour chien. On estime sans doute que c'est un juste retour des choses dans une île qui a déjà été injustement accusée de pratiquer la pêche du requin avec des chiens. En parallèle, dans le cadre du programme Cap Requin le comité des pêches, toujours au frais du contribuable, s'apprête à installer des lignes à requins à proximité des plages, sous le prétexte d'effaroucher les requins… avec des appâts !", explique l'association Longitude 181.
Dans sa globalité, le collectif d'association demande au nouveau préfet de La Réunion, Dominique Sorain, de prendre des "mesures nécessaires" pour mettre un terme à ses deux programmes. "L'agence de sécurité alimentaire n'a pas cautionné l'étude ciguatera 2 devenue depuis Valo requins. Les scientifiques se sont retirés du projet Cap requin, ne pouvant cautionner les conclusions farfelues de ce programme. Malgré cela l'Etat a lancée à La Réunion une pêche intensive au requin, au risque de tuer aussi des baleines, et bon nombre d'autres espèces menacées comme les tortues, dans le cadre de ces programmes hautement fantaisistes (…)", précise l'association avant de conclure : "Nous permettons respectueusement d'attirer votre attention, M. Dominique Sorain, sur l'image désastreuse, pour La Réunion et le rayonnement de la France, de l’instauration de ces drumlines : il en ressortira qu'à La Réunion, on tue des baleines en voulant tuer des requins sous le prétexte de les "valoriser" en croquettes pour chiens ! Il est impossible de faire plus caricatural et radical en termes de destruction de l'image de La Réunion dans le monde".

Jeudi 11 Septembre 2014 - 08:39 - Avertis d'une observation de requin, certains surfeurs se remettent à l'eau -
Ce mercredi 10 septembre à 8h30, un requin a été aperçu au large de la pointe des Sables, secteur des Brisants à l’Etang-Salé.
Ce signalement, estimé à environ 500 mètres du rivage a suffi à faire jouer le principe de précaution sur l'ensemble des côtes sud-ouest de l'île. En conséquence de quoi les surfeurs qui étaient présents sur la gauche de Saint-Leu ont été invités à sortir de l'eau. Chose faite sous les yeux des gendarmes, avant que la tentation ne soit trop forte.
Mathieu, chasseur sous-marin, a quant à lui suivi la consigne, même si à l'entendre le risque n'était pas si probant. "Un requin aurait été observé à l'Etang-Salé, on en est même pas sûr", annonce-t-il, déçu de voir sa partie s'achever mais néanmoins prudent. Il sortira de l'eau en montant sur un bateau de plongeur qui passait sur zone.
Le groupe de surfeurs sortira quant à lui à la force des bras. Une fois sur la plage et les autorités parties, jusqu'à huit surfeurs au plus fort, vers 12h30, se remettront à l'eau. Ces derniers ont estimé que les conditions de pratique étaient toutes réunies hier, et ce malgré l'alerte.
Rappelons que l'arrêté préfectoral interdisant la pratique d'activités nautiques en dehors des zones surveillées a été reconduit en août dernier pour 6 mois.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 11/09/2014 à 13h49 - Un nouveau squale a été capturé ce jeudi en baie de Saint-PaulUn dixième requin bouledogue pêché depuis le début de l’année
Requins
Un requin bouledogue mâle de 2,60 mètres et 140 kilos a été capturé vers 2 heures du matin dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 septembre 2014. Le squale a été pris par l’une des drumlines installées en baie de Saint-Paul dans le cadre du programme Cap Requins. Il s’agit du dixième bouledogue " prélevé " depuis le début de l’année. Cette semaine, trois requins tigres avaient déjà été pêchés pour l’étude Valorequin.

Zinfos974.com - Vendredi 12 Septembre 2014 - 10:39 - Un deuxième requin bouledogue pêché ce 11 septembre
Un
requin bouledogue mâle a été pêché ce 11 septembre en baie de Saint-Paul. Toujours via le dispositif de drumline installé en face de l'embouchure de l'Etang.
La prise a été effectuée hier, à 6h30. Le squale mesurait 2,90m pour 220 kg. Il vient compléter l'étude Valo Requins. Dans la même journée d'hier, un autre bouledogue avait été pêché.

Zinfos974.com - Vendredi 12 Septembre 2014 - 15:25 - A propos des drumlines et des requins -
Communiqué // Crise requin : droit de réponse aux agissements du collectif d'associations environnementales des Sentinelles de la mer.
Droit de réponse suite aux propos du Collectif des associations ASESB, ASPAS Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin Intégration, Sauvegarde des requins, Sea Shepherd, Tendua, Vague.

Depuis 3 ans La Réunion essuie une vague d'attaques de squales, préjudiciable à l'image de l’île. Il est d’autant plus urgent et vital de sortir de la spirale de désinformation orchestrée depuis 3 années par ce collectif d’associations environnementales, qui salit un peu plus chaque jour l'image de La Réunion, tout en sabotant les possibilités d’échanges, d’émergence de solutions constructives, et véhiculent (beaucoup) trop de stigmatisations.
                                       Existe t-il un massacre de requins à La Réunion ?
Non.
Par mesure de précaution suite à un épisode d'intoxication en 1999 à Madagascar (car La Réunion importe souvent du poisson depuis la grande île) la commercialisation de la chair des requins tigres et bouledogues fut interdite. Depuis 14 ans La Réunion laisse les populations de ces deux grands squales tranquilles. Si aucune étude scientifique n’a encore été menée pour valider une augmentation de la population de ces requins, il est cependant possible que cette interdiction ait permis une reconstitution des populations, en diminuant le nombre d’animaux pêchés.
Cela semble avoir fonctionné ici : les observations des pêcheurs ainsi que les attaques et interactions régulières depuis quelques années mériteraient que l’on y porte plus d’attentions, et devraient faire l’objet d’études.
C’est pourquoi, parallèlement aux tests et évaluations des dispositifs de sécurisation (CAP Requins et Vigies), l'état à commandé une étude sur la présence de toxines ciguatériques (la gratte) dans la chair des requins tigres et bouledogues pour envisager une levée de cet arrêté, sans pour autant que cela ne soit une pêche intensive ou l’ouverture d’une nouvelle filière. 30 pécheurs locaux et professionnels ont été mandatés tout autour de l’ile afin de pêcher les requins dont l’agence en charge de l’étude a besoin. Laisser ces pêches sous contrôle de l’état et « aux frais du contribuable » est bien le seul moyen d’éviter les pêches sauvages et non-professionnelles.
Aujourd’hui, le programme Valo Requins vise à trouver une manière d’utiliser ces requins morts, plutôt que de les jeter au feu. L’éventualité qu’ils finissent en croquettes comme se plait à le dire ce collectif n’est qu’un effet d’annonce de l’ancien préfet, vieux de plusieurs mois, et ne se base sur RIEN de concret (ou bien qu’ils nous le prouvent). Lorsque l’on demande l’arrêt d’un "massacre" par voix de presse, la moindre des choses est d’avancer des arguments solides !
Rappelons que ce collectif est l’auteur d’une pétition récoltant plus de 20.000 signatures a circulé partout sur le web, disant au monde entier que La Réunion massacrait ses requins.
L’amalgame a également été (volontairement ?) entretenu autour des drumlines de l’étude CAP Requins, présentées comme les outils de ce massacre imaginaire.
                                     Les drumlines sont-elles des dispositifs de pêche intensive ?
Non.
Que l’on soit d’accord ou non avec la finalité ou les modalités de mise en œuvre des drumlines, mentir à leur sujet est inutile et nocif. Rien ne justifie, en aucun cas et sous couvert d’aucune conviction morale, les mensonges de ce collectif.
Après un long processus de concertation, entre pouvoirs publics, usagers et spécialistes, des solutions ont commencé à voir le jour. Préconisées par différents rapports et études (dont trois menées à La Réunion en 1997, 2006 et 2012), les drumlines comme dispositif de capture et d’effarouchement des requins en sont une des principales, aux cotés des vigies et d’autres dispositifs innovants. Forts de ces précédentes études et des exemples étrangers, l'État et différents acteurs ont mis en place une expérimentation de ces engins de sécurisation : CAP Requins. Les points faibles de ce dispositif sont améliorés en continu, dans un cadre contrôlé. L'étude suit son court sur une petite zone de test située en baie de Saint-Paul. Bardées de récepteurs, se sont 4 "Smart" drumlines qui ont été installées. Le but : comprendre comment les squales vont se comporter en présence de ces engins. La première partie s’achève et l'étude va pouvoir entrer dans sa deuxième phase, les tests en milieu corallien, avec le suivi du conseil scientifique de la Réserve Marine.
Ces drumlines sont installées 4 jours par semaines et démontées tous les week-end, ou lors des très fortes houles... Elles sont équipées d'alarmes satellitaires pour prévenir le coordinateur du projet à chaque prise. Leur but est de limiter au maximum les "prises accessoires", et de relâcher vivants la majorité des animaux : seuls ceux présentant un danger potentiel sont ramenés à terre et confiés aux scientifiques.
                                    À La Réunion, "tue t-on vraiment des baleines pour tuer des requins" ?
Les associations environnementales appartenant à ce collectif laissent entendre que les drumlines de Cap Requins où les dispositifs de pêche déployés par les pécheurs professionnels mandatés sur demande des pouvoirs publics pouvaient être responsables de la mésaventure d’une baleine qui s’était accrochée dans une bouée de pêche.
Or, le matériel d'un pêcheur possède un numéro d'identification. C'est la loi. Si un engin de pêche est perdu par l'un des pêcheurs professionnels de l’île, il portera immanquablement ce numéro.
Ce n'est pas le cas de la bouée prise en photo et publiée sur les réseaux sociaux de ces associations. Il est possible que l'engin retrouvé seul appartienne à un particulier. Qui plus est, la bouée en question est bien différente des bouées utilisées par CAP Requins.
Pour rappel, voici une réponse de l’association Globice postée sur les réseaux sociaux : "à notre connaissance et suivant les informations que nous avons glané auprès des pêcheurs, cette bouée n’est pas une bouée de drumlines mais une bouée utilisée par les pêcheurs taiwanais qui posent des filets dérivants au large."
                                    Pourquoi ces associations environnementales mentent-elles ?
Pourquoi créer des pétitions dénonçant un massacre de requins à l’île de La Réunion, la faisant passer pour une île barbare, alors que seuls quelques spécimens ont été pêchés en 3 ans ? Pourquoi créer le buzz et un amalgame entre cette malheureuse baleine et les programmes de sécurisation en cours de tests ? Pourquoi bloquer les projets proposés par les gens de terrain sans jamais proposer de solutions alternatives concrètes ? Pourquoi diviser la population réunionnaise en stigmatisant les pêcheurs, les surfeurs, les chasseurs sous-marins, et même les plongeurs ?
À trop perdurer cette crise est entrain de détruire l'image de l'ile et son rapport à la mer sur le long-terme et en profondeur. L’île a suffisamment été stigmatisée, sans que ce collectif n’ait la moindre preuve recevable de ce qu’il avance. Il est indispensable pour éviter les conflits, la berne économique balnéaire et les drames, que cette situation aussi délicate qu’importante demande soit gérée rapidement. Mais en 3 ans ce collectif ne s’est construit qu’au travers d’oppositions, conflits, désinformations, pétitions, attaques en justices, détournement d’informations et buzz médiatiques, contre les acteurs des mesures mises en place. Accusé de n’être qu’une mafia de têtes blondes, décrits comme des "locaux imbéciles", les acteurs de ces mesures ont simplement essayé de travailler pour éviter le pire avec les moyens existants. Ils ne disent pas que tous les moyens sont bons : simplement que des mesures existent et qu’elles doivent être testées.
Si l’on retrouve parfois des engins privés de pêche aux requins perdus, c'est aussi car depuis 3 ans peu de choses ont avancé, et que des gens se mettent à pêcher puisque les pouvoirs public se font attaquer dès qu'ils le tente... Cette situation est aussi le fruit de l’immobilisme que ce collectif d’associations environnementales entretient.
                                  Que ce collectif déploie son énergie sur de vrais problèmes !!
Les pêches industrielles, légales ou non, au large des côtes réunionnaises sont légions et nous nous étonnons qu'elles ne soient pas dénoncées et traitées par ces associations, qui pour certaines récoltent énormément de dons grâce à leurs buzz médiatiques. La première cause de mortalité des cétacés par les activités humaines est le trafic maritime. La Réunion et l’île Maurice sont des ports générant un important trafic à travers l'Océan Indien. Entre pêche au large et transports commerciaux, sans parler de tous les filets dérivant et autres engins fantômes perdus ou oubliés par ces flottilles, les mammifères marins courent de biens plus grands dangers que de s'accrocher une bouée de moins de 40 cm de diamètre, et les populations de requins de l’océan Indien sont tout simplement à l’agonie, dans l’indifférence générale, tous les regards étant braqués sur le Pacifique.
La machine à laver achetée la semaine dernière, en arrivant ici à peut-être tué un cachalot durant son trajet, tout comme la voiture de ce monsieur "porte parole" qui accuse. Pourtant il n'en parlera pas et choisira de dénoncer cette petite bouée et de jeter l’opprobre sur les pêcheurs côtiers de l’île ou sur ses surfeurs.
Pas sur que cela ne sauve ne serait-ce qu’un seul requin.

Clicanoo.re - publié le 13 septembre 2014 - 06h10 - Douze requins pêchés en une semaine
Neuf requins- tigres et trois requins bouledogue ont été capturés cette semaine entre Saint-Paul et l'Etang-Salé. Ce qui porte à 36 le nombre de spécimens pêchés depuis le lancement des programmes Cap requins et Valo requins. De quoi raviver la bataille de com' entre pro et anti prélèvements.
MER
Sérieux coup d’accélérateur pour les programmes d’étude et de prélèvement des squales. En sept jours, pas moins de douze requins ont été pêchés entre Saint-Paul, Saint-Gilles et l'Etang Salé. Précisément, neuf requins-tigres trois requins bouledogue, dont un sur les drumlines du dispositif Cap requins en baie de Saint-Paul.
"Les conditions de mer étaient bonnes, les pêcheurs ont pu travailler sur la durée", indique-t-on au comité régional des pêches. Cette série de prises porte à 36 le nombre total des squales pêchés cette année. Reste donc 31 requins bouledogue et 23 requins-tigres à prélever pour atteindre l'objectif de 90 captures fixé par la préfecture dans le cadre du programme Valorequins (ex-ciguatera), dont les résultats conditionnent la relance de la commercialisation de la chair de requin.
                                     "parler de massacre est un mensonge"
L'extension prochaine du programme Cap requins dans les zones de récif pourrait maintenir cette cadence à la hausse. Annoncé depuis un mois, le déploiement des drumlines aux Roches-Noires pourrait avoir lieu la semaine prochaine, dès que les filets de baignade endommagés par la houle seront réinstallés. Le comité des pêches attend le feu vert de la mairie de Saint-Paul.
C’est dans ce contexte, et suite à la prise de fonction du nouveau préfet, que les associations d’usagers reprennent leur lobbying respectif sur fond de polémique.
Mercredi, le collectif d’associations dites environnementales (*) s’est fendu d’un communiqué pour demander "l’arrêt immédiat" des programmes de pêche, en justifiant que ni les scientifiques ni l’agence de sécurité alimentaire ne cautionnaient leur intérêt, et en pointant de prétendus dommages collatéraux des drumlines sur les baleines. Extrait de leur missive adressée au préfet : « Nous attirons votre attention sur l’image désastreuse, pour la Réunion et le rayonnement de la France, de l'instauration de ces drumlines : on tue des baleines en voulant tuer des requins sous le prétexte de les « valoriser » en croquettes pour chiens !".
La réponse des opposants n’a pas tardé. Hier, dans un long communiqué en forme de "droit de réponse", le collectif des sentinelles de la mer attaque la crédibilité de ses détracteurs et conteste la communication autour « du massacre de requins ».
Morceaux choisis : « Parler de massacre à propos de Cap requins relève du mensonge. Les drumlines ne sont pas des dispositifs de pêche intensive. Laisser ces pêches sous contrôle de l'État (…) est bien le seul moyen d'éviter les pêches sauvages et non-professionnelles.
(...) Quant au programme Valo requins, il vise à trouver une manière d'utiliser ces requins morts, plutôt que de les jeter au feu ».
Si le nouveau préfet Dominique Sorain ignorait à quel point le sujet reste sensible, le voilà bien au parfum.

(*) ASESB, ASPAS Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin Intégration, Sauvegarde des requins, Sea Shepherd, Tendua, Vague.                V.B.

Zinfos974.com - Mercredi 17 Septembre 2014 - 13:54 - Ciguatera : La consommation de chair de requin reste interdite

L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) vient de rendre public son avis concernant le risque lié à la consommation des requins tigre et bouledogue à La Réunion. Même si aucune analyse à ce jour n'a mis en évidence la présence de ciguatoxines dans la chair des requins, l'ANSES considère qu'il n'est pas possible d'écarter ce risque. En conséquence la consommation de chair de requin reste interdite.
Saisie à la demande du préfet de La Réunion sur la possibilité de rouvrir à la consommation humaine certaines espèces de poissons, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) vient de rendre public son avis concernant le risque lié à la consommation des requins tigre et bouledogue à La Réunion.
L'ANSES rappelle qu'aucune des analyses réalisées à ce jour dans le cadre du programme de recherche conduit à La Réunion n'a mis en évidence la présence de ciguatoxines dans la chair des requins prélevés au-delà de la limite de détection.
Cependant, l’agence souligne parallèlement que le foyer d'intoxication relevé à Madagascar en novembre 2013 est liée à la consommation d'un requin bouledogue dont l'analyse de la chair a révélé la présence de toxines de type ciguatoxines.
Elle relève aussi que les études en cours dans le cadre du programme CHARC ne permettent pas d’exclure que, par des déplacements sur longues distances, notamment jusqu’à Madagascar, les requins tigre et bouledogue puissent ingérer ces toxines, qui sont la cause d’intoxications alimentaires associées à la consommation de chair de requin.
Aussi, à ce stade des connaissances, l’ANSES considère qu'il n'est pas possible d’écarter le risque que les requins tigre et bouledogue pêchés à La Réunion puissent être contaminés par des ciguatoxines. En conséquence, la consommation ne peut être actuellement autorisée.
Le préfet de La Réunion rappelle que si la consommation de ces requins demeure interdite, en revanche, ceux-ci peuvent être pêchés en toute légalité.
En conséquence, en parallèle des études conduites dans le cadre du programme CHARC, l’acquisition d’informations sur la présence de biotoxines dans les requins de La Réunion se poursuit sous l’égide du CRPMEM avec le concours de l’ARVAM, avec l’objectif d’accroître les connaissances sur les déplacements de requins à l’échelle régionale et sur les biotoxines marines. Il s’agit là de pistes de recherches à poursuivre en lien avec les États voisins.
Par ailleurs, s'agissant du risque lié aux métaux lourds (méthylmercure), l'ANSES rappelle ses recommandations concernant les poissons prédateurs pélagiques tels que l’espadon, le marlin, le siki et les lamproies : les femmes enceintes ou allaitant ainsi que les enfants en bas âge (moins de 30 mois) doivent éviter de consommer ce type de poissons sachant que, d'une manière générale, la consommation de poissons d'espèces diversifiées participe d'un bon équilibre nutritionnel.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 18/09/2014 à 14h30 - Cap Requins - Un requin observé à Trou d’eau
Requins
Un requin a été observé ce jeudi 18 septembre 2014 face à la ravine de Trou d’eau. Le squale - dont le type n’a pas été déterminé - a été repéré en dehors du lagon vers 11h30. Selon le témoin de la scène, l’animal mesurait entre 2 et 2,5 mètres et avait un comportement calme.

Clicanoo.re - publié le 19 septembre 2014 - 06h27 - Alerte au requin et évacuation du spot de la Tortue
SAINT-LEU
Suite à l'observation d'un squale, hier matin entre la Saline et Trois-Bassins, les gendarmes sont intervenus pour évacuer dans l'après-midi, le spot de la Tortue à Saint-Leu. Plusieurs passionnés se trouvaient à l’eau au moment de l'intervention des forces de l'ordre. Mais ces derniers n'ont pas hésité à s'y remettre malgré l'interdiction, pour profiter des bonnes conditions météo. La ligue de surf réitère ses appels à la prudence et demande aux licenciés de ne pas prendre de risques dans une période où les observations sont nombreuses. Douze squales ont été pêchés la semaine dernière entre Saint-Paul et L'Étang-Salé. Pour rappel, un arrêté préfectoral interdit les activités nautiques et la baignade sur le littoral réunionnais à l’exception du lagon et des zones surveillées. Cet arrêté a été récemment prolongé par les services de l’État.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 20/09/2014 à 10h45 - Pointe des AigrettesUn requin observé à trois mètres du bord
Plage
Ce samedi 20 septembre 2014, la préfecture indique qu’un requin a été observé jeudi dernier au niveau de la Pointe des Aigrettes, située sur le territoire de la commune de Saint-Paul. Le squale, dont le type n’a pas été déterminé, a été vu à trois mètres du bord aux alentours de 18h30. Le même jour, peu avant midi, un autre requin avait été repéré à la ravine de Trou d’eau, en dehors du lagon.

Zinfos974.com - Dimanche 21 Septembre 2014 - 16:15 - Etude Valorequin: Un requin tigre de près de 4 mètres prélevé au large de St-Paul
Un requin tigre femelle a été prélevé, a indiqué ce samedi le site de la préfecture info-requin, dans la nuit de lundi à mardi dernier par une drumline au large de la baie de Saint-Paul.
Il mesurait 3.70 m et a été tué dans le cadre de l'étude Valorequin, le nom adopté pour l'étude "ciguatera 2" portant sur l'évaluation de la toxicité de chair de requin.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 21/09/2014 à 14h15 - Un squale a également été observé ce week-end - Un requin tigre pêché cette semaine
Requins
Un requin tigre a été prélevé en baie de Saint-Paul mardi dernier, a indiqué le site de la préfecture Info-Requin ce samedi 20 septembre 2014. Le squale, une femelle de 3,70 mètres, a été capturé par une drumline. L’animal sera destiné au projet Valo Requin. A noter que ce samedi, un requin marteau a été observé à l’extérieur des passes de l’Ermitage, peu avant midi.

Zinfos974.com - Lundi 22 Septembre 2014 - 11:21- La mise en garde d'un collectif sur l'utilisation de drum lines

Le collectif des associations environnementalistes* réagit suite à la décision de l'agence de sécurité alimentaire (ANSES) d'interdire la commercialisation des requins et à celle de L'Australie de stopper son programme de capture aux drum lines. Son communiqué :
L'Agence de sécurité alimentaire a fait savoir qu'elle n'autoriserait pas la commercialisation des requins bouledogue et tigre à la Réunion.
L'agence de sécurité alimentaire reprend point par point et presque mot pour mot ce que nous clamons depuis plus d'un an : la consommation de ces requins a fait près d'une centaine de morts et des milliers d'intoxications graves à Madagascar. Or ces requins circulent entre la Réunion et Madagascar.
Un enfant de cinq ans pourrait en déduire que si un de ces requins toxiques était vendu en supermarché, ce sont des centaines de Réunionnais qui pourraient être empoisonnés.
Il était donc évident que le préfet ne pourrait jamais autoriser cette commercialisation quels que soient les résultats de l'étude. Malgré cette évidence, le programme "Ciguatera" d'un coût initial de 260.000 euros a été lancé et prétend continuer à tuer des requins après avoir perdu toute justification.
Il y a quelques jours, l'Australie Occidentale a annoncé qu'elle abandonnait son programme de drum lines, lancé en fanfare il y a quelques mois. Il a été jugé que ce programme n'apportait pas de garantie de sécurité et qu'il était dangereux pour l'environnement.
Pourtant, à la Réunion, on étend le programme de drum lines baptisé Cap Requin, d'un coût de 160.000 euros. Certains jours, quand le pêche est bonne, ce programme consisterait à tuer les requins pour alimenter le programme ciguatera et d'autres, quand la pêche est moins bonne à appâter les requins…pour les effaroucher.
Nous rappelons une autre évidence qu'un enfant encore plus jeune pourrait comprendre : un appât attire les requins. Un requin pris à la ligne devient un appât encore plus gros et plus attractif et ramène ainsi d'autres requins près des plages.
On propose pourtant, dans le cadre de Cap Requin, d'installer des appâts à proximité des plages pour en éloigner les requins. On va donc encore augmenter le risque pour les surfeurs et les baigneurs, en prétendant assurer leur sécurité. Pour cette idée géniale, il est demandé une rallonge de 900.000 euros.
Il est temps d'arrêter ces programmes irresponsables et coûteux qui discréditent la Réunion et la France, pour s'orienter vers des solutions consensuelles qui prennent en compte à la fois le besoin de sécurité des usagers et celui de la nécessaire protection de notre environnement et des requins. Nous ferons prochainement des propositions en ce sens.
Dr jean Bernard Galves, - pour le collectif des associations environnementalistes
*Asesb, Aspas, Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin Intégration, Sauvegarde des requins, Sea Shepherd , Tendua,Vague

Zinfos974.com - Mardi 23 Septembre 2014 - 22:02 - Caprequins 2: Saint-Pierre finance la pose de 5 drumlines
Les conseillers municipaux de Saint-Pierre étaient amenés à se prononcer hier soir sur le "Plan de financement et d'attribution d'une subvention au comité régional des pêches" dans le cadre du déploiement du programme Caprequins 2 le long de son littoral.
La commune de Saint-Pierre met 46.000 euros dans ce programme, soit une participation de 34% du plan de financement prévisionnel qu'elle supporte avec deux autres partenaires institutionnels. L'Etat (43.000 €) et la Région (43.000 €) complètent la participation financière mobilisée pour la protection du littoral face aux attaques.
Le coût de l'opération est porté à 133.000 euros pour une ventilation de 22.000 euros en dépenses d'équipement et 111.000 euros en dépenses de fonctionnement.
5 drumlines de Terre-Sainte à Cap Rond
Ce programme de déploiement des drumlines demeure sous maîtrise d'ouvrage du Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CRPMEM Réunion) qui reste propriétaire des équipements et assurera également la coordination du programme. Comme dans l'Ouest toujours, cette technique de pêche sera couplée avec celle de la palangre de fond.
Il est envisagé sur 12 mois avec un prévisionnel de démarrage pour le mois d'octobre 2014 avec reconduction probable au-delà, selon les résultats obtenus. Le nombre de smart-drumlines qui seront disposés est fixé à cinq. Deux seront posés entre Terre-Sainte et le Jardin de la Plage et trois autres entre la ravine Blanche et le Cap Rond. Rappelons que la drumline est un engin de pêche qui comporte un crochet muni d'appâts visant, à La Réunion, deux espèces jugées menaçantes pour les activités humaines: les requins tigre et bouledogue.
Le coût total prévisionnel de l'opération Caprequins 2 pour les 7 communes qui en ont fait la demande (Saint-Paul, Trois-Bassins, Saint-leu, Etang-Salé, Saint-Pierre, Saint-Joseph et Saint-Benoît) est de 855.000 euros.

Clicanoo.re - publié le 25 septembre 2014 - 05h58 - Requins : L’État justifie la poursuite des captures
Il y a trois ans, la Réunion subissait une quatrième attaque en quelques mois et la crise prenait une nouvelle dimension avec la disparition de Mathieu Schiller. Aujourd’hui, alors que l’Anses vient de doucher les espoirs de commercialisation du requin, l’État veut maintenir le cap. La ciguatera et les drumlines restent au programme. De nouvelles études scientifiques sont en vue. Le point avec la sous-préfète Chantale Ambroise et le directeur du Cross Réunion, Nicolas Le Bianic, chargé de construire le futur centre de ressources et de gestion du risque requins. Edition abonnés !

Zinfos974.com - Mardi 30 Septembre 2014 - 15:08 - SH - Cap requins: Des drumlines installées aux Roches Noires
Après neuf mois d'expérimentation en baie de Saint-Paul, les drumlines du dispositif Cap requins ont été installées aux Roches Noires ce mardi et seront appâtées ce soir.
"L'expérimentation se poursuit dans un contexte écologique différent et le but est toujours d'évaluer l'efficacité, l'attractivité et la sélectivité de ce dispositif de pêche, explique David Guyomard, chargé de mission Pôle scientifique du CRPMEM (Comité régional des pêches maritimes et élevages marins) de La Réunion. Ce n'est pas encore un dispositif de sécurité ou de réduction du risque car Cap requins n'est qu'expérimental".
Ces engins de pêche fixes et appâtés permettent de capturer les requins bouledogues et tigres tout en alertant instantanément les pêcheurs. Les bouledogues de plus d'1,5 mètre et les tigres de plus de 2,5 mètres seront automatiquement prélevés pour analyser leur chair dans le cadre du programme Valorequins. Les autres seront marqués puis relâchés.
Deux drumlines sont désormais installées aux Roches Noires et trois mois d'expérimentation sont prévus. Les essais à Saint-Paul sont également toujours en cours. Pour le moment, ce sont 11 tigres (dont cinq prélevés) et huit bouledogues (dont sept prélevés) qui ont été capturés grâce aux drumlines.
Le comité des pêches n'est pas seul dans ce projet. PRR (Prévention Requin Réunion) et Shark Citizen, qui oeuvre pour la protection des requins et la préservation de l'environnement, étaient présents ce matin pour la mise en place des drumlines.
Loris Gasbar, président de PRR, a expliqué le rôle des MSP (médiateurs de surveillance et de prévention) qui sensibilisent depuis un mois les usagers de la mer aux dispositifs en place et aux risques qu'ils encourent.
Le bien-être des requins marqués est aussi une préoccupation, notamment pour Shark Citizen, qui a financé, à l'aide de PRR, des balises acoustiques permettant de surveiller la résistance des squales après leur capture ainsi que leur taux de survie. "Les balises durent cinq ans et font parti d'un réseau de station d'écoute déjà en place qui remonte les informations sur leurs déplacements", explique Florentine Leloup, présidente de l'association. Elle précise que pour le moment "aucun problème majeur n'a été noté".
Un dispositif "Cap requins 2" est aussi en phase de préparation et concernerait d'autres zones comme Boucan Canot et Saint-Leu.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 30/09/2014 à 14h31 - Deux "smart drumlines" installées ce mardi au large de Saint-GillesCap Requins se déploie aux Roches Noires Cap Requins Roches Noires
Après neuf mois d’expérimentation en baie de Saint-Paul, le programme Cap Requins s’étend au site des Roches Noires à partir de ce mardi 30 septembre 2014 pour une durée test de trois mois. Deux "smart drumlines" ont été installées à un peu plus de 300 mètres du littoral de Saint-Gilles-les-Bains, avec l’objectif de contribuer à la sécurisation du site, en plus des filets de baignade. À terme, ce dispositif de capture et "d’effarouchage" des squales devrait également être déployé au large de Boucan Canot, mais aussi utilisé par d’autres communes comme Saint-Pierre ou Saint-Benoît.

Zinfos974.com - Jeudi 2 Octobre 2014 - 15:32Un requin tigre de près de 3 mètres prélevé au large de St-Paul -
Un requin tigre mâle a été prélevé dans la journée de mercredi, indique le site de la préfecture info-requin, par une drumline au large de la baie de Saint-Paul.
Il mesurait environ 3 mètres et a été prélevé dans le cadre de l'étude Valorequin, le nom adopté pour l'étude "ciguatera 2" portant sur l'évaluation de la toxicité de chair de requin.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 04/10/2014 à 16h20 - Saint-GillesUn requin observé au large du port
Port de Saint-Gilles
Un requin a été observé au large de Saint-Gilles indique ce samedi 4 octobre 2014 le site de la préfecture Info-Requin. Le squale, de type indéterminé, a été vu aux environs du port vers 7 heures du matin.

Clicanoo.re - publié le 7 octobre 2014 - 05h43 - Surfrider lance ses propres analyses de l’eau -
ENVIRONNEMENT
L’antenne locale de Surfrider Foundation s’apprête à lancer ses propres analyses de la qualité de l’eau à la Réunion. L’ONG va cibler les sites où se pratiquent les activités nautiques et subaquatiques. De quoi compléter les analyses réalisées par l’ARS dans les zones de simple baignade.
De nouveau active sur l’île depuis 2009, l’ONG Surfrider Foundation se mobilisait jusqu’ici essentiellement sur les nettoyages de plages et du littoral en général. Sous la houlette de son chargé de mission, Yann Herruel, elle passe désormais à la vitesse supérieure et s’attaque à la qualité des eaux. Pour l’heure, seule l’ARS l’évalue tout au long de l’année, deux fois par mois, mais seulement dans les zones de baignade. L’association veut donc dupliquer les prélèvements existants, cette fois, dans les zones où évoluent surfeurs, plongeurs, kayakistes et autres kitesurfeurs. Une dizaine de sites ont été recensés entre Saint-Paul et Petite-Île. On parle entre autres du Cap la Houssaye et de la passe de l’Ermitage côté Saint-Paul, de la Tortue à Saint-Leu mais aussi de la gendarmerie et de la Jetée à Saint-Pierre.
Les paramètres évalués seront exactement les mêmes que ceux visés par l’ARS : escherichia coli et entérocoques. Bien que Surfrider veuille tout de même donner une note plus environnementale à ses relevés. "On va demander à nos bénévoles de remplir une petite fiche avec des informations par exemple sur l’ensoleillement, le vent, la température, la salinité etc...", explique Yann Herruel. Des données supplémentaires que l’ONG mettra à disposition de tous, grand public comme scientifiques. Un grand public qui est d’ailleurs invité à participer. Pour l’heure, le chargé de mission s’apprête à assurer seul la collecte des échantillons mais il compte, à très court terme, développer un réseau de collaborateurs volontaires*. Des "watermen testeurs", pour être précis, "qui vont être formés et qui recevront un kit avec des flacons, des glacières etc...".
Pour autant, Surfrider ne fait pas abstraction du risque requin et de l’arrêté préfectoral en vigueur. L’association indique qu’elle n’incitera pas à la pratique des activités interdites mais qu’elle s’appuiera sur les pratiquants autorisés. "En temps normal, 80 % de nos bénévoles seraient des surfeurs mais là, nous allons plus solliciter les plongeurs, les kayakistes etc...", développe Yann Herruel.
Bien sûr, si une pollution est détectée, elle ne sera pas communiquée en temps réel mais à J + 2 ou 3. Les analyses rapides sont trop coûteuses. L’ONG n’a de toute façon pas vocation à se substituer aux communes ou à l’État. Elle s’inscrit dans une autre démarche. "Notre rôle ne sera pas de dire c’est sale ici, fermez la plage. Nous travaillerons sur le long terme pour déterminer quelles sont les zones qui sont régulièrement polluées. Et nous essaierons de comprendre pourquoi. Notre atout, en tant qu’association, sera de nous appuyer sur les bénévoles pour être réactifs, pour aller sur place et retrouver la source de la pollution".
En métropole, des collectivités se sont associées à ce programme, sur les côtes méditerranéenne, bretonne et atlantique. Elles publient par exemple sur leur site les résultats des prélèvements ou mènent désormais elles-mêmes les analyses. Gageons que nos élus en feront de même s’ils s’estiment exempts de tout reproche en terme de pollution maritime.
* Les responsables de l’antenne locale peuvent être contactés via le site web de l’ONG ou sur la page Facebook Surfrider la Réunion.      R. Lt.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 07/10/2014 à 12h46 - Saint-Paul - Trois requins bouledogues observés
Requins IRD
Lundi, trois requins bouledogues ont été observés en baie de Saint-Paul indique ce mardi 7 octobre 2014 le site de la préfecture Info-Requin. Les squales ont été vus par trois apnéistes vers 15 heures.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 07/10/2014 à 16h42 - Une initiative du collectif "Rend a nou la mer, rend a nou la Réunion" - Saint-Paul : dégustation de requin improvisée pendant le CO4R
Ce mardi 7 octobre 2014, le collectif "Rend a nou la mer, rend a nou la Réunion" a organisé une dégustation de requins côtiers lors de la réunion du CO4R (Comité opérationnel de réduction du risque requin à La Réunion) devant la sous-préfecture de Saint-Paul. Une initiative lancée pour "soutenir la pêche traditionnelle" et "rappeler que la consommation des requins côtiers n’a jamais été interdite, c’est la vente qui l’est, à cause d’une toxine", explique Mylène Veminardi, l’une des membres du collectif. Le 17 septembre dernier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) avait rendu un avis défavorable sur la possibilité de rouvrir à la consommation humaine certaines espèces de poissons, dont les requins tigres et bouledogues.

Orange Réunion - réunion Source : www.ipreunion.com - Publié le 08/10/2014 à 10h24 - Saint-Paul - Risque requinLes filets de baignade arrivent à Boucan
pose de filets à Boucan
Après la plage des Roches Noires, c’est celle de Boucan Canot qui va bénéficier de filets de baignade. Ceux-ci sont en cours d’installation ce mercredi 8 octobre 2014, tandis que tout le secteur s’est mis au diapason du festival du film de La Réunion. La pose de ces filets fait partie du dispositif de sécurisation des sites de Saint-Gilles-les-Bains, qui comprend également le déploiement du programme Cap Requins en zone récifale. Deux drumlines ont déjà été installées au large des Roches Noires. La ville de Saint-Paul a également lancé un appel d’offres afin de sécuriser les activités nautiques. "Nous avons eu des réponses, on est en période d’analyse", confiait l’adjoint de Saint-Gilles-les-Bains, Patrick Flores, le 30 septembre dernier.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 10/10/2014 à 14h50 - Baie de Saint-Paul - Un requin observé ce vendredi
Baie de Saint-Paul
Un requin a été observé en baie de Saint-Paul ce vendredi 10 octobre 2014 relate le site de la préfecture Info-Requin. Le squale, de type indéterminé, a été vu par un navire privé vers 11h10. C’est le troisième requin observé depuis le début du mois d’octobre, par ailleurs, trois requins tigre ont été prélevés sur cette même période.

Zinfos974.com - Samedi 11 Octobre 2014 - 09:07 - Le CO4R fait un bilan des actions anti-requins depuis le 1er janvier
Le CO4R (Comité opérationnel de réduction du risque requin à La Réunion) a fait le bilan mardi dernier des signalements et prélèvements depuis le début de l'année, ainsi qu'un point d'étape sur les différents projets, comme Cap Requin, actuellement en cours.
43 squales ont été observés depuis le 1er janvier avec une nette hausse observée depuis le début de l'hiver austral. 35 requins ont aussi été prélevés, soit 12 bouledogues et 23 tigres. Dans le cadre du programme Valorequin - qui a pour objectif d'analyser la présence de la toxine Ciguatera chez ces requins afin de pouvoir commercialiser ou non leur chair - 41 squales ont été capturés.
Le projet Cap Requin qui vise à réduire le risque requin se poursuit, notamment aux Roches Noires, après 9 mois d'expérimentation à Saint-Paul. Les techniques de "smart Drumlines" ainsi que la "palangre de fond" actuellement testées ont été évoquées et seront mis en place par la suite dans les communes de Trois-Bassins, l'Etang-Salé, Saint-Pierre, Saint-Joseph et Saint-Benoît.
Concernant l'étude CHARC de l'IRD (Institut de recherche pour le développement) qui consiste à marquer les requins pour mieux connaitre leur comportement et leurs habitudes, une restitution des travaux sera faite en novembre.
La surveillance des spots de surf grâce au dispositif Vigies requins se poursuit également.
Afin de concentrer les actions les plus efficaces en un seul lieu, le plan d'action 2015-2020 prévoit la mise en place d'un observatoire, centre de ressources et d'appui, dans le domaine de la gestion du risque requin dès l'année prochaine.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 17/10/2014 à 11h55 - Trois requins bouledogues ont été signalés récemment en baie de Saint-PaulRisque requins : le préfet appelle à la "plus grande vigilance"
Drapeau rouge
Suite aux signalements réguliers de requins bouledogue et tigre le large des côtes réunionnaises, le préfet de La Réunion recommande ce vendredi 17 octobre 2014 - à l’approche des vacances scolaires - "la plus grande vigilance aux usagers de la mer et plus particulièrement aux pratiquants des activités les plus exposées au risque requin, qui font l’objet d’une réglementation spécifique." Cet appel à la prudence fait suite aux 45 signalements de squales observés depuis le début de l’année. Pour la préfecture, ces observations "attestent d’une présence régulière de requins bouledogue et tigre à proximité des côtes de La Réunion", d’autant plus que trois requins bouledogues ont été "très récemment signalés en baie de Saint-Paul."
Vu ces conditions, le préfet invite l’ensemble des usagers de la mer à respecter les conseils de prudence suivants :
                                      "Rappel de la réglementation en vigueur

L’arrêté préfectoral du 28 août 2014 portant réglementation temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques, est applicable jusqu’au 15 février 2015.
Cet arrêté, comme le précédent, a pour objectif d’interdire, dans la bande des 300 mètres du littoral du département de La Réunion, sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal, les activités les plus exposées au risque requin, à savoir :
la baignade, y compris lorsqu’elle s’effectue à l’aide d’un équipement de type palmes, masque et tuba,
les activités nautiques utilisant la force motrice des vagues (surf, bodyboard, bodysurf, longboard, paddleboard).
Ainsi, dans le lagon et en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal, les activités de baignade demeurent possibles. De plus, en l’absence d’une réglementation plus restrictive, d’autres activités nautiques, notamment la plongée, la pêche sous marine, restent possibles et s’effectuent aux risques et périls des usagers.
                                       Rappel des dispositifs de prévention et de surveillance en vigueur
D’une manière générale, la signalisation traditionnellement utilisée pour la baignade sur les plages surveillées est la suivante :
un drapeau rouge vif signifiant : " interdiction de se baigner " ;
un drapeau jaune orange signifiant " baignade dangereuse mais surveillée " ;
un drapeau vert signifiant " baignade surveillée et absence de danger particulier "

Ce dispositif est complété, sur certaines plages, d’une signalétique spécifique relative au risque requins :
si la présence d’un requin est signalée ou observée, la flamme rouge représentant un requin est hissée ;
le drapeau avec la flamme orange représentant un requin indique quant à lui que les conditions météorologiques sont propices à la présence de requins.
                                     Conseils de sécurité et de prudence
                Avant de se mettre à l’eau

vérifier la couleur du pavillon hissé et consulter les panneaux d’informations ;
recueillir les informations utiles auprès des services compétents, comprenant les éventuelles mesures d’interdiction auprès des municipalités ainsi qu’auprès du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de La Réunion ;
se renseigner auprès des maîtres nageurs sauveteurs du poste de surveillance de la plage sur les dangers éventuels : courants, conditions météorologiques (forte houle, orage, intempéries), qualité de l’eau (eaux troubles, pollution) ;
Ne jamais se mettre à l’eau dans une zone interdite ou signalée dangereuse.
                Une fois à l’eau
ne pas relâcher sa vigilance : le risque " zéro " n’existe pas, y compris lorsque l’on pratique une activité nautique dans un espace aménagé et surveillé ;
ne pas se baigner en cas de blessure ;
privilégier la pratique collective des activités nautiques, sous l’encadrement et la responsabilité des professionnels de la mer ;
en cas de pêche sous marine, ne pas conserver ses prises sur soi : les déposer le plus rapidement possible sur sa bouée ou dans son bateau.
Il est demandé de rapporter toute observation de requin auprès d’un poste de surveillance ou du CROSS Réunion : 02 62 43 43 43."

Clicanoo.re - publié le 23 octobre 2014 - 15h36 - Le Ludic en réponse à la crise requin La Base Nautique de l’Ouest,
le club de voile situé sur la plage des Brisants à Saint-Gilles-les-Bains, a baptisé son nouveau bateau, le Ludic.
Pour l’occasion, la BNO a réalisé, avec l’aide de ses bénévoles, une fresque murale temporaire sur la digue du Port de Saint-Gilles. Une manière originale de mettre en valeur ce bateau et de faire parler de lui.
Avec ce dériveur collectif, la BNO proposera de nouvelles activités en réponse à la crise requin. En effet, le Ludic permet une pratique de la voile en toute sécurité. Petits et grands pourront ainsi découvrir ou redécouvrir la navigation en mer.
Par ailleurs, ce bateau permettra d’accueillir dans un cadre adapté, de nouveaux publics spécifiques en particulier les personnes handicapées et les enfants en surpoids.

Zinfos974.com - Vendredi 24 Octobre 2014 - 08:19 - CapRequins: 13 nouvelles captures de squales en quatre mois
Les partenaires de CapRequins se sont réunis le 9 octobre dernier en présence d'experts scientifiques pour établir un bilan du programme depuis ses neuf mois en baie de Saint-Paul et ses débuts aux Roches Noires.
C'est avec la technique des "smart drumlines" que 18 captures ont été effectuées, dont 13 se sont avérées être de requins bouledogue et tigre.
Sur les sept tigres capturés, trois de moins de 3 mètres ont été marqués et quatre de 3,3 mètres ont été prélevés dans le cadre du programme Valorequins qui s'intéresse à la question de la commercialisation des requins pour la consommation.
Sur les six bouledogues capturés, une femelle d'1,5 mètre a été marquée et les autres d'environ 2,8 mètres, ont également servis à l'étude Valorequins.
Comme en 2013, les stations d'écoute acoustique ont révélé une recrudescence de la présence des requins bouledogue en période hivernale et en phase active de reproduction.
Un taux de survie des animaux non ciblés de 92,7%
En neuf mois à Saint-Paul, les experts de CapRequins enregistrent un taux de survie des animaux marins non ciblés, c'est à dire tout ce qui n'est pas requin tigre ou bouledogue, de 92,7%, avec quatre morts sur 54 prises.
Avec la technique de la palangre de fond du programme West mené à Saint-Gilles et Saint-Leu, le taux de survie est de 93%. Avec cette technique, il y a eu 28 captures de requins tigre et deux de requins bouledogue entre les mois de janvier et juillet.
Les professionnels de CapRequins précisent que les prochains travaux sur cette technique devront se concentrer sur une meilleure appréhension de la capturabilité de la palangre de fond envers les requins marqués.

Zinfos974.com -Dimanche 2 Novembre 2014 - 09:43 - AD - Deux récompenses pour "Attaques de requin à La Réunion" de Rémy Tezier
"Attaque de requins à la réunion : l'enquête" de Rémy Tezier, a reçu la Palme d'Or film long métrage au Festival Mondial de l'Image Sous-Marine à Marseille. Le réalisateur a également remporté le Prix du jury du Festival International du Film Ornithologique à Ménigoute.
Le documentaire produit par Tec Tec Production, qui se penche sur la problématique requin à La Réunion a par obtenu le Prix du jury, accompagné du Trophée Leica lors du Festival International du Film Ornithologique à Ménigoute. Le trophée prévoit une récompense de 1 525 €.
La Réunion a été mise à l'honneur lors de ce festival. Le Prix de la Protection de la nature (1 830 €), offert par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), France Nature Environnement (FNE) et la Fondation pour la Nature et l’Homme, a été remis à "Taille-Vent, le pétrel des montagnes". Une réalisation de Serge Montagnan, produite par l'Université de La Réunion et Parc national de La Réunion.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 04/11/2014 à 11h38 - Boucan Canot - Risque requins - Les filets ont cédé face à la houle
Filets anti requins plage de Boucan
Installés le 10 octobre dernier à Boucan Canot, les nouveaux filets de baignade n’auront pas tenu plus d’un mois. Ce mardi 4 novembre 2014, la municipalité de Saint-Paul a annoncé "le filet de protection, face à une houle estimée entre 3 et 4 mètres, s’est rompu au niveau des fixations dans le sable, celles situées sur les rochers ont tenues."
La commune assure par ailleurs avoir "volontairement laissé les filets en place en accord avec la société Synergie […] afin de tester le dispositif dans des conditions météo dégradées et aussi minimiser les coûts de pose et dépose des filets." D’après la mairie, le coût des réparations est "bien inférieur".
D’autre part, la ville de Saint-Paul "tient à rassurer les usagers de la plage de Boucan-Canot et rappelle sa forte volonté à relancer les activités de baignades et l’activité économique à Boucan-Canot." Les réparations seront effectives "très prochainement."

Zinfos974.com - Mardi 4 Novembre 2014 - 11:55 - Un requin observé aux Roches noires, deux autres capturés
Un squale de type bouledogue a été observé ce 1er novembre à 10h30 en face des Roches Noires. L'observation a été faite par un particulier et a été relayée ce 3 novembre sur le site Info-requin.
Deux requins tigres ont par ailleurs été capturés ce lundi 3 novembre. Le premier, un tigre mâle de 2,50 mètres, a été pêché à la canne sportive. Aucune précision sur le lieu de cette prise n'est indiqué.
Dans la même journée, c'est un tigre femelle de 3,50 mètres qui a été capturé via la technique de la palangre dérivante. Les deux specimens viennent compléter l'étude Valorequins ou ciguatera 2.
   

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 08/11/2014 à 10h11 - Saint-GillesUn nouveau requin tigre a été capturé jeudi
Cap Requins Roches Noires
Le site Info-Requin indique qu’un nouveau requin tigre a été pêché le jeudi 6 novembre 2014 à Saint-Gilles. Le squale a été capturé vers 15 heures par une palangre de fond dérivante. L’animal - un mâle de 3,52 mètres pesant 250 kilos - est destiné à l’étude Valorequin. Il s’agit du 17e requin tigre prélevé dans le cadre du programme Cap Requins.

Clicanoo.re - publié le 11 novembre 2014 - 05h49 - La Saline-les-Bains : un requin dans le lagon ?
Un requin d’environ 1m60 aurait été aperçu dans le lagon de Trou d’eau à moins de dix mètres du bord. La scène se serait déroulée vers 18 heures dimanche. Six témoins, dont des pêcheurs, auraient formellement identifié l’animal, sans pouvoir déterminer son espèce. L’observation, rapportée par la page facebook "Medias requins", a été relayée hier soir à la télévision par Nicolas Le Bianic, directeur du Cross. « Nous avons lancé une procédure de vérification. Des patrouilles sur zone ont été menées hier matin, sans rien apercevoir. Mais dans l’absolu, avoir un requin dans le lagon n’est pas un fait impossible », a déclaré le référent de l’Etat dans le dossier requin.

Zinfos974.com - Lundi 10 Novembre 2014 - 17:01 - Observations de requins/CROSS: "Nous agissons dans la transparence la plus totale"
Six témoins disent avoir observé un requin dans le lagon ce dimanche. L'événement est venu aux oreilles du CROSS dès dimanche soir, signale son directeur Nicolas le Bianic.
Ce lundi, cette observation n'était pas encore signalée sur le site dédié de la Préfecture. Ce non report est expliqué par "un décalage dans le temps lorsque nous recevons une observation sensible comme celle-là", explique le directeur du CROSS. Cela ne veut pourtant pas dire que l'observation ne sera jamais officialisée sur ce site.
"Nous agissons dans la transparence la plus totale", simplement, le CROSS "se donne un délai de vérification avant de reporter ou non cette observation sur le site", informe Nicolas le Bianic, qui rappelle qu'aucune indication formelle sur l'espèce n'a pu être donnée. Requin bouledogue, de récif, ou méprise totale, le CROSS doit collecter le plus d'indications possibles des témoins.
Contrairement à des observations qui se font le plus souvent au large, la scène décrite hier fait état de la présence d'un requin dans le lagon. Rarissime, elle semble par contre avoir été confondue par de nombreux témoins. C'est vers ces personnes que le CROSS tente désormais de "corréler les informations en ce moment".
Les maîtres sauveteurs de l'Ermitage ont procédé ce matin hors de leur secteur à une patrouille sur ce périmètre de la Saline Trou d'eau qui est non surveillé. Une patrouille qui n'a évidemment pas pu confirmer l'observation de la veille au soir.

Zinfos974.com - Lundi 10 Novembre 2014 - 15:58 - Un requin aurait été aperçu dans le lagon
La page Facebook Médias Requins reporte l'observation d'un squale ce dimanche, vers 18h, dans le lagon de Trou d'eau.
Six personnes auraient été témoins de la scène, alors que le spécimen mesurant environ 1,70m s'est rapproché selon eux à moins de 10 mètres du rivage.
"Les ailerons sortaient clairement et la nage était caractéristique d'un requin", rapportent les internautes, alors qu'un pêcheur tentait d'appâter le squale sans succès.
L'espèce observée n'a pas pu être identifiée. Prévenu, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage qui est en charge du recueil des observations procède aux vérifications d'usage. Cette observation n'était pour l'heure pas reportée sur le registre des observations compilées sur le site Info Requin.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 10/11/2014 à 14h43 - Un squale a été observé dimanche à Trou d’EauDes requins s’invitent dans le lagon
Plage de Trou d’Eau
Un requin a été observé ce dimanche 9 novembre 2014 dans le lagon de la Saline, au niveau de la plage de Trou d’Eau. Le squale - dont le type n’a pas été identifié - a été vu "à moins de 10 mètres du bord" par six témoins différents vers 18 heures, indique la page Facebook "Médias requins." L’information est en train d’être vérifiée par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage. Ce n’est pas la première fois qu’un requin est observé dans un lagon à La Réunion, comme l’explique Nicolas Le Bianic, directeur du CROSS. "Nous ne sommes pas dans une situation impossible", affirme l’homme chargé de mettre en place le futur observatoire du risque requin à La Réunion.
La scène s’est déroulée dimanche, dans le lagon de la Saline-les-Bains, au niveau de la plage de Trou d’Eau. Un requin, dont le type n’a pas pu être identifié, a été observé dans le lagon "à moins de 10 mètres du bord", indique la page Facebook "Médias requins." Le spécimen, de moins de 2 mètres, a été vu par six témoins différents qui ont identifié formellement le squale.D’après les témoignages recueillis sur le réseau social, une famille de pêcheur, dont un homme expérimenté, a dû appâter l’animal pour permettre d’évacuer ce secteur de la plage. "Des gamins se baignaient devant sans comprendre le risque et le pêcheur a eu du mal à faire sortir certains de l’eau, qui ricanaient et ne le croyaient pas", relate sur le site un homme qui était en paddle à ce moment.L’information est en train d’être vérifiée par les services du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage, chargé notamment d’alimenter le site de la préfecture Info-Requin. "Nous sommes en phase de vérification de cette information, c’est la procédure habituelle. Plusieurs personnes étaient sur site et nous sommes en train de recouper les différents témoignages", souligne Nicolas Le Bianic, directeur du CROSS. En avril dernier, des ailerons avaient été signalés sur la plage de l’Ermitage. Mais l’observation n’a pas été confirmée par les MNS (maîtres nageurs sauveteurs) de Saint-Paul qui s’étaient rendus sur place."On a eu une observation il y a quelques semaines. Dans l’absolu, nous ne sommes pas dans une situation impossible", ajoute le référent chargé par le préfet du futur observatoire sur le risque requin. En effet, bien que très impressionnant, ce type d’événement n’est pas inédit à La Réunion. Le 25 septembre dernier, un requin a été observé à Saint-Leu dans le lagon par un nageur en palme, masque et tuba. L’observation a également eu lieu en fin de journée, vers 17 heures cette fois-ci. Le 18 septembre, un squale avait été observé justement à Trou d’Eau, mais en dehors du lagon.Ces observations de requins dans le lagon réunionnais sont occasionnelles. Est-ce pour autant une nouveauté ? "Je ne sais pas si c’est un fait nouveau, c’est peu fréquent en tout cas. D’autant plus que le système de report d’observations est relativement jeune", rappelle Nicolas Le Bianic. Après les filets troués, voilà maintenant que la fiabilité de la barrière de corail est remise en cause. Reste à savoir si ce sont seulement des petits requins inoffensifs ou des squales bien plus dangereux qui s’invitent parmi les baigneurs.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 11/11/2014 à 13h41 - Réduction du risque squales - Le préfet ne veut pas de vigies-requins en contrats aidés
Vigie requinsLe préfet ne fera pas appel aux emplois d’avenir ni aux contrats aidés pour venir en appui du dispositif des vigies requins. Dominique Sorain a pris cette décision après avoir pris connaissance de l’étude sur l’efficacité du dispositif vigies-requin. Le rapport note en effet l’absence de référence au plan national ou international sur ce dispositif, le manque "d’éléments attestant de façon certaine de l’efficacité du dispositif" et le fait que "le caractère dissuasif de la présence des vigies n’est pas formellement établi". Dès lors "une exposition au risque pour les vigies elles-mêmes ne saurait être écartée" souligne le préfet dans un communiqué publié ce mardi après-midi 11 novembre 2014.
Pour rappel le dispositif vigies-requin, mis en œuvre par des apnéistes à des fins de surveillance et d’alerte dans les zones de pratique d’activités nautiques, a donné lieu à une expérimentation conduite durant le premier semestre 2014 par la ligue Réunionnaise de surf, en partenariat avec l’institut de recherche pour le développement. "Afin de disposer du meilleur éclairage sur ce dispositif novateur, l’expérimentation a fait l’objet d’une expertise du Muséum National d’Histoire Naturelle, dont les conclusions viennent d’être adressées à la préfecture" indique le préfet de La Réunion.Il ressort de cette expertise, "immédiatement portée à la connaissance de la ligue réunionnaise de surf et des acteurs les plus directement concernés", qu’il "n’existe pas de référence établie au plan national ou international sur ce dispositif présentant un caractère innovant". Le rapport note aussi que "l’expérimentation conduite à La Réunion ne permet pas de disposer d’éléments attestant de façon certaine de l’efficacité du dispositif : le caractère dissuasif de la présence des vigies n’est pas formellement établi". De plus, dit encore l’étude, leur faculté à repousser des requins proches d’une zone de pratique d’activités nautiques n’a pas pu être évaluée "en l’absence d’interaction durant l’expérimentation". La possibilité de fortes variations du niveau de surveillance selon les capacités individuelles de chaque vigie est également soulignée par le rapport. Lequel souligne qu’une "exposition au risque pour les vigies elles-mêmes ne saurait être écartée". Au vu des données disponibles et des résultats obtenus, "l’expertise souligne donc le caractère prématuré de la mise en œuvre opérationnelle du dispositif" commente le préfet.Dans ce contexte et compte tenu de l’état actuel des connaissances, Dominique Sorain "considère que le recours aux emplois d’avenir ou aux contrats aidés ne peut venir en appui du dispositif des vigies requins". Il rappelle parallèlement que "la mobilisation de ces emplois demeure largement possible pour d’autres démarches de sécurisation" tels la pose de filets et autres dispositifs de protection, la surveillance à terre et à bord de moyens nautiques, l’exercice de missions de prévention ou de soutien opérationnel..."Dans cet esprit, le rapport d’expertise pose la question d’une poursuite de l’expérimentation des vigies immergées pour disposer de garanties suffisantes en termes de sécurité. En tout état de cause, la mise en œuvre effective de solutions opérationnelles complémentaires se poursuit en lien avec l’ensemble des acteurs concernés" ajoute le communiqué de la préfecture.Le préfet termine en disant que l’Etat et les collectivités locales ont la volonté de "poursuivre une démarche pérenne de réduction du risque requin à La Réunion, prenant appui sur des mesures opérationnelles bénéficiant du plus haut niveau de validation possible".

Clicanoo.re - publié le 12 novembre 2014 - 11h42 - JIR - Un requin observé dimanche à la passe de Trois-Bassins 2
Le site de la préfecture dédié à la prévention du risque requin, info-requin, rapporte ce matin l’observation d’un squale de type indéterminé au niveau de la passe de la ravine de Trois-Bassins, dimanche après-midi vers 18h-18h15. C’est une personne sur son paddle qui l’aurait signalé.Sans que l’on sache s’il s’agit du même animal, le même jour sur le même créneau horaire, la page Facebook "Médias requins" rapportait également une observation... dans le lagon de Trou d’eau. Six témoins auraient identifié l’animal, sans pouvoir en préciser l’espèce. "Dans l’absolu, avoir un requin dans le lagon n’est pas un fait impossible », avait déclaré le référent de l’Etat dans le dossier requin, Nicolas Le Bianic. Des patrouilles sur zone avaient en outre été menées lundi matin, sans rien apercevoir.

Zinfos974.com - Mercredi 12 Novembre 2014 - 17:52 - Vigies-requin: Le préfet confirme que des discussions se poursuivent - Vigies-requin: Le préfet confirme que des discussions se poursuivent
Après une réunion avec le CRPEM (Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins) ce mercredi, le préfet, Dominique Sorain, a répondu à la presse sur la question des emplois d'avenir et contrats aidés que ne seront pas utilisés pour le dispositif vigies-requin.
"Le projet vigies-requin a été réalisé avec beaucoup d'espoir. Il devait être évalué par le Muséum national d'histoire naturelle qui a conclu que pour le moment le dispositif était intéressant mais ne donnait pas toutes les garanties de sécurité", explique-t-il.
Il assure néanmoins que "les expérimentations pour sécuriser les zones d'activité continuent". "Des discussions sur ce dispositif et sur d'autres projets se tiendront le plus rapidement possible avec la Ligue de surf et d'autres acteurs", poursuit-il.
Mais il confirme que les emplois aidés ne seront pas déployés pour un dispositif encore "en phase d'expérimentation".

Clicanoo.re - publié le 14 novembre 2014 - 05h31 - Une pétition en ligne "pour la mise en action des vigies-requins"
JIR
Les vigies-requins privées de financement, voilà qui inquiète et irrite les usagers de la mer mais aussi les commerçants du littoral ouest, qui voient un peu plus s’éloigner la pratique du surf. Alors que le préfet annonçait mardi son refus de mobiliser les contrats aidés pour le déploiement des vigies-requins, faute d’efficacité prouvée, une pétition a fait son apparition sur internet depuis hier mercredi.Elle est l’initiative d’Eric, ex-gérant d’un surf-shop, surfeur, et usager de la mer, accompagné du collectif les Sentinelles de la Mer, mobilisés depuis quelques temps déjà sur la question de la crise requins."Ensemble, avec le soutien d’entreprises, d’associations, de sportifs et de personnalités qui rejoignent le mouvement au fur et à mesure, nous demandons à Dominique Sorain, Préfet de La Réunion, la mise en action IMMÉDIATE d’équipes de Vigies Requins, sous-marines notamment, formées et encadrées par des professionnels de la mer et du sport, d’après le projet Vigies Requins Renforcées", clament les auteurs de la pétition.Ils arguent que c’est la seule solution qui a déjà été expérimentée plus de six mois à La Réunion, en plus d’être un "moyen humain et écologique sans aucun impact sur la vie marine", mais aussi "le seul moyen actuel d’offrir aux parents, aux licenciés, aux pratiquants libre et aux touristes des sessions de surf dans des conditions sécurisées immédiates".Lancée hier mercredi après-midi sur les réseaux sociaux, elle ambitionne un minimum de 5000 signatures à terme, pour changer la donne concernant "ce projet prometteur que représentent les vigies-requins". Ce jeudi soir, près de 1000 personnes avaient déjà adhéré au texte de la pétition, adressée au préfet."Les commentaires des signataires sur change.org sont émouvants et témoignent d’un réel attachement au surf, à la mer, et à la mise en œuvre de solutions de sécurisation directes écologiques ET humaines", soulignent Les Sentinelles de la Mer.La pétition est d’ores et déjà soutenue par l’association Indian Ocean Surfers, l’apnéiste Frédéric Buyle, l’entreprise Inside Surf Service, l’association Shark Citizen, ainsi que le biologiste Thierry Lison de Loma.La pétition en ligne à l’adresse suivante :https://www.change.org/p/sorain-dom...

Zinfos974.com - Jeudi 13 Novembre 2014 - 10:27 - Une pétition pour relancer le dispositif des vigies-requin
Le 11 novembre, le préfet de la Réunion, Dominique Sorain, informait le monde du surf que l'expertise du Muséum National d'Histoire Naturelle sur le dispositif des vigies-requin faisait état de résultats peu concluants. En conséquence, le soutien financier de l'Etat aux contrats aidés ne pouvait être mobilisé.Dans la foulée, une pétition a été mise en ligne pour s'opposer à cette décision. Lancée le 12 novembre à 17h sur les réseaux sociaux, la pétition atteint les 486 signatures ce jeudi matin."À La Réunion, le projet Vigies Requins Renforcé est le seul projet qui a le mérite d'être soutenu par l'ensemble des pratiquants de la mer, ainsi que par les associations sportives et les ONG environnementales", commence par promouvoir les initiateurs de cette pétition."Il a le mérite d'être novateur et est complémentaire aux autres projets de sécurisation en cours de test. Il est le seul à avoir déjà été mis en pratique, avec succès, à La Réunion pendant plus de six mois. Il est le seul à n'avoir aucun impact négatif sur la vie marine. Il est humain et écologique. Il est le seul moyen actuel d'offrir aux parents, aux licenciés, aux pratiquants libres et aux touristes des sessions de surf dans des conditions sécurisées immédiates dès sa mise en œuvre", argumente le groupe des Sentinelles de la mer.Les initiateurs de la pétition demandent par conséquent à Dominique Sorain de réévaluer sa position en "mettant en action immédiatement des équipes de vigies-requin, sous-marines notamment, formées et encadrées par des professionnels de la mer et du sport, d'après le projet Vigies-Requin Renforcées".Ils espèrent atteindre au moins les 5.000 signatures minimum.


Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 13/11/2014 à 09h51 - Un mouvement lancé par le collectif des Sentinelles de la mer - Une pétition pour "la mise en action immédiate" des vigies-requins Envoyer par mail
Vigie requins
Suite à la décision de l’Etat de différer la mise en oeuvre du dispositif des vigies-requins, le collectif des Sentinelles de la mer, soutenu par des entreprises, associations, sportifs et personnalités, vient de lancer, ce mercredi 12 novembre 2014, une pétition en ligne demandant au préfet Dominique Sorain "la mise en action immédiate d’équipes de vigies-requins, sous-marines notamment, formées et encadrées par des professionnels de la mer et du sport". Selon les signataires, ce dispositif est en effet "le seul moyen actuel d’offrir aux parents, aux licenciés, aux pratiquants libres et aux touristes des sessions de surf dans des conditions sécurisées immédiates dès sa mise en oeuvre".
Les Sentinelles de la mer se décrivent comme un "groupement de citoyen mobilisés pour les solutions à la crise requins". Sollicité par un ancien gérant d’un surf-shop, "surfeur, citoyen réunionnais, passionné et usager de la mer depuis l’enfance", ce collectif a décidé de se mobiliser suite aux résultats de l’expertise sur les vigies-requins estimant "prématurée" la mise en œuvre du dispositif, et à la décision du préfet de ne pas recourir aux emplois d’avenir ou aux contrats aidés.Une pétition demandant "la mise en action immédiate" des vigies-requins a ainsi été lancée dès le lendemain sur le site change.org, avec le soutien de personnalités comme Frédéric Buyle, apnéiste professionnel, Thierry Lison de Loma, biologiste marin, mais aussi d’associations comme Indian Ocean Surfers et Shark Citizen ou encore de l’entreprise Inside Surf Service.Tous estiment que "le projet vigies-requins renforcé est le seul projet qui a le mérite d’être soutenu par l’ensemble des pratiquants de la mer, ainsi que par les associations sportives et les ONG environnementales". Le texte souligne que ce dispositif est "le seul à avoir déjà été mis en pratique, avec succès, à La Réunion pendant plus de 6 mois", mais aussi "le seul à n’avoir aucun impact négatif sur la vie marine"."Il est le seul moyen actuel d’offrir aux parents, aux licenciés, aux pratiquants libre et aux touristes des sessions de surf dans des conditions sécurisées immédiates dès sa mise en œuvre", poursuivent les signataires. "Par ricochet, il est un moyen rapide et efficace permettant de refaire partir la vie économique (écoles et clubs de surf, shops, commerces balnéaires, emplois liés...) et sociale (programmes de réinsertion, sorties scolaires...) des stations balnéaires", estiment-ils notamment.Ce jeudi matin 13 novembre 2014, la pétition recueillait déjà 465 signatures. L’objectif est d’atteindre les 5000 signatures minimum "et très rapidement en réponse aux dernières nouvelles, bien sombres, quant à l’avenir de ce projet prometteur que représentent les vigies requins", concluent les Sentinelles de la mer.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 14/11/2014 à 05h15 - Conservation des espèces migratrices _ Non, le requin bouledogue n’est pas une espèce protégée RequinsLundi 10 novembre 2014, une dépêche AFP reprise par de nombreux médias annonçait que le requin bouledogue a été intégré à la liste des 31 nouvelles espèces protégées par la convention de Bonn. Pourtant, aucun document ne fait mention du squale fréquentant régulièrement les côtes réunionnaises : seuls les requins renards, soyeux et marteaux sont concernés par cette inscription. La vérification a également été faite par les services de la préfecture et du ministère de l’Environnement. Il n’a été trouvé aucune mention d’une quelconque protection du bouledogue. Le déroulement du programme Cap Requins - et notamment des prélèvements - n’est donc pas remis en cause.
Le Monde, LCI, M6 et même Réunion 1ère… L’information a été reprise par de nombreux médias suite à la publication d’une dépêche par l’AFP : le requin bouledogue fait partie des 31 nouvelles espèces menacées qui sont protégées par la convention de Bonn.Et pourtant, il n’en est rien. Après consultation des documents de la 11e convention sur la conservation des espèces migratrices, le squale connu à La Réunion pour ses attaques n’est mentionné à aucun moment. L’information a également été vérifiée par les services de la préfecture et du ministère de l’Environnement.En fait, ce sont les requins marteaux, soyeux et renards qui ont été inscrits dans l’annexe II des animaux à protéger. Cette liste énumère "des espèces migratrices dont l’état de conservation est défavorable et qui nécessitent la conclusion d’accords internationaux pour leur conservation et leur gestion." Contrairement à l’annexe I, ce texte n’interdit pas tout prélèvement.Les captures effectuées dans le cadre du programme Cap Requins peuvent donc se poursuivre en toute légalité. 13 prélèvements de requins bouledogues ont eu lieu depuis le début de l’année. Le préfet s’était engagé à pêcher 45 spécimens au total. L’opération dirigée par le CO4R (Comité opérationnel de réduction du risque requin à La Réunion) a le temps d’atteindre son objectif avant une éventuelle inscription des requins bouledogues à la liste des espèces protégées : la prochaine conférence de la convention de Bonn aura lieu en 2017 aux Philippines.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 14/11/2014 à 10h01 - Saint-Gilles - Prélèvement d’un requin tigre
Cap Requins Roches Noires
Un requin tigre a été pêché le jeudi 13 novembre 2014 au large de Saint-Gilles, indique le site Info-Requin. Le squale - une femelle de 3 mètres - a été capturé à 10h15 à la canne à pêche. Le spécimen sera destiné à l’étude Valorequin. Il s’agit du 18e requin tigre prélevé dans le cadre du programme Cap Requins.

 Zinfos974.com - Samedi 15 Novembre 2014 - 16:22 - Le retour des vigies-requin en décembre
Le dispositif de sécurisation vigies-requin n'est pas enterré. La Région s'est engagée hier à financer 16 emplois de vigies "immergées" aujourd‘hui sans emploi. L'autre volet du dispositif vigies doit quant à lui être financé par l'Etat, il s'agit des 10 vigies de sécurisation en surface.
L'annonce a été faite ce matin par la Ligue de surf qui a été reçue hier par le président de Région. Cette confirmation arrive cinq jours après la réception par la préfecture de l'expertise du Muséum National d'Histoire Naturelle. Ses conclusions avaient amené le préfet de la Réunion à faire le choix de ne pas mobiliser de contrats aidés sur le dispositif, faute de résultat probant selon le rapport.
La Ligue réunionnaise de surf veut à nouveau déployer les vigies en décembre sur les sites de Saint-Paul, Trois-Bassins et Saint-Leu. L'objectif étant de proposer une sécurisation des spots par l'occupation de la colonne d'eau qui bénéficiera en premier lieu aux surfeurs du Pôle Espoir.
Dans son communiqué, le Conseil régional insiste sur le fait que "l’objectif principal et immédiat était d’affirmer la nécessité de la reprise des activités nautiques dans les meilleures conditions, et la poursuite des programmes expérimentaux de sécurisation".
Le Président a rappelé, que le programme Vigie Requin mis en œuvre par la ligue de Surf et soutenu par la Région, était unanimement salué et méritait d'être poursuivi et cela, "malgré le rapport par ailleurs très controversé d'un responsable du Muséum National d’Histoire Naturelle".
Par ailleurs, la reconduction du dispositif "repose aussi sur le maintien par l'Etat des moyens en emplois aidés pour la surveillance de surface. L'objectif étant naturellement de mieux sécuriser les espaces de loisirs encadrés et d’évaluer objectivement cette politique publique. Les enjeux sont considérables pour notre île et vont au-delà du développement économique et touristique. Les activités nautiques et notamment le surf font aussi de La Réunion une terre de champions et les dernières médailles obtenues par nos jeunes Réunionnais de très haut niveau sont là pour le rappeler".

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 15/11/2014 à 11h22 - Dispositif vigies-requinsVers une nouvelle expérimentation en décembre Envoyer par mail
Vigie requins
La ligue réunionnaise de surf a annoncé ce samedi 15 novembre 2014 qu’une nouvelle expérimentation de vigies-requins sera mis en place à partir du mois de décembre dans les communes de Saint-Leu, Saint-Paul et Trois Bassins, malgré l’annonce du préfet de ne pas faire appel aux emplois d’avenir ni aux contrats aidés pour venir en appui du dispositif. "16 emplois seront pris en charge par la Région Réunion et 10 par l’Etat. Ce qu’on veut faire avec ces moyens, c’est de sécuriser un spot tous les matins, 7 jours sur 7", précise Nicolas Berthé, conseiller technique national à la fédération française de surf. "Nous sommes dans le concret. Le but est de redémarrer rapidement les activités", ajoute Eric Sparton, président de la ligue réunionnaise de surf.
Dans son rapport remis à l’Etat concernant les vigies-requins, Bernard Seret a noté le manque d’éléments "attestant de façon certaine efficacité" du dispositif", soulignant que "le caractère dissuasif de la présence des vigies n’est pas formellement établi". Pour le scientifique, "une exposition au risque pour les vigies elles-mêmes ne saurait être écartée." A la suite de cette publication, le préfet avait décidé de ne pas faire appel aux emplois d’avenir ni aux contrats aidés pour venir en appui du dispositif."Lundi quand le fameux rapport est tombé, humainement ça m’a mis fou furieux", avoue Eric Sparton, président de la ligue réunionnaise de surf. "Fondamentalement, ce rapport semble avoir été écrit sur le bord d’une table et très mal fait", ajoute Christophe Mulquin, délégué aux activités nautiques à la mairie de Saint-Leu. L’émotion passée, le monde des usagers de la mer a décidé de "prendre un petit peu de recul" et d’analyser le rapport."Une fois digéré, on peut en retirer un certain nombre d’informations qui nous permettent de faire évoluer le dispositif. Ce rapport d’expertise n’est pas rédhibitoire. Cela va nous amener par divers partenariats à poursuivre l’expérimentation de manière opérationnelle", explique Paul Emile Vernadet, technicien auprès de la direction régionale de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale.En effet, malgré les diverses annonces, les vigies-requins ne sont pas morte. Le dispositif sera installé en décembre suite à un financement obtenu auprès de la Région Réunion. "Le président du conseil régional nous a reçu vendredi : nous avons exposé nos problématique et notre souhait de garder notre présence sur la colonne d’eau. Il nous a proposé de prendre en charge les vigies dans la colonne d’eau", précise Eric Sparton.10 contrats seront financés par l’Etat alors que 16 emplois seront pris en charge par le conseil régional pour une durée encore indéterminée. "Ce montage permet à la ligue de surf de monter des vigies expérimentées. Les contrats d’avenir sont contraignantes en terme de recrutement, on avait à faire à des jeunes peu expérimentés. Dans ce cadre, les vigies peuvent être extrêmement expérimentées", explique le représentant de la DRJSCS.Cette annonce a eu un écho peu porteur auprès des pratiquants. "Si j’ai bien compris, on n’avance pas depuis un an !", a regretté l’un des surfeurs présent à la conférence de presse. "C’est une avancée extraordinaire entre lundi et aujourd’hui. Il fallait que l’on trouve des solutions rapidement suite à l’expertise", a nuancé Eric Sparton. "Ce dispositif ne va pas résoudre le risque requin. C’est le temps d’attendre que les initiatives des communes voient le jour", a ajouté Nicolas Berthe, conseiller technique national.Les vigies-requins seront ainsi mises en place par la ligue réunionnaise de surf dans le courant du mois de décembre. Mobile, ce dispositif sera installé sur un spot de Saint-Paul, l’Etang-Salé et Saint-Leu "chaque matin, 7 jours sur 7." D’abord destiné aux compétiteurs, il devrait à l’avenir s’ouvrir aux pratiquants amateurs une fois le risque requin suffisamment réduit. A terme, la ligue réunionnaise de surf souhaite professionnaliser ce métier "à part entière."

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 16/11/2014 à 05h15 - Peu d’enthousiasme pour le renouvellement des vigies-requinsLes usagers de la mer entre impatience et résignation
Après avoir été remis en cause par le rapport de Bernard Séret et la préfecture de La Réunion, le dispositif vigies-requins a finalement été prolongé pour une expérimentation opérationnelle à partir du mois de décembre, a annoncé ce samedi 15 novembre 2014 la ligue réunionnaise de surf. La nouvelle - qui est un véritable retournement de situation de quelques jours - n’a pourtant pas eu l’accueil escompté parmi les pratiquants. En effet, le cadre très réglementé du dispositif ne permet pas encore la pratique libre du surf et maintient les restrictions de l’arrêté préfectoral pour au moins 6 mois, voire un an. De quoi décevoir les freeriders et les professionnels qui attendaient une réponse plus efficace à la crise requin.
Samedi matin, Eric Sparton pensait apporter une bonne nouvelle à ses collègues, amis et connaissances du monde du surf : le dispositif vigies-requins, qui avait été mis à mal par le rapport du Muséum d’histoire naturelle et par le préfet de La Réunion, sera finalement à nouveau prolongé grâce à un partenariat entre la ligue de surf, la Région Réunion et l’Etat. Mais en lieu et place d’encouragements voire d’applaudissements, le président de la ligue réunionnaise de surf a surtout recueilli l’indignation, l’incompréhension et le ras-le-bol de pratiquants. "Si j’ai bien compris, on n’avance pas depuis un an !", a interpellé l’un des surfeurs présent lors de la conférence de presse."Cela fait trois ans et demi que nous sommes au point mort. Ca commence vraiment à peser lourd cette histoire. Il y a eu des catastrophes humaines, des entreprises qui ferment… et maintenant on nous dit qu’il faut encore attendre 6 mois voire un an pour retourner à l’eau en toute légalité. C’est une non-annonce", regrette un habitué du spot de Boucan Canot.En effet, dans un premier temps, le dispositif vigies-requins qui sera mis en place concernera uniquement les compétiteurs du Pôle espoir de la ligue. La pratique libre du surf n’est toujours pas à l’ordre du jour, mais Eric Sparton se veut positif et souhaite souligner la rapidité de réaction des institutions pour prolonger les vigies."Aujourd’hui, je pense que nous sommes arrivés à la fin de la galère. Ca c’est décidé en très peu de jours, la région a été très réactive sur ce point. Il a fallu prendre des décisions et le courage de prendre en charge ces vigies. On redémarre nos activités, tout va bien. Certes, cela concerne une petite partie dans un premier temps. Mais si on peut assurer la sécurité du Pôle espoir, cela nous ouvrira ensuite de nouvelles perspectives", assure le président de la ligue réunionnaise du surf.Les surfeurs, mais également les professionnels ont voulu interpeller l’opinion publique sur leur situation suite à la crise requin. "Il y avait un espoir important d’une reprise d’activité pour les professionnels qui se retrouve aujourd’hui bien compromis", regrette Agnès Lavaud, chargée de mission du syndicat professionnel des activités de loisirs."Il nous faut travailler sereinement à la recherche d’un dispositif de sécurisation, mais nous avons une génération qui ne peut plus attendre des solutions. Il faut les aider à les faire sortir de l’eau et faire le deuil de leur métier. Accompagnons-les vers un meilleur avenir en leur permettant d’avoir accès à un plan de reconversion", demande la représentante du Sypral.Pour Paul-Emile Vernadet, technicien de la direction régionale de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale, le dispositif aura "par déclinaison un impact positif pour l’activité des professionnels." "La mission de la ligue de surf est déjà de permettre la pratique des licenciés et indirectement de l’ensemble des pratiquants. Si le secteur professionnel en profite : tant mieux. Mais dans un premier temps, il était essentiel de permettre la reprise des activités avec le prolongement de l’expérimentation en phase opérationnelle", nuance le membre de la DRJSCS.In fine, le message passé auprès des pratiquants et du monde économique reste le même : "wait and see." Si la crise requin est déjà connue pour ses querelles entre usagers de la mer et associations environnementales, sa longue durée risque de créer de nouvelles tensions entre représentants du monde sportifs et pratiquants impatients de retrouver la mer en toute légalité… et sécurité. Après cette nouveau délai demandé, sont-ils toujours aussi confiants ? "J’y crois encore, la preuve c’est que je suis encore là...", confie Agnès Lavaud.

Clicanoo.re - publié le 18 novembre 2014 - 16h36 - Un filet high-tech contre les requins sauvera-t-il les baigneurs du Cap ?
Non loin de la plus célèbre colonie de manchots d’Afrique, une version high-tech du filet antirequins truffé d’électronique a commencé être posée près du Cap pour un test aux résultats très attendus partout où les dents de la mer menacent le tourisme.
Présenté comme une petite révolution par ses promoteurs, une filiale du fabricant d’armement sud-africain Armscor, cette herse prend la forme d’un filin fixé sur le fond marin et hérissé d’antennes semi-rigides pulsant des ondes à basse fréquence.
La technologie s’inspire des appareils de répulsion des requins appelés aussi POD (protective oceanic device) portés à la cheville par les plongeurs ou les surfeurs, inventés en Afrique du Sud et commercialisés par des Australiens.
Utilisant des propriétés bien connues du museau des requins, dans lequel se logent de fins récepteurs leur permettant de deviner un battement cardiaque même dans les eaux les plus troubles, le champ électromagnétique les fait fuir.En revanche pour les êtres humains, le contact avec une électrode du filet n’occasionnera qu’un simple picotement sans danger."Si c’est un succès, cela nous donnera les bases pour développer un système de barrière pouvant protéger les baigneurs sans tuer ni blesser les requins, ou tout autre animal marin", souligne le Kwazulu-Natal Sharks Board, l’organisme public sud-africain chargé de la protection des plages de Durban (est), l’autre grande métropole balnéaire sud-africaine sur l’océan Indien.
Les filets installés depuis soixante ans à Durban présentent l’inconvénient majeur de tuer des centaines d’innocentes créatures marines tous les ans, tortues, raies, dauphins, piégées comme dans un filet de pêche à 400 mètres des plages."On travaille comme des damnés pour trouver une solution indolore pour l’environnement", explique Paul von Blerk, un spécialiste du Kwazulu Sharks Board, qui va superviser l’expérience au Cap pendant cinq mois.53 requins en 25 joursMais "c’est plus facile à imaginer qu’à transposer dans la réalité", souligne également Claude Ramasini, chef du projet à l’Institute for Maritime Technology, filiale d’Armscor.Les courants sont puissants, les fonds marins bougent, tout comme les structures et la vie marine. Sans compter l’inévitable difficulté à utiliser de l’électricité sous l’eau.
La plage de Glencairn choisie pour l’expérience est prisée des baigneurs parce que l’eau y est (un peu) moins froide que de l’autre côté de la péninsule du Cap.Mais elle a surtout été sélectionnée pour la clarté de ses eaux qui permettra de filmer avec des caméras les mouvements des requins, et de vérifier —également depuis la plage avec des jumelles— que le filet les oblige à se détourner de leurs parcours habituels.Le scénario ne devrait pas manquer d’action.
En 25 jours d’observation, pas moins 53 squales ont été aperçus au large de cette plage."C’est vraiment une bonne idée", salue Alison Kock, une biologiste et chercheuse de l’équipe de surveillance anti-requins du Cap. "Cette technologie est vraiment spécifique car elle cible un sens dont seuls les requins et les raies sont dotés. Les mammifères, tels les dauphins ou les baleines, en sont dépourvus et ne seront pas affectés".Même enthousiasme et même soutien au WWF Afrique du Sud qui salue une initiative plus que bienvenue à un moment où "les requins blancs posent un problème croissant en Afrique du Sud", selon John Duncan, avec treize morts par morsure en dix ans.Face à l’inquiétude du monde du tourisme, en Afrique du Sud et ailleurs comme à La Réunion, plusieurs entreprises se sont lancées dans la course pour trouver LA solution anti-requins
."Mais il y a peu d’études en milieu réel, pas de test ou pas de test sur les espèces cibles —chez nous, le requin bouledogue ou tigre", différent des requins blancs évoluant au large des côtes sud-africaines, explique Antonin Blaison, chercheur à l’Institut de recherche en développement (IRD). "Les répulsifs peuvent marcher pour une espèce, pas pour d’autre, et ensuite on a encore un problème qui est le phénomène d’accoutumance des requins qui s’adaptent aux signaux perçus".

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 21/11/2014 à 16h16 - Muséum d’histoire naturelle - Vous saurez tout sur les requins
RequinsLe Muséum d’histoire naturelle propose à partir de ce vendredi 21 novembre 2014 une exposition sur les squales. Sobrement intitulée "Requins", cette manifestation propose aux Réunionnais de découvrir pas moins de plusieurs centaines d’espèces, des plus dangereuses aux méfiantes en passant par les inoffensives. Au menu de la visite : des photographies, des mâchoires, des reproductions d’animaux, des informations sur les attaques... Situé au jardin de l’Etat de Saint-Denis, le musée est ouvert du mardi au dimanche de 9h30 à 17h30.

Zinfos974.com - Mardi 25 Novembre 2014 - 17:28 - Un requin tigre prélevé au large de Saint-Gilles -
Selon les informations publiées par le site préfectoral "info requin", un requin tigre a été prélevé, hier, au large de Saint-Gilles.
La capture de ce requin mâle aurait été réalisée "à la canne à pêche". Le spécimen mesure 3, 52 mètres.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 27/11/2014 à 09h13 - Saint-Pierre - Un requin observé dans le port
Port de plaisance de Saint-Pierre
Un requin a été observé ce mercredi 26 novembre 2014 à Saint-Pierre, indique ce jeudi le site la préfecture Info-Requin. Le squale - dont le type n’a pas pu être déterminé - a été aperçu vers 10h45 dans le port de la commune.

Clicanoo.re - publié le 28 novembre 2014 - 11h03 - Société - Requins : les associations environnementales mettent la pression sur les maires
JIR
Dans une lettre ouverte adressée aux maires favorables à la mise en place des drumlines le collectif ASPAS remet en cause l’efficacité du dispositif et accuse les élus de mettre en danger des personnes.
Le courrier destiné aux communes de Saint-Pierre , Saint- Leu, Saint Benoit, Saint Paul et Étang Salé est accompagné d’une vidéo où "l’on voit des requins excités venir bouffer un de leur congénère mort. Cela s’est déjà produit en baie Saint-Paul à deux reprises avec Cap Requins et cela risque de se passer près des plages avec l’extension du programme Cap Requins", déclare Jean Bernard Galvès porte parole et représentant au CO4R du collectif ASPAS. ( Vidéo à visionner sur ce lien : https://www.facebook.com/video.php?...)
Pour le collectif : "Ces mairies ont été, semble t-il, été abusées quant au rôle de ces engins de pêche". Et d’ajouter : Les maires doivent savoir que Cap requin 2 ne vise aucunement à la sécurisation des zones balnéaires : Cap Requin 2 , d’un coût de 900 000 euros, n’est qu’une prétendue "étude" quant à la possibilité de capturer des requins avec ces engins de pêche, pourtant bien connus ;
Le Comité des Pêches est dans l’impossibilité de dire comment il prétend sécuriser les zones balnéaires ; Il se contente de jouer sur la confusion entre un engin de pêche, la "drum line" et la sécurisation.
Mais le Comité des Pêches n’engage pas sa responsabilité : C’est la responsabilité des maires qui se trouve engagée .
Il suffirait aux maires, pour être fixés, de demander au Comité des Pêches : "les gens pourront ils utiliser les plages et spots de surf en sécurité, une fois les drum lines installées ? La réponse du Comité des Pêches sera édifiante .Comment pourrait il prétendre sécuriser les plages avec des drum liens ? ", interroge le porte-parole avant de poursuivre :
En Afrique du Sud, les drum lines sont utilisées pour réduire les populations résidentes de requins dangereux de façon à rendre la rencontre improbable ; A la Réunion Les études scientifiques ont commencé à montrer une circulation des requins entre la Réunion et les régions voisines. il est donc impossible de prétendre réduire cette population de requins si d’autres viennent les remplacer .
Au vu des analyses des stations d’écoute, le comité des pêches a été obligé de revenir piteusement sur le concept d’effarouchement dont il avait fait pourtant son cheval de bataille.
Pire encore , suite à une défaillance de l’engin d’alerte, deux requins pris sur les drumlines de Cap ont été dévorés par d’autres requins Ces requins pris sont devenus d’énormes appâts attirant en fait d’autres requins vers les zones que ces drum lines sont censées protéger .
Même si une équipe intervient rapidement pour retirer le requin pris, personne ne pourra dire combien de requins auront été attirés pour le dévorer, les requins ainsi attirés près des plages constituent de facto une menace potentielle pour les baigneurs et surfers, soit l’opposé de ce qui est recherché ....et ce n’est pas le Comité des Pêches qui en portera la responsabilité", conclut le collectif.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 28/11/2014 à 09h24 - Risque requins - Une lettre ouverte adressée aux mairesLa nouvelle offensive des associations environnementales contre les drumlines
Cap Requins Roches Noires
Après avoir déjà écrit au préfet Dominique Sorain pour réclamer l’arrêt des drumlines installées dans le cadre du projet Cap Requins, le collectif des associations environnementales - ASPAS, Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin Intégrtation, Sauvegarde des Requins, Vague, Sea Shepherd - adresse cette fois une lettre ouverte aux différents maires souhaitant adopter ce dispositif. Elles estiment que les drumlines constituent un "risque pour les usagers de la mer", s’appuyant sur une vidéo tournée à Tikehau, en Polynésie, pour affirmer que les requins capturés deviendraient des appâts pour leurs congénères. Du côté des acteurs de Cap Requins, on considère à l’inverse que l’expérimentation menée en baie de Saint-Paul a permis de démontrer qu’il n’y avait pas de phénomènes "d’attractivité".
La lettre ouverte des associations environnementales adressée aux maires est accompagnée d’une vidéo tournée à Tikehau, en Polynésie. "On y voit des requins excités venir bouffer un de leur congénère mort", souligne Jean-Bernard Galvès, porte-parole du collectif. "Cela s’est déjà produit en baie Saint-Paul à deux reprises avec Cap Requins et cela risque de se passer près des plages avec l’extension du programme Cap Requins", affirme-t-il.

Voici la "lettre ouverte aux mairies qui mettront les baigneurs et surfeurs en danger en croyant payer pour leur sécurité" :
"Dans le souci louable de protéger leurs administrés, les mairies de Saint-Pierre, Saint-Leu, Saint-Benoît, Saint-Paul et Etang-Salé ont manifesté l’intention de financer la pose de drumlines. Ces mairies ont été semble-t-il été abusées quant au rôle de ces engins de pêche.
Les maires doivent savoir que Cap Requins 2 ne vise aucunement à la sécurisation des zones balnéaires : Cap Requins 2, d’un coût de 900 000 euros, n’est qu’une prétendue "étude" quant à la possibilité de capturer des requins avec ces engins de pêche, pourtant bien connus.
Le comité des pêches est dans l’impossibilité de dire comment il prétend sécuriser les zones balnéaires. Il se contente de jouer sur la confusion entre un engin de pêche, la "drumline" et la sécurisation. Mais le comité des pêches n’engage pas sa responsabilité : c’est la responsabilité des maires qui se trouve engagée .
Il suffirait aux maires, pour être fixés, de demander au comité des pêches : "les gens pourront-ils utiliser les plages et spots de surf en sécurité, une fois les drumlines installées ?" La réponse du comité des Pêches sera édifiante. Comment pourrait-il prétendre sécuriser les plages avec des drumlines ?
En Afrique du Sud, les drumlines sont utilisées pour réduire les populations résidentes de requins dangereux de façon à rendre la rencontre improbable.
A La Réunion, les études scientifiques ont commencé à montrer une circulation des requins entre La Réunion et les régions voisines. Il est donc impossible de prétendre réduire cette population de requins si d’autres viennent les remplacer.
Au vu des analyses des stations d’écoute, le comité des pêches a été obligé de revenir piteusement sur le concept d’effarouchement dont il avait fait pourtant son cheval de bataille.
Pire encore, suite à une défaillance de l’engin d’alerte, deux requins pris sur les drumlines de Cap Requins ont été dévorés par d’autres requins. Ces requins pris sont devenus d’énormes appâts attirant en fait d’autres requins vers les zones que ces drumlines sont censées protéger.
Même si une équipe intervient rapidement pour retirer le requin pris, personne ne pourra dire combien de requins auront été attirés pour le dévorer. Les requins ainsi attirés près des plages constituent de facto une menace potentielle pour les baigneurs et surfeurs, soit l’opposé de ce qui est recherché... et ce n’est pas le comité des pêches qui en portera la responsabilité.
Nous invitons les maires à visionner ce film qui montre. à partir de 1minute 10, des requins excités se regroupant pour manger un requin mort. Les maires prendront ainsi conscience du risque que la pose de drumslines près des plages de leur commune fait courir aux usagers de la mer."                           Dr Jean Bernard Galvès

Porte parole et représentant au CO4R du collectif ASPAS, Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181, Requin Intégrtation, Sauvegarde des Requins, Vague, Sea Shepherd.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 28/11/2014 à 17h17 - Saint-GillesUn couple de requins tigres capturé
Cap Requins Roches Noires
Deux requins tigres ont été pêchés ce jeudi 27 novembre 2014 à Saint-Gilles, dans le cadre du programme Cap Requins. Les deux spécimens ont été prélevé à la suite d’une capture réalisée sur palangre de fond dérivante. Le couple de squales - un mâle de 3,43 mètres et une femelle de 2,92 mètres - sera destiné à l’étude ciguatera 2. Au total, une vingtaine de requins tigres ont été pris cette année, dont 3 cette semaine.

Zinfos974.com - Jeudi 4 Décembre 2014 - 10:42 - Trois requins ont été capturés dans l'Ouest -
Trois requins ont été pêchés ces derniers jours dans l'Ouest de l'île, recense le site préfectoral, "info-requin".
Le premier est un requin femelle bouledogue prélevé en baie de Saint-Paul le 2 décembre. La capture a été réalisée sur une drumline. Le spécimen mesure 2,90 mètre. Il entre dans le cadre de l'étude ciguatera.
Le même jour, mardi dernier, un requin tigre mâle est capturé sur un palangre de fond dérivante au large de Boucan Canot. Le requin mesure 3, 67 mètres et sera analysé pour l'étude Valorequin.
Enfin, hier, un requin tigre femelle est pêché à partir d'une palangre de fond en baie de Saint-Paul. Il mesure 3, 20 mètres et a été capturé dans le cadre de l'étude ciguatera.

Zinfos974.com - Jeudi 11 Décembre 2014 - 17:53 - Sea Shepherd mobilise son réseau pour stopper la pêche aux requins
Sea Shepherd France lance l’opération APEX Harmony. Cette campagne d'information à l'échelle européenne, relayée par les antennes de l'ONG dans plusieurs pays, a pour ambition d'influer sur la décision de l'Europe d'octroyer à l'Etat français des millions d'euros pour la pêche de requins à la Réunion.
"Puisque l'on sollicite des fonds européens, il est normal de rendre des comptes à l'opinion publique européenne sur l'utilisation de ces 8 à 10 millions d'euros que tente d'obtenir la France pour poursuivre sa campagne de pêche pendant 5 ans", explique Jean Bernard Galvès, porte-parole des associations environnementales mais qui s'est fait ce matin le relais particulier de Sea Sheperd.
La campagne de lobbying s'engouffre notamment dans une faille juridique concernant le programme ciguatera 2. "Il n'est plus conforme au droit français", annonce d'emblée Jean Bernard Galvès. "En France quand un arrêté est pris par un préfet, il doit être abrogé quand les conditions énoncées au départ ne sont plus remplies. Or c'est le cas de cet arrêté", assure-t-il.
Un arrêté caduque ?
Rappelons les conditions émises à l'époque de son lancement. Tout d'abord, il devait permettre d'étudier la possibilité de commercialiser la chair des requins tigre et bouledogue. L'agence de sécurité alimentaire a répondu que de toute façon, ça ne serait pas possible. Le deuxième objectif était que les requins pêchés puissent servir au programme Charc. Jean Bernard Galvès retient que ce programme est terminé et en phase de rédaction. "L'arrêté aurait dû logiquement être abrogé".
"Non seulement on continue de pêcher pour une étude qui n'a plus cours, on dépense de l'argent pour ça et on en redemande même un peu plus à l'Europe alors que l'on sait que l'on ne répond plus à l'objectif", déplore-t-il.
Cap Requins et ses drumlines trouve le même écho chez le porte-parole. "Vous posez 100 euros sur la table et vous dites que ça va faire fuir les voleurs. Là je mets un appât près de la plage et on dit que ça va faire fuir les requins. Même si cet appât est pris, personne ne pourra dire s'il y en a 5, 10 ou 15 qui tournent autour puis assurer à ce moment-là que vous pouvez vous baigner, vous êtes en sécurité ! Et c'est ce genre de programme qu'on veut faire financer par l'Europe !"
Après cette annonce à La Réunion, la campagne de lobbying de Sea Sheperd commence ce jour même en France et en Europe.

Clicanoo.re - publié le 12 décembre 2014 - 05h51 - Plan requins : Saint-Leu demande au juge de clarifier la ligne sécuritaire

TRIBUNAL ADMINISTRATIF.
Hier, la commune de Saint-Leu est allée réclamer une clarification sur les compétences et les responsabilités du maire et de l'État en matière de risques requins. Une nouvelle audience devant le tribunal administratif qui a permis à Me Creissen, avocat de Thierry Robert, maire de Saint-Leu, d'évoquer les subtilités d'un dossier où il s'agit de concilier respect de l'environnement et la sécurité des personnes. Au mois de juin 2013, après la survenance de multiples attaques mortelles de requins, l'arrêté municipal de Thierry Robert autorisant la pêche aux squales sur sa commune avait été suspendu par le tribunal administratif, en référé. Une décision confirmée par le Conseil d'État donnant raison aux associations Sea Shepherd, Longitude 181 et l'ASPAS. Une nouvelle attaque mortelle avait par la suite entraîné la condamnation de l'État et l'avait amené à pratiquer un prélèvement d'une cinquantaine de squales.
Cette fois Me Creissen n'est pas revenu à la charge pour demander la validation de l'arrêté municipal mais pour demander une clarification : le décret reconnaissant la responsabilité de l'État pour chasser les nuisibles ne prévoyant par ailleurs aucune mesure de sécurité pour les vigies-requins qui seront chargées d'appliquer le plan. L'avocat a souligné que l'État souhaite d'ailleurs sous-traiter cette mission…
Par ailleurs, outre l'aspect sécuritaire, le dossier comporte un aspect environnemental. La pêche est en effet interdite dans le périmètre de la réserve marine. Le comité scientifique s'oppose aux pêcheurs sur ce point.
La sous-préfète de Saint-Paul a demandé à Me Creissen de rédiger un règlement sécuritaire pour établir les conditions d'accès aux spots de surf pour pallier le vide apparent dans le décret. Une demande qui a fait réagir Fabienne Couapel, conseillère régionale, pour qui le dossier ressemble à "usine à gaz sécuritaire". Me Creissen a déposé un document de 27 pages auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports.
La plaidoirie a ensuite dévié sur la station d'épuration de Saint-Leu, bloquée par la réserve marine. "Il n'y a pas de combat de la commune de Saint-Leu contre l'État ou tel organisme, a soutenu Me Creissen. Mais nous devons savoir comment seront protégées les personnes qui iront dans l'eau. Il faut donc une décision qui confirme que les vigies-requins pourront se défendre et être protégées en cas d'attaques de requins". Le délibéré sera rendu dans un mois. Si le juge venait à établir une clarification sur les responsabilités de chacun, la commune de Saint-Leu reprendrait la main sur un dossier qui implique également la Région. Derrière cet aspect du dossier, Thierry Robert et Didier Robert ont évidemment conscience de l'impact touristique et économique que peut avoir chaque décision sur le sujet.              Y.G.

Orange Réunion - Source : www.ipreunion.com - Publié le 15/12/2014 à 17h20 - Boucan Canot - Deux nouveaux requins tigres capturés
Boucan canot
Dans le cadre du programme Cap Requins, deux requins tigres ont été pêchés ce 11 décembre 2014 au large de Boucan Canot. La capture a été réalisée sur palangre de fond dérivante. Les squales - deux mâles de plus de 3 mètres - sont destinés à l’étude Valorequin, annonce ce lundi le site Info-Requin.

Zinfos974.com - Mercredi 17 Décembre 2014 - 10:16Valorequin : Prélèvement d'un requin tigre à la canne à pêche
Un requin tigre mâle de 3 mètres a été pêché le 12 décembre, a informé hier le site de la préfecture info requin. La capture réalisée par canne à pêche sur le sec de Saint-Paul a été versée dans l'étude Valorequin.

Clicanoo.re - publié le 23 décembre 2014 - 04h16 - Risque requin : la préfecture appelle à la vigilance pendant les vacances
La préfecture rappelle de la réglementation applicable pour la baignade et certaines activités nautiques. A ce jour, pas moins de 50 signalements attestent d’une présence régulière de requins bouledogue et tigre à proximité des côtes de La Réunion. Quelques précautions à prendre avant de se baigner.

Les observations de requins signalées au Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de La Réunion depuis le début de l’année confirment les tendances de l’année précédente. A ce jour, pas moins de 50 signalements attestent d’une présence régulière de requins bouledogue et tigre à proximité des côtes de La Réunion.
Par ailleurs, plusieurs détections de requins marqués ont été enregistrées ces derniers jours par les stations d’écoute positionnées aux abords de certaines zones d’activités nautiques, notamment sur le littoral de la commune de Saint-Paul.
Cette situation conduit le préfet de La Réunion à recommander la plus grande vigilance aux usagers de la mer et plus particulièrement aux pratiquants des activités les plus exposées au risque requin, qui font l’objet d’une réglementation spécifique.
                                                                                   Rappel de la réglementation en vigueur
L’arrêté préfectoral du 28 août 2014 portant réglementation temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques est applicable jusqu’au 15 février 2015.
Cet arrêté, comme le précédent, a pour objectif d’interdire, dans la bande des 300 mètres du littoral du département de La Réunion, sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal, les activités les plus exposées au risque requin, à savoir : la baignade, y compris lorsqu’elle s’effectue à l’aide d’un équipement de type palmes, masque et tuba, les activités nautiques utilisant la force motrice des vagues (surf, bodyboard, bodysurf, longboard, paddleboard). Ainsi, dans le lagon et en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal, les activités de baignade demeurent possibles. De plus, en l’absence d’une réglementation plus restrictive, d’autres activités nautiques, notamment la plongée, la pêche sous marine, restent possibles et s’effectuent aux risques et périls des usagers.
                                                                                     Rappel des dispositifs de prévention et de surveillance en vigueur
D’une manière générale, la signalisation traditionnellement utilisée pour la baignade sur les plages surveillées est la suivante : un drapeau rouge vif signifiant : « interdiction de se baigner » ; un drapeau jaune orange signifiant « baignade dangereuse mais surveillée » ; un drapeau vert signifiant « baignade surveillée et absence de danger particulier »
Ce dispositif est complété, sur certaines plages, d’une signalétique spécifique relative au risque requins : si la présence d’un requin est signalée ou observée, la flamme rouge représentant un requin est hissée ; le drapeau avec la flamme orange représentant un requin indique quant à lui que les conditions météorologiques sont propices à la présence de requins.
                                                                                      Conseils de sécurité et de prudence
                         - Avant de se mettre à l’eau
- vérifier la couleur du pavillon hissé et consulter les panneaux d’informations ;
- recueillir les informations utiles auprès des services compétents, comprenant les
- éventuelles mesures d’interdiction auprès des municipalités ainsi qu’auprès du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de La Réunion ;
- se renseigner auprès des maîtres nageurs sauveteurs du poste de surveillance de la plage sur les dangers éventuels : courants, conditions météorologiques (forte houle, orage, intempéries), qualité de l’eau (eaux troubles, pollution) ;
- Ne jamais se mettre à l’eau dans une zone interdite ou signalée dangereuse.
                         - Une fois à l’eau
ne pas relâcher sa vigilance : le risque « zéro » n’existe pas, y compris lorsque l’on pratique une activité nautique dans un espace aménagé et surveillé ;
ne pas se baigner en cas de blessure ; privilégier la pratique collective des activités nautiques, sous l’encadrement et la responsabilité des professionnels de la mer ;
en cas de pêche sous marine, ne pas conserver ses prises sur soi : les déposer le plus rapidement possible sur sa bouée ou dans son bateau.
Il est demandé de rapporter toute observation de requin auprès d’un poste de surveillance ou du CROSS Réunion - 02 62 43 43 43

Zinfos974.com - Mercredi 24 Décembre 2014 - 11:58 - Les filets de baignade endommagés sur les plages de l'ouest
Les filets de baignade des Roches noires et de Boucan Canot ont été endommagés par la houle lundi dernier. La décision a été prise ce mardi de suivre le protocole normal d'interdiction de la baignade surveillée sur ces secteurs.
Cette prudence est combinée par le fait que "la présence de requins a été signalé dans le même temps" aux Roches, signale la mairie de Saint-Paul.
La flamme rouge requin est fort logiquement hissée le temps des réparations sur les filets dont se charge actuellement le prestataire privé.

Zinfos974.com - Mardi 30 Décembre 2014 - 14:47 - Près de 60 requins prélevés en 2014, une seule attaque recensée
20 requins ont été marqués près des côtes réunionnaises depuis le début de l'année 2014. Deux d'entre eux étaient des bouledogues capturés le 25 février dernier. Pour les autres, il s'agit de requins tigre marqués dans le cadre de deux programmes, Cap Requins mis en place le 14 janvier dernier, et Valo Requin.
Les opérations de marquage ont été essentiellement effectuées dans l'Ouest et le Sud-Ouest de l'île. Le dernier marquage remonte au 15 juillet 2014, où un requin tigre avait été capturé sur une drumline installée à Saint-Paul.
Les nombreux prélèvements réalisés tout au long de l'année montrent par ailleurs la recrudescence des requins tigre et bouledogue dans nos mers : 57 signalements de requins ont été recensés par www.info-requin.re. 15 squales étaient de type bouledogue. Le dernier en date concernait d'ailleurs un requin bouledogue de 3.12m, prélevé le 21 décembre dernier dans la baie de Saint-Paul.
Une seule attaque non-mortelle est à déplorer cette année. Vincent, un surfeur de 51 ans, a été sévèrement mordu au mollet et au poignet droit le 22 juillet 2014 à Saint-Leu, sur le spot face à la mairie. Il avait ensuite été transporté au centre hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul. Le surfeur se trouvait dans la zone interdite à la baignade et aux activités nautiques au moment de l'attaque.

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