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www.ipreunion.com - le 5 janvier 2017 à 10:39 - Croisières
et découvertes - la grève est terminée
Le
travail a repris ce jeudi 5 janvier 2016 à Saint-Gilles,
après 82 jours de grève ininterrompue au sein de Croisières
et découvertes. Après plusieurs rebondissements, un
protocole d’accord a été signé entre
les direction et salariés dans la soirée de ce mercredi
4 janvier. Le Grand Bleu 7 est sorti en mer ce matin.
Ce jeudi 5 janvier 2017, après 82 jours de grève,
un protocole d’accord a été signé "qui
profite a l’ensemble du personnel - marins et personnels à
terre - de Croisères et découvertes" déclare
Bruno Jallet, délégué syndical. Concernant
les détails du protocole, la direction n’a pas souhaité
les rendre publics.
Pour rappel, les salariés de Croisières et Découvertes
ont entamé un mouvement de grève le 15 octobre dernier,
pour demander la revalorisation de leurs salaires Depuis l’échec
des négociations à la direction du travail (DIECCTE)
les 19 et 26 octobre dernier, la guerre s’est déclarée
entre salariés et direction. Deux grévistes ont été
assignés au tribunal par leur employeur pour "grève
illicite", faisant monter la pression d’un cran. Les
grévistes ont obtenu gain de cause, le mouvement étant
considéré comme légal par le juge.
Le Grand Bleu 7 a appareillé ce matin et le travail a repris.
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- 29/12/2016 - Accueil - Actus Reunion - Grand Bleu: Le tribunal
juge la grève légale - Les
grévistes de Croisières et Découvertes étaient
assignés par leur employeur
Leur mouvement de grève n'est pas illicite. Ce jeudi 29 décembre
2016, les deux marins de Croisières et découvertes
assignés par leur employeur pour "grève illicite",
ont accueilli la décision du juge des référés
au tribunal de grande instance de Saint-Denis avec soulagement.
Leur mouvement, qui dure depuis 77 jours, se poursuit pour l'heure,
en toute légalité.
"Les délibérations ont eu lieu aujourd'hui 29
décembre 2016 et la direction de Croisières et Découvertes
à été débouté de l'ensemble de
ses demandes. Cette décision nous satisfait pleinement. La
grève en cours est donc reconnue comme licite et j'espère,
en tant que délégué du personnel, trouver une
solution satisfaisante avec la direction pour l'ensemble des salariés",
résume Bruno Jallet, sur la page Facebook qui sert de journal
de grève aux deux salariés.
Le juge des référés a estimé que "dans
cette entreprise, le pourcentage de grévistes par rapport
au nombre de marins employés soit 9, reste suffisamment significatif"
et que "l'impact de la grève sur le fonctionnement de
l'entreprise apparaît relatif et n'est pas démontré,
le simple résultat comptable ne pouvant constituer un élément
de preuve en soi, qu'il ne saurait constituer en conséquence
un argument suffisant pour déclarer illicite une grève,
alors même que par définition un mouvement de grève
est de nature à diminuer l'activité de l'entreprise."
Le jugement précise également "qu'il n'y a pas
d'occupation du lieu d'exploitation et donc d'atteinte éventuelle
au droit de propriété ou à la liberté
d'aller venir des salariés non-grévistes".
Par ailleurs, l'employeur a été condamné à
payer aux deux employés assignés, la somme de 1500
euros, "aux titres des frais irrépétibles qu'ils
ont pu engager" pour la procédure.
77e jours de grève
Pour rappel, les salariés de Croisières et Découvertes
ont entamé un mouvement de grève le 15 octobre dernier,
pour demander la revalorisation de leurs salaires. Une revendication
que leur employeur qualifie de "fantaisiste" au vu de
la situation économique de l'entreprise. Depuis l'échec
des négociations à la direction du travail (DIECCTE)
les 19 et 26 octobre dernier, c'est la guerre froide entre salariés
et direction. La tension est même montée d'un cran,
le 20 novembre dernier, après l'arrivée d'un capitaine,
qui a fini par démissionner le 3 décembre. Selon les
grévistes, ce recrutement constituait une violation du droit
de grève. Le dirigeant de la société, Olivier
Del Vechio, expliquait que l'entreprise était en "procédure
de recrutement" depuis plusieurs mois déjà.
Le conflit social a donc pris une nouvelle tournure avec une première
assignation en justice des deux derniers grévistes de la
société, le jeudi 8 décembre, à la requête
de leur employeur. Les salariés, assistés de Clara
Derfla, secrétaire générale de l'UR 974, avaient
obtenu un renvoi au 22 décembre, le temps de préparer
leur défense, et c'est donc ce jeudi 29 décembre que
le tribunal a débouté la direction de Croisières
et Découvertes de l'ensemble de ses demandes.
La bataille judiciaire devrait se poursuivre, puisque les marins
ont déposé plainte auprès du procureur pour
entrave au droit de grève.
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- 07/12/2016 _ Accueil _ Actus Reunion - Grand Bleu: Deux grévistes
assignés au tribunal de Grande Instance par leur employeur
Nouveau
rebondissement dans le conflit social qui oppose les salariés
de Croisières et Découvertes et leur direction, depuis
53 jours. En grève depuis le 15 octobre dernier pour réclamer
des revalorisations de salaire, deux salariés viennent de
recevoir une assignation devant le tribunal de grande instance de
Saint-Denis, ce jeudi 8 décembre 2016, à la requête
de leur employeur.
Après
l'échec des négociations à la direction du
travail (DIECCTE) les 19 et 26 octobre dernier, la tension était
montée d'un cran, le 20 novembre, après l'arrivée
d'un nouveau capitaine. Selon les grévistes, ce recrutement
constituait une violation du droit de grève. Questionné
à ce sujet, Olivier Del Vechio, explique que l'arrivée
du capitaine, qui avait déjà travaillé pour
l'entreprise en 2012, n'avait rien à voir avec la grève
: "Cela fait des mois qu’on recrute, ce sont des postes
qui sont rares et avant le conflit nous étions déjà
en procédure de recrutement. J’ai une personne en formation
jusqu'à fin février et une qui a démissionné
fin août, j'ai donc deux postes à pourvoir, un jusqu’à
fin janvier et l’autre sur un plus long terme".
Mais, nouveau coup de théâtre, le 3 décembre
dernier, le capitaine "remplaçant"démissionne,
ce qui rajoute encore de l'huile sur le feu. Les grévistes
assurent n'avoir exercé aucune pression sur l'intéressé,
quand le patron de la société livre une autre version
des faits. “Le capitaine m’a dit textuellement : j’ai
l’impression de me déplacer avec une cible dans le
dos, je me fais interpeler dans la rue "Le Corse par-ci , le
Corse par là”. Du coup, il a préféré
jeter l’éponge".
Assignés pour "abus du droit de grève"
Le conflit social prend donc une nouvelle tournure avec
l'assignation en justice des deux derniers grévistes de la
société, jeudi prochain, à la requête
de leur employeur. "Leur action constitue un abus du droit
de grève, aussi j'attends du juge qu'il fasse cesser ce mouvement
et que l'activité puisse reprendre normalement", plaide
Olivier Del Vechio.
Parmi les arguments mis en avant par la direction, il y a le fait
que, depuis le 30 octobre, seules deux personnes sont en grève
sur les 21 employés, et qu'au plus fort de la mobilisation,
les grévistes n'étaient que 5 sur 21 employés.
"Ce mouvement n'est donc pas une action collective", tranche
la direction. Bruno Jallet, délégué du personnel,
en grève avance d'autres chiffres et d'autres explications:
si deux marins sur huit sont toujours en grève, c'est parce
que "les autres ayant du reprendre le travail pour des raisons
économiques, mais ils sont complètement solidaires
de notre mouvement, on se serre les coudes", précisait-il,
fin novembre.
200 000 euros de pertes / 53 jours de salaire en moins
Sur l'aspect économique justement, direction et
salariés s'affrontent depuis plusieurs mois, chacun dégainant
ses chiffres. Pour rappel, les salariés demandent la revalorisation
de leurs salaires au niveau du "salaire forfaitaire",
qui est la base de calcul des cotisations par la Caisse de sécurité
sociale des marins, soit un coût total annuel de 20 000 euros,
ainsi qu'une augmentation de salaires pour le personnel sédentaire
d’un montant de 200 euros nets, résume Clara Derfla,
secrétaire générale de l'UR 974.
Une augmentation que la direction refuse catégoriquement,
argant que le chiffre d'affaire de la société est
à la baisse du fait d'une activité en berne. "Ils
disent que je gagne 14 000 euros, bientôt je vais gagner plus
qu’un patron du Cac 40. La vérité c'est que
mon épouse et moi on se partage 5000 euros à tous
les deux". Quant aux dividendes distribués dans le passé
à la holding HDV, qui chapeaute la société,
"ils ont servi à rembourser un prêt, ce n’est
pas de l’argent qui est tombé dans ma poche",
se défend-il.
En attendant, des deux côtés, on chiffre les pertes
liés au conflit social. Les deux Grand Bleu étant
immobilisés, le manque à gagner dépasserait
les 200 000 euros pour Croisières et Découvertes.
Du côté des salariés, c'est la solidarité
qui permet aux deux grévistes de tenir le coup, après
53 jours de conflit. Une page Facebook a d'ailleurs été
créée pour soutenir le mouvement. Elle sert également
de journal de bord aux grévistes. "C'est difficile pour
eux, mais ils reçoivent beaucoup de témoignages de
soutien. Nous allons préparer notre défense pour jeudi",
conclut Clara Derfla.
www.ipreunion.com
- dimanche 20 novembre 2016 - Accueil - Actus Reunion - Le Grand
Bleu reprend du service, sans ses capitaines
Le bras de fer entre les salariés et la direction de Croisière
et découverte, propriétaire des navires "Grand
Bleu", à Saint-Gilles, a pris une nouvelle tournure,
ce dimanche 20 novembre 2016. Les marins, en grève depuis
le 15 octobre dernier, ont vu l'un des bateaux de la société,
le Grand Bleu 7, sortir en mer ce matin, avec des passagers à
son bord. Ils crient au scandale et dénoncent "un tour
de passe-passe" illégal" de la direction.
"A quai depuis mi octobre sans possibilité de sortie
(il faut un capitaine 200 et un mécanicien 750 pour respecter
le cadre légal) , il semblerait qu’un tour de magie
noire de la Direction ait permis la reprise de l’activité",
ironise Bruno Jallet, délégué du personnel,
dans un communiqué. Ce matin, il a filmé le bateau,
en train de manoeuvrer dans le port
"Aucune société ne peut embaucher pour remplacer
des salariés grévistes", poursuit Bruno Jallet
qui assure que l'inspection du travail sera sollicitée dès
demain, lundi 21 novembre.
En grève depuis le 15 octobre, les salariés demandent
la revalorisation de leurs salaires au niveau du "salaire forfaitaire"
qui est la base de calcul des cotisations par la Caisse de sécurité
sociale des marins, soit un coût total annuel de 20 000 euros.
Une guerre d'usure
Actuellement, deux marins sur huit sont toujours en grève,
"les autres ayant du reprendre le travail pour des raisons
économiques". "Nous sommes largement soutenus par
nos collègues, les autres professionnels du port, mais c'est
difficile de supporter la pression, et cela devient difficile, psychologiquement
et financièrement", résume Bruno Jallet, qui
explique avoir mis sa voiture en vente.
Un pot commun existe d'ailleurs pour permettre aux grévistes
de financer le mouvement et que le délégué
syndical ne vende sa voiture. Objectif : collecter 10 000 euros.
Une page Facebook a également été créée
pour soutenir le mouvement et sert de journal de bord aux grévistes.
Contacté dimanche, la direction n'avait pas répondu
à notre demande d'interview au moment de la première
publication de cet article. Olivier Del Vecchio avait cependant
répondu aux questions d'Imaz Press, le 7 novembre dernier.
Il considérait alors que ses salariés voulaient "couler
la boîte".
Zinfos974.com
- Vendredi 18 Novembre 2016 - 14:23 - Social - Port de St-Gilles:
34e jour de grève pour des salariés du Grand Bleu
Ils
entament leur 34e jour de grève et toujours pas d’évolution
malgré des tentatives de médiation, selon Bruno Jallet,
capitaine gréviste.
Les salariés du Grand Bleu, de la société Croisières
et Découvertes qui propose des excursions au départ
du port de Saint-Gilles, demandent une revalorisation salariale.
"Nos revendications sont légitimes. Nous demandons juste
l’application du salaire forfaitaire". Payés 1450
euros net par mois, les capitaines toucheraient 900 euros de moins
par rapport au salaire forfaitaire pratiqué habituellement
dans la profession.
Le délégué syndical de l’UR974 déplore
l’attitude du président "qui préfère
perdre de l’argent plutôt que donner satisfaction à
ses employés, améliorer les conditions de travail
et d’accueil des passagers". Un blocage des négociations
qui "donne une image dégradée de la profession
de marin du fait de cette rémunération dévalorisée",
ajoute-t-il.
En juillet dernier, un mouvement social avait déjà
eu lieu avec pour revendications les salaires pour l’ensemble
du personnel et réclamer aussi un accès non limité
aux toilettes et davantage d'équipements: un vestiaire, des
vêtements professionnels mais aussi la construction d’une
passerelle pour la sécurité d’embarquement des
passagers notamment handicapés.
Une page Facebook "SOS Grand Bleu" et une cagnotte ont
été créées pour venir en soutien des
salariés grévistes. "Pour des raisons économiques,
des salariés ont dû reprendre le travail", regrette
Bruno Jallet.
www.ipreunion.com - 07/11/2016 - Accueil - Actus Reunion
- Croisière et découvertes: "C'est une mutinerie,
ils veulent couler ma boîte"
Le
dialogue entre direction et gréviste est rompu
Les marins de Croisières et découverte, basée
à Saint-Gilles et spécialisée dans le transport
touristique, poursuivent leur mouvement de grève, entamé
samedi 15 octobre. Le dialogue est au point mort entre salariés
et direction.
Actuellement, deux marins sur huit sont toujours en grève,
"les autres ayant du reprendre le travail pour des raisons
économiques", explique Brunot Jallet, délégué
du personnel et délégué syndical. Les deux
Grand Bleu, qui transportent l'essentiel des passagers, restent
donc à quai.
Les revendications des salariés portent essentiellement sur
la rémunération. "Nous gagnons environ 1400 euros
nets, soit 900 à 1000 euros de moins que les salaires forfaitaires"Il
explique ne pas comprendre "l'entêtement" de la
direction, car les revendications salariales "coûteraient
20 000 euros à la société, alors que la grève
coûte 5 à 10 000 euros par jour". Parmi les griefs
des grévistes, le salaire de leur patron ou encore les mouvements
de fonds entre Croisière et Découvertes et HDV, la
holding qui "chapeaute" leur entreprise.
Interrogé sur son salaire et sur les mouvements de fonds
que pointent les salariés, Olivier Del Vechio dénonce
des actes diffamatoires et la diffusion de chiffres erronées
de la part de ses salariés qui "se prennent pour des
comptables". "Les grévistes s’entêtent
à faire couler la société (...) Holding ou
pas holding, il n’y a pas d’argent à distribuer.
Et puis quoi qu’il en soit, un travail mérite un salaire
et ce que gagne la société ne regarde en rien les
salariés", tranche-t-til. "C'est une mutinerie",
"une manoeuvre machiavélique qu’ils font passer
pour un mouvement social" :
Pour rappel, la dernière grève remonte à juillet
dernier, mouvement qui portait déjà sur les salaires
des employés de la société, ainsi que sur les
conditions de travail.
par
www.ipreunion.com - le 18 octobre 2016 à 12:13 - Saint-Gilles
: Les marins de Croisières et découverte poursuivent
la grève
Sept des neuf marins de l’entreprise Croisières et
découverte, basée à Saint-Gilles et spécialisée
dans le transport touristique, sont en grève depuis samedi
15 octobre. Ce mardi, ils ont décidé de reconduire
leur mouvement de grève. Pour l’heure, seuls deux catamarans
de la compagnie prennent la mer, mais les navires "Le Grand
Bleu" restent à quai.
Les revendications des salariés portent sur la rémunération
: "1450 euros pour les capitaines, soit 900 à 1000 euros
de moins que les salaires forfaitaires, et inférieurs au
SMIG pour les matelots", explique Brunot Jallet, délégué
du personnel et délégué syndical. Ils demandent
également une augmentation de salaire de 200 euros nets pour
le personnel sédantaire.
La dernière grève remonte à juillet dernier,
mouvement qui portait déjà sur les salaires des employés
de la société, ainsi que sur les conditions de travail.
www.ipreunion.com
- 17/10/2016 - Saint-Gilles: Les marins de Croisières et
découverte en grève - L'entreprise gère notamment
"le Grand Bleu"
Les marins du Grand Bleu voient rouge. Sept des neuf marins de l'entreprise
Croisières et découverte, basée à Saint-Gilles
et spécialisée dans le transport touristique, sont
en grève depuis samedi 15 octobre. Ce lundi, les négociations
avec la direction, portant sur les salaires, étaient toujours
au point mort. Pour l'heure, seuls deux catamarans de la compagnie
prennent la mer, mais les navires "Le Grand Bleu" restent
à quai.
Les revendications du personnel portent sur les salaires, qui serait
de "1450 euros pour les capitaines, soit 900 à 1000
euros de moins que les salaires forfaitaires, et inférieurs
au SMIG pour les matelots", explique Brunot Jallet, délégué
du personnel et délégué syndical, joint par
téléphone par RTL Réunion :
Selon le délégué syndical, les négociations
avec la direction seraient au point mort depuis le début
de la grève, samedi. Il explique avoir fait "une demande
de médiation auprès de l'inspection du travail".
La dernière grève remonte à juillet dernier,
mouvement qui portait déjà sur les salaires des employés
de la société, ainsi que sur les conditions de travail.
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